Depuis, il participe aux différentes opérations extérieures menées par l'Armée française. Aujourd'hui intégré à la [[9e brigade d'infanterie de marine|Modèle:9e brigade d'infanterie de marine]], il est en garnison à Brive-la-Gaillarde depuis 1907.
Modèle:Date apparait officiellement le numéro 126 dans l'histoire des régiments d'infanterie de l'armée française, sous la dénomination de Modèle:126e de bataille, dans le cadre de la réorganisation des armées de la révolution.
1793-1796 : création de la Modèle:126e demi-brigade de bataille, à partir du Modèle:2e du 62e régiment d'infanterie, amalgamé avec le [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|Modèle:2e de volontaires de l'Ain]] et le [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|Modèle:3e de volontaires de la Nièvre]].
1810-1813 : création du Modèle:126e d'infanterie de ligne à partir du [[5e régiment d'infanterie de ligne (Royaume de Hollande)|Modèle:5e d'infanterie]] et du Modèle:1er du [[8e régiment d'infanterie de ligne (Royaume de Hollande)|Modèle:8e d'infanterie]] du royaume de Hollande, lors de l'annexion de celui-ci.
Modèle:Date- : un décret du président de la République constitue définitivement le régiment qui prend le nom de Modèle:126e d'infanterie, et est composé de quatre bataillons de quatre compagnies.
Modèle:Date : donne naissance au [[326e régiment d'infanterie|Modèle:326e d'infanterie]].
Le Modèle:Date le Modèle:126e régiment d'infanterie de ligne est créé à partir du Modèle:26e régiment provisoire d'infanterie qui avait été constitué, avec les :
Modèle:4e bataillon du [[66e régiment d'infanterie|Modèle:66e d'infanterie de ligne]]
Modèle:4e bataillon du [[89e régiment d'infanterie|Modèle:89e d'infanterie de ligne]]
Modèle:4e bataillon du [[90e régiment d'infanterie|Modèle:90e d'infanterie de ligne]]
Il s'illustre encore en juin 1940 en participant avec opiniâtreté au freinage de l'offensive allemande, parcourant Modèle:Unité à pied en 2 semaines.
Il se reconstitue en 1944 à partir de maquis de la Corrèze et du Périgord, regroupés autour de son Drapeau préservé de l'occupant, et participe à la libération de l'Alsace, puis entre en forêt noire<ref>Découvrez la drôle d'histoire du drapeau caché du 126e Régiment d'infanterie de Brive (Corrèze)</ref>. En janvier 1945 le Modèle:126e est intégré aux unités de la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re]], d'abord mis à la disposition de la Modèle:2e de la [[1re division française libre|Modèle:1re française libre]] le Modèle:126e renforce la Modèle:2e sur la période de la défense de Strasbourg, la surveillance de la rive gauche du Rhin. Puis de la [[2e division d'infanterie marocaine|Modèle:2e d'infanterie marocaine]], il participe avec la [[9e division d'infanterie coloniale|Modèle:9e d'infanterie coloniale]] à la campagne en Allemagne, combat de Karlsruhe, Ruppur, Rastadt avec le [[23e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:23e RIC]] et le [[6e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:6e RIC]].
Après un séjour en Algérie de 1947 à 1948, le régiment devient un centre d'instruction pour ce théâtre d'opération.
Le Modèle:126e RI relève de la défense opérationnelle du territoire jusqu'à son intégration dans la [[15e division d'infanterie (France)|Modèle:15e d'infanterie]] créée en 1976. Régiment de la DOT, il est organisé en trois compagnies de combat commando et une compagnie de commandement et des services. La création de la Modèle:15e DI permet au régiment d'être intégralement motorisé et de recevoir du personnel supplémentaire : une compagnie de combat et une compagnie d'éclairage et d'appui.
Rattaché pendant la guerre froide à la Modèle:15e d'infanterie, il est essentiellement constitué d'appelés venus des régions avoisinantes. Durant les années 1980, son matériel reste étonnamment rudimentaire<ref>D'après le caporal G Berthou contingent 83/08 Modèle:3e de combat</ref> puisqu'il est constitué par les nombreux véhicules laissés par les Américains après la Seconde Guerre mondiale : jeep, dodges, GMC de même on y trouve encore les vieux pistolets-mitrailleurs utilisés en Indochine et en Algérie qui seront remplacés par les FAMAS en 1984.
Professionnalisé en 1998, il est alors rattaché à la [[3e brigade légère blindée|Modèle:3e brigade légère blindée]]. Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de l'Armée de terre "Au contact", le 126e RI est rattaché à la Modèle:9e Brigade d'infanterie de Marine (Modèle:9e BIMa) le Modèle:Date- (jour de la dissolution de la Modèle:3e BLB).
Depuis quarante ans, il participe à tous les déploiements en opérations extérieures de l'armée française :
au Liban au sein de la FINUL en 1984/1985, 992 et 2001 ;
en Afghanistan en 2002, 2006, 2008 et 2010 au sein de l'ISAF (notamment le Mandat PAMIR XXIV en Surobi, de juillet à décembre 2010 sous le nom de GTIA Bison. Ce patronyme est depuis devenu le nom générique de baptême des GTIA armé par le Modèle:126e d'infanterie.
Le major Thibault Miloche de la Task Force Bison est le Modèle:50e français mort en Afghanistan depuis 2001.
Le Modèle:Date-, Thibault Miloche avait été grièvement blessé par un tir de roquette lors d'une mission de reconnaissance dans la vallée d'Uzbin en Afghanistan, à l'est de Kaboul. Un autre soldat du Modèle:126e RI, Laurent Merle, a été blessé dans cette attaque.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision Modèle:N°/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007</ref> :
Le Modèle:Date-, le régiment reçoit la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes de bronze (deux citations à l'ordre de l'armée), puis la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Le Modèle:Date-, il a reçu la Croix de la Valeur militaire avec une palme de bronze (une citation à l'ordre de l'armée) au titre de l'opération Pamir en Afghanistan puis une seconde le Modèle:Date- ce qui lui ouvre le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de la Valeur militaire.
L'ensemble des militaires affectés au 126e RI portent donc une double fourragère.
Personnages célèbres ayant servi au Modèle:126e RI
Marie-Georges Picquart, Acteur central de l'affaire Dreyfus, il découvre les preuves de la trahison de Ferdinand Walsin Esterhazy, à la place duquel le capitaine Dreyfus a été accusé, dégradé et condamné sur de fausses preuves, et participe au rétablissement de la vérité, malgré la pression de sa hiérarchie. Tout comme Dreyfus, il est condamné bien qu'innocent, et incarcéré. Les deux hommes sont réhabilités en même temps, en 1906. Il reprend ensuite le cours de sa carrière militaire au grade de général de division et rejoint la même année le premier gouvernement Clemenceau en tant que ministre de la Guerre.
Louis Godefroy, alias Marcel, alias Robert, alias Auriac, alias Rivière, il a été militant communiste, connu pour ses faits de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il commande le 126e RI, jusqu'à sa dissolution le 1er avril 1946 après neuf mois d'occupation en Allemagne.
Raymond Farro, officier saint-cyrien, capitaine au 126e RI en 1939. Blessé pendant la campagne de France<ref>Modèle:Article</ref>, il s'engage dès 1941 dans la résistance et devient le chef départemental puis régional de l'Armée secrète. Arrêté une première fois en 1943, il parvient à s'échapper et poursuit sa lutte contre l'occupant. Arrêté par la Gestapo le Modèle:Date-, il est torturé puis fusillé le Modèle:Date-.
Devise
La devise du régiment est "Fier et vaillant !"
Compagnie de commandement et de logistique : Soutenir sans faillir
Le lieutenant-colonel Godefroy chef de corps du Modèle:126e RI dote le régiment d'un insigne figurant les ruines d'Oradour, pour évoquer le [[134e régiment d'infanterie|Modèle:134e RI]] qui fut intégré au Modèle:126e RI en octobre 1945. En effet, le Modèle:134e est créé à Périgueux par Roger Lescure, commandant du bataillon de sécurité de la région.Le Modèle:134e était composé d'ex maquisards du Limousin (les attaques de ces maquisards étaient si nombreuses que les soldats allemands avaient surnommé le Limousin "la petite Russie"), de l'Indre et de la Dordogne. Ce Modèle:134e RI sera surnommé RI « Oradour » en mémoire de la ville d'Oradour-sur-Glane, ville martyre brûlée par la division SS Das Reich. Le RI « Oradour » ne fut pas amené à combattre sur le front de l'Est, cette unité portant un nom trop vengeur.
L'insigne actuel du régiment lui a été donné par le colonel Mestelan, chef de corps de 1979 à 1981.
Il se compose d'une œuvre monumentale intitulée "la charge des Bisons Blancs" réalisée par le sculpteur Guy GEYMANN (1951 - 2017), figurant au centre d'un demi-cercle de stèles en ardoise portant les 3249 noms des militaires du régiment morts pour la France depuis le début de la Modèle:1re Guerre mondiale. Situé sur la place d'armes et face au Drapeau, au cœur du régiment, il témoigne du lien indissoluble qui unit les différentes générations du feu.
Ce monument est la dernière œuvre du sculpteur Guy Geymann, peintre officiel de l’Armée, artiste reconnu conjuguant abstraction et figuration en belles allégories, décédé en Modèle:Date-, trois semaines seulement après avoir achevé sa création.
Le régiment est subordonné à la [[9e brigade d'infanterie de marine|Modèle:9e brigade d'infanterie de marine]] de la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re division]].
Régiment d'infanterie motorisée, le Modèle:126e d'infanterie dispose de capacités d'investigation et de renseignement. Souple, mobile, aérotransportable et héliportable, il donne toute sa mesure dans les opérations de contrôle de milieu et de combat rapproché. Il est entraîné aux opérations de maintien de la paix.
Composition
1 compagnie de commandement et de logistique (CCL) ;
5 compagnies de combat : la Modèle:5e a été créée le Modèle:Date- dans le cadre de l'augmentation des effectifs de la Force opérationnelle terrestre ;
1 compagnie d'appui (CA) avec une section appui direct (SAD) avec (Milan puis MMP / MAG58), une section Tireurs d'élite Longue Distance (TELD), et une section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) ;