Camille Flammarion

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Nicolas Camille Flammarion, né le Modèle:Date de naissance- à Montigny-le-Roi et mort le Modèle:Date de mort- à Juvisy-sur-Orge, est un astronome français.

Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d’associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l’ont placé et le maintiennent, encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l'astronomie, de l’atmosphère terrestre et du climat. Le côté mystique et spirite de certaines de ses œuvres a ajouté à la notoriété de son nom.

Biographie

Jeunesse et études

Aîné d’une famille de quatre enfants, dont le cadet, Ernest, fondera la librairie Flammarion et les Éditions Flammarion, Camille grandit dans une famille modeste à Montigny-le-Roi<ref>Modèle:Lien Web.</ref>. Ses parents Jules et Françoise Flammarion tiennent un commerce de mercerie. Il est confié à l'abbé Mirbel, curé du village, pour son éducation. Sa passion pour l'astronomie naît le Modèle:Date-, lorsqu'il observe une éclipse annulaire, sa mère ayant placé un seau d'eau faisant office de miroir<ref>Modèle:Article.</ref>.

À la suite de difficultés financières, lorsque Montigny-le-Roi est touchée par une épidémie de choléra, sa famille monte tenter sa chance à Paris, et le destine à l'état ecclésiastique. Elle le laisse en pension au séminaire de Langres en 1853. Il rejoint ses parents à Paris en 1856, où il devient apprenti chez un graveur ciseleur et y apprend notamment le dessin. Son père, employé aux studios Tournachon-Nadar, lui fait découvrir la photographie.

Astronomie

En suivant des cours gratuits du soir pour préparer le baccalauréat, il parvient à terminer ses études en 1858, et à écrire le gros manuscrit de 500 pages d'une Cosmogonie universelle qui sera publié plus tard sous le titre : Le Monde avant l’apparition de l’Homme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais il est surmené par la charge de travail qu'il s'impose. Son médecin, le docteur Fournier, percevant la passion de Camille pour l'astronomie, lui trouve une place d'élève astronome à l'Observatoire impérial de Paris, où il est attaché au bureau des calculs et assiste après ses heures de travail le professeur Jean Chacornac aux observations nocturnes.

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Camille Flammarion, photo prise en 1858.

La Pluralité des mondes habités

En 1861, après la découverte et sa rencontre d'Allan Kardec, il entre à la Société Parisienne des Études Spirites<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> où il se lie avec Victorien Sardou, autre spirite notoire. Les ouvrages de Kardec lui inspirent La Pluralité des mondes habités, publié en 1862, ouvrage qui fait scandale, car il y envisage un monde extraterrestre. À la suite de cette publication, il est congédié par son directeur Urbain Le Verrier, qui lui dit : « Monsieur, vous n’êtes pas savant, mais poète<ref name="Rothen">Modèle:Ouvrage.</ref>! », mais le directeur du bureau des calculs, Charles-Eugène Delaunay, le réengage pour calculer les éphémérides annuelles de la Lune<ref name="Cotard">Modèle:Ouvrage.</ref>. Succédant ensuite à l’abbé Moigno, il entre, à la demande de Ferdinand Höfer, à la rédaction de la revue Cosmos<ref name="Cotard" />Modèle:Rp, où il mène une campagne contre l’administration de Le Verrier<ref>Camille Flammarion Fiche sur culture.gouv.fr.</ref>.

En 1865, il devient rédacteur scientifique du journal Le Siècle<ref name="Cotard" />Modèle:Rp, et renoue, l’année suivante, avec la tradition d’Arago, en donnant de nombreuses conférences publiques sur l’astronomie populaire<ref name="Chaperon">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1868, il entreprend plusieurs ascensions en ballon afin d'étudier l'état hygrométrique et la direction des courants aériens de l’atmosphère<ref name="Chaperon" />Modèle:Rp. Le Modèle:Date-, il prononce l'éloge funèbre d'Allan Kardec et affirme : « le spiritisme est une science, pas une religion<ref name="Ferrand">Franck Ferrand, « Camille Flammarion », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 14 juin 2012.</ref> ».

Sylvie Pétiaux

Fichier:Camille Flammarion.002.jpg
Camille Flammarion et sa première épouse, Sylvie Pétiaux.

En 1874, Camille Flammarion épouse et emmène en ballon pour leur voyage de noces Sylvie Pétiaux avec qui il entretient une liaison depuis plusieurs années<ref>Après le décès de son premier mari le médecin Émile Esprit Mathieu[1].</ref>. Sylvie, née en 1836 à Valenciennes<ref>fille de Marie-Stéphanie Hugo (1811-1892), elle-même fille d'Étienne Hugo, officier de la Grande Armée, décoré par l'Empereur n'avait pas de lien direct de parenté avec le général Joseph-Leopold-Sigisbert Hugo, père de Victor.</ref>, avait pour sœur, Zélie-Rosalie Pétiaux (1838-1873), chanteuse lyrique, épouse du comte Mikhaïl Illarionovitch Moussine-Pouchkine (1836-1915) et pour nièce, Olga Illarionova Moussine-Pouchkine (1865-1947)<ref>https://fr.rodovid.org/wk/Personne:263362.</ref>, violoniste des théâtres impériaux russes qui sera grand-maître d'une loge martiniste en Russie. Flammarion se liera d'ailleurs à Gérard Encausse, dit Papus.

Sylvie partage le même intérêt pour l'astronomie que son mari : c'est à son initiative que le « Prix des Dames », récompensant des services éminents rendus à la Société Astronomique de France, est établi, le prix est décerné pour la première fois à Dorothea Klumpke en 1897<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Féministe engagée, Sylvie fonde l'association pacifiste La paix et le désarmement par les femmes en 1899.

L'Astronomie populaire

Fichier:Françoise Foliot - Camille Flammarion - Astronomie populaire.jpg
Illustration, Astronomie populaire.

En 1876, Flammarion observe le changement des saisons sur les régions sombres de Mars. De 1876 à 1880, il effectue plusieurs vols en aérostat pour étudier les phénomènes atmosphériques et en particulier l’électricité atmosphérique. Avec les bénéfices de L’Assommoir de Zola, Camille et Ernest publient l'impressionnant album L'Astronomie populaire en 1879 qui sera tiré à Modèle:Nombre entre 1879 et 1924<ref>A. Duplay, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

En 1887, il crée la Société astronomique de France, dont il est le premier président et dont il dirige le bulletin mensuel jusqu'à sa mort, l'Astronomie<ref name="Ferrand"/>. Il existe également un société scientifique à son nom, la Société Scientifique Flammarion, basée à Marseille<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Juvisy-sur-Orge

Fichier:Camille Flammarion at the eyepiece of his 9½-inch Bardou refractor at his Juvisy observatory.jpg
Camille Flammarion à Juvisy (au milieu des années 1880).

En 1882, un riche admirateur, lui offre une belle propriété à Juvisy-sur-Orge, où il fonde, en 1883, l’observatoire de Juvisy-sur-Orge, il y fait construire une coupole astronomique qu'il dote d'une lunette équatoriale (Modèle:Unité de diamètre, Modèle:Unité de focale) dont il confie la construction à Bardou (optique), Breguet (horlogerie) et Gaussin (mécanique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa bibliothèque privée comprend de très nombreux ouvrages relatifs à l'histoire des sciences. Là, il développe l'astrophotographie avec son adjoint Ferdinand Quénisset. En 1894, il crée dans son jardin une station de radio culture, composée de plusieurs serres de verre coloré, afin d'observer l'influence des radiations solaires sur la croissance des plantes. Les expériences sont menées par l’ingénieur Loisel et par sa femme Sylvie. Il découvre ainsi que la lumière rouge est la plus efficace sans que la température soit un facteur déterminant. Il tire, en 1898, les mêmes conclusions de l'observation des têtards et des vers à soie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1889, la renommée du scientifique est telle que la ville de Juvisy baptise la rue Camille-Flammarion, en son honneur<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Mars

Fichier:Flammarion - La planète Mars, Tome 1-couverture.jpg
Illustration figurant sur la première page de La planète Mars, Tome 1

En 1892, il publie La Planète Mars et ses conditions d’habitabilité où il fait des analyses et des observations détaillées de la découverte de Giovanni Schiaparelli que la planète Mars possède des canaux et des mers. Il y inclut toutes les observations connues de la planète effectuées depuis 1636. Influencé par les travaux de William Henry Pickering, il émet même l’hypothèse que la « planète rouge » est peut-être habitée par « une race supérieure à la nôtre<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».

Fin de vie

En 1911, a lieu le jubilé scientifique A Camille Flammarion Une très belle médaille en argent de A. Zeitlin le représente en buste devant l'Observatoire.

Le Modèle:Date-, il est promu officier de la Légion d'honneur pour ses travaux de vulgarisation de l’astronomie<ref>Chronologie: Légion d'honneur.</ref>. Il avait été nommé chevalier le Modèle:Date-, et sera promu commandeur, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1914, il se réfugie à Arcachon, puis à Cherbourg. En décembre 1914, il organise, pour le gouvernement, une collecte de jumelles et d'appareils photographiques<ref name=":1" />. Après le conflit, il se consacre davantage aux questions spirites qu'aux sciences. Après la mort de sa première femme emportée par la grippe espagnole, le Modèle:Date-<ref name="SAF">Modèle:Ouvrage.</ref>, il épouse, le Modèle:Date-, son assistante Gabrielle Renaudot (bachelière et auteure de nombreuses communications scientifiques), qu’il connaissait depuis 1893<ref name="Chaperon"/>Modèle:Rp.

Camille Flammarion meurt le Modèle:Date-, dans son cabinet de travail à Juvisy-sur-Orge, terrassé par une crise cardiaque<ref>A. Duplay, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Il est inhumé le 6 juin 1925 dans le parc de l'observatoire de Juvisy-sur-Orge aux côtés de sa première épouse Sylvie Pétiaux. Assistent à ses obsèques de nombreuses personnalités du monde politique (Henri Aiguier (député), Paul Painlevé (président du Conseil), Charles Reibel (député), Édouard Herriot (député-maire de Lyon), Alexandre Millerand (sénateur), Yvon Delbos (sous-secrétaire d'État à l'Enseignement technique et aux Beaux-arts), Adrien Bonnefoy-Sibour (préfet de Seine-et-Oise) …), scientifique (Paul Appell, Jules Baillaud, Émile Borel, Léon Lecornu, Eugène Osty, André Danjon, Georges Fournier, Émile Belot, Charles Lallemand …), militaire (Gustave Ferrié…), littéraire et artistique (Maurice Chabas, Jean Vignaud, Rachilde…)<ref>Modèle:Article.</ref> et spirite (Jean Meyer (fondateur de l'IMI) …)<ref>Modèle:Article</ref>. Sa seconde épouse, Gabrielle Renaudot Flammarion y est inhumée en 1962.

Postérité

Fichier:Flammarion sattelite craters map.jpg
Série de cratères à la surface de la Lune portant le nom de Flammarion

Son nom, Flammarion, a été donné à un cratère lunaire, en 1935 par l'Union astronomique internationale. Il fut le premier à proposer les noms de Triton, lune de Neptune, et d'Amalthée, lune de Jupiter, noms qui ne furent officiellement adoptés que des décennies plus tard<ref name="Ferrand"/>. Son nom est aussi donné à un cratère martien et à l’astéroïde (1021) Flammario. Plus indirectement, un astéroïde de la ceinture principale rend hommage à son observatoire de Juvisy, (605) Juvisia. Vers 1913, l'alpiniste et chef du service de l'enregistrement et des domaines, Camille Thionville, a donné le nom de Flammarion au lac occupant le fond du cône volcanique de la Citerne à Basse-Terre (Guadeloupe)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvre scientifique

Camille Flammarion étudie l’impact du soleil sur les plantes<ref name="Cotard"/>Modèle:Rp, ainsi que le cycle solaire. Il démontre que les taches solaires apparaissent au moment où l’activité est à son maximum<ref name="Cotard"/>Modèle:Rp. À l’observatoire de Juvisy-sur-Orge, il embauche Eugène Antoniadi avec qui il étudie la planète Mars et ses « canaux ». Il publie également en 1878 un Catalogue des étoiles doubles et multiples en mouvement relatif certain<ref name="Aymayeur">Modèle:Article.</ref>.

Entre le monde scientifique et le monde spirite

Au cours de sa vie, sa passion pour l'astronomie n'a d'égal que son goût pour l'étude de l'inconnu. Depuis sa jeunesse dans les années 1860 jusqu'à sa mort en 1925, il s'intéresse aux liens pouvant exister entre les phénomènes mystérieux du spiritisme et ceux de la science et qu'il nomme lui-même « les forces naturelles inconnues »<ref name=":0">Modèle:Chapitre</ref>. Ceci l'ammène à se rapprocher ou à être approché par Gérard Encausse<ref name="Picknett">Modèle:Ouvrage.</ref>, qui fait de lui un membre honorifique de son ordre martiniste<ref name="Encausse">{{#invoke:Biblio | ouvrage |langue = fr |titre = [[s:{{#if:fr | fr: | }}{{#if: Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie | Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie | Martinésisme, willermosisme, martinisme et franc-maçonnerie }}|Martinésisme, willermosisme, martinisme et franc-maçonnerie]] }}{{#if: Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie.djvu | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch: fr

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}})</ref>.

Dans un chapitre de l'ouvrage collectif, Modèle:Référence Harvard sans parenthèses, paru en Modèle:Date-, de nombreux détails sont donnés sur sa participation au spiritisme et aux sciences psychiques.

Du spiritisme religieux à la métapsychique

Fichier:Camille Flammarion002.jpg
Buste de Camille Flammarion.

En 1861, Flammarion découvre Le Livre des Esprits d’Allan Kardec, codificateur du spiritisme. Il parvient à se mettre en contact avec lui et assiste à de nombreuses séances spirites<ref name="Vartier">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des suites de sa participation aux séances spirites du salon de Modèle:Mme, il tire un ouvrage, Modèle:Ouvrage (Modèle:Date-), qui peut être qualifié de profession de foi spirite. Il rédige ensuite le chapitre, « Étude uranographique » pour l'ouvrage d'Allan Kardec, La Genèse selon le spiritisme (1868) ; il y défend l'habitabilité des planètes par les âmes des défunts<ref name=":0" />. Il délaisse durant près de vingt ans la littérature spirite, au profit de celle scientifique, avant d'y revenir par la publication de romans ouvertements spirites (Modèle:Ouvrage en 1886, Modèle:Ouvrage en 1889)<ref name=":0" />.

Un temps pressentie pour succéder aux travaux de Kardec, il rédige et prononce son éloge funèbre, il déclare : Modèle:Citation<ref name=":2">Modèle:Chapitre</ref>,<ref name="Vartier" />.

S'il fait partie dans un premier temps de ceux qui relient le spiritisme à la religion, comme P.-G. Leymarie ou Léon Denis, il s'oriente ensuite sur un spiritisme fondé sur la science de son époque, qui connaît alors de profonds changements, notamment dans le domaine de la spectroscopie et de l'étude des ondes invisibles<ref name=":0" /> : Modèle:Citation<ref name=":2" />.

L’enquête personnelle de Flammarion

Scientifique avant toutes choses, au début des années Modèle:Date-, il fréquente Charles Richet et Xavier Dariex. Sur le modèle de la « Society for Psychical Research », ces deux derniers cofonderont les Modèle:Ouvrage, Flammarion intègrant son comité de rédaction aux côtés d'autres célèbres spirites européens : Sir William Crookes, Cesare Lombroso, Marcel Mangin<ref>Modèle:Lien web</ref>, Joseph Maxwell<ref>Modèle:Article</ref>, Enrico Morselli, Julian Ochorowicz, Modèle:Lien, Albert de Rochas, Albert von Schrenck Notzing<ref name=":0" />. Fort de cette notoriété, il fréquente également les milieux spirites européens, dont la British National Association of Spiritualists (aujourd'hui Modèle:Lien), et outre-atlantiques, comme la Modèle:Lien, allant même être élu président de la « Society for Psychical Research » de Londres en 1923<ref name="">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Eusapia-Palladino-levitation--table.jpg
Une table lévite devant des témoins lors d'une séance avec la médium Eusapia Palladino au domicile de l'astronome Camille Flammarion, le 25 novembre 1898.

Pour expliquer les phénomènes produits par les médiums, il formule plusieurs hypothèses : au moyen des ondes invisibles, au moyen d'une quatrième dimension dans le référentiel d'une géométrie non-euclidienne, enfin, il se rallie à la position de Crookes qui postule l'intervention d'une « force psychique ».

Dès 1898, il organise un certain nombre de séances avec la médium italienne Eusapia Palladino<ref name="Matheson">Modèle:Ouvrage.</ref>, la prenant en flagrant délit de tricherie<ref name=":0" />, méfiance qui lui vient des expériences précédentes menées avec d'autres médiums pour lesquels il avait détecté des fraudes : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, il étudie les communications spirites que Victor Hugo avait obtenu sur l'île de Jersey, lors de son exil de 1851. Il en réfute l'origine médiumnique et affirme qu'elles sont une extériorisation de la pensée de Victor Hugo. En 1907, il publie Modèle:Ouvrage.

En 1921, dans le cadre d'une étude qu'il mène sur les fantômes et les maisons hantées, à l’observatoire de Juvisy, il fait venir la médium Éva Carrière afin d'étudier les phénomènes d'ectoplasmes qu'elle est réputée produire et qu'il place comme central pour expliquer les phénomènes de hantise et d'apparition de fantômes qu'il partage dans un livre, Les Maisons hantées (1923). Durant cette période, il commence une série d'ouvrages en trois tomes, intitulée Modèle:Ouvrage (Modèle:Tome Avant la mort, Modèle:Date- ; Modèle:Tome, Autour de la mort, Modèle:Date- ; Modèle:Tome, Après la mort, Modèle:Date-).

En 1924, il cosigne le « Manifeste des trente-quatre », publié par Gustave Geley dans un chapitre du livre Modèle:Ouvrage<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et qui tend à prouver la réalité métapsychique des phénomènes présentés par le médium Jean Cuzic, lors des séances qui ont lieu à l'Institut métapsychique international, entre novembre 1922 et mai 1923.

Son décès survenant en 1925 l'empêche de terminer son ouvrage posthume, Les Fantômes et les sciences d’observation, publié 80 ans plus tard.

Publications

En plus d'une importante bibliothèque, C. Flammarion a traduit et préfacé certains ouvrages. Il a également contribué à un grand nombre d’articles à diverses revues savantes, dont L'Astronomie, la Revue scientifique, La Nature, La Science illustrée, les Annales des sciences psychiques et La Revue spirite.

Fichier:L'atmosphère.png
Illustration de L'Atmosphère : description des grands phénomènes de la nature, de Camille Flammarion (1873).
Fichier:Photogravure de la lune - XIXème.jpg
Photogravure de la lune parue dans l'ouvrage Les Terres du ciel, 1877.
Fichier:Flammarion.jpg
Universum par Camille Flammarion.Gravure sur bois de Flammarion, Paris, 1888 (Source : Coloris, Heikenwaelder Hugo, Vienne, 1998).
Fichier:Dieu dans la nature001.jpg
Page de garde de Dieu dans la nature (1888).

Ouvrages

Modèle:Colonnes

Ouvrages préfacés

Traductions

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Camille Flammarion dans des œuvres de fiction

Liens externes

Notices et ressources

Modèle:Liens

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