Marie-Anne Montchamp

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 4 octobre 2023 à 05:53 par >WikiCleanerBot (v2.05b - Bot T3 PCS#578 - Correction syntaxique (Modèle dans une liste))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Personnalité politique

Marie-Anne Montchamp, née le Modèle:Date à Tulle (Corrèze), est une femme politique française. Membre de l'UMP et ancienne députée de la septième circonscription du Val-de-Marne, elle est secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées de 2004 à 2005 et secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale de 2010 à 2012. Elle a été présidente de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) d'octobre 2017 à février 2022. Elle est présidente de Sortie de Crise. Depuis mars 2022, elle est directrice générale de l'Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance (OCIRP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours politique

Elle est adjointe sous l'étiquette RPR au maire de Nogent-sur-Marne à partir de 2001 (jusqu'en 2004), puis députée de la [[Septième circonscription du Val-de-Marne|Modèle:7e du Val-de-Marne]] depuis 2002.

Marie-Anne Montchamp est secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Protection sociale, chargée des Personnes handicapées, du Modèle:Date au Modèle:Date, dans le troisième gouvernement Jean-Pierre Raffarin.

Elle fait adopter, avec sa collègue Catherine Vautrin, la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées portant création de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie puis la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l'Égalité des droits, des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

Alors qu'elle se réclame de la tendance des « républicains sociaux » et des « gaullistes sociaux », elle est en 2006 vice-présidente du club d'inspiration libérale, Réforme et Modernité, qui est pour une large part une structure de soutien à Dominique de Villepin en vue de son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2007.

Lors de l'élection municipale de 2008 à Nogent-sur-Marne, elle est candidate dissidente <ref>Modèle:Lien web</ref> face au maire sortant Jacques J. P. Martin, où elle échoue au second tour, arrivant en seconde position dans le cadre d'une triangulaire, avec 33,57 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>. Membre de l'UMP depuis sa fondation en 2002, elle est suspendue, à la suite de cette candidature dissidente<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis exclue pour trois ans de son parti politique. Elle continue néanmoins de siéger au groupe UMP à l'Assemblée nationale.

Membre du Club Villepin, elle participe à la fondation du parti de l'ancien Premier ministre, République solidaire (RS), dont elle devient la porte-parole en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web </ref>. Elle devient très critique, notamment après la suppression de sa circonscription législative dans le cadre du redécoupage législatif, sur les principales réformes de la majorité et envers Nicolas Sarkozy<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et à ce qu'elle nomme être une « UMP droitière »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle tente à l'Assemblée nationale de rallier des députés non-inscrits (MoDem surtout), centristes et UMP pour fonder un nouveau groupe parlementaire mené par RS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sans que cela aboutisse.

Elle quitte sa fonction de porte-parole de RS le Modèle:Date, au lendemain de sa nomination de secrétaire d'État dans le troisième gouvernement François Fillon, entrée qui suscite l'incompréhension dans les rangs de la formation politique villepiniste<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et fait dire au politologue Thomas Guénolé : Modèle:Citation<ref>Thomas Guénolé « Petit guide du mensonge en politique », Éditions First, Paris, 159 pp. (p.40).</ref>. Elle est investie par l'UMP le Modèle:Date comme candidate dans la nouvelle [[Quatrième circonscription des Français établis hors de France|Modèle:4e des Français établis hors de France]] (Benelux) pour les élections législatives françaises de 2012. Elle est battue après avoir obtenu 21,15 % au premier tour et s'être qualifiée pour le second avec le socialiste Philip Cordery (30,38 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/04_-_Recensement_CL_04_RESULTATS_TOTAUX_cle8f315f.pdf</ref>.

À l'occasion du congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, elle soutient la candidature de Jean-François Copé<ref>Ségolène de Larquier, « UMP : Copé et Fillon mettent en branle leur "machine de guerre" », lepoint.fr, 4 septembre 2012.</ref>.

En janvier 2013, à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique du congrès de novembre 2012, elle est nommée avec la filloniste Anne Grommerch déléguée générale chargée de la formation<ref>Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », in lemonde.fr, 15 janvier 2013.</ref>.

En Modèle:Date-, elle montre son souhait d'être investie pour être la candidate UMP lors des élections municipales de 2014 à Nantes. Le Modèle:Date-, la commission nationale d'investiture de l'UMP décide de reporter sa décision à la rentrée<ref>Nantes : la commission d'investiture de l'UMP décide de surseoir à statuer, presseocean.fr.</ref>. C'est finalement Laurence Garnier qui est désignée<ref>Yan Gauchard, « L'ex-secrétaire d'État Marie-Anne Montchamp ne sera pas la candidate UMP à la mairie de Nantes », in lemonde.fr, 16 octobre 2013.</ref>.

Elle soutient alors Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>« Marianne Montchamp : "Pourquoi je soutiens Nicolas Sarkozy" », vivrefm.com, 23 août 2016.</ref>.

Le Modèle:Date-, elle annonce qu'elle quitte le parti Les Républicains<ref>Modèle:Lien web</ref> pour rallier Emmanuel Macron et son mouvement En marche !<ref>Modèle:Article.</ref>.

Elle est nommée par la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn ainsi que la secrétaire d'État aux Personnes handicapées Sophie Cluzel auprès du Premier ministre, personnalité qualifiée au conseil d'administration de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) par arrêté du Modèle:Date-. Le Modèle:Date- suivant, elle en devient la présidente<ref>Site handicap.fr consulté le 25/10/2017 - https://informations.handicap.fr/art-montchamp-cnsa-853-10283.php</ref>.

Le Modèle:Date-, elle reçoit la Légion d'honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

Marie-Anne Montchamp est mariée et mère de quatre enfants.

Après un troisième cycle en gestion de l’emploi, elle intègre un cabinet conseil comme consultante adjointe de 1986 à 1987, puis rejoint l’Union des Caisses centrales de mutualité agricole et la compagnie d’assurance Groupama comme chargée d'études. Elle devient ensuite responsable formation chez OCP Répartition entre 1989 et 1993.

Elle crée un cabinet conseil en organisation qu’elle dirige jusqu’en 2002, année de son élection comme députée. Elle demeure à Nogent-sur-Marne.

Vie associative

Elle est présidente de deux associations liées au handicap :

Politiquement, elle est active dans plusieurs clubs :

Détail des mandats et fonctions

Fonctions gouvernementales

Fonctions parlementaires

Fonctions politiques

  • Déléguée générale de l'UMP chargée de la formation entre 2012 et 2014
  • Membre du bureau politique du RPR puis de l'UMP depuis 1991
  • Secrétaire nationale à l’UMP, chargée du dialogue social et de la réflexion sur l’emploi des seniors puis chargée des ressources humaines<ref>Modèle:Lien web</ref>

Mandats locaux

Ouvrages

  • Entretiens avec Noël Bouttier, À la gauche de la droite, éditions Desclée de Brouwer, 2012.
  • Tout citoyen est une personne, Ramsay, août 2020.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail