Paimpol

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Modèle:Redirect2 Modèle:Infobox Commune de France

Paimpol (Modèle:MSAPI) est une commune française côtière située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Construite autour de ses bassins, Paimpol est l'un des principaux ports de pêche et de plaisance donnant sur la Manche.

L'actuelle commune de Paimpol résulte de la fusion, le Modèle:Date-, des communes de Paimpol, Plounez et Kérity.

Paimpol appartient au pays historique du Goëlo.

Les habitants de Paimpol sont les Paimpolaises et Paimpolais.

Géographie

D'une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>, la commune s'étend sur 23,Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Localisation

La ville est située au bord de la Manche<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, à proximité de l'estuaire du Trieux<ref name=":0" />.

Situation

La commune est située au nord de la Bretagne, à l'extrémité ouest de la baie de Saint-Brieuc, au fond de la baie de Paimpol<ref name=":0" />.

La ville est sur l'ancienne route nationale D 786 de Saint-Malo (Modèle:Unité à l'est) et Saint-Brieuc (préfecture, Modèle:Unité au sud-est) à Lannion (sous-préfecture, Modèle:Unité à l'ouest) et Morlaix (Modèle:Unité au sud-ouest). Guingamp (sous-préfecture) est à Modèle:Unité au sud, Rennes à Modèle:Unité au sud-est<ref name="googlemapsPaimpol">Paimpol sur la carte google maps de google.fr.</ref>.

Hydrographie

Elle est traversée par un petit fleuve côtier, le Quinic<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>, qui prend naissance dans le sud de la commune de Kerfot et alimente les bassins du port de plaisance de Paimpol avant de se jeter dans la Manche<ref name=":1"/>. Il sert de limite de communes avec Plourivo au sud sur environ Modèle:Unité.

Elle est bordée sur environ Modèle:Unité au sud-est par le Ruisseau du Boulgueff, qui reste toutefois sur la commune de Plouézec<ref name="PaimpolSEgeoportail">Le Vieux Bourg et Sainte-Barbe, sud-est de la commune de Paimpol - cartes IGN interactives. Couches « Cartes IGN », « Hydrographie » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.</ref>.

Le Ruisseau de l'Étang (sur Plouézec) du moulin de Danet (sur Paimpol), s'écoule sur Paimpol en direction de l'abbaye de Beauport<ref name="PaimpolSEgeoportail"/>.

Le Poullou, qui prend source vers Kergall Vihan (sur Ploubazlanec), sert de limite avec cette commune sur pratiquement tout son parcours, commençant à Kergoff (sur Paimpol). Il prend le nom du ruisseau du Traou à la hauteur du hameau du même nom, jusqu'à son embouchure vers l'ancienne chapelle du hameau des Salles près du port de Texier<ref name="Poullougeoportail">LePoullou / ruisseau du Traou - carte interactive. Couches « Cartes IGN », « Hydrographie » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

La commune est bordée du nord-ouest au sud-ouest par le long estuaire du Trieux, petit fleuve côtier dont l'embouchure est encadrée d'amont en aval par Pleudaniel puis Lézardrieux à l'ouest, et Plourivo puis Paimpol puis Ploubazlanec à l'est. Ainsi, Paimpol serait contigu à Pleudaniel et Lézardrieux si l'estuaire qui les sépare n'était pas considéré comme un bras de mer et donc "hors territoire" à proprement parler. Techniquement, l'estuaire du Trieux commence vers le moulin à marée près de Porz Lec'h sur Pleudaniel, avec en face Toull ar Huiled sur Plourivo<ref name="Trieuxgeoportail">Le Trieux et les communes voisines, carte IGN. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.</ref>. Ce début de l'estuaire est d'ailleurs entièrement couvert par la ZNIEFF des « Prés salés du Trieux »<ref name="znPresSalesTrx"/> (voir paragraphe « Patrimoine naturel » plus bas).

Cadre géologique

Fichier:Batholite mancellien.svg
Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de Modèle:Unité (d'Alençon à la Rance) sur Modèle:Unité (de Vitré à Vire)<ref>Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Article connexe Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Paimpol est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Paimpol se situe plus précisément dans l'unité de Saint-Brieuc formée d'un bassin sédimentaire essentiellement briovérien (constitué de formations volcano-sédimentaires) limité au sud par le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour)<ref>Modèle:Article.</ref>, au nord-est par un important massif granitique cadomien, le batholite du Trégor, et au sud-ouest le pluton de Lanhélin qui font partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien<ref group=Note>De Modèle:Langue, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême<ref>E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, Modèle:P..</ref>. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique<ref>La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique (cf. Modèle:Ouvrage).</ref> vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW<ref>Modèle:Article.</ref>. Au Précambrien supérieur, la région est soumise à un régime extensif, associé à l'évolution post-orogénique cadomienne, qui contrôle la sédimentation briovérienne alimentée par l'érosion de la chaîne. La tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression, les sédiments sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss, limons sur les coteaux)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La région de Paimpol comporte ainsi, au-dessus d'un socle granitique (750-650 Ma), une épaisse séquence volcanique et sédimentaire (600 Ma), elle-même intrudée par de nombreux plutons gabbro-dioritiques (580 Ma) contemporains de la déformation<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)<ref>Michel Ballèvre, Modèle:P..</ref>.

Touristiquement, la région de Paimpol montre que cette partie de la Bretagne était autrefois une terre de volcans : dans la mer briovérienne ont surgi des îles volcaniques dont les produits (coulées de laves et projections) se sont déposés sous les eaux. Des témoins de ce volcanisme sous-marin très ancien (640 millions d'années) sont visibles à la pointe de Guilben. À marée basse, on peut en effet faire le tour de l'extrémité Est de cette pointe pour observer de nombreux types de roches dont des laves bréchiques (vertes à enclaves violettes), des pillow lavas (laves en coussins)<ref group=Note>Les spilites qui constituent la masse des pillows renferment des blocs de cornaline rouge.</ref>, des tufs verts (bancs interstratifiés entre les coulées de lave), des tufs à aspect schisteux, verts et violacés, très riches en calcite<ref>Cette calcite est visible au niveau de veines et amygdales blanches et roses.</ref> (Modèle:Lien). Toutes ces roches sont des spilites qui dessinent une bande de Modèle:Unité environ de largeur qui s'allonge en direction E.-W. jusqu'aux environs de Lannion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un peu au nord, la butte de Kerroc'h offre une vue imprenable sur la baie. La tour qui la surmonte a été construite en partie en rhyolite rouge violacé : une lave récupérée un peu plus bas sur le rivage. En contrebas de la tour, en effet, on trouve les traces d'un autre volcanisme paimpolais (de 550 à 530 millions d'années celui-là). Ici, la roche renferme des fiammes formées à la suite d'une nuée ardente. De l'autre côté de Paimpol, au sud vers Sainte-Barbe, se trouvent les volcanites de Plouézec (environ 470 millions d'années)<ref>Pascal Richet, Guide des volcans de France, BRGM éditions / Belin.</ref>.

Économiquement, les spilites de Paimpol ont été exploitées depuis une époque reculée (croix monolithes rapportées au Moyen Âge, moellons dans le temple de Lanleff, dans l'abbaye de Beauport) bien qu'elles constituent a priori un matériau de construction ingrat du fait de leur hétérogénéité texturale<ref>Modèle:Article.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanleff », sur la commune de Lanleff, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

Routes

Outre l'ancienne route nationale [[Route nationale 786|Modèle:Nobr]] de Saint-Malo à Morlaix, Paimpol est desservie par trois départementales de moyenne importance :

la Modèle:Nobr, qui commence à Paimpol, mène vers Saint-Brieuc en passant par Lanvollon (elle devient la Modèle:Nobr vers Lanvollon) ;
la Modèle:Nobr, qui se confond avec l'ancienne voie romaine sur la commune de Paimpol, rejoint au sud la N12 au niveau de Louargat en passant par Pontrieux<ref name="googlemapsPaimpol" />.

Trains

La gare de Paimpol est le terminus nord de la ligne Paris Brest venant de Guingamp, qui est empruntée tant par les TER Bretagne que par La Vapeur du Trieux.

Aéroports

L'aéroport de Lannion est à Modèle:Unité, celui de Saint-Brieuc à Modèle:Unité et celui de Morlaix à Modèle:Unité. L'aéroport de Saint-Malo (Modèle:Unité à l'est) est aussi fréquenté, et celui de CaenModèle:Unité) pour certaines destinations britanniques. D'autres aéroports sont présents dans la région<ref name="routerank">Paimpol planification de route : par vols, trains et voitures, sur routerank.com.</ref>.

Transport maritime

Modèle:...Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Paimpol est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimpol, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), zones urbanisées (21,8 %), forêts (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones humides côtières (0,5 %), eaux maritimes (0,3 %), zones humides intérieures (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le commune est appelée Modèle:Langue Modèle:MSAPI (nom officiel, utilisé en français) ou Modèle:Langue Modèle:MSAPI (nom breton).

Le nom a été attesté sous les formes suivantes : Modèle:Langue en 1184, Modèle:Langue en 1198, Modèle:Langue et Modèle:Langue en 1202<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>. Il provient de Modèle:Langue Modèle:MSAPI « tête » et Modèle:Langue Modèle:MSAPI « étang », soit « l'extrémité de l'étang »<ref name="infobretagne" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui a donné Modèle:Langue en breton moderne, francisé en Modèle:Langue.

Histoire

Fichier:FR-22162 abbayebeauport01.jpg
Abbaye de Beauport, Kérity (Paimpol).

Chronologie

Moyen-Âge

En 1325 le comte de Goëlo Henri, baron d'Avaugour et son épouse Jeanne d'Harcourt, ratifièrent le don fait par Jean de Keraoul d'un terrain donné à l'église Notre-Dame de Paimpol pour y faire un cimetière, qui fut béni par leur oncle<ref group=Note>Jean-Baptiste Ogée écrit à tort que Jean d'Avaugour est leur fils, alors qu'il est un oncle d'Henri IV d'Avaugour.</ref> Jean d'Avaugour, alors évêque de Saint-Brieuc. En 1370 le château de l'Estang appartenait à Charles du Halgoët, chevalier et seigneur de l'Estang<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un port morutier célèbre depuis le Moyen Âge

Paimpol est célèbre pour avoir été au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un des ports de la grande pêche, au large de l'Islande. Pierre Loti en fera un roman en 1886, Pêcheur d'Islande.

L'Europe découvre, dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce au commerce portugais, un poisson : la morue, et la consommation croissante de ce produit entraîne une augmentation considérable des flottilles pour pêcher en haute mer (Voir Goélette paimpolaise).

En France même, des navigateurs bretons de Paimpol et de Saint-Malo, des marins normands de Barfleur et de Dieppe, enfin d'autres de La Rochelle et du Pays basque partent pêcher la morue au large des côtes du Canada et dans le golfe du Saint-Laurent. Tous ces hardis équipages se retrouvent au large d’une grande île qui pourrait être celle de Terre-Neuve, nommée sur les cartes marines de cette époque « île de Bacalaos » (Iles des morues en portugais) en compagnie d'autres vaillants navigateurs portugais, irlandais, anglais, vénitiens et hollandais. La Ligue hanséatique contrôle le marché européen de la morue, et s'enrichit avec ce commerce florissant en tenant fermement les ports de l'Europe centrale (mer du Nord, mer Baltique). En France, dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les marins-pêcheurs français payent la dîme au roi de France sur « les Pescheries des terres neufves ». Il en est de même pour les pêcheurs morutiers bretons qui paient la dîme sur la vente de la morue depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette redevance est consignée notamment dans les actes de transactions établis entre les moines de l’abbaye de Beauport à Paimpol et les habitants de l'île de Bréhat<ref>Les Bretons en Amérique avant Christophe Colomb, Annales de Bretagne, IX, Modèle:Numéro avec majuscule, Modèle:Date-.</ref>.

Temps modernes

En 1591 les Anglais choisirent Paimpol pour en faire une place de sûreté, trouvant le port, et la position du bourg, avantageux. Paimpol appartenait alors au comte de Vertus Odet d'Avaugour<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne" />.

Fichier:Cassini Paimpol.jpg
Carte de Cassini de Paimpol et des paroisses avoisinantes (1790).
Fichier:Plan de Paimpol 1795.jpg
Plan de la ville et du port de Paimpol en 1795.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Paimpol en 1778 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Paimpol vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1841 11 navires de grande navigation chargés et 35 sur lest sont entrés dans le port de Paimpol, dont 40 venant d'Angleterre ; il en est sorti 30, dont 8 pour la pêche à la morue et 18 allant en Angleterre ; ces statistiques ne prennent pas en compte le cabotage, constitué au départ principalement de grains et oléagineux à l'arrivée de bois et marériaux divers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En raison des épidémies de choléra qui sévissent en août 1832 (cette épidémie fit 126 morts parmi les 2 000 habitants et il fallut creuser deux fosses communes, autour de la chapelle de Lanvignec car le cimetière de la ville était saturé) et 1849, les Paimpolais érigent quatre statues de la Vierge placées dans des niches sur quatre façades de maisons. Chaque été entre le 15 et le Modèle:Date-, et jusque dans la décennie 1960, une procession nocturne, dite « des vœux », fut organisée, dédiée à Marie, avec une halte devant chacune de ces quatre « Vierges du choléra »<ref>Modèle:Article.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Paimpol en 1853 : Modèle:Citation bloc

Les mêmes auteurs écrivent aussi que « les, quais forment la plus belle partie de cette ville ; ils sont larges et bordés de maisons, d'apparence élégante », que « le port, ou plutôt les ports de Paimpol, sont formés par un bras de mer qoù les eaux de la Manche font sentir chaque jour le flux et le reflux, cet où les navires de toute grandeur abordent le long d'un beau quai ; l'un de ces ports est extérieur : il s'étend de la Pointe du Guilben à celle de Gren ; l'autre est intérieur : il s'étend de cette dernière pointe au quai proprement dit ». Ils précisent aussi que deux batteries sont installées, l'une à la pointe de Bilfaut, l'autre à droite de l'entrée de la baie de Paimpol, pour défendre le port, qu'il y a marché chaque mardi et deux foires dans l'année et qu'on y parle le breton et le français <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les « Islandais »

Fichier:Paimpol port vers 1895.jpg
Second bassin du port de Paimpol à l'époque de la pêche en Islande (vers 1895).
Fichier:FMIB 37310 Morutiers de Paimpol - Benediction de la flottille, avant le depart.jpeg
Morutiers de Paimpol : bénédiction de la flottille, avant le départ (1913).

En 83 ans, entre 1852 et 1935, on compte 2 644 bateaux et 65 000 marins embarqués partis pour des campagnes morutières en direction de la mer d'Islande depuis Paimpol et les autres ports de la région ; on estime que 120 goélettes disparurent et qu'au moins 2 000 pêcheurs de la région de Paimpol se sont noyés (en mer d'Islande principalement) entre 1852 et 1932<ref>Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), Éditions Dialogues, Brest, 2012 Modèle:ISBN.</ref>. Les plus grands dangers encourus étaient les tempêtes, les collisions dans le brouillard, mais aussi l'alcoolisme<ref>Selon une enquête de l'Amirauté britannique, 70% des fortunes de mer auraient été dues à l'ivrognerie des capitaines (cité par Yann Lukas, Breiz Bric à Brac, Éditions Palantines, 2012 Modèle:ISBN.</ref>.

Le premier bateau parti pêcher en mer d'Islande fut l'Occasion, un brick de 73 tonneaux en 1852 dont l'armateur était Louis Morand et qui fut commandé par François Druel, de Fort-Mardyck (ce bateau sombra en 1854 lors d'une autre campagne de pêche) ; 14 goélettes parurent en 1856, 74 en 1894 ; le déclin commence en 1907, année où seulement 53 goélettes partent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Petit Journal écrit en 1898 : Modèle:Citation.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le taux de mortalité sur les bancs de Terre-Neuve est estimé à 15 ‰, alors qu'il est de 6 ‰ dans les eaux islandaises<ref>Anne Gauché, Affronter la mer. Les marins-pêcheurs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Hachette, 2003.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La nouvelle église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, construite à l'initiative en 1899 d'Henri Fromal, alors curé de Paimpol, fut terminée en 1914 sous les ordres de l'architecte Ernest Le Guerranic. L'église contient un triptyque flamand du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un tableau de l'école espagnole du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant la mise au tombeau du Christ. Le Pardon de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle a lieu le premier dimanche de décembre, et le Pardon des Islandais le 3ème dimanche de juillet. L'orgue, qui a été restauré en 1986, date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux Morts porte les noms de 107 soldats morts pour la Patrie, dont 72 pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 15 au moins sont des marins morts en mer ; trois au moins sont morts sur le front belge en 1914 ou 1915 ; Joseph Camy est mort de maladie à Malte où son bateau avait fait escale; Henri Appert est mort en captivité en Allemagne en 1916 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="MémorialGenWeb Relevé">Modèle:Lien web.</ref>.

Environ 80 élèves de l'École d'hydrographie de Paimpol, encouragés par leurs professeurs, embarquèrent pour Plymouth dès le Modèle:Date-<ref>Didier Le Corre et Maïwen Raynaudon-Kerherzo, La Bretagne sous l'Occupation, Éditions Blanc et Noir, 2015 Modèle:ISBN.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Déchargement des bagages des marins d'Islande.jpg
Paimpol ː déchargement des bagades des marins d'Islande (carte postale Tirel-Hamon, vers 1920).

Paimpol arme ses dernières goélettes pour la pêche à la morue en 1935 (alors que 167 bateaux de 9 ports du Goëlo et des bords de Rance pratiquaient encore cette pêche en 1885) : le Butterfly et La Glycine sont les deux derniers à partir cette année-là, le premier cité se perdant d' ailleurs en mer ; l'adoption de moteurs à partir de 1926 ne suffit pas à assurer la survie de ce type de pêche<ref>Alain Pennec, Le monde maritime, "Histoire de la Bretagne et des pays celtiques", tome 4, Skol Vreizh, 1994, Modèle:ISBN.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Paimpol porte les noms de 33 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles 7 au moins sont mortes en mer ; Jules Delafargue est mort à la frontière belge lors de la Bataille de France au printemps 1940 et Charles Frigaux des suites de ses blessures au Royaume-Uni le Modèle:Date- ; Henri Marie, quartier-maître à bord du Dunkerque, a été victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; André Marchais<ref>Modèle:Lien web.</ref>, résistant, Croix de guerre 1914-1918 (France) et Croix de guerre 1939-1945, a été décapité à la hache à la prison de Cologne le Modèle:Date- ; Jeanne Le Fem, résistante, est morte au camp de concentration de Bergen-Belsen le Modèle:Date-<ref name="MémorialGenWeb Relevé" />.

En 1944, le curé de Paimpol, Guillaume Thos, fit le vœu solennel d'offrir une couronne précieuse à la Vierge et à son Fils, si Paimpol était épargnée par les bombardements ; comme ce fut le cas, les Paimpolais offrirent des bijoux pour financer cette couronne en 1946<ref> https://www.ville-paimpol.fr/eglise-paimpol/</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Une liste composée exclusivement de 23 femmes, toutes épouses de marins de commerce, dite "d'Union pour la défense des intérêts des marins" se présenta aux élections municipales du Modèle:Date-. Les marins constituaient alors environ 30 % de la population paimpolaise<ref>Au secours de la Marine marchande, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 25 mars 2020.</ref>.

L'École nationale de la Marine marchande de Paimpol ferme en 1986.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Fichier:Paimpol (France) Town Hall.jpg
Hôtel de Ville.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis la Libération, dix maires se sont succédé à la tête de la commune.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Quartier maritime

Paimpol est un quartier maritime dont les initiales sont « PL ».

Finances locales

Modèle:Section à actualiser

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Paimpol<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Paimpol. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Paimpol s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :

En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Paimpol<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :

La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :

  • des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour Modèle:Euro (57 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 35 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2011 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2012 ;
  • des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour un montant de Modèle:Euro (29 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).

Les ressources en investissement de Paimpol se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :

L'endettement de Paimpol au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée.</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Paimpol.</ref> :

  • l'encours de la dette pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">

Modèle:Lien web.</ref> ;

  • l'annuité de la dette pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 60 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 34 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">

Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum d'environ Modèle:Nobr en 2004 et un maximum en 2013.

Jumelages

Population et société

Langue bretonne

La charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date-.

À la rentrée 2018, 31 élèves étaient scolarisés à l'école Diwan (soit 6,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>Office public de la langue bretonne.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Presse écrite

Modèle:Article détaillé

Économie

Fichier:France Cotes d Armor Paimpol 02.jpg
Le port, quai Duguay-Trouin.
Fichier:PAI001.jpg
Bateaux de pêche dans le bassin no 1.
Fichier:Paimpol-port.JPG
Vue d'ensemble du bassin no 1.

Culture et patrimoine

En saison, Paimpol est le point de départ et d'arrivée du train touristique la Vapeur du Trieux.

Lieux et monuments

Vingt trois monuments sont inscrits dans la base Mérimée, figurant sur la liste des monuments historiques des Côtes-d'Armor, dont :

Chapelle Notre-Dame de Kergrist

La chapelle Notre-Dame de Kergrist est située sur la route de Lézardrieux au lieu-dit Kergrist, dans l'ancienne commune de Plounez, en haut de la falaise dominant le Trieux. Elle est sur la gauche en venant de Paimpol, avant de descendre vers le Trieux. Elle fut consacrée en Modèle:Refnec<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et modifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vendue pendant la Révolution française, elle est rendue au culte en 1807. Elle abrite trois autels et de nombreuses statues<ref name="ND Kergrist"/>. Modèle:Article détaillé

Chapelle Sainte-Barbe de Kerity

Cette chapelle, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est située dans l'ancienne paroisse de Kérity, désormais un quartier de Paimpol. C'est dans cette chapelle que tous les ans, les pêcheurs d'Islande et de Terre-Neuve venaient en pèlerinage demander à sainte Barbe de les protéger de la foudre et de tous les dangers. Modèle:Article détaillé

Paimpol dans la culture populaire

La ville est évoqué dans une célèbre chanson écrite en 1895 par Théodore Botrel (1868-1925) intitulée La Paimpolaise. Dans le premier couplet, Botrel chante même Modèle:Citation, alors que la commune même ne possède pas de falaises (les plus proches sont situées sur la commune limitrophe de Plouézec). L'auteur admettra qu'il ne connaissait pas Paimpol à l'époque où il créa la chanson (il n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le « pardon des Islandais »<ref>Modèle:Lien web.</ref>), mais jugeait que « falaise » rimait avec « Paimpolaise ».

Personnalités liées à la commune

Nés à Paimpol

Patrimoine naturel

La commune comprend un nombre assez important de zones protégées ou remarquables<ref>Paimpol, fiche sur inpn.mnhn.fr.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

La commune est concernée par cinq ZNIEFF.

La ZNIEFF continentale de type 1 des « Prés salés du Trieux »<ref name="znPresSalesTrx">« Prés salés du Trieux » - 530005995. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit 241,17 hectares de prés salés immédiatement au sud de Lézardrieux mais partagés sur quatre communes : Lézardrieux, Paimpol, Pleudaniel et Plourivo.
La ZNIEFF continentale de type 2 des « Estuaires du Trieux et du Jaudy »<ref name="znEstTrxJdy">« Estuaires du Trieux et du Jaudy » - 530014726. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit 12 387,76 hectares sur huit communes : Kerbors, Lanmodez, Lézardrieux, Paimpol, Ploubazlanec, Plougrescant, Plouguiel et Trédarzec. Le Jaudy est un autre petit fleuve côtier à environ Modèle:Unité à l'ouest du Trieux. Les terrains visés sont avant tout les salines ; une surface importante de vasières côtières et bancs de sable dépourvus de végétation est également incluse, ainsi que des prés salés, quelques points d'eau douce stagnantes et des eaux courantes, et des prairies humides. Le tout est une réserve de chasse et de faune sauvage du domaine public maritime.
La ZNIEFF continentale de type 1 de la « Côte boisée de Sainte-Barbe »<ref name="znSteBarbe ">Modèle:Lien brisé. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit 17,95 hectares entièrement sur Plouézec, couvre les côtes rocheuses et falaises maritimes situées sur la commune à l'est de la pointe de Kérarzic ; une partie de ces falaises et de leurs abords supportent quelques pièces boisées.
La ZNIEFF continentale de type 1 du « Vallon de Boulgueff »<ref name="znPointePlouézec">« Pointe de Plouézec » - 530015136. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit 7,42 hectares, est partagée entre Paimpol et Plouézec, le long du ruisseau de Boulgueff près de la pointe Kermor. Cette ZNIEFF vise la forêt couvrant les flancs très escarpés de la vallée du Boulgueff.
La ZNIEFF continentale de type 1 de la « Pointe de Guilben »<ref name="znGuilben">« Pointe de Guilben » - 530015146. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit 53,54 hectares entièrement sur Paimpol, vise elle aussi un habitat de côtes rocheuses et falaises maritimes sur la côte de la pointe de Guilbert.
Zone de protection spéciale (ZPS, directive Oiseaux)

Sur la commune, l'estuaire du Trieux à l'ouest dont les marais de Crec'h Tiaï, toute la côte à l'est et la vallée du fleuve côtier le Corre au sud-est avec le bois de Beauport, sont inclus dans la grande zone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »<ref name="zpsTrevor">« Tregor Goëlo » - FR5310070. Fiche et cartographie Zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000.</ref>, un site Natura 2000 selon la directive Oiseaux qui couvre 91 228 hectares répartis sur 27 communes des Côtes-d'Armor<ref group=Note name="CommunesZPStrevor">Les 27 communes de la ZPS de « Tregor Goëlo » sont :

Île-de-Bréhat, Kerbors, Kerfot, Kérity, Langoat, Lanmodez, Lézardrieux, Minihy-Tréguier, Paimpol, Penvénan, Pleubian, Pleudaniel, Ploëzal, Ploubazlanec, Plouézec, Plougrescant, Plouguiel, Plounez, Plourivo, Pommerit-Jaudy, Pouldouran, Quemper-Guézennec, La Roche-Derrien, Trédarzec, Tréguier, Trévou-Tréguignec et Troguéry.</ref>.

Zone spéciale de conservation (ZSC, directive Habitat)

La même surface de commune est également incluse dans la Zone spéciale de conservation (ZSC) de « Tregor Goëlo »<ref name="ZSCtrevor">« Tregor Goëlo » - FR5300010, Fiche et cartographie Zone spéciale de conservation (ZSC) Natura 2000.</ref>, un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat qui couvre 91 438 hectares au total.

Espaces protégés et gérés

Le Conservatoire du Littoral a acquis deux lots de terrains :

Fichier:Anse de Beauport.jpg
Anse de Beauport à marée basse.
L'espace protégé et géré de « Beauport - Kerarzic »<ref name="epgBportKrzc">« Beauport - Kerarzic » - FR1100181. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.</ref>, soit 117 062 hectares soumis à un arrêté de protection de biotope passé le Modèle:Date-. Partagé entre Kerfot, Paimpol et Plouézec, il est composé de terrains morcelés le long du fleuve Le Corre et de son dernier affluent en rive droite. Sur la commune de Paimpol il couvre une grande partie de Kérity et inclut 5 terrains sur le flanc ouest de la vallée du Corre ainsi qu'une autre pièce s'étirant le long de la vallée du ru en provenance du Runiou vers Hérity, passant par Gravélodic.
L'espace protégé et géré des « Falaises du Goëlo »<ref name="epgFalaises">« Falaises du Goëlo » - FR1100710. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.</ref>, soit 148 287 hectares soumis à un arrêté de protection de biotope passé le Modèle:Date-. Il s'agit d'un ensemble de petits terrains disséminés le long des falaises et de cours d'eau. Sur Paimpol cependant, il ne s'agit que d'une très petite surface de terrain à l'embouchure du ruisseau de Boulgueff.

Culture

Littérature

Musique

  • Le bagad de Paimpol est un groupe de musique traditionnelle bretonne composée d'une trentaine de musiciens. Il effectue nombre de sorties comme lors du Festival du chant de marins à Paimpol, les Filets bleus à Concarneau ou le Festival interceltique de Lorient.
  • Paimpol a été chantée par Théodore Botrel dans la chanson La Paimpolaise. Le compositeur y célèbre, pour la rime, une falaise. Il avoua n'avoir mis les pieds à Paimpol que quelques années après la chanson, et alors découvert les falaises de Plouha, une vingtaine de kilomètres au sud. Un bar à filles de marins du port se nommait La Falaise.
  • Georges Brassens évoque "La Paimpolaise" dans la chanson "Mélanie": "... Son mari pris dans la tempête, La Paimpolaise était en train, De vouer, c'était pas si bête, Un cierge au patron des marins. Ce pieux flambeau qui vacille, Mélanie se l'est octroyé, Alors le saint, cet imbécile, Laissa le marin se noyer ..."
  • Le Festival du chant de marins a lieu tous les deux ans depuis 1989.
  • Groupes de chant de marins du canton de Paimpol : Les Cent Z'Escales, Les Gaillards d'Avant, Les Souillés de fond de cale.
  • Groupe de chants de tradition bretonne (pour fest-noz) : Teuz.
  • École de musique.

Festival du chant de marin

Modèle:Article détaillé

Fichier:Celtic Bagpiper.jpg
Joueur de cornemuse côté de Cabestan, pendant le festival Celtic-Maritime international, festival du chant de marin.
Fichier:Bretagne Armor Paimpol2 tango7174.jpg
Panorama du port. À gauche le quai Morand, à droite le quai Duguay-Trouin.

Tous les deux ans, une fête a lieu en août sur le port de Paimpol, qui est clôturé pour cette occasion. Appelée « Fête du chant de marin » jusqu'à l'édition de 2005, elle se nomme dorénavant « Festival du chant de marin »<ref>Festival du chant de marin de Paimpol 2011 (Musique des mers du Monde) / Gouel Kan ar Vartoloded Pempoull 2011 (Sonerezhiou Moriou Ar Bed).</ref> en raison de son importance croissante (les trois dernières éditionsModèle:Quand ont recensé plus de Modèle:Nombre payantes).

Au cours de cette fête de trois jours Modèle:Incise, le port est réservé aux spectateurs, musiciens, chanteurs et exposants. Il s'y déroule des spectacles et des présentations de métiers à caractère maritime autour d'une animation musicale principalement orientée vers les chants de marins, mais aussi les musiques du monde, avec des têtes d'affiches célèbres : Idir en 2003, Denez Prigent et Carlos Núñez en 2005, Dan Ar Braz, Rokia Traoré et Johnny Clegg en 2007, Altan, The Chieftains et Simple Minds en 2011, Rachid Taha, Arno (chanteur) et Capercaillie en 2013, I Muvrini, Denez Prigent et Luz Casal en 2015, Kassav', Malicorne (groupe) et Alan Stivell en 2017 et Goran Bregović, Tri Yann et Bernard Lavilliers en 2019.

De vieux gréements de diverses nationalités sont amarrés dans le port spécialement pour cette période et tous les bateaux présents dans les bassins sont pavoisés. On y rencontre, entre autres, Enez Koalen, Nébuleuse, Eulalie, basés au port, ainsi que Neire Mâove et Provident.

Le Festival du chant de marin est signataire de l'accord « Ya d'ar brezhoneg » (« Oui à la langue bretonne »).

Cinéma

Peinture, sculpture et artisanat d'art

De nombreux artistes ont exercé ou exposent à Paimpol.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Luc Corlouër, Le Bosco de Kerpalud (Roman). Ed. Ramsay, Paris, 2015

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail