Yves Nicolin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Yves Nicolin est né le Modèle:Date au Coteau (Loire), il est avocat, chef d'entreprises et homme politique français.
Membre successivement du Parti républicain, de Démocratie libérale, de l'Union pour un mouvement populaire et des Républicains, il est maire de Roanne depuis 2014, réélu en 2020, après l'avoir été de 2001 à 2008, et fut député de la [[Cinquième circonscription de la Loire|Modèle:5e de la Loire]] durant 5 mandats, de 1993 à 2017.
Biographie
Études, carrière professionnelle et vie privée
Il obtient son baccalauréat en 1983 au lycée Jean-Puy de Roanne<ref name=":0" />.
Yves Nicolin est titulaire d'une maîtrise d'administration économique et sociale et d'un DEA (diplôme d'études approfondies) de droit européen<ref name="Réinstalle">Modèle:Lien web</ref> obtenus en 1988 à l'université Jean-Moulin-Lyon-III<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Il fut secrétaire général du syndicat intercommunal des Montagnes du matin de 1988 à 1991<ref name="Réinstalle"/>.
Il devient avocat d'affaires en Modèle:Date-, inscrit au barreau de Paris. Il travaille essentiellement avec des petites et moyennes entreprises, précisant qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il n'exerce plus la profession d'avocat et quitte le barreau pour diriger trois entreprises<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est marié et père de trois enfants adoptés en Russie.
Carrière politique
Mandats électifs
À l'occasion des élections municipales de 1989, il devient conseiller municipal à Riorges, où il réside<ref name="StéphanoisCasquette"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors des élections cantonales de 1992, il est élu conseiller général de la Loire (canton de Roanne-Nord) à 29 ans, ce qui fait de lui le plus jeune à ce poste en France<ref name="StéphanoisCasquette"/>. Il conserve ce mandat jusqu'en 1998.
Yves Nicolin est élu député de la Loire pour la première fois le 28 mars 1993 dans la [[cinquième circonscription de la Loire|Modèle:5e de la Loire]] en battant l'ancien ministre du Travail et maire de Roanne, Jean Auroux. Il est battu par celui-ci lors des élections municipales de 1995<ref name="StéphanoisCasquette"/>, alors qu'il a dû affronter la concurrence à droite d'Alain Pierson, président du comité de soutien local à Jacques Chirac lors de la campagne présidentielle<ref name="Tentations">Modèle:Lien web</ref>.
Il a été réélu député en 1997, 2002 et 2007. Le 17 juin 2012 il est de nouveau élu avec 56,35 % face à Laure Déroche, maire de Roanne (PS).
Élu maire de Roanne lors des élections municipales de mars 2001 face à Jean Auroux, il sollicite un nouveau mandat lors des élections des 9 et 16 mars 2008. Obtenant 47,92 % des suffrages exprimés au premier tour, il est battu lors du second tour par la candidate d'Union de la gauche, Laure Déroche (52,08 %).
Au sein de l'intercommunalité roannaise, il défend, avec l'ancien président Christian Avocat, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est à nouveau candidat aux élections municipales sur Roanne aux élections municipales de mars 2014. Il obtient 43,27 % des voix au premier tour, la maire sortante Laure Déroche (PS) ne recueille que 20,41 %, Sarah Brosset (Front national) obtient 15,69 %, Gérard Philippon (Front de gauche) obtient 5,69 % et Norbert Chetail (DVD) obtient 5,92 %. Au second tour, Yves Nicolin remporte la triangulaire avec 51,48 % contre 34,50 % pour Laure Déroche et 14,01 % pour Sarah Brosset. Yves Nicolin est le premier maire de Roanne battu à être réélu six ans plus tard. Il est élu au premier tour de scrutin président de Roannais Agglomération, communauté d'agglomération comptant désormais quarante communes et Modèle:Nombre.
Quatre jours après son retour à la mairie de Roanne, Yves Nicolin décide de renvoyer Abdelwaheb Sefsaf de la direction du théâtre municipal en lui reprochant d'exercer d'autres activités et en jugeant illégal l'arrêté municipal qui l'avait nommé à ce poste, ce qui lui attire des critiques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Yves Nicolin est appelé à comparaître dans une affaire de favoritisme et de prise illégale d'intérêts portant sur des marchés publics au sein de la communauté d'agglomération du Grand Roanne<ref>Modèle:Lien web</ref>, après une enquête préliminaire lancée en 2010 pour des faits remontant à 2004 et 2005. Une peine de Modèle:Unité d'amende avec sursis est requise à son encontre<ref>Modèle:Lien web</ref>, pour un jugement mis en délibéré jusqu'en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tribunal correctionnel de Paris constate finalement la prescription des faits le concernant, en l'absence de dissimulation, et relaxe Edmond Houta Modèle:Incise estimant que l’existence de liens personnels ne suffisait pas à caractériser le délit<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il démissionne de la présidence du groupe d'amitié France-Brunei à l'Assemblée nationale pour protester contre l'interdiction faite par les autorités aux résidents musulmans de ce pays de célébrer les fêtes de Noël<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il annonce en Modèle:Date- qu'il ne sera pas candidat à un nouveau mandat lors des élections législatives de 2017. Il soutient sa suppléante Clotilde Robin pour lui succéder<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, Nathalie Sarles (MoDem) lui succède à l'Assemblée nationale et Yves Nicolin se consacre désormais uniquement à ses mandats de maire de Roanne et de président de Roannais Agglomération<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le même mois, pour compenser la perte de son indemnité parlementaire, il augmente son indemnité de président d'agglomération de 88 %, en passant de 2 757 à 5 187 € brut, ce qui crée une polémique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il annonce être candidat à un dernier mandat de maire pour les élections municipales de 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, il sort un livre programme : 2020, Ensemble pour un nouveau projet afin de présenter son bilan et ses futurs projets pour la ville de Roanne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Aux élections municipales du Modèle:Date-, la liste Roanne Passionnément qu’il conduit l’emporte dès le premier tour avec 59,04 % des voix, il distance largement ses concurrents : Franck Beysson (Collectif 88%, soutien LFI-EELV-PCF) obtient 17,60 %, Brigitte Dumoulin (PS-G·s) obtient 17,41 % et Andrea Iacovella (LREM) obtient 5,93 %. Une forte abstention marque ce scrutin en raison notamment de l'épidémie de coronavirus qui frappe la France<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il est réélu président de Roannais Agglomération<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fonctions et positionnement au sein de la droite
Étudiant à Lyon, il entre dans la vie politique en soutenant la candidature de Raymond Barre aux élections législatives de 1986<ref name="StéphanoisCasquette">Modèle:Lien web</ref>. C'est par son intermédiaire qu'il rencontre Pascal Clément, député de la Loire, qu'il soutient à son tour<ref name="StéphanoisCasquette"/>. Il adhère au Parti républicain en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est ensuite chargé de mission au cabinet de Gérard Longuet, président du Parti républicain, de 1991 à 1993, puis auprès du délégué général du parti, Yves Verwaerde, de 1993 à 1995<ref name="Réinstalle"/>. Lors des élections législatives de 1993, Yves Nicolin est soutenu localement par Valéry Giscard d'Estaing<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. On le présente en 1995 comme Modèle:Citation<ref name="Tentations"/>, en 1996 comme un Modèle:Citation Alain Juppé<ref name="EthiquePortefeuille"/>. Il est porte-parole adjoint du Parti républicain de 1995 à 1997, puis secrétaire national de Démocratie libérale de 1997 à 1998<ref name="Réinstalle"/>.
Lors de la troisième cohabitation, il fait partie, avec Dominique Dord, des députés dits Modèle:Citation, partisans d'une union, voire d'une fusion des différents partis de la droite<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2000, il fait partie de la majorité du groupe Démocratie libérale à l'Assemblée nationale, qui obtient le départ de José Rossi de la présidence du groupe. Ce dernier s'est attiré l'hostilité de ses collègues de Démocratie libérale en raison de sa participation aux accords de Matignon sur la Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors de l'élection présidentielle française de 2002, il est, avec Michaël Bullara, Nicole Guedj et Renaud Muselier, responsable des jeunes au sein de l'équipe de campagne de Jacques Chirac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2011, Yves Nicolin est membre du groupe de réflexion La Droite sociale au sein de l'UMP, courant fondé par Laurent Wauquiez<ref>Modèle:Lien web</ref> dont il est un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'occasion du congrès de l'UMP de 2012, il soutient la candidature de Jean-François Copé à la présidence, dont il est un ami<ref name="SarkozyRit"/>, et vote pour le courant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après l'éclatement de l'affaire Bygmalion, il se désolidarise de Jean-François Copé et annonce qu'il a Modèle:Citation<ref name="SarkozyRit"/>.
À l'occasion du congrès de l'UMP de 2014, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence<ref name="SarkozyRit">Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, il est nommé secrétaire national des Républicains, chargé des petites et moyennes entreprises<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du second tour, il soutient François Fillon<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Positionnement politique et travaux parlementaires
Institutions
En 1994, il s'oppose à l'article 28 du projet de Loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire qui vise à développer l'usage du référendum local : il met en avant la légitimité du principe de majorité absolue mis en œuvre lors des élections municipales, et illustre son propos en désapprouvant le référendum organisé en 1991 à Villerest, commune de sa circonscription, en opposition à l'adhésion au nouveau District de l'agglomération roannaise<ref>Journal officiel de la République française du 13 juillet 1994 - Débats parlementaires de l'Assemblée nationale : Modèle:2e du mardi 12 juillet 1994, p. 14</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2000, il vote contre le projet de loi constitutionnelle sur le quinquennat<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est favorable au cumul des mandats, qu'il qualifie d'Modèle:Citation pour Modèle:Citation, et qu'il juge nécessaire pour réaliser Modèle:Citation dans la configuration Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Société
En 1996, il fait partie des dix-huit parlementaires RPR et UDF signataires d'une proposition de loi visant à supprimer le remboursement des IVG non thérapeutiques<ref name="EthiquePortefeuille">Modèle:Lien web</ref>.
En 2000, il dépose une proposition de loi Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À travers une proposition de loi cosignée avec Michèle Tabarot<ref>Modèle:Lien web.</ref> et adoptée en 2005, Yves Nicolin est l'initiateur de l'agence française de l’adoption qu'il préside jusqu'en Modèle:Date-. Il crée et préside SOS Orphelinats du Monde, association venant en aide aux orphelins ou enfants privés de famille à l'étranger.
En 2009, il dépose une proposition de loi visant à instaurer la castration chimique pour tout violeur d'un mineur de 13 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il s'est opposé à la loi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Immigration
En Modèle:Date-, à la suite de l'afflux de migrants dans le contexte de la crise des réfugiés en Europe, Yves Nicolin annonce que Roanne est prête à accueillir des réfugiés à condition qu'ils soient chrétiens, par crainte de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette déclaration, ainsi que celle, de même nature, du maire de Belfort Damien Meslot<ref name="Conventions"/>, suscitent de nombreuses réactions. Le préfet de la Loire Fabien Sudry<ref>Modèle:Lien web</ref>, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve<ref name="Conventions">Modèle:Lien web</ref>, puis le Premier ministre Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web</ref> désapprouvent ses propos. Le Modèle:Date-, trois cents personnes se rassemblent devant l'hôtel de ville de Roanne en signe de protestation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après un dépôt de plainte contre X par SOS Racisme, Yves Nicolin est visé par une enquête pour ses propos<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'affaire est finalement classée sans suite en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
En 1996, il propose au Premier ministre Alain Juppé un plan de sauvetage de l'industrie textile, que Jacqueline Coignard, journaliste à Libération, résume comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce plan permettra Modèle:Citation dans sa circonscription<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors de la campagne pour les élections municipales de 2001, le journaliste Renaud Dély le décrit comme l'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Commentant son arrivée à la mairie de Roanne en 2001, Jean-Michel Amitrano, journaliste à Libération, considère qu'Yves Nicolin Modèle:Citation<ref name="LaboLibéral">Modèle:Lien web</ref>.
Syndicats
En 2003, il dépose une proposition de loi pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Justice
En 2001, dans le contexte de l'affaire Patrick Dils, il dépose avec quinze autres députés une proposition de loi prévoyant que, dans certains cas bien définis, les scellés puissent être conservés pendant trente ans après une condamnation. Libération explique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Armée
En Modèle:Date-, il se dit satisfait de la création d'une garde nationale par le président de la République François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls à la suite de l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Mandats et fonctions
Mandats parlementaires
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Député de la [[Cinquième circonscription de la Loire|Modèle:5e de la Loire]] (Modèle:2e jeune député de France)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Député de la Modèle:5e de la Loire (réélu)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Député de la Modèle:5e de la Loire (réélu)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Député de la Modèle:5e de la Loire (réélu)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Député de la Modèle:5e de la Loire (réélu)
Mandats locaux
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Conseiller municipal de Riorges
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Conseiller général du canton de Roanne-Nord
- Depuis le Modèle:Date- : Conseiller municipal de Roanne
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Maire de Roanne
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Président de Grand Roanne Agglomération
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Conseiller communautaire de Grand Roanne Agglomération
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Maire de Roanne (réélu)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Président de Roannais Agglomération
- Depuis le Modèle:Date- : Maire de Roanne (réélu)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Depuis le Modèle:Date- : Président de Roannais Agglomération (réélu)
Autre mandat
- 2006 - Modèle:Date- : Président du conseil d'administration de l'agence française de l'adoption
Fonction politique
- Depuis Modèle:Date- : Secrétaire national des Républicains, chargé des petites et moyennes entreprises
Publications
- Perspectives d'avenir de l'industrie du textile-habillement, La Documentation française, Modèle:Date-.
- Adoption, une nouvelle naissance, préface de Philippe Barbarin, Éditions Taillandier, Modèle:Date-.
- Engagé volontaire, préface de Dominique Bussereau, Éditions du Fil Rouge, Modèle:Date-.