Georges Mouton
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Georges Mouton, né le Modèle:Date de naissance à Phalsbourg et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un général français de l’Empire, comte d'Empire, maréchal et pair de France.
Biographie
Sous la Révolution française
Général d'Empire
Il s'illustre durant les guerres de la Révolution et guerres de l'Empire, notamment aux batailles d'Iéna et de Friedland, où il est grièvement blessé. Il passe ensuite en Espagne dans le corps d'armée du maréchal Bessières et le Modèle:Date- sert à la bataille de Medina de Rioseco où il mène sa division contre les Espagnols en criant Modèle:CitationModèle:Sfn. Ce succès est suivi quelques mois plus tard de celui de Burgos, le Modèle:Date-. Le maréchal Soult laisse à Mouton le soin d'attaquer les positions espagnoles, que le général enlève sans coup férir avant de chasser ses adversaires de Burgos, prenant au passage douze pièces d'artillerie et huit drapeaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Mouton est bientôt rappelé de la péninsule pour participer à la guerre qui s'annonce contre l'Autriche. Le Modèle:Date- alors que la ville de Landshut résiste aux forces françaises, Napoléon se tourne vers Mouton qui vient d'arriver sur le champ de bataille, et lui lance : Modèle:Citation. Le général se met à la tête des grenadiers du Modèle:17e, traverse le pont sous un feu nourri et fait refluer les Autrichiens<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Un grand tableau évoquant cette scène orne la salle à manger du château de Montreuil-Bellay, qui appartint par héritage à son arrière-petit-fils Georges Millin de Grandmaison, et dont le grand salon expose une de ses tenues d'apparat et un de ses portraits (estampe).</ref>. L'Empereur récompense le courage de son aide de camp en déclarant à son propos : Modèle:CitationModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, pendant la bataille d'Essling, sa division résiste aux assauts autrichiens ; un moment en difficulté, Mouton reçoit bientôt l'appui du général Rapp et refoule une nouvelle fois les colonnes ennemiesModèle:Sfn. Son comportement exemplaire à la fin de la bataille permet de couvrir la retraite de l'armée française sur l'île de Lobau. Quelques jours plus tard, Napoléon le crée comte de Lobau Modèle:Citation comme le précise le décret impérial. Le général Mouton est encore présent à la bataille de Wagram.
En 1812 il participe à la campagne de Russie puis à celle d'Allemagne, durant laquelle il est fait prisonnier à la suite de la capitulation de Dresde en Modèle:Date-. Il reprend du service durant les Cent-Jours et prend part à la bataille de Waterloo, à l'issue de laquelle il est à nouveau fait prisonnier en protégeant la retraite de l'armée.
Maréchal de France
Le retour définitif de Modèle:Souverain2 en 1815 l'oblige à prendre la route de l'exil jusqu'en 1818, date à laquelle il est à nouveau autorisé à entrer en France. En 1828, il est élu député de la Meurthe, son département d'origine, et siège parmi les opposants libéraux au régime de Modèle:Souverain2.
En 1830, après les Trois Glorieuses, il est nommé commandant de la Garde nationale. En 1831, Modèle:Souverain2 le fait maréchal de France. Il est enfin élevé à la dignité de pair de France en 1833, date à compter de laquelle il siège à la Chambre des pairs comme le prévoit la Charte Constitutionnelle de 1830.
États de service
- Modèle:Date- : Engagé volontaire au [[9e bataillon de volontaires de la Meurthe|Modèle:9e de volontaires de la Meurthe]]
- Modèle:Date- : lieutenant au Modèle:9e de volontaires de la Meurthe. Sert ensuite à l'armée du Rhin.
- Modèle:Date- : capitaine du même bataillon qui sera amalgamé à la Demi-brigade des Côtes-du-Nord puis à la [[60e demi-brigade de deuxième formation|Modèle:60e]] de deuxième formation
- 1795 Nommé à l'état-major de Joubert à l'armée d'Italie.
- Modèle:Date- : chef de bataillon à la [[11e demi-brigade de deuxième formation|Modèle:11e]] de deuxième formation
- Modèle:Date- : chef de brigade à la [[99e demi-brigade de deuxième formation|Modèle:99e]] de deuxième formation
- Modèle:Date- : chef de brigade à la [[3e demi-brigade de deuxième formation|Modèle:3e]] de deuxième formation
- Modèle:Date- : colonel au [[3e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:3e d'infanterie de ligne]]
- Modèle:Date- : général de brigade
- Modèle:Date- : général de division
- Modèle:Date- : Commande le [[Armée française pendant les Cent-Jours#6e corps d'infanterie|{{#ifeq:corps | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:corps| corps }} }} d'armée]] faisant partie de l'armée du Nord.
- Modèle:Date- : Commandant général de la Garde nationale de Paris
Souvenir de Georges Mouton, comte de Lobau
Son nom a été donné à plusieurs voies et édifices :
- Boulevard Lobau à Nancy ;
- Rue de Lobau à Paris ;
- Caserne Lobau à Phalsbourg.
- Il est inhumé dans l'église Saint Louis des Invalides à Paris.
- Son nom est gravé sur l'Arc de triomphe à Paris et a été donné à une aile du Palais du Louvre à Paris.
- Une statue de bronze a été élevée en son honneur au centre de la place d'armes de Phalsbourg, sa ville natale.
- Une statue en pierre sculptée par Lucien Brasseur est installée dans les remparts de Verdun aux côtés de quinze autres effigies de généraux et de maréchaux s'étant illustrés pendant l'Empire, la guerre de 1870 et la Première Guerre mondiale.
- Une avenue du Général Lobau à Lasne (Belgique) près du village de Plancenoit.
Anecdote
Après Murat, Mouton se voit allouer le domaine et le château de La Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres) par Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} ; après sa mort en 1838, il fait retour à l'État qui le démembre et le vend en détail en 1842. Il en subsiste quelques bâtiments dont une orangerie et deux pavillons du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dus à Nicolas Tillon, maître-maçon qui travailla aussi pour Richelieu.
Témoins visibles de son mobilier, un ensemble de lambris peints du Modèle:S mini- et le tableau d'Abel Grimou Le marquis d'Artaguiette en buveur possédé par les comtes de Carvoisin, sont conservés au musée d'Agesci de Niort (Deux-Sèvres).
Le portrait en pied de Mouton par Ary Scheffer est gravé en 1858 par Pollet et divers effets lui ayant appartenu, dont un habit de cour sont exposés au château de Montreul-Bellay (Maine-et-Loire).
Famille
Il est le beau-frère du général de division Charles Louis Dieudonné Grandjean (1768-1828).
Il épouse Félicité d'Arberg de Valangin, fille du feld-maréchal Nicolas Antoine d'Arberg de Valengin et petite-fille du prince Gustave-Adolphe de Stolberg-Gedern.
-
Georges Mouton, comte de Lobau, maréchal de France, Ary Scheffer, 1833.
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Portrait de son épouse.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Modèle:Armoiries avec ornements communs | Armes du comte de Lobau et de l'Empire (1809)
Écartelé: au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or; au 2, de gueules, à un mouton heurtant d'argent; au 3, de gueules, au pal d'or, ch. de trois chevrons de sable; au 4, d'azur, à un édifice carré-long à trois étages, d'argent, ouvert et ajouré de trois rangs de fenêtres de sable, mouvant du flanc, le toit embrasé de gueules, ledit édifice posé sur une terrasse de sinople sur laquelle ou voit à dextre une bombe allumée senestrée d'un boulet, tandis qu'une grenade allumée tombe à dextre de l'édifice.<ref name="RIETSTAP">Modèle:Ouvrage, et ses Compléments sur www.euraldic.com</ref> |
Modèle:Armoiries avec ornements communs | Armes du comte Mouton, pair de France, maréchal de France et grand-croix de la Légion d'honneur |
Notes et références
Bibliographie
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- Modèle:Article.
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- Modèle:DicoParlement.
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- [1] Biographie sur le site Histoire du Monde