Hœdic

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Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France

Hœdic (ou parfois localement Hoëdic)<ref group="Note">Le nom officiel dans le code officiel géographique est « Hœdic », Modèle:Lire en ligne.</ref> (Modèle:MSAPI) est une île française granitique située dans l'océan Atlantique (golfe de Gascogne), au sud de la Bretagne dans le département du Morbihan, à Modèle:Unité à l’est de Belle-Île, à Modèle:Unité au sud-est de l'île de Houat, et sensiblement à la même latitude que le port de La Turballe.

Elle constitue une commune et fait partie, de même que Houat, du canton de Quiberon.

Ses habitants sont appelés les Hœdicais.

Géographie

Géographie physique

Fichier:Quiberon Belle-Ile Houat Hoedic.png
Vue de Belle-île, Houat et Hoëdic au sud-est.
Fichier:Carte-hoedic.gif
Carte d’Hoëdic.

Cette île, de Modèle:Unité de large sur Modèle:Nombre de long, s'étend sur deux kilomètres carrés. Elle est située au cœur de Mor braz, dans l’océan Atlantique, au large de la côte Sud de la Bretagne (presqu’îles de Rhuys et de Quiberon), à Modèle:Unité à l’est de Belle-Île et à Modèle:Unité au sud-est de Houat. Elle fait partie d’une ligne de crêtes granitiques qui comprend aussi la presqu'île du Croisic, l’île Dumet, Houat, Quiberon et Groix.

Hoëdic est un plateau peu élevé et peu vallonné ; elle atteint son altitude maximale (Modèle:Unité) au milieu de sa partie Est (sur le chemin qui conduit actuellement du bourg au hameau du Phare). Son socle est essentiellement constitué de granit et moins souvent de schistes. La côte est une alternance de criques sableuses et de pointes rocheuses de hauteur variable, en général plus marquée au nord (Beg Lagat, le Vieux Château...) qu'au Sud (Beg Er Faut, Kasperakiz). On compte deux marais, l'un modeste, derrière la dune du nouveau port, l'autre, d'une vingtaine d'hectares, derrière la dune du vieux port. Outre l'île principale, la commune rassemble plusieurs îlots (essentiellement au sud-est) dont Roc'h Melen, Madavoar, les Cardinaux, les Mulons...

Marie Le Goaziou décrit ainsi Hœdic en 1997 : Modèle:Début citation bloc Le tour de l'île, qu'un de ces fameux recteurs du siècle dernier [l'auteur parle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle] faisait pieds nus en deux heures, permet de découvrir deux types de côtes, comme à Belle-Île, la côte en dedans et la côte donnant au large. Depuis le port d'Argol, construit en 1973, on remonte vers la pointe du Vieux-Château, l'un des paysages les plus sauvages de l'île, d'où l'on a une très belle vue sur le turbulent passage des Sœurs, avec, en toile de fond, la silhouette d'Houat. (...). De la pointe du Vieux-Château à la pointe de Casperaquiz, un sentier solitaire longe les falaises d'une côte aride, avant d'arriver à l'étang et au port de la Croix, accessible seulement à marée haute. (...) Plus loin, le fort destiné à résister aux envahisseurs anglais a été construit sur ordre de Louis-Philippe, mais n'a jamais servi autrement qu'en école primaire, usine à soude et désormais école de voile (...). Modèle:Fin citation bloc

Géographie humaine

Fichier:Village d'Hoëdic.jpg
Le village d'Hœdic vu du sud de l'île
Fichier:Rue de Hoëdic.JPG
Rue de Hœdic

Longtemps Hoëdic a associé la polyculture familiale (élevage et jardins) à la ressource halieutique. La première a disparu au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tandis que la deuxième, après avoir connu un second souffle dans les années 1980, tend à perdre de la vitesse aujourd'hui. Bien plus que sa voisine Houat, elle est dépendante en grande partie du tourisme. Comme sa voisine, la majeure partie de sa surface est désormais soumise à l'invasion des broussailles.

En 2018, selon l'Insee, 73,4 % des logements (75,2 % en 2020) étaient des résidences secondaires à Hœdic<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hoëdic est une île sans voitures peuplée d’une centaine d’habitants l’hiver<ref>Marcel Robert, Iles sans voitures, 2013</ref>. L’été, la population peut atteindre Modèle:Nombre avec les plaisanciers, touristes et campeurs venant sur l’île. L’île est reliée au continent toute l’année par les bateaux de la Compagnie Océane et par les bateaux de la Compagnie des îles lors de la saison touristique (liaisons à partir de Quiberon).

Houat et Hoëdic forment un ensemble Natura 2000 comprenant un site d'importance communautaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une zone de protection spéciale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de même périmètre.

Hoëdic fait partie des îles du Ponant.

L'archipel Houat-Hœdic

L'archipel Houat-Hœdic forme une unité biogéographique au niveau floristique et faunistique (oiseaux marins nicheurs<ref>Modèle:Pdf Projet de réseau européen Natura 2000 en mer. Directive Oiseaux. Îles Houat-Hœdic</ref>). Modèle:Citation.

Site d'intérêt botanique exceptionnel couvrant Modèle:Unité, l'archipel est classé en zone Natura 2000 depuis 2004 et constitue une aire marine protégée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cadre géologique

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Carte géologique simplifiée du Massif armoricain.

Houat et Hœdic sont installés sur les vestiges d'une croupe granitique, de direction NW - SE<ref>Ramon Capdevila, « Les granites varisques du Massif Armoricain », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, 2010, Série D (7), fig. 1 p.4</ref>, s'étirant de la baie d'Audierne à l'embouchure de la Loire (massif granitique de Pont-l'Abbé, « granite de Ploemeur », granite de Quiberon, de Guérande-Le Croisic, chapelet d'îles : archipel des Glénan, archipel Houat-Hœdic, Dumet, Noirmoutier)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarzeau Sa », sur la commune de Sarzeau, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Belle Ile-Le Talut », sur la commune de Bangor, mise en service en 1930 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Hoedic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (73,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), zones humides intérieures (10,2 %), zones humides côtières (5,4 %), eaux maritimes (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

L'île est désignée sous le nom d’Arica<ref>Revue celtique T. X, 1889 Modèle:P.Uxisama, Sena, Vindilis, Siata, Arica par Joseph Loth ouvrage disponible sur Internet Archive</ref> à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l’Itinéraire d'Antonin, parfois écrit Atica, pour une raison non élucidée<ref>Aux origines des toponymes Hoedic et Houat Association Melvan</ref>. Hudic en 1483 dans « Le Grand Routtier et Pillotage »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le grand routtier et pyllotage et encrage de la mer sur Gallica</ref> de Pierre Garcie Ferrande.

En breton, l'île s'appelle Edig, ce qui signifie « le caneton »<ref>Hoëdic sur infobretagne.com</ref>, tandis que Houat signifie « le canard ». C'est l'origine du nom francisé, dont la prononciation reflète d'ailleurs celle du breton.

Histoire

Préhistoire

Les fouilles archéologiques de 1933 menées par Marthe et Saint-Just Péquart ont révélé quelques foyers et Modèle:Unité mésolithiques (5500/5000 ans Modèle:Av JC, soit la dernière période des peuples chasseurs-pêcheurs-cueilleurs) sur l’île. Des amas coquillers ont permis de conserver les ossements de Modèle:Unité et nous éclairent sur le régime alimentaire de ces populations, largement basé sur les ressources halieutiques. La typologie de ces sépultures est proche de celles de Téviec, (îlot au large de Quiberon). Les défunts étaient ensevelis avec des silex taillés, des pendentifs et des colliers de coquillages, des outils en os, avec des ramures de cerfs encadrant certains corps.

Au début de l’ère néolithique en Bretagne, vers 5000 Modèle:Av JC, Hoëdic faisait déjà partie d’un système insulaire avec Houat, séparée du continent par le passage de la Teignouse. Progressivement, vers 3500 Modèle:Av JC, elle se séparera de Houat en raison de la remontée du niveau marin. L’île conserve de cette époque de nombreux vestiges, dont tout un système d’alignements de menhirs (Paluden, pointe du Vieux-Château, Graoh Denn, Douet...), des tertres du Néolithique moyen 1, quelques menhirs (menhir de la Vierge, Pierre couchée) et plusieurs dolmens (dolmen de la Croix, dolmen de Port-Louit, dolmen de Beg Lagad, dolmen du Télégraphe...).

Époque gauloise

En 2004, une présence gauloise a été attestée par la découverte du site de Port-Blanc. Daté de la fin du Second Âge du fer ({{#switch: e

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   Modèle:-s mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:-s mini siècles Modèle:Av JC
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   Modèle:-s mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:-s mini siècleI Modèle:Av JC

}}), un atelier de production de sel a été mis au jour, accompagné d’espaces à vocation domestique<ref name="Archéologue94">L’Archéologue, no 94, Archéologie nouvelle, février-mars 2008, Modèle:P..</ref>, à Port-Blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'existence d'un camp romain (oppidum de type éperon barré habité aux {{#switch: III

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}) à la pointe du Vieux-Château (nord-ouest) est avérée après une série de fouilles dans les années 1880-1890.

Moyen Âge

Hoëdic, comme la plupart des îles bretonnes à cette époque, est un lieu occupé au départ de façon intermittente. C'est seulement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'est attestée la présence d'un habitat permanent. Selon la tradition, le moine Goustan (saint Goustan) aurait abordé l'île à cette période et l'aurait bonifiée.

Vers 1400, des pirates ravagent Hœdic, ainsi que Houat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Fichier:Plan de l'Isle de Hedic 1746.jpg
Plan de l'île de Hœdic datant de 1746
Fichier:Ruines château anglais (Hoëdic).jpg
Ruines du "château anglais", un ensemble fortifié situé dans le nord-est de l'île

Comme sa voisine Houat, l'île est victime au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la convoitise des flottes espagnole et anglaise. Le lieu est occupé à plusieurs reprises par ces puissances étrangères. Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, lors de la guerre de Sept Ans, les rochers des Cardinaux, au sud-est d'Hoëdic, donnèrent leur nom à la bataille navale des Cardinaux que l’escadre britannique de l’amiral Edward Hawke remporta sur une escadre française venant de Brest. Celle-ci devait rejoindre une importante flottille de transport rassemblée derrière la presqu'île de Quiberon pour transporter un corps expéditionnaire qui aurait débarqué en Écosse. Les trois quarts de la flotte française purent s’échapper et se réfugier dans différents ports bretons, mais cette sévère défaite interdit à Choiseul de porter la guerre en Grande-Bretagne. Elle est un tournant décisif de la guerre, coupant la France de son vaste empire colonial (Antilles, Nouvelle-France, Indes orientales), qu'elle perdra au profit de l'Angleterre au traité de Paris (1763).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Hœdic en 1778 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Révolution et l'Empire

En 1790, Hœdic est annexée par la commune du Palais, située sur l'île de Belle-Île-en-Mer.

Jean Marion (1759-1824) fut curé d'Hœdic entre 1786 et 1820 ; il devint l'unique autorité des deux communautés insulaires d'Hœdic et Houat lorsque son confrère de Houat est emporté par le choléra en 1795 ; doté d'une forte personnalité, ce prêtre su se faire adopter des Hœdicais qui vivaient de pêche, d'élevage et de culture, dans un extrême dénuement et œuvra en leur faveur, créant notamment une « cantine » disposant du monopole de la distribution des produits acquis sur le continent grâce au « canot du recteur »<ref name="hoedic histoire">Modèle:Lien web.</ref> ; ses œuvres de littérature religieuse en langue bretonne ont aussi valu à ce curé d'Hœdic une renommée durable<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1795, le comte d'Artois, futur Charles X, vint dans l'île lors de l'expédition de Quiberon.

« Pendant les guerres de l'Empire, Houat et Hœdic, n'ayant point été défendues par une garnison française, furent, par une espèce de convention tacite, regardées en quelque sorte comme pays neutre. Les croiseurs anglais avaient pour habitude de venir mouiller sur la rade de Hœdic ; ils déposaient dans cette île leurs blessés, leurs malades ; ils y enterraient leurs morts. Cette portion de la côte a conservé le nom de "Cimetière des Anglais". Les insulaires houatais et hœdicois ayant plusieurs fois porté secours à des équipages anglais en péril, pouvaient, avec une simple passe signée de leurs recteurs, pêcher et naviguer sans crainte d'être retenus prisonniers de guerre »<ref name="Marteville et Varin">A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiKo-vCi4LYAhVqBcAKHf-GASYQ6AEIODAD#v=onepage&q=Houat&f=false</ref>.

En 1815, Hoëdic et Houat furent mises en quarantaine par le sous-préfet pour contrebande.

La charte d'Hœdic et l'autorité des recteurs de l'île

De 1815 à 1825, Houatais et Hœdicais élaborèrent une charte, dite charte d'Hoëdic, qui tint lieu de constitution à ces petites « républiques » insulaires. Rédigée en 1822, elle impose l'existence d'un conseil des sages (des anciens) formé de douze membres présidé par le recteur, qui était chargé de son application. Cette charte en 32 articles dit dans son préambule : « La charte protège le faible contre le fort », elle « fait tout concourir au bien général, parce qu'il n'y a rien de plus funeste et de plus odieux que la recherche exclusive d'un intérêt privé ». Ce système a fonctionné jusqu'en 1892<ref>Léon de Montluc, Le collectivisme clérical, "Le Droit populaire : journal hebdomadaire", n° du 31 mars 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5608880q/f2.image.r=Hoedic</ref>.

De 1822 à 1892 Les recteurs d'Hoëdic continuent d'exercer leur autorité administrative, judiciaire, religieuse et économique sur l’île avec le consentement du conseil municipal et du maire qui en font parfois leurs secrétaires. Les recteurs mettent en place un fond coopératif : La Grosse, qui soutient les investissements et les campagnes de pêche. Ils ont un rôle de juge, de marchand (le magasin général ouvert à la population nommé la « cantine » permettait de substantiels profits retournés sur forme d'avances de trésorerie aux équipages). L'île obtient en 1863 une franchise fiscale. La cantine est exemptée des droits de débit. Saint-Just Péquart parle pour cette époque d'une véritable « dictature des recteurs » qui interdirent par exemple toute venue de vin sur l'île (afin de lutter contre l'alcoolisme) et aux femmes de moins de trente ans de se rendre sur le continent<ref>Saint-Just Péquart, L'île d'Hoedic et sa décadence, Bulletin de la Société géographique de Lille", mars 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5721739t/f18.image.r=Hoedic</ref>.

En 1883, le préfet du Morbihan réforma le Conseil des îles dont faisait partie Hoëdic pour en républicaniser la composition.

En 1891, l’île fut détachée de la commune du Palais (en Belle-Île) et érigée elle-même en commune. L’année suivante le « Règlement » fut abandonné et le recteur perdait sa fonction administrative et temporelle avec l’élection du premier maire.

Hœdic vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Bachelot de la Pylaie a laissé une description des îles d'Houat et Hœdic qu'il a visitées en décembre 1825 et janvier 1826<ref>Jean-Marie Bachelot de la Pylaie, "Voyage d'un naturaliste dans les îles d'Houat et d'Hédic", 1825-1826, réédition 2004, éditions Melvan, présentée par Pierre Buttin, voir http://www.vers-les-iles.fr/livres/Nouveau/n_2/Bachelot.html</ref>. Il écrit notamment : « Comme le gouesmon [goémon] donne toujours un goût désagréable aux aliments et que la nécessité oblige d'en faire usage pour chauffer le four à cuire le pain des habitants, l'on a bien soin d'y brûler ensuite de l'ajonc pour empêcher que la pâte en fut infestée »<ref>Bachelot de La Pylaie, cité par François de Beaulieu, "Les landes, un patrimoine vivant", éditions Locus Solus, 2017, Modèle:ISBN.</ref>.

Une disette accompagnée d'une épidémie survint en 1841, selon le témoignage d'A. Le Montagner : « En 1841, la récolte a été nulle, aussi les privations ont été grandes dans l'île. Pendant quatre mois consécutifs, on a été privé de pain et de viande. ; on ne s'est nourri que de pommes de terre et de poisson salé. On avait point de bois, et on a brûlé que du goémon. Vers les derniers jours de décembre, un grand nombre d'individus éprouvèrent des accès fébriles très intenses. Lorsque j'arrivais à Hœdic le 14 janvier, on y disait depuis plusieurs jours des prières publiques. Tous les travaux étaient suspendus, le désespoir était sur tous les visages. Neuf personnes avaient déjà péri, deux autres succombèrent le jour même de mon arrivée et l'île renfermait 67 malades. Presque tous les habitants de l'île, 174, ont été atteints »<ref>Témoignage d'A. Le Montagner, cité par Marie Le Goaziou, Les îles de Bretagne, éditions Ouest-France, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Hœdic en 1843 : Modèle:Citation bloc L'abbé Jean-Marie Delalande (1807-1851) a fait une autre description des îles d'Houat et d'Hœdic en 1850 : il y indique notamment que l'île était plus grande dans un passé assez récent, sa superficie s'étant réduite face aux assauts de la mer ; il note l'existence d'un four banal et indique que « le bourg se compose de deux villages séparés l'un de l'autre par le chemin et quelques prairies : Er Guer ("la Ville") au nord et ""Er Baluden ("le Marais") au sud » et qu'on trouve encore, en différents points de l'île, d'autres demeures : la maison du Génie, celle du gardien du phare et une autre employée en 1839 à la fabrication de la soude « occupée aujourd'hui par les nombreux ouvriers du fort.La conduite licencieuse de ces travailleurs a fait donner à leur habitation le nom de "Maison perdue" » ; il précise aussi que l'île a alors Modèle:Unité répartis en Modèle:Unité<ref>Abbé Jean-Marie Delalande, "Hoedic et Houat : histoire, mœurs, productions naturelles de ces deux îles du Morbihan", 1850, Nantes, copie numérisée consultable http://bibnum.univ-rennes2.fr/items/show/488.</ref>.

La construction de l'église Notre-Dame-la-Blanche

Afin de remplacer l'église précédente, dénommée Notre-Dame-des-Neiges, qui avait été brûlée par les Anglais, l'église Notre-Dame-la-Blanche a été construite en 1853 sur un petit monticule un peu à l'écart du bourg, afin qu'elle soit visible de la mer. Elle est typique des églises rurales de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; sa voûte bleue est parsemée d'étoiles et elle renferme de nombreux ex-votos<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en particulier celui du thonier Barque-d'Yves qui fit naufrage en 1951 sur les rochers de Roc'h Melen au sud du port de la Croix<ref>http://www.ex-voto-marins.net/pages/lieupage56Hoedic.htm</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Hoedic Eglise Notre-Dame La Blanche Monument Morts - panoramio.jpg
Le monument aux morts d'Hœdic

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts d'Hœdic porte les noms de 11 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux deux (Jean François Marie Blanchet et Jean Marie Blanchet) sont morts en Belgique dès l'année 1914, deux (Pierre Le Fur et Joseph Le Scoarnec) sont morts en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique, Joseph Le Scoarnec y est mort, à l'hôpital de guerre, en 1917 ; ses compagnons d'infortune sont décédés sur le sol français (Alphonse Blanchet à Zuydcoote, Jean Blanchet au Mesnil-lès-Hurlus, Joseph Le Fur à Vienne-le-Château) ; Albin Le Gurun est mort de maladie à l'hôpital maritime de Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Désiré Penn, décédé le Modèle:Date à l'hôpital maritime de Lorient lui aussi, bien que son nom soit inscrit sur le monument aux morts, n'est pas considéré comme "mort pour la France"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Saint-Just Péquart dressa en 1938 une sombre description de l'île d'Hœdic : Modèle:Début citation bloc Lors de la déclaration de guerre en 1914, presque tous les hommes d'Hoëdic, appelés sous les drapeaux, quittèrent l'île et la pêche, dont vivait presque exclusivement la population, fut interrompue. Il était juste et nécessaire que cette population, dont les moyens de subsistance venaient d'être brusquement taris, fur assistée, et c'est dans ce but que furent instituées les allocations. Mais pour des gens peu habitués à voir de l'argent, ce brusque afflux de numéraire fut un désastre. (...) Le gaspillage fut effréné. (...) Munies d'argent, les femmes d'Hœdic jugèrent préférable d'acheter sur le continent tout ce dont elles avaient besoin et peu à peu ne produisirent plus rien. La culture fut complètement abandonnée. Le moulin ne fonctionna plus et le four ne fut plus allumé. (...) Les potagers eux-mêmes étaient retournés à la friche. (...) Le travail de la soude fut délaissé (...). La guerre finie, les allocations disparurent, et avec elles la principale ressource des Hœdicais. (...) [Des prêts consentis aux Hœdicais] les enfoncèrent dans une misère d'autant plus pénible qu'elle faisait suite à une période de prospérité. (...) Le recteur à cette époque tenta de faire reprendre la culture dans l'île. On lui opposa que toute la cavalerie [les chevaux] avaient disparu. (...) Le véritable motif était la répugnance à reprendre les habitudes de travail qui étaient définitivement perdues. Modèle:Fin citation bloc Dans une conférence prononcée à Lyon en 1938 et intitulée "La décadence économique d'une île", Saint-Just Péquart révèle la misère dans laquelle survivent les quelques dizaines de familles hœdicaises. Il dit notamment : « La consommation [en vin] atteint sept litres par jour et par homme adulte ». Aux sources de ce marasme : l'abandon, depuis la Première Guerre mondiale, des cultures du blé, de la vigne, du chanvre, et la dépendance croissante vis-à-vis du continent pour les produits de base<ref>Panneau d'information lors d'une exposition sur l'île d'Hœdic au Musée de préhistoire de Carnac</ref>.

En 1931, Le 14 juin, le Saint Philibert, un vapeur affrété à Nantes par l'Union des Coopérateurs part en excursion vers Noirmoutier. Il fait naufrage au retour, en baie de Bourgneuf. Près de cinq cents passagers disparaissent dans les flots. Le deuil impossible suscite spéculations, angoisses et rumeurs à Nantes et sur toute la côte : le capitaine aurait été contraint à prendre la mer. Des bijoux auraient été retrouvés dans les homards… Le conflit, sur fond de rivalités religieuses et politiques, de crise économique, touche de plein fouet Hoëdic dont la pêche ne se vend plus dans les criées. Les aspects protecteurs de la charte ne fonctionnent plus. Son abandon progressif par les recteurs et la communauté, dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ouvre une brèche dans l'organisation insulaire. Une part importante de la population s'exile vers le continent<ref>Patrick Macquaire, le cercle des homards. Hoëdic, une île entre rumeur et naufrage, ethnographie d'une catastrophe maritime Éditions Petra, Paris 2013</ref>. Patrick Macquaire, dans son livre, Le cercle des homards, Hoëdic, une île entre rumeur et naufrage, reçoit en 1986 des témoignages d'habitants, qu'il reprend en 2007. Il évoque les difficultés démographiques et politiques, mêlées à une conjonction d'évènements propres aux années 30, un déclin plus progressif que soudain. Il n'exclut pas cet argument de Jean Noli qu'il a rencontré sur l'île et qui dans son roman, A la grâce de Dieu, publié en 1977, écrit: " Ils avaient préféré cette explication à toute autre, plus simple et plus rationnelle".

En 1932, Jean Epstein tourne sur l’île un film de fiction, L'Or des mers.

La Seconde Guerre mondiale

En 1943, pour éviter aux jeunes menacés par les réquisitions du service du travail obligatoire, le recteur Conan reconstitue une activité de fabrication de soude par brûlage du goémon. L'armée allemande est peu présente : en 1941 un détachement reste un mois pour servir une artillerie anti-aérienne, et en 1945, une escouade arrive de Belle-Île dans le seul but de piller des vivres<ref name="hoedic histoire" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Dans les années 1970-1980, la pêche locale connaît un regain; on comptera près d'une quinzaine d'unités de pêche, employant près du triple de personnes, à terre comme en mer. Aujourd'hui le port d'Hoëdic rassemble bien moins de chalutiers que son homologue Houatais. Les paysages enchanteurs du lieu permettent de compenser ce manque par un tourisme encore limité. Hoëdic est l'une des deux étapes majeures de la « Bar à Bar », une régate se déroulant du Corlazo à Conleau (Vannes), à La Trinquette, au-dessus du port d'Argol.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'activité agricole avait disparu d'Hœdic, mais un éleveur s'est installé en 2005 sur 20 ha de surface agricole utile<ref>https://www.letelegramme.fr/bretagne/les-iles-bretonnes-terres-d-agriculteurs-06-12-2020-12667977.php</ref>.

Politique et administration

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La mairie d'Hœdic

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Démographie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Menhir de la Vierge et Dolmen de la Croix
Menhir de la Vierge
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Phare des Grands Cardinaux

La commune compte deux monuments historiques protégés :

  • Le menhir de la Vierge, à Modèle:Unité à l'est du bourg, haut de Modèle:Unité, est le menhir le plus important de l’île. Il a été christianisé par l’ajout d’une croix de fer, régulièrement foudroyée, qui a disparu aujourd’hui. Il est classé MH depuis 1926<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Le fort Louis-Philippe, au centre de l'île, fut décidé en 1846 et construit en 1859 dans l’éventualité d’une attaque britannique. Il hébergea à partir de 1881 la première école laïque de l’île, puis fut vendu en 1892 à une société de production d’iode qui l’occupa jusqu’en 1930. Racheté par le Conservatoire du littoral en 1979. Le fort est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 2000<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il a été restauré en 2018-2019<ref>Loïc Berthy, Hoëdic. Le fort de l'île enfin au sec, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 31 mai 2018.</ref>.

L'île compte plusieurs monuments secondaires :

  • Le phare des Grands Cardinaux de 1879<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, au large de la côte est, aujourd’hui automatisé.
  • Le vieux port (à Modèle:Unité au sud du bourg), construit à l'initiative du recteur Rio au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1865, il est profondément remanié par les ponts et chaussées, qui lui donneront son aspect presque définitif. Le môle principal est constitué d'un remarquable assemblage de granit de taille. Une seconde jetée à l'est vient fermer la baie dans les années 1930 ; celle-ci est aujourd'hui partiellement détruite afin d'éviter l'ensablement. Appelé aussi Port de la Croix (en référence au calvaire qui le domine), il était davantage exposé aux houles que la côte nord et son accès était – et reste – délicat. Lorsque le nouveau port (ou Port Saint-Goustan) fut construit, les derniers pêcheurs qui le fréquentaient encore le désertèrent assez vite. Il demeure cependant un abri sûr pour celui qui désire vraiment y amarrer son bateau. Outre la belle plage de sable fin et blanc, on peut y voir un abri de pêche récemment restauré.
  • Le fort des Anglais, bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le promontoire de Beg Lagate, au nord-est de l'île. Il n'en subsiste que quelques ruines éparses ; on distingue aujourd'hui difficilement l'emplacement des douves, masqué par la végétation.
  • La pointe du Vieux-Château, au nord-ouest, doit sans doute son nom au fait qu'elle était l'emplacement d'un camp romain, dont des vestiges ont été exhumés aux {{#switch: XX
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}}. L'oppidum était de type forteresse sur éperon barré, situation que permettait l'extrémité de la pointe.

  • La cale de Port Neuf, à mi-chemin entre le bourg et la pointe du Vieux Château. Construite en 1915, dans une crique semi-circulaire, elle servait à accueillir le courrier (navire effectuant la rotation îles du Ponant-Quiberon) entre les deux guerres. Il n'en subsiste que quelques vestiges accrochés à la roche.
  • Le hameau du phare (Modèle:Unité au nord-est du bourg) : l'une de ses bâtisses comprend toujours la base du fanal – premier de l'île – édifié en 1836. Il fut abandonné après l'inauguration du phare des Grands Cardinaux en 1879.
  • le hameau du Paluden (à Modèle:Unité au sud du bourg) dont les maisons, parfois anciennes, occupent le site primitif du village, au Haut Moyen Âge. Celui-ci se serait ensuite transféré vers le promontoire nord, au Bas Moyen Âge.
  • Port d'Argol ou Port-Saint-Goustan : situé sur la côte nord, bien abrité au fond de la rade d'Hœdic, il a été construit en 1973 ; il est établi à Modèle:Unité du bourg. La digue principale est constituée d'enrochements et d'une travée centrale en béton armé. Il comporte un phare-veilleuse en son extrémité. Les bateaux de plaisance s'amarrent sur des tonnes ou le long d'un ponton récemment installé. Les unités de pêche mouillent juste derrière le môle. C'est ici que sont assurées les rotations maritimes avec le continent. À l'est, en allant vers Beg Lagate, une petite digue en béton armé des années 1930 tente de briser le ressac. Elle servit comme celle de Port-Neuf à accueillir le courrier.
  • L'église Notre-Dame-la-Blanche.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Patrick Macquaire, Le cercle des homards. Hoëdic, une île entre rumeur et naufrage. Ethnographie d'une catastrophe maritime . Ed Petra, Paris 2013. Prix du salon international du livre insulaire d'Ouessant.
  • Patrick Macquaire, Le naufrage du Saint-Philibert.Quand s'enfle la rumeur . Le Chasse Marée Modèle:N°. Douarnenez 1988.

Filmographie

  • L'Or des mers, film de fiction de Jean Epstein, tourné entièrement à Hoëdic en 1932, avec comme acteurs des habitants de l’île et racontant l’histoire d’amour entre un jeune marin-pêcheur et sa fiancée dont le père détiendrait un trésor à la suite d’un naufrage provoqué.
  • Reflux, film documentaire de Patrick Le Gall, tourné en 1982 à Hoëdic, sur les traces du film d’Epstein dans la mémoire des îliens, Modèle:Nombre plus tard.

Articles connexes

Liens externes

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