Yvan Lachaud

Yvan Lachaud, né le Modèle:Date de naissance à Nîmes, est un directeur d'établissement scolaire et homme politique français.

Directeur d'un groupe scolaire privé depuis 1988, il est député de la [[Première circonscription du Gard|Modèle:1re du Gard]] de 2002 à 2012 et président de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole de 2014 à 2020.

Biographie

Famille

Yvan Lachaud est né le Modèle:Date de naissance- à Nîmes, du mariage de Jacques Lachaud et d'Odette Roux<ref name="WsW">Who's Who in France, édition 2013, Modèle:P.</ref>. Sa mère femme de ménage, l'élève seul dans le quartier RichelieuModèle:Refnec.

Le Modèle:Date-, il épouse Mireille Valladier, orthophoniste. De cette union, naissent quatre enfants<ref name="WsW"/><ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Formation

Après ses classes à l'institut Saint-Stanislas de Nîmes, il est étudiant à la faculté de Montpellier où il obtient le CAPET en mathématiques<ref name="WsW"/><ref name="ViePublique">Modèle:Lien web</ref>.

Carrière professionnelle

À l'issue de ses études, après des petits boulots d'électricien, il est nommé professeur de mathématiques<ref name="ViePublique"/>. Pour Jacques Molénat, sa Modèle:Citation est alors Modèle:Citation : il Modèle:Citation<ref name="ViePublique"/>.

Depuis 1988<ref name="ViePublique"/>, il est directeur d'un groupe scolaire privé portant le nom d'Emmanuel d'Alzon <ref group="Note">Emmanuel d'Alzon est le fondateur et premier supérieur général de la congrégation des Assomptionnistes.</ref><ref name="WsW"/><ref name="ViePublique"/>.

Carrière politique

Aux élections municipales de 1989, il est directeur de campagne de Jean Bousquet.

Devenu secrétaire départemental de Force démocrate en 1996 avec comme mentor en politique Jean Yannicopoulos, il obtient l'investiture de l'UDF et du RPR pour succéder à Jean Bousquet sur la Modèle:Nobr du Gard lors des élections législatives de Modèle:Date-. Au second tour de cette élection, une triangulaire dans laquelle figure également Serge Martinez du Front national, il s'incline face au maire de Nîmes Alain Clary (PCF).

Il s'accorde en 2001 avec Jean-Paul Fournier et Franck Proust, pour mener une liste d'union de la droite et du centre aux municipales et de présenter un candidat commun aux législatives l'année d'après. La victoire de cette liste avec 54 % des voix le Modèle:Date- lui permet de devenir premier adjoint au maire de Nîmes, chargé des finances. Sa suppléante est Françoise Martin.

Il est élu député le Modèle:Date-, pour la Modèle:Nobr, dans la première circonscription du Gard sous l'étiquette de l'UMP<ref name="ViePublique"/>. Au cours de ce mandat, il rédige deux rapports parlementaires préparatoires à la loi de 2005 sur le handicap sur la scolarisation des enfants en situation de handicap, puis sur leur formation professionnelle.

Au niveau local, il s'engage, au côté de Philippe Berta, un de ses proches<ref name="ViePublique"/>, pour l'autonomie du centre universitaire nîmois, devenu aujourd'hui université de Nîmes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2007, il soutient le candidat de l'UDF François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle. Lorsque le président de l'UDF appelle à Modèle:Citation, Yvan Lachaud appelle pour sa part à voter Nicolas SarkozyModèle:Refnec.

Yvan Lachaud quitte alors l'UDF et le nouveau parti (MoDem) créé par François Bayrou pour adhérer au Nouveau Centre.

Candidat à sa réélection en tant que député PSLE, pour la Modèle:Nobr dans la Modèle:Nobr du Gard, il est tête du premier tour. Il déclare : Modèle:Citation Soutenu par les candidats du premier tour Simon Casas, Georges Pigeonneau, Michel Servile<ref>Modèle:Article</ref> et Marc Taulelle Modèle:Incise<ref>Modèle:Article</ref>, il gagne Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article</ref>. Il est réélu avec 56,96 % des suffrages face à la candidate socialiste Françoise Dumas (43,04 %).

Sa suppléante est Hélène Alliez-Yannicopoulos, adjointe au maire de Nîmes.

En Modèle:Date-, pointant des Modèle:Citation de gestion, il réclame la démission de son collègue Franck Proust de la présidence de la société d'économie mixte de Nîmes métropole (SENIM)<ref>Modèle:Article</ref>.

Les Modèle:Nobr, le congrès fondateur du Nouveau Centre est organisé dans sa ville de Nîmes et il devient secrétaire général du mouvement.

En Modèle:Date-, le président de la République lui confie une mission pour faire émerger de nouvelles réponses à la délinquance des mineursModèle:Refnec<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date-, il est élu au premier tour, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale<ref>http://www.nc.assemblee-nationale.fr/</ref> en remplacement de François Sauvadet nommé au gouvernementModèle:Refins. Il quitte alors le poste de secrétaire général du Nouveau Centre, où il est remplacé par son adjoint Philippe Vigier<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors de la fondation de L'Alliance en 2011, il devient, à titre temporaire, secrétaire départemental de la confédérationModèle:Refnec.

Le Modèle:Date-, lors de la présentation de ses vœux à Nîmes, il annonce qu'il sera candidat à sa propre succession lors des élections législatives de la première circonscription du GardModèle:Refnec. Il annonce également le même jour que sa suppléante sera à nouveau Hélène Alliez-YannicopoulosModèle:Refnec.

En Modèle:Date-, lors du lancement de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), il fait partie des membres fondateurs<ref>« Ils ont déjà rejoint l'UDI », sur parti-udi.fr</ref>.

En 2013, il prend part à la Manif pour tous pour s'opposer à la loi Taubira<ref name=Herreros>Modèle:Article.</ref>. En 2019, il dira s'être Modèle:Citation sur ce point<ref name=Herreros/>.

En Modèle:Date-, il devient Président de la communauté d'agglomération de Nîmes Métropole à la suite d'un accord électoral avec l'UMP et Jean-Paul Fournier, réélu pour sa part, à un troisième mandate de maire. Il est aussi premier adjoint au maire jusqu'en 2017, date à laquelle, à la suite de différends avec Jean-Paul Fournier, il passe dans l'opposition municipale, tout en restant Président de la communauté d'agglomération.

Dans le cadre d'une majorité composée des élus de l'UDI et Républicains de la ville de Nîmes, et des maires des 38 autres communes, il conduit une politique tournée vers des finances saines (règlement des emprunts toxiques), l'attractivité économique pour développer l'emploi, et veut faire des économies là où existaient des surcoûts dans le fonctionnement des services publics (10 Millions d'€ sur la DSP transports / 1,5 M€ sur l'eau baisse de 5% du prix de l'eau / économie sur les ordures ménagères permettant à la taxe d'enlèvement d'être baissée de 25%) <ref>Modèle:Lien web</ref><ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il fait partie de la direction de Les Centristes à la suite de la fusion du Nouveau Centre et des « Bâtisseurs de l'UDI » en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, il annonce sa candidature aux élections municipales de 2020 à Nîmes<ref>Modèle:Article.</ref>. Il obtient le soutien de La République en marche<ref name=Herreros/>. Il est cependant défait par Jean-Paul Fournier, et arrive troisième derrière la liste de gauche de Vincent Bouget.

En 2022, il se présente aux législatives, avec le soutien de Renaissance, mais cette fois-ci sur la [[Deuxième circonscription du Gard|Modèle:2e circonscription du Gard]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et avec comme suppléante Françoise Cuillé<ref>Modèle:Article.</ref>. Il arrive second derrière le sortant Nicolas Meizonnet<ref>Modèle:Article.</ref>, et est battu au second tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mandats et fonctions politiques

Mandats nationaux

• du Modèle:Date- à 2012 : député de la Modèle:1re du Gard<ref name="WsW"/>

Mandats locaux

Commune de Nîmes

• 1995 - 2001 : conseiller municipal<ref name="WsW"/> d'opposition
• 2001 - 2017 : premier adjoint au maire<ref name="WsW"/>
• depuis 2017 : conseiller municipal<ref name="WsW"/> d'opposition

Communauté d'agglomération

• 2001 - 2008 : vice-président de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole<ref name="WsW"/>, délégué à la politique de la ville
• Modèle:Date- - Modèle:Date- : président

Conseil régional du Languedoc-Roussillon

• 1998 - 2002 : conseiller régional du Languedoc-Roussillon<ref name="WsW"/>

Fonctions partisanes

• 1997 - 2007 : président de la fédération de l'UDF du Gard<ref name="WsW"/>
• depuis 2007 : président de la fédération Nouveau Centre du Gard<ref name="WsW"/>
• 2011 - 2012 : président du groupe du Nouveau Centre à l'Assemblée nationale<ref name="WsW"/>