Gaillac
Modèle:Voir paronymes Modèle:Homophone Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Gaillac (en occitan Galhac) est une commune française, située dans le département du Tarn, dans la région Occitanie. Ses habitants se nomment des Gaillacois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Tescou, le ruisseau de Banis, le ruisseau de Jeansault, le ruisseau de la Saudronne, le ruisseau de Viars et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Gaillac est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Gaillac et fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac. Ses habitants sont appelés les Gaillacois ou Gaillacoises.
Ville millénaire, Gaillac a grandi grâce à l'agriculture florissante de sa région, le vin de Gaillac et le pastel, exportés grâce à son port et à l'activité économique de l'abbaye Saint-Michel. Ce passé a laissé l'empreinte de la brique rose dans toute la ville historique rénovée. La ville est d'ailleurs à ce titre surnommée « La Rose du Midi »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Aujourd'hui, la troisième ville du département du Tarn possède de nombreux atouts qui expliquent sa croissance économique et démographique : industrie, tourisme et services.
Son unité urbaine comptait Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année.
Géographie
Commune située à 19 km au sud-ouest d'Albi en Albigeois, les autres villes proches sont Castres (Modèle:Unité), Toulouse (Modèle:Unité), Lavaur (Modèle:Unité), Graulhet (Modèle:Unité), Carmaux (Modèle:Unité), Montauban (Modèle:Unité).
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Gaillac est limitrophe de huit autres communes. Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Gaillac est établie sur la première terrasse du Tarn.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Tarn, le Tescou, le ruisseau de Banis, le ruisseau de Jeansault, le ruisseau de la Saudronne, le ruisseau de Viars, le Merdialou, le ruisseau de Frausseilles, le ruisseau de la Forêt, le ruisseau de Mérigot le ruisseau de Négo Rattos et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Tarn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le Tescou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « basse vallée du Tarn » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Gaillac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillac, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), terres arables (18,6 %), zones urbanisées (15,2 %), forêts (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Durant des siècles, Gaillac a aussi été un port rivulaire important. Les gabarres descendaient le Tarn, chargées de barriques de vin, de bois, de produits alimentaires… La remontée se faisait à pied lorsque les gabarres étaient revendues pour être démontées à Bordeaux, ou halées par des chevaux jusqu'à leur port d'origine. Cette époque a fortement ralenti avec l'arrivée du chemin de fer et a complètement cessé après la crue de 1931 qui a endommagé les installations.
Voies routières
Gaillac se trouve à un carrefour routier très ancien. Situé entre Toulouse et Albi, la ville est aujourd'hui desservie par l'axe autoroutier A68 (sorties no 9). Les routes venant de Montauban, Cordes et Graulhet s'y croisent anciennes routes nationales (RN 88, RN 99 et RN 664). La RD 968 contourne Gaillac par le sud-ouest.
Voies ferroviaires
La gare de Gaillac, desservie par des TER Occitanie qui la relient à Toulouse-Matabiau et à Carmaux ou à Rodez<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est inaugurée en 1864 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans sur la ligne Brive-Toulouse via Capdenac.
La gare de Tessonnières, située également sur le territoire de la ville, est elle aussi desservie par des TER Occitanie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports en commun
Gaillac est desservie par son propre réseau de transports en commun, dénommé La Navette. Il se compose de 5 lignes régulières qui traversent la ville et qui transitent toutes par la Place de la Libération, située en centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville est également desservie par de nombreuses lignes régulières du réseau régional liO, qui la relient à des villes du Tarn et de la région Occitanie : la ligne 702 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 704 vers Castres ; la ligne express 709 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 710 vers Lavaur ; la ligne 712 vers Albi ; la ligne 721 vers Montauban ou Albi.
Transports aériens
Aérodrome de Gaillac - Lisle-sur-Tarn petit aérodrome de tourisme établi entre Gaillac et Lisle-sur-Tarn. La piste unique utilisée par l'aéroclub du gaillacois est en herbe et mesure plus d'un kilomètre.
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Ancien port fluvial
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L'entrée par le pont routier Saint Michel sur le Tarn
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gaillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le Tescou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 1996, 2001, 2003 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Gaillac est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 5 601 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
En occitan son nom est Galhac.
Histoire
Premières traces
Des traces d'un habitat gallo-romain existent dans les textes. Des fouilles faites sur le site de l'abbaye Saint-Michel confirment ces dires. À l'époque, il ne s'agit probablement que d'une villa, la ville locale de l'époque se trouvant sur l'autre rive du Tarn, dans l'oppidum de Montans. Sur ce site, des ateliers de potiers ont été exhumés.
Plus tard, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un texte relate le legs de Gaillac à la cathédrale de Cahors par son évêque, saint Didier<ref name="p.96" group="a">Modèle:P..</ref>. Un domaine religieux a donc succédé à la villa.
Fondation officielle
La date historique de fondation de la ville est 972, lorsque l'autel de l'église Saint-Michel est consacré. Un document atteste de cette cérémonie, menée par Frotaire, évêque d'Albi en présence de l'évêque de Lodève et du comte Raymond de Toulouse. Ce texte précise l'étendue des terres cédées au monastère bénédictin<ref group="a" name="p.96"/>.
Les débuts de la ville se confondent avec la vie de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac. La mise en valeur des terres agricoles, en particulier la viticulture, ont entraîné l'essor de la ville, progressivement peuplée de gens revendiquant la protection du clergé<ref group="a">Modèle:P..</ref>.
En 1381, craignant que l'hôpital Saint-André ne soit repris par les Anglais, les consuls le font démolir et seront excommuniés pour s'être passés de l'autorisation du pape<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Guerres de Religion
Selon le récit de Mathieu Blouin, contemporain des faits, en 1562, les protestants saccagent l'église Saint-Pierre. Après quelques provocations, les catholiques excédés les pourchassent. Le consul Cabrol périt en tentant de s'interposer et les réformés sont précipités dans le Tarn depuis l'abbaye<ref name="p.137" group="a">Modèle:P..</ref>.
En 1568, les huguenots reprennent la ville. Les catholiques se réfugient dans le château de l'Hom. Pour les en déloger, les assaillants mettent le feu au faubourg de l'Hom. La loi rigoureuse des protestants est appliquée : des prostituées ont l'oreille coupée<ref group="a">Modèle:P..</ref>, les lieux de culte sont saccagés et les remparts sont consolidés. En 1570, la paix autorise les catholiques à reprendre leur culte. Les troupes papales sévissent jusqu'en 1572 où 80 protestants sont enfermés et massacrés le 5 octobre. La ville restera alors catholique<ref group="a" name="p.137"/>.
Modernisation de la ville
Le visage médiéval de Gaillac perdure jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : les remparts enserrent des maisons à colombage surplombant les venelles étroites.
Lors de la mise bas des remparts et des portes, les fossés sont remplis pour laisser place à de larges rues. Dans la vieille ville, des îlots en mauvais état sont détruits pour aérer l'espace et créer ou agrandir des places. Les faubourgs s'agrandissent le long des axes de communication, vers Albi, Montauban, Cordes, Toulouse ou Brens. Le faubourg de la Madeleine prend un essor capital avec l'érection du nouvel hôtel de ville en 1833. Sa façade néoclassique en brique crée une unité de style avec la place d'Hautpoul. La sous-préfecture, la poste et les pompiers prennent place dans le bâtiment<ref group="a">Modèle:P..</ref>. En centre-ville, donnant sur la place du Griffoul<ref group="Note">Grifol, mot occitan désignant « fontaine ».</ref> une halle à arcades de brique est construite en 1842<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Un pont suspendu est bâti en 1839<ref group="a">Modèle:P..</ref> pour remplacer le bac entre Gaillac et Brens.
La gare est inaugurée le 24 octobre 1864<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Son rôle efface celui du port. Ce dernier exportait des produits agricoles en gabarres jusqu'à Bordeaux enrichissant des marchands et faisant vivre une population laborieuse importante<ref group="a">Modèle:P..</ref>. (tonneliers, fabricants de gabarres, manœuvres, auberges pour les voyageurs et les mariniers…).
Une crue du Tarn importante inonde le quartier du port en mars 1930, après un hiver très humide<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Un moulin y succombe et les maisons insalubres de la ville basse sont très abîmées.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie depuis le Modèle:Date de Gaillac Graulhet Agglo ancienne communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois et du canton de Gaillac et jusqu'au Modèle:Date Gaillac faisait partie de la communauté de communes Tarn et Dadou.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Article détaillé En 2020, l'image de la ville a été ternie par le climat d'affairisme qui a occupé la vie politique gaillacoise. Ce scandale s'est soldé par la condamnation du maire, Patrice Gausserand, à 10 mois de prison avec sursis, Modèle:Nb euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. En septembre, il est déclaré démissionnaire d'office<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son adjoint, Pierre Tranier, lui-même comptable de la société le Comptoir des Bastides, mise en cause lors du même procès, demeure en place<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- suivant, Martine Souquet est élue maire de la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gaillac, consultée le 26 octobre 2017</ref>.
Jumelages
Gaillac est initialement jumelée avec Caspe ; cette ville espagnole a proposé un jumelage triangulaire, étant elle-même jumelée avec Santa Maria a Vico. L'opération est réalisée en 2008<ref>Modèle:Article.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 40 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,8 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 28,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Gaillac<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 6 299 en 2013 et 5 939 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 5 458, soit un indicateur de concentration d'emploi de 118,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 5 458 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 682 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,4 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
Modèle:Nombre<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Gaillac au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 481 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
133 | 9 % | (13 %) |
Construction | 153 | 10,3 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
428 | 28,9 % | (26,7 %) |
Information et communication | 29 | 2 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 44 | 3 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 74 | 5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
215 | 14,5 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
251 | 16,9 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 154 | 10,4 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (428 sur les 1481 entreprises implantées à Gaillac), contre 26,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Gaillac Auto, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
- Picard Autos 81, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
- Surplus Autos, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
- Usagunic, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques (Modèle:Unité)
- Surplus Motos, commerce et réparation de motocycles (Modèle:Unité)
Agriculture
L'agriculture locale est liée économiquement, depuis les Romains, au vignoble. Développé par les moines de l'abbaye Saint-Michel, les vignes occupent les terrasses de la vallée du Tarn, les coteaux de la rive droite et le plateau de Cordes. Ces terroirs permettent l'élaboration d'un grand nombre de style de vins : vins blancs secs, doux, effervescents, vins rosés, vins rouges primeur ou de garde.
Les parcelles non plantées de vignes portent essentiellement des cultures extensives : céréales, colza ou tournesol en zone sèche, maïs ou soja en zone irriguée. Même si quelques troupeaux paissent de riches pâturages, ce n'est pas une zone d'élevage importante.
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 223 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 124 en 2000 puis à 94 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 68 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Nobr en 1988 à Modèle:Nobr en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Industrie et artisanat
Quelques secteurs industriels sont vecteurs d'emploi : l'ameublement (80 emplois<ref>Modèle:Lien web.</ref>) les cosmétiques (329 emplois<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ou les à-côtés de la viticulture : produits œnologiques, conditionnement, laboratoire œnologique, centre de recherche ou distillation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cinq zones d'activité regroupent artisanat, commerce et services, outre les commerces et services du centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voir aussi la chambre de commerce et d'industrie d'Albi - Carmaux - Gaillac
Vie pratique
Service public
Gaillac dispose d'un hôpital public (centre hospitalier), qui comprend une activité de médecine (25 lits), de long séjour et d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Social
Association caritatives
- La Croix-Rouge
Elle occupa à partir de 1930 et pendant plus de 50 ans des locaux à l'ancien Asile Salvy, avant dêtre implanté place d'Hautpoul puis depuis 2008 avenue Dom Vayssette.
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Ancien asile Salvy
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58 place d'Hautpoul
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119 avenue Dom Vayssette
Enseignement
La ville compte seize établissements scolaires :
- dix écoles : 3 écoles maternelles publiques (Catalanis, La Voulte, Lentajou) ; 1 école élémentaire publique (La Clavelle-Vendôme), 1 école élémentaire privée (Maria Montessori) ; 3 écoles primaires publiques (Louise Michel, Sainte Cécile d'Avès, Tessonnières) ; 2 écoles primaires privées (Calendreta del Galhaguès, Saint Théodoric Balat)
- trois collèges : 2 collèges publics (Albert Camus, Renée Taillefer) ; 1 collège privé (Saint Joseph de l'Apparition)
- deux lycées : 1 lycée général et technologique public (Victor Hugo) ; 1 lycée général privé (Saint Joseph de l'Apparition)
- une MFR (Maison familiale rurale) Bel Aspect.
totalisant 4000 élèves<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce total comprend aussi les jeunes venus des communes rurales alentour.
Culture
Événements
- Les quatre jours avant les vacances scolaires de Toussaint a lieu le Festival du cinéma européen, organisé par l'association Les 400 coups.
- Le troisième week-end de novembre la soirée "GAILLAC PRIMEUR GAILLAC BONHEUR" organisée par le Dégourdy's Club fait découvrir le Vin Primeur aux amateurs de la région, dans une ambiance très festive.
- Le premier mai, une foire anime la ville, laissant libre accès aux piétons dans le centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le premier week-end d'octobre, se déroule le Salon du livre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Depuis 2017 a lieu tous les soirs, de décembre à janvier, le Festival des lanternes "Fééries de Chine". Plus grand événement culturel chinois présenté en France, il consiste en une exposition, au sein du parc du château de Foucaud, de grandes lanternes aux formes diverses : personnages, animaux, monuments.. L'événement rend hommage à la ville chinoise de Zigong, avec laquelle Gaillac est jumelée et qui est célèbre pour sa fête des lanternes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Depuis 2011, la Compagnie des Troubles-Fêtes, créée et présidée par Chantal Liennel, présente des spectacles et animations en langue des signes française.
Activités sportives
L'Union athlétique gaillacoise, finaliste du [[championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale|championnat de France de rugby à XV de Modèle:3e fédérale]] en 2012. Champion de France fédérale 1 saison 2005/2006, champion de France fédérale 1B saison 2005/2006.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Abbaye Saint-Michel
Modèle:Article détaillé Son existence est connue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est attesté qu'en 972 une communauté bénédictine est présente : elle a initié le développement agricole et économique à partir de l'exploitation du vignoble et du trafic commercial du vin sur le Tarn. L'abbaye est en partie reconstruite en 1271 sur le style du gothique méridional. En 1524, elle est sécularisée, un chapitre de chanoines remplace la communauté, mais le titre abbatiale est conservé. Dévasté par les protestants à deux reprises, l'édifice est reconstruit et redécoré de 1570 à 1620. À nouveau dégradée durant la Révolution, elle sert d'entrepôt et de four à salpêtre, avant de retrouver son rôle sous le Concordat. C'est en 1849 que l'entrée nord étant fermée, une autre est ouverte sur la façade ouest où l'on plaque un portail néoroman (œuvre d'Alexandre du Mège). De gros travaux de restauration depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été entrepris jusqu'à la rénovation complète des bâtiments abbatiaux dans les années 1990<ref group="a">Modèle:P..</ref>.
Sont protégés les anciens bâtiments abbatiaux avec leurs murs de soutènement sur le Tarn, y compris l'hôtel de Paulo (actuel presbytère, 42 place Maurice-et-Eugénie-de-Guérin), inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autre patrimoine religieux
- L'église Saint-Michel de Gaillac est protégée au titre des monuments historiques par la liste de 1840<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Jean de Gaillac a donné son nom au faubourg Saint-Jean. Elle date du Moyen Âge mais a été reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle après sa destruction lors des guerres de Religion. Elle a été restaurée et agrandie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Elle est en briques rouges traditionnelles.
- L'église Saint-Pierre actuelle date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; elle a remplacé une église romane plus ancienne. De style gothique méridional, elle date du renouveau religieux apparu lors de la lutte entre la papauté et les cathares. Bien qu'elle ait subi quelques modifications après son utilisation par les protestants (ajout d'une tour de guet) et durant la Révolution, (accueil de la Modèle:Langue, la grosse cloche de l’ancienne abbaye de Candeil<ref group="a">Modèle:P..</ref>), elle est bien représentative de son époque. La brique rouge domine à l’exception du portail en pierre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1985<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Église Notre-Dame de Boissel.
- Église Sainte-Cécile d'Avès<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Église Saint-Jean-de-Celles de Mas de Boyer.
- Église Saint-Pierre de Vors.
- Chapelle Saint-Martin de Saint-Martin de Villecourtes.
Musées
Le Musée des beaux-arts de Gaillac est abrité dans le château de Foucaud. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1935 pour le pavillon de lecture et en 1945 pour le parc et le château<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il comporte une collection du peintre Firmin Salabert (1811-1895), élève d'Ingres, qui a donné à la ville ses tableaux. Le maire de Gaillac cherche un lieu pour les exposer et après de longues tractations, l'achat du château de Foucaud est réalisé en 1903. D'autres artistes locaux sont aussi visibles, comme Henry Loubat (1855-1926), Charles Escot (1834-1902), Raymond Tournon père (1870-1919) et fils (1901-1975). Le sculpteur Jules Pendariès (1863-1933) est exposé depuis peu<ref group="b>Modèle:P..</ref>.
Le musée d'histoire naturelle Philadelphe-Thomas, regroupe des collections d'animaux empaillés, insectes, fossiles, œufs… Philadelphe Thomas, 1826-1912, est un médecin passionné de paléontologie, archéologie, minéralogie, mycologie. Il fait construire un bâtiment pour accueillir ses collections à l'emplacement du château de l'Hom et le musée ouvre ses portes en juin 1896. À sa mort, sans héritier, il a légué son musée à la ville. Une des pièces les plus exceptionnelles est une partie de fossile de squelette d'entelodonte de 35 millions d'années, retrouvé sur les berges du Tarn<ref group="b">Modèle:P..</ref>.
Dans le musée de l'abbaye Saint-Michel, se trouve résumée l'histoire de Gaillac. La visite débute par l'exposition d'une mosaïque gallo-romaine découverte sur place en 1995, lors de la réfection des bâtiments. L'histoire du port de la ville, de la viticulture, de la verrerie, du compagnonnage et d'art religieux sont aussi mis en valeur dans les anciennes caves de l'abbaye<ref group="b>Modèle:P..</ref>.
Autres monuments
- La fontaine de Griffoul, classée au titre des monuments historiques depuis 1942<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison Yversen, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La maison Pierre de Biens, classée au titre des monuments historiques par décret du 10 novembre 1921<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'ancienne prison de Gaillac, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La tour de Palmata, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Une maison rue de la Courtade, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1971<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Pigeonnier situé dans le jardin du musée d'histoire naturelle Philadelphe-Thomas.
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La fontaine de Griffoul 1610
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Porte de la Maison Yversen XVIe siècle
Alentours
- De l'autre côté du Tarn, se trouve l'archéosite de Montans, un musée qui retrace le passé de cette localité fondée par les Romains.
- À Lagrave, l'archéocrypte Sainte-Sigolène regroupe des vestiges issus de fouilles locales classées M.H<ref>P. Cabot responsable des travaux archéologiques du site de Troclar et conservateur archéocrypte</ref>
- Le train miniature gaillacois est une association de modélisme ferroviaire ouverte au public<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Sportifs
Le club de rugby a fourni quelques joueurs à la destinée nationale.
- Éric Blanc, joueur de rugby au Racing club de France, puis au RC Narbonne, né à Gaillac en 1959.
- Vincent Moscato, joueur de rugby de l'UA Gaillac, de Bordeaux-Bègles, du Stade français et de l'équipe de France de rugby à XV, animateur radio et acteur de théâtre et cinéma.
- Bernard Laporte, joueur et entraîneur de rugby à l'UA Gaillac, Bègles, Stade bordelais, Stade français, équipe de France de rugby à XV et secrétaire d'État chargé des Sports.
- Olivier Monterrubio, footballeur, né à Gaillac le Modèle:Date.
- Daniel Revailler, international deuxième ligne de rugby à XV, habite Gaillac et son fils Jean-Philippe a fini sa carrière à l'UA Gaillac.
Artistes
- Alain Guiraudie (1964-), réalisateur.
- Serge Korber (1936-), réalisateur.
- Éric Carrière (1957-), humoriste, membre du duo comique Les Chevaliers du Fiel.
- Yves Caumon (1964-), réalisateur.
- Michel Clouscard (1928-2009), philosophe. Voir François de Negroni, Avec Clouscard, Éditions Delga, 2013.
- Gaston Durel (1879-1954), peintre.
- Alexandre Fabre, comédien.
- Maurice de Guérin (1810-1839), poète, et sa sœur Eugénie de Guérin (1805-1848), diariste.
- Chantal Liennel (1943- ) comédienne sourde, poétesse et metteur en scène française.
- Marcel Marchandeau (1881-1976), dit Touny-Lerys, poète.
- Pierre Mondy (1925-2012), comédien et metteur en scène, ancien élève du lycée de Gaillac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Raymond Tournon « père » (1870-1919), artiste peintre et décorateur.
- Raymond Tournon « fils » (1901-1975), artiste peintre, décorateur ; tous deux ont une rue à leur nom dans la cité.
- Guillem Gallart dit « Pone », producteur de musique, membre de la Fonky Family<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Militaires
Musée des Beaux-Arts de Gaillac
- Jean Joseph Ange d'Hautpoul (1754-1807), général d'Empire.
- Les trois frères Modèle:Page h', officiers des guerres de la Révolution et de l'Empire.
Politiques
- Pierre Puech-Samson (Gaillac 1915 - Narbonne 2000), commandant du 2ème RCP, Compagnon de la Libération<ref>Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération</ref>, député de Mostaganem (1958-1962)
- Charles Pistre (1941-), maire de 1995 à 2005, député du Tarn de 1978 à 1993.
- Jacques Dary, maire de 1983 à 1995, vice-président du conseil régional de Midi-Pyrénées de 1992 à 1998.
- Bernard Laporte, secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports du 22 octobre 2007 au 23 juin 2009.
- Paul Marchandeau (1882-1968), homme politique.
Clergé
- Mathieu Blouin, moine et historien occitan.
- Jean-Joseph Vaissète, connu comme dom Joseph Vaissète.
- Émilie de Vialar, sainte, fondatrice de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition, native de Gaillac.
- Pierre Dalmond (1800-1847), évêque et vicaire apostolique de Madagascar, a été vicaire de la paroisse Saint-Pierre de Gaillac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres
- Antoine Portal, médecin à la cour de France sous Louis XVIII.
- Jean-Laurent Riol (1881-1971), historien.
- Les Justes parmi les Nations à Gaillac : Jacqueline, Marie-Louise et Paul-Raymond Rigaud ont risqué leur vie pour venir en aide à des juifs durant la Seconde Guerre mondiale.
- Jihel, journaliste dessinateur auteur dans sa célèbre série Ciment de l'histoire de planches politiques sur Paul Marchandeau et Jean Joseph Ange d'Hautpoul en rapport avec la ville de Gaillac.
- La famille Thoéry, connue à Gaillac depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et qui a laissé son nom à la rue Toery.
- Famille Cavaillé-Coll.
- Barthélémy Cabrol, premier chirurgien d’Henri IV, mort à Gaillac en 1603.
- Michel Clouscard, athlète présélectionné aux jeux olympiques de 1948, philosophe, essayiste, sociologue enseignant-chercheur à l'Université de Poitiers
- Alain Emmanuel Dreuilhe (1949-1988), écrivain dont les cendres reposent au cimetière Saint-Jean de Gaillac.
Héraldique
Expression
L’expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisée dans le Sud-Ouest de la France pour désigner l’état d’ébriété d’une personne. Cette maxime ancienne vient de Lisle-sur-Tarn, située entre les deux villes : on y disait que les gens ivres n'avaient pas su choisir entre les deux vins et avaient dû les redéguster à plusieurs reprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
- Notes de type "Carte"
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
- Carte géologique de la France à 1/50 000 - Gaillac, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1971 (lire en ligne)
Articles connexes
- vignoble de Gaillac
- Liste des communes du Tarn
- Page sur la famille Thoéry