Roche-la-Molière
Modèle:Infobox Commune de France
Roche-la-Molière est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Roche-la-Molière est située à Modèle:Unité de l'hôtel de ville de Saint-Étienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liant les deux parties de Saint-Étienne<ref>Ville à l'est, écart de St-Victor et Gorges de la Loire à l'ouest.</ref>, Roche est constituée de plusieurs quartiers parmi lesquels la Cité de Beaulieu, Côte Durieux, L'Écho, Le Pontin, La Varenne, Grangeneuve…
La ville est traversée par deux cours d'eau, l'Égotay et le Lizeron qui rejoint la Loire par la retenue de Grangent.
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Roche-la-Molière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), zones urbanisées (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), forêts (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
La permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Roche devra hommage lige et fidélité au comte<ref>« Mais quiconque aura le château de Saint-Priest, ou de Rochetaillée, ou le Château-Roche, ou de Fougerolles, ou de Grangent, doit hommage lige & fidélité au Comte », bulle du Pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlettrepapepermutation1174.htm</ref>.
Modèle:Boîte déroulante/début
1) Les de Lavieu et leurs descendants d'Augerolles et (de) Capponi<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> :
Les Lavieu, qui ont longtemps possédé Roche-la Molière — d'abord sous la suzeraineté des seigneurs de Jarez — ont constitué une des grandes dynasties foréziennes, aux origines cependant confuses. Jean-Antoine de La Tour-Varan (1798-1864) pense encore que les Lavieu sont issus des vicomtes de Lyon (au sens du grand comté de Lyon qui englobait donc le Forez avant 1173), et que les Jarez puis les d'Urgel de St-Priest en sont issus<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais l'historien Édouard Perroy (1901-1974) revisite la question<ref>Modèle:Lien web</ref> : les Lavieu n'avaient pas de rapport direct avec Lavieu, ni Saint-Bonnet (Dauphine de St-Bonnet, fl. au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle, mère de Sibylle de Bâgé, est dite à tort « de Lavieu » par la tradition), ni les vicomtes de Lyon - ce que soutenait donc l'historiographie traditionnelle, reprenant La Mure ou Guichenon - mais venaient des Monts du Lyonnais (vers Ternand et Savigny ; Lavieu en Lyonnais pourrait être le nom d'une terre, fief ou château disparu et méconnu de ces contrées, et doit être en tout cas distingué de Lavieu en Forez) et, membres notables de la noblesse du Lyonnais dès le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} siècle, ils commencèrent leur carrière comme co-seigneurs de Chamousset et de St-Symphorien. À leurs débuts, leur généalogie n'est pas connue avec certitude. Les deux frères Jocerand ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}) et Guillaume de Lavieu sont actifs entre 1084 et 1100, liés aux comtes de Lyon et de Forez mais aussi aux archevêques. À la génération suivante, les deux frères Briand ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}) (époux d'Aia) et autre Guillaume de Lavieu sont cités entre 1134 et 1145 ; puis Jocerand (II), probable fils de Briand, hérite des châteaux d'Yzeron et de Pizay. Briand (II), fils de Jocerand (II), obtient dès avant 1173 une part de Grangent sur Loire et une part de St-Chamond en Gier, et co-fonde l'abbaye de Valbenoîte en 1180. La permutatio de 1173 le fait vassal de l'archevêque de Lyon pour Chamousset et St-Chamond, et du comte de Forez pour Grangent. Ses fils, actifs dans le Modèle:1er quart du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle, se partagent son héritage et sont à l'origine des différentes branches des Lavieu :
- Le fils aîné de Briand (II), Jocerand (III) de Lavieu, obtient Yzeron et Pizay (Pizay passera ensuite aux Lavieu de Feugerolles), puis son propre fils aîné Briand (III) († v. 1270) : Doizieu et Boisset (qui seront hérités plus tard par les Lavieu-Roche-Sennecterre ci-dessous).
- Briand (III) avait pour frère Bérard de Lavieu, et probablement aussi Guillaume de Feugerolles (probable père lui-même d'Hugues de Lavieu († 1296), souche des seigneurs de Feugerolles, qui auront aussi Chalain, Marclopt, Ecotay et Pizay).
- Le fils cadet de Briand (II), Guillaume de Lavieu (fl. 1217, 1224), fieffé à St-Chamond, est souche des sires de Roche-la-Molière (les Lavieu de Roche ont aussi possédé Poncins, Boisset, Grézolles, Thorrenc) :
- son fils Artaud de Lavieu (cité en 1240, † v. 1274/1278) semble en effet recevoir le château de Roche du comte Guigues V, fils de Guigues IV (et en tout cas son fils Gaudemar de Lavieu, qui vient), et il hérite Thorenc de son beau-frère Aymar de Roussillon d'Annonay (marié en 2° noces à sa sœur Philippa de Lavieu) ; Artaud engendre :
- l'archevêque Briand, chanoine de Lyon dès 1275, archevêque de Vienne en 1307-1318 ; et Gaudemar de Lavieu (mineur en 1248, † vers 1301) : il hérite de sa mère des biens à Saint-Julien, et il possède aussi Poncins, acheté vers 1280/1283 au vicomte de Thiers, et Thorenc en Vivarais (hérité des Roussillon d'Annonay) ; Père de :
- Jean ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}) de Lavieu († 1317), qui avait hérité Grézolles avant 1297, sans doute de sa mère ou de sa femme, et dont le fils,
- Briand de Lavieu († v. 1357/1361), grand seigneur dépensier, vivant à crédit, endetté auprès des Lombards de Montbrison, fait l'hommage de sa terre et 'baronnie de Roche le 4 avril 1333 ; il est suivi par ses propres enfants (fils de Blanche Damas-Couzan, † vers 1378, dame de Roche-la-Molière — son douaire de veuve) :
- Jean (II) de Lavieu († v. 1369), cité en 1357, sire de Roche en 1361,
- et Catherine de Lavieu, dame de Roche, Poncins et Grézolles, Doizieu et Boisset (Thorrenc était resté à la veuve de son frère Jean II, Marguerite de Montchal (de Moncha), remariée à Guichard Durgel de St-Priest, seigneur de St-Chamond). Les Lavieu de Roche-la-Molière se fondent alors vers 1360 dans les Saint-Nectaire, car ladite héritière Catherine de Lavieu († 1386) épouse Eracle de Sennecterre/Saint-Nectaire, et cette branche de la grande famille auvergnate de St-Nectaire relève désormais le nom de Lavieu,
- dès leur fils Jean (III) de Lavieu (St-Nectaire) (fl. 1390, 1430 : il teste le 17 septembre 1430) : vers 1390, il hérite Doizieux et Boisset de son beau-frère Pierre de Lavieu-Yzeron, mari de sa sœur Jeanne de Lavieu-Sennecterre ; il épouse Alix de Semur de Beauzac : D'où Jean (IV) de Lavieu (actif jusque vers 1446, 1453), marié à Marguerite, fille de Philibert III Cormoran de Lespinasse, et père de :
- Jean (V) († av. 1466), sire de Roche ; Claude de Lavieu de Poncins et Beauzac († av. 1472), x 1463 Catherine d'Albon-St-Forgeux : d'où la suite des sires de Poncins et de Beauzac par leur fille Marie-Marguerite de Lavieu, qui épouse en 1479 Artaud VIII Michel de St-Germain-Montrond ;
- et leur sœur Catherine de Lavieu (Saint-Nectaire), dame héritière de Roche, qui épouse Jean d'Augerolles vers la moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} siècle et lui transmet Roche-la-Molière (les d'Augerolles/d'Ogerolles de Sapolgue (St-Polgues)<ref>Modèle:Lien web</ref> sont une famille noble active en Forez et Roannais, originaire de la région de Feurs et Salt-en-Donzy — et non d'Augerolles en Auvergne — et qui a donné son nom à « Ogerolles en St-Romain et St-Just). Ils ont pour enfants : Antoinette d'Augerolles, x Jacques du Peschin, sgr. de Barbaste/Barbat(t)e et Montgeorge, et :
- Dauphin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Augerolles, x Isabeau, fille de Jean de St-Priest et Saint-Étienne ; → Parents (entre autres enfants) de : Dauphin II d'Augerolles († à Rethel en 1552), gouverneur du Comté d'Eu pour François Ier de Nevers, x Anne, fille d'Antoine Le Long de Chenillac ; → Parents (entre autres) d'Antoine d'Augerolles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, chevalier de Saint-Michel et mari d'Anne, fille de Jean Mitte de Miollans de Chevrières (elle teste le 16 mai 1620) ; le 31 mars 1584, Antoine d'Augerolles de Roche et son fils héritier Jean sont tués par leur ennemi Aymar de St-Priest de St-Etienne, lors d'une embuscade tendue à la Rochette, alors qu'ils se rendaient à une messe pascale dite en l'église de St-Genest ; l'assassin, d'ailleurs cousin issu de germain d'Antoine d'Augerolles, sera gracié par Henri III par des lettres royales de rémission). Parmi les trois sœurs de Jean, filles donc d'Antoine d'Augerolles et d'Anne Mitte de Chevrières,
- Catherine d'Augerolles, x 1° Guillaume de St-Pulgent puis 2° Antoine de Vichy-Champrond ; Antoinette d'Augerolles, x Louis II de Murat de L'Estang de la Sône, chevalier de St-Michel<ref>Généalogie Murat de l'Estang, 1892, p. 48, en ligne sur Gallica</ref> ;
- et → Françoise d'Augerolles, ce fut cette dernière qui hérita Roche-la-Molière de la succession de leur père Antoine : Françoise d'Augerolles épousa le 17 mars 1586 Alexandre (de) Capponi d'Ambérieux de Feugerolles (v. 1559-1601 ; fils de Laurent Capponi et d'Hélène de Gadagne)<ref>Modèle:Lien web</ref>, chevalier de St-Michel, acquéreur de la baronnie de Feugerolles sur les Lévis-Couzan dès le 26 juin 1586, à qui elle apporta donc Roche-la-Molière et donna deux fils : Alexandre-François (le cadet ; né v. 1598 et mort v. 1629 au siège de Casal), et :
- Gaspard (de) Capponi (l'aîné ; 1596-1675), baron de Roche-la-Molière et de Feugerolles, seigneur du Chambon, de St-Romain, Jonzieux, aussi de St-Just et St-Genest en partie etc., page à la cour d'Henri IV, gentilhomme de la Chambre de Louis XIII, chevalier de St-Michel, x 1° 1623 Isabeau († 1645), fille de Renaud de Cremeaux (d'où 6 garçons et 6 filles), et x 2° 1647 Madeleine du Peloux, veuve de Balthazar de Clermont-Montoison, d'où 7 enfants dont l'héritière Catherine-Angélique (de) Capponi de Feugerolles, qui épousa en 1676 Pierre-Hector de Charpin, comte de Souzy et de la Forest-des-Halles. Madeleine du Peloux, sa fille Catherine-Angélique Capponi et son gendre Pierre-Hector de Charpin, vendirent plusieurs fois la baronnie de Roche-la-Molière, en 1677 (août, puis octobre) et en 1683 (décembre) : voir ci-dessous
- Dauphin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Augerolles, x Isabeau, fille de Jean de St-Priest et Saint-Étienne ; → Parents (entre autres enfants) de : Dauphin II d'Augerolles († à Rethel en 1552), gouverneur du Comté d'Eu pour François Ier de Nevers, x Anne, fille d'Antoine Le Long de Chenillac ; → Parents (entre autres) d'Antoine d'Augerolles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, chevalier de Saint-Michel et mari d'Anne, fille de Jean Mitte de Miollans de Chevrières (elle teste le 16 mai 1620) ; le 31 mars 1584, Antoine d'Augerolles de Roche et son fils héritier Jean sont tués par leur ennemi Aymar de St-Priest de St-Etienne, lors d'une embuscade tendue à la Rochette, alors qu'ils se rendaient à une messe pascale dite en l'église de St-Genest ; l'assassin, d'ailleurs cousin issu de germain d'Antoine d'Augerolles, sera gracié par Henri III par des lettres royales de rémission). Parmi les trois sœurs de Jean, filles donc d'Antoine d'Augerolles et d'Anne Mitte de Chevrières,
- dès leur fils Jean (III) de Lavieu (St-Nectaire) (fl. 1390, 1430 : il teste le 17 septembre 1430) : vers 1390, il hérite Doizieux et Boisset de son beau-frère Pierre de Lavieu-Yzeron, mari de sa sœur Jeanne de Lavieu-Sennecterre ; il épouse Alix de Semur de Beauzac : D'où Jean (IV) de Lavieu (actif jusque vers 1446, 1453), marié à Marguerite, fille de Philibert III Cormoran de Lespinasse, et père de :
- Briand de Lavieu († v. 1357/1361), grand seigneur dépensier, vivant à crédit, endetté auprès des Lombards de Montbrison, fait l'hommage de sa terre et 'baronnie de Roche le 4 avril 1333 ; il est suivi par ses propres enfants (fils de Blanche Damas-Couzan, † vers 1378, dame de Roche-la-Molière — son douaire de veuve) :
- Jean ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}) de Lavieu († 1317), qui avait hérité Grézolles avant 1297, sans doute de sa mère ou de sa femme, et dont le fils,
- l'archevêque Briand, chanoine de Lyon dès 1275, archevêque de Vienne en 1307-1318 ; et Gaudemar de Lavieu (mineur en 1248, † vers 1301) : il hérite de sa mère des biens à Saint-Julien, et il possède aussi Poncins, acheté vers 1280/1283 au vicomte de Thiers, et Thorenc en Vivarais (hérité des Roussillon d'Annonay) ; Père de :
- son fils Artaud de Lavieu (cité en 1240, † v. 1274/1278) semble en effet recevoir le château de Roche du comte Guigues V, fils de Guigues IV (et en tout cas son fils Gaudemar de Lavieu, qui vient), et il hérite Thorenc de son beau-frère Aymar de Roussillon d'Annonay (marié en 2° noces à sa sœur Philippa de Lavieu) ; Artaud engendre :
- Le fils benjamin de Briand (II), Pierre de Lavieu fonde la branche de Riverie, et des sous-branches auront Unias, Ronzières ou Veauche.
2) Les 10 août et 25 octobre 1677, Madeleine du Peloux, veuve de Gaspard (de) Capponi de Feugerolles (Gaspard était le fils d'Alexandre (de) Capponi, acquéreur de Feugerolles en 1586, et de Françoise d'Augerolles, dame héritière de Roche-la-Molière, comme on l'a vu) puis sa fille Catherine-Angélique Capponi de Feugerolles, cédèrent Roche contre 111 000 livres à → Jean-François Anselmet des Brun(e)aux, mais Catherine-Angélique de Feugerolles et son mari Pierre-Hector de Charpin de Souzy de la Forest-des Halles (épousé en 1676) reprirent Roche le 20 août 1683 par échange avec Claude-Gabriel Anselmet, frère héritier de Jean-François, contre la part de St-Just-lès-Velay qui relevait de Feugerolles ; d'ailleurs, Jean-Baptiste-Michel Charpin de Feugerolles, le petit-fils de Catherine-Angélique Capponi et Pierre-Hector Charpin, épousera Anne-Marie Anselmet des Bruneaux, dame de Saint-Just-en-Feugerolles (ladite part de St-Just, donc, qui relevait de Feugerolles), fille de Jean-Marie Anselmet et petite-nièce de Jean-François et Claude-Gabriel Anselmet.
Mais dès le 12 (ou le 16) décembre 1683, Pierre-Hector de Charpin et sa femme Catherine-Angélique Capponi de Feugerolles vendirent Roche-la-Molière à → Pierre Duon, président des Trésoriers de France à Lyon, contre 74 500 (ou 76 000) livres ; sa veuve Madeleine Chappuis de La Faye vendit le 21 avril 1719 à → Jean Perrin de Vieuxbourg, ancien échevin de Lyon. Le fils de ce dernier, Alexis-Bonaventure Perrin de Vieuxbourg, céda le 25 janvier 1745 contre 136 000 livres à → Jean-Louis Girard, écuyer († le 9 août 1746 tué en duel à Lorient ; fils du secrétaire du roi Pierre Girard), qui fut lui-même suivi par sa sœur → Marie Girard (née en 1720-† le 14 novembre 1789), épouse en 1738 de Pierre-Antoine Chappuis de Maubon : le couple aliéna en 1765 au → duc Armand-Joseph de Chârost et d'Ancenis (1738-1800).
Le duc de Béthune-Chârost et d'Ancenis, aussi seigneur de Meillant et Charenton, philanthrope, féru d'agronomie, était aussi un entrepreneur dans l'âme : il était bien sûr attiré par la concession houillère de Roche, obtenue en 1766. Mais le 26 février 1772, le négociant → Jacques Neyron (1733-1811)<ref>Modèle:Lien web</ref>, secrétaire du roi en 1768, maire de Saint-Etienne de 1778 à 1783, frère aîné d'Antoine et oncle d'André-Antoine Neyron, acquit pour 205 000 livres la terre féodale de Roche avec le château (la concession houillère de Roche étant, elle, cédée par le duc en 1786 à René Eustache d'Osmond). La ville récupéra le château de Roche-la-Molière en 1951 sur la famille Neyron.
Le nom de Roche-la-Molière apparaît pour la première fois en latin dans une charte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un document de 1252 fait par exemple mention de Guillelmus de Rocha Moeyr.
« Molière » pourrait se rapporter au terme meule à cause d'un lieu d'extraction de meules situé sur le territoire de cette commune. Le qualificatif de « molière » se rapporterait plutôt à la qualification de l'éperon rocheux sur lequel le château de Roche-la-Molière a été construit : un éperon rocheux en forme de meule<ref>Jean-Claude Saby, A cor et à cri, 2000, 182 p.</ref>. Il pourrait aussi dériver d'un qualificatif de la pierre extraite, un grès houiller, assez meuble. Les travaux les plus récents indiquent que le toponyme « Molière » fait référence à un terrain humide<ref>L'adjectif *mol, -a « mou, molle » d'où « mouillé, humide, détrempé » a été précocement substantivé au féminin pour désigner un marécage, transfert qu'attestent également les parlers occitans. Sur cette base ont été formés les dérivés moleri, correspondant au français molière, en occitant molièra « terrain marécageux, bourbier » et *molet, (...) « bourbier dans un champ », « terrain aqueux sans consistance ». Xavier Gouvert, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, Modèle:P..</ref>.
Trois actes des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
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}} témoignent de l'exploitation médiévale réalisée à partir de la surface par décaissements du terrain. Le charbon y apparaît comme un combustible précieux dont l'extraction était imposable et soumise au contrôle des seigneurs de Roche, de Saint-Priest et du comte de Forez.
En 1786, René Eustache d'Osmond achète la concession houillère que Armand Joseph de Béthune avait obtenue sur les mines de Firminy et de Roche-la-Molière. Il se heurte à l'hostilité des propriétaires locaux qui entravèrent l'exploitation.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'expédition se faisait à dos de mulet en direction de la Loire par laquelle il était acheminé vers la façade atlantique via les « rambertes » et la région parisienne par le canal de Briare. La Compagnie des Mines de Roche-Firminy fut nationalisée à la libération et les Houillères de la Loire prirent le relais en 1945. L'activité cesse avec la fin de l'activité du puits Charles en 1976.
Roche a un passé de cité ouvrière bâtie sur la mine et le ruban. En lien avec ces activités, une forte population étrangère s'est installée au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de l'Essartery.
- Église Saint-Joseph de Cité de Beaulieu.
- Église de la Sainte-Vierge de Roche-la-Molière.
- Le château, complet et préservé, est entièrement restauré. Il est nommé dans l'acte de partage Forez-Lyonnais de 1173. Les Lavieu en sont les premiers propriétaires connus. En 1772, le négociant Jacques Neyron acquiert le domaine, et y fait réaliser d'importants travaux (surtout intérieurs : salons). La ville le récupère en 1951 pour en faire, sur une période très brève, un collège, avant de passer dans le giron de la société d'histoire locale. L'ensemble, aujourd'hui espace culturel (expositions), est constitué d'un vaste parc jalonné de sentiers de promenade, jeux pour enfants et, au fond dans la partie nord : les voûtes, témoins du passé.
- Collège Louis-Grüner.
- ZA Buisson/Galinay/Puits Grüner, au nord vers la rocade.
- ZI Puits Charles, en direction opposée, face à la cité de Beaulieu, route d'Unieux-Firminy.
- Monument aux morts, situé à côté de l'église.
-
Le Château.
-
Le monument aux morts.
Culture
- Centre Musical Municipal échange avec le Collège des Arts et de la Culture de Louhansk et la Filarmonica de Sao Bras de Alportel au Portugal.
- Harmonie des Mineurs, Orchestre de Chambre et Orchestre Fil'Harmonie.
- Ensemble Syrena, danses et chants du folklore polonais, ils se produisent en spectacle depuis 1974.
- Festi'Roche, festival de folklore international. Des groupes professionnels venus d'horizons divers, se produisent depuis 2004.
- Harmonia de Beaulieu, Harmonie musicale franco-polonaise, créée en 1923.
- Musique de folklore Polonais.
- Festival de street art SAFIR (Street Art Festival In Roche La Molière) : réalisation de fresques et de trompe l'œil sur les bâtiments de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tissu industriel
- Possehl Electronics France
- SAFRAN Aerotechnics, équipementier aéronautique
- Carbon, photovoltaics made in France
Sports
- 24 heures de Roche-la-Molière, épreuve annuelle de course à pied sur route.
- Jeu de sarbacane
- Rugby
- Amicale Laïque de Roche la Molière
- Espérance sportive de Roche
- Handball Roche St-Genest
- Polonia Beaulieu foot
- FC Roche St Genest
- Cyclo club Roche
- FC Côte Durieux (football et korfbal)
- Centre de tir Rouchon
Personnalités liées à la commune
- Jean Colly (1858-1929), mineur, ouvrier, homme politique, né à Roche-la-Molière.
- Joseph Sanguedolce (1919-2010), mineur, résistant, homme politique, inhumé à Roche-la-Molière. Une rue porte son nom.
- Georges Peyroche (1937-), ancien footballeur international de l'ASSE et ancien entraineur du PSG, né à Roche-la-Molière.
- Fernand Barek (1942-), footballeur, né à Roche-la-Molière.
- Difool (1969), animateur radio a grandi dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Hérita Ilunga (1982-), footballeur professionnel, a vécu à Roche-la-Molière<ref name=aam>Modèle:Lien web.</ref>.
- Alexandra Louison (1982-), triathlète et duathlète, championne de France de duathlon courte distance et longue distance et vainqueur sur triathlon Ironman, née à Roche-la-Molière<ref name=aam/>.
Héraldique
Bibliographie
- Renaud Aulagner, Cités minières - cités jardins : le logement des mineurs par la Compagnie R.M.F.(1875-1945), éd Lulu.com, 2010, 215 p.
Notes et références
Notes
Carte
<references group="Carte"/>