Patrick Ollier
Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Patrick Ollier, né le Modèle:Date de naissance à Périgueux (Dordogne), est un homme d’État français.
Proche de Jacques Chaban-Delmas, il entame son parcours politique sous les couleurs de la droite gaulliste comme député des Hautes-Alpes de 1988 à 2002. Par la suite, il est député des Hauts-de-Seine de Modèle:Date- à Modèle:Date-, et maire de Rueil-Malmaison en Modèle:Date-.
Il est brièvement président de l'Assemblée nationale du 7 mars au Modèle:Date, puis ministre chargé des Relations avec le Parlement de Modèle:Date- à Modèle:Date- dans le troisième gouvernement de François Fillon.
Il est président de la métropole du Grand Paris depuis Modèle:Date-.
Biographie
Formation et vie privée
Il est licencié ès sciences-économiques<ref name="WSW">Who's Who in France, édition 2008, page 1681.</ref> et diplômé en 1971 de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence<ref>Portrait sur le site officiel de Patrick Ollier.</ref>.
De son mariage le Modèle:Date- avec Dominique Figuière, il a un enfant<ref name="WSW" />. Il est ensuite le compagnon de Michèle Alliot-Marie.
Débuts politiques
Patrick Ollier commence sa carrière politique en Modèle:Date-, en cofondant le Mouvement des jeunes gaullistes l'Union des jeunes pour le progrès<ref name="WSW" />.
Il s'établit ensuite dans les Hautes-Alpes, où il devient secrétaire général de l'Union pour la nouvelle République pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur<ref name="WSW" />.
De 1970 à 1973, il est conseiller des Premiers ministres Jacques Chaban-Delmas puis Pierre Messmer. Durant le mandat du président Valéry Giscard d'Estaing, de 1974 à 1981, il est conseiller des ministres Georges Gorse, Paul Dijoud puis Alain Peyrefitte. Il s'établit alors à Rueil-Malmaison, où il est élu conseiller municipal puis nommé adjoint au maire<ref name="WSW" />.
En 1981, il est nommé conseiller auprès du président du groupe Béghin-Say<ref name="WSW" />. Il revient en politique en 1986, en tant que conseiller pour les affaires politiques et parlementaires du président de l'Assemblée nationale, Jacques Chaban-Delmas<ref name="WSW" />.
Député des Hautes-Alpes puis des Hauts-de-Seine
Il est ensuite élu député RPR de la deuxième circonscription des Hautes-Alpes (1988-2002), maire de La Salle-les-Alpes (1989-2001), conseiller général (1992-2001). Modèle:Comment<ref>François-Xavier Verschave, Noir Silence, Les Arènes, 2000, Modèle:P.406.</ref>.
Après avoir envisagé de se présenter à la présidence du RPR en 1999, il soutient finalement Michèle Alliot-Marie, dont il est le directeur de campagne et le conjoint. Ils officialisent leur relation après son élection<ref>Bérengère Bonte, Hommes de…, éditions du Moment, 2015, pages 44-46.</ref>.
Il revient à Rueil-Malmaison, où il est élu conseiller municipal en 2001 puis maire le Modèle:Date-, en remplacement de Jacques Baumel. Il est élu député de la [[Septième circonscription des Hauts-de-Seine|Modèle:7e des Hauts-de-Seine]] le Modèle:Date<ref name="WSW" />. Membre du groupe UMP, il préside la Commission de la production et des échanges puis la commission des Affaires économiques, de l'Environnement et du Territoire de l'Assemblée nationale depuis le Modèle:Date.
Généralement candidat dans des bastions traditionnels de la droite, son parcours politique « consiste à des batailles internes avec d’autres factions de la droite » plutôt qu'à affronter la gauche dans des élections aux résultats imprévisibles. Son rival Thierry Saussez, contre lequel il avait obtenu le soutien du RPR pour succéder Jacques Baumel à la mairie de Rueil-Malmaison, le dépeint comme « un obsédé du plan de carrière qui a toujours été dans l’ombre de quelqu’un »<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Travail parlementaire
Patrick Ollier est l'inventeur du « Dividende du travail », qui a été repris lors de nombreuses prises de positions gouvernementales et fait l'objet de dispositions parlementaires.
Relations avec des dirigeants africains
Patrick Ollier est le fondateur en 2003 du groupe d’amitié France-Libye qu'il préside jusqu'en 2010<ref>Patrick Ollier sur le site de l'Assemblée nationale.</ref>. Proche de Mouammar Kadhafi, auquel il considère ne plus rien avoir à reprocher, sinon « quelques reliquats de pratiques anciennes comme la torture dans les prisons », ayant « totalement renoncé » à l’action violente et au terrorisme<ref>Libération</ref>,<ref name="marianne-1">Marianne.</ref>, Patrick Ollier effectue de nombreuses visites dans ce pays<ref>Franck Nouchi, « L’esprit des lois », Le Monde, 23 février 2011</ref>, parfois pour le compte de l'Élysée ou du quai d'Orsay. Il a en particulier appuyé des discussions commerciales, concernant des projets d'achat par la Jamahiriya arabe libyenne d'avions Rafale et d'hélicoptères Tigre<ref>Karl Laske, « Patrick Ollier, l’ami très personnel du régime libyen », Libération, 24 février 2011</ref>, et a cherché, selon Anne Lauvergeon, PDG d'Areva à l'époque, à vendre à la Libye une centrale nucléaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En dehors de la Libye, il sert régulièrement d'intermédiaire dans des conditions occultes pour de grandes entreprises françaises dans des contrats industriels en Afrique, ce qui lui vaut d’être surveillé par la Direction générale de l'Armement. Il est critiqué en 2011 pour avoir voyagé dans le jet privé d’un proche du chef d’État tunisien Ben Ali, et ce alors que des manifestations de masse étaient en cours contre le régime<ref name=":0" />.
Énergies renouvelables
Patrick Ollier présente, lors du débat de lois d'orientation sur les énergies en 2005, un amendement sur les énergies éoliennes, dit « amendement Ollier », pour hausser le plancher d'achat obligatoire par EDF de l'électricité produite par les parcs éoliens à plus de Modèle:Unité (contre moins de Modèle:Unité précédemment). Face à la levée de boucliers de la part des milieux associatifs et des organisations de défense de l'environnement et de promotion des énergies renouvelables, l'amendement est retiré par le Sénat.
Loi SRU
Patrick Ollier a demandé plusieurs fois l'amendement de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains) de Modèle:Date-, et en particulier amender le quota de 20 % logements sociaux imposé aux communes françaises<ref>« L'assouplissement de la loi SRU revient devant les députés », Le Monde, 29 mai 2006.</ref>. Ainsi, fin Modèle:Date-, un amendement à loi SRU cosigné avec Gérard Hamel en première lecture sur le projet de loi portant engagement national pour le logement (loi ENL) vise à assimiler certaines opérations d'accession sociale à la propriété à du logement social, ce que le Sénat retoque au début d'Modèle:Date-. Lors de la deuxième lecture de ce projet de loi à l'Assemblée nationale, le Modèle:Date-, Patrick Ollier dépose un amendement contre le quota de 20 % logements sociaux imposé à 740 communes.
Droit de vote des étrangers
Patrick Ollier s'est battu tout au long de sa carrière contre le droit de vote des étrangers non-communautaires, notamment en tant que vice-président de l'UMP et en tant que député. Appelant à voter contre à de nombreuses reprises<ref>Modèle:Lien web</ref>, il estime notamment qu'il s'agirait d'une mesure « en parfaite contradiction avec [...] notre constitution »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Président de l'Assemblée nationale
Après la démission de Jean-Louis Debré, nommé président du Conseil constitutionnel, Patrick Ollier déclare sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale. À l'occasion d'une primaire interne au groupe UMP, il est préféré à Claude Gaillard et Yves Bur<ref>« Patrick Ollier, favori pour l'Assemblée », L'Express, Modèle:Date.</ref>. Le Modèle:Date-, jour du scrutin dans l’hémicycle, Patrick Ollier recueille 248 voix sur 267 votants ; l'opposition ne participe pas au scrutin<ref>Compte rendu intégral de la séance du mercredi 7 mars 2007 sur le site de l'Assemblée nationale.</ref>. Dans son discours d'investiture, le nouveau président de l'Assemblée rend hommage à deux de ses prédécesseurs, Jean-Louis Debré – auquel il succède directement – et Jacques Chaban-Delmas, considéré comme son « mentor » politique.
À l'approche de l'élection présidentielle de 2007, Patrick Ollier bénéficie d'un « mandat de transition », durant lequel l'Assemblée ne se réunit pas, la session parlementaire ayant été clôturée le Modèle:Date-. À la suite de la polémique concernant les privilèges à vie dont bénéficient les présidents d'assemblée (voiture de fonction, bureau et secrétariat), il fait savoir après son élection qu'il renonce à ces avantages, étant donné le contexte particulier de sa désignation.
Candidat aux élections législatives qui suivent, il est réélu député au premier tour, avec 60,29 % des voix. Désirant conserver le « perchoir » de l'Assemblée nationale, il présente à nouveau sa candidature à l'occasion d'une nouvelle « primaire » interne au groupe UMP organisée le Modèle:Date- ; avec 99 voix, il est battu par le président sortant du groupe UMP, Bernard Accoyer, qui est élu président de l'Assemblée six jours plus tard<ref>« Bernard Accoyer grimpe au perchoir devant Patrick Ollier », Libération, 21 juin 2007.</ref>.
Ministre chargé des Relations avec le Parlement
Lors de la formation du troisième gouvernement François Fillon, le Modèle:Date, il est nommé ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement. Ce gouvernement est le premier qui, en son sein, comporte deux conjoints, sa compagne Michèle Alliot-Marie étant ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes.
En février 2011, il est mis en cause, tout comme Michèle Alliot-Marie, par Le Canard enchaîné, pour avoir utilisé le jet d'un homme d'affaires présenté comme proche du président Ben Ali lors d'un voyage en Tunisie alors que la révolte était en cours<ref>MAM et Patrick Ollier se défendent sur leur voyage, lepoint.fr, 3 février 2011</ref>. En dépit de confidences faites au Journal du dimanche sur un éventuel départ du gouvernement si sa compagne partait<ref name="jdd">MAM devrait être remplacée "d’ici à lundi"</ref>,<ref name="SudOuest">Patrick Ollier : "Si MAM part, je pars"</ref>,<ref>Patrick Ollier : « Si MAM part, je pars »</ref>, il conserve son poste de ministre, le jour de la démission de Michèle Alliot-Marie. Selon Le Parisien, cette dernière Modèle:Citation à l'Élysée<ref name="LEMONDE20110228">Que va devenir Michèle Alliot-Marie ?</ref>,<ref>Juppé au Quai d'Orsay, Longuet à la Défense, Guéant à l'Intérieur</ref>,<ref>Gouvernement : MAM fixée ce week-end</ref>.
Retour à la députation
Il est réélu député des Hauts-de-Seine lors des élections législatives de 2012<ref>Modèle:Article</ref>, alors que sa compagne est défaite dans les Pyrénées-Atlantiques.
Lors du congrès en vue de l’élection du président de l'UMP, il dépose, le Modèle:Date, avec Roger Karoutchi, Henri Guaino et Michèle Alliot-Marie, une motion gaulliste, « Le Gaullisme, une voie d'avenir pour la France », en vue du vote des militants instaurant des courants internes au sein du parti d'opposition<ref>« Congrès UMP : une motion commune des différentes chapelles gaullistes »</ref>.
En février 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP au titre des mouvements, lors de la seconde vague de nomination après celle de janvier, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.
Il conduit les élus de droite (à l'opposé de certains élus UMP tels Patrick Devedjian) qui, avec ceux de gauche, votent en faveur de la participation du syndicat d'études Paris Métropole à la mission de préfiguration de la Métropole du Grand Paris, dont Ollier est l'un des candidats possibles à la présidence, une fois acquise la révision de la loi pour donner une personnalité juridique au conseil de territoire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, délégué général aux relations avec les groupes parlementaires<ref>Modèle:Lien brisé, u-m-p.org, 21 janvier 2015.</ref>.
Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>« Serge Dassault et Patrick Balkany parmi les parlementaires qui soutiennent Nicolas Sarkozy », lemonde.fr, 9 septembre 2016.</ref>. Au second tour, il soutient François Fillon. Depuis, il soutient la candidature de sa compagne et députée européenne Michèle Alliot-Marie, candidate à l'élection présidentielle<ref>Étienne Baldit, « VIDÉO - Michèle Alliot-Marie assure que Patrick Ollier la soutient (et non Fillon) pour la présidentielle », lelab.europe1.fr, 9 février 2017.</ref>.
Il décide de ne pas se représenter en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Métropole du Grand Paris
Le Modèle:Date-, il est préféré à l'autre candidat de la droite Gilles Carrez pour devenir le premier président de la métropole du Grand Paris<ref>Modèle:Lien web</ref> (MGP). Patrick Ollier est élu président de la MGP le Modèle:Date-, en recueillant 192 voix parmi les 209 conseillers métropolitains<ref>« Métropole du Grand Paris: Patrick Ollier (LR) élu président », sur Challenges, 22 janvier 2016.</ref>.
Candidat à sa réélection comme maire de Rueil en vue du scrutin de 2020, il reçoit le soutien de LREM<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du renouvellement du conseil en Modèle:Date-, il perd face à Vincent Jeanbrun à la primaire de la droite Modèle:Incise organisée pour déterminer leur candidat à la présidence<ref>Modèle:Article</ref>. Cependant, après une vive opposition face à Vincent Jeanbrun et une union autour du candidat Philippe Laurent (UDI), le groupe LR propose sa candidature dans un esprit de Modèle:Citation, à condition que les autres candidats encore en lice se retirent, ce qu'ils acceptent de faire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Patrick Ollier est finalement réélu pour un nouveau mandat à 133 voix sur 137<ref>Modèle:Article</ref>.
Plainte
L'association Anticor porte plainte en mars 2021 contre Patrick Ollier pour « prise illégale d'intérêts » et « détournement de fonds publics ». Des proches du maire de Rueil-Malmaison, dont son fils, pourraient avoir bénéficié de plusieurs opérations immobilières aux dépens de la commune, selon l'association<ref>Modèle:Lien web</ref>
Détail des mandats
Fonctions gouvernementales
Fonctions parlementaires
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : député de la [[Deuxième circonscription des Hautes-Alpes|Modèle:2e des Hautes-Alpes]].
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : vice-président de l'Assemblée nationale.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : député de la [[Septième circonscription des Hauts-de-Seine|Modèle:7e des Hauts-de-Seine]].
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : président de l'Assemblée nationale.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : député de la [[Septième circonscription des Hauts-de-Seine|Modèle:7e des Hauts-de-Seine]].
Mandats départementaux
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : conseiller général des Hautes-Alpes.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : conseiller général des Hautes-Alpes.
Mandats municipaux
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : adjoint au maire de Rueil-Malmaison.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : maire de La Salle-les-Alpes.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : adjoint au maire de Rueil-Malmaison.
- Depuis le Modèle:Date- : maire de Rueil-Malmaison.
Fonctions politiques
Au sein du RPR
- Modèle:Date- : secrétaire général adjoint du RPR.
- Modèle:Date- : délégué général chargé du développement rural de l'agriculture et du tourisme.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : délégué général chargé de l'agriculture, de l'aménagement du territoire et du tourisme.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : délégué général, chargé de l'aménagement du territoire.
- Modèle:Date- : secrétaire national, chargé de l'aménagement du territoire.
- Modèle:Date- : membre du comité politique.
Au sein de l'UMP
Autres responsabilités
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : juge titulaire à la Haute Cour.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : juge titulaire à la Cour de justice de la République.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : président du Parc national des Écrins.
Œuvres
Décoration
- Modèle:Déco<ref>Modèle:Lien web.</ref>