Blois
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Blois (Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française, chef-lieu du département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
C’est la commune la plus peuplée du département : en Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. La communauté d’agglomération de Blois compte environ Modèle:Nombre et l’aire urbaine de Blois compte quant à elle Modèle:Nombre ce qui en fait la Modèle:66e de France. C’est la quatrième commune de la région Centre derrière Tours, la capitale régionale Orléans et Bourges, et devant Châteauroux et Chartres.
Historiquement, la ville fut la capitale du comté de Blois, créé en 956, maintenu par la maison éponyme jusqu’à son intégration au domaine royal en 1397. À la Renaissance, le roi Louis XII y établit sa cour et en fait sa résidence royale. La ville a conservé un patrimoine culturel important, avec notamment son château, la cathédrale Saint-Louis, l’église Saint-Nicolas et le pont Jacques-Gabriel.
Blois est aussi le centre de la région naturelle du Blésois, nom également donné aux habitants de la ville. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes La ville est située sur la Loire, à mi-chemin entre Tours et Orléans. S’étendant sur les deux rives du dernier fleuve sauvage d’Europe, elle délimite et unit la petite Beauce (rive droite/nord) et la Sologne (rive gauche/sud). La ville de Blois est le cœur de la communauté d’agglomération d’Agglopolys qui comprend Modèle:Nobr.
Localisation
Voici les villes notables les plus proches :
Rose des vents | Le Mans (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Le Mans</ref>) | Chartres (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Chartres</ref>) | Paris (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Paris</ref>) Orléans (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Orléans</ref>) |
Rose des vents |
Angers (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Angers</ref>) | Modèle:Abréviation discrète | Chambord (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Chambord</ref>) | ||
Modèle:Abréviation discrète Blois Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Tours (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Tours</ref>) | Châteauroux (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Châteauroux</ref>) Limoges (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Limoges</ref>) |
Bourges (Modèle:Unité<ref>Distance à vol d'oiseau Blois/Bourges</ref>){{#if:| | ||
Enclave : }} |
Géologie, topographie et hydrographie
La ville de Blois est centrée sur la confluence du fleuve Loire avec l’Arrou, modeste ruisseau, aujourd’hui presque complètement voûté ou busé. Cette confluence délimite un promontoire sur lequel est situé le château<ref name="cdpne">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville basse est posée sur les alluvions récentes du lit majeur entre fleuve et coteau (altitude moyenne : Modèle:Unité). La ville haute est ancrée dans les coteaux calcaires de la Loire et de l’Arrou ou posée sur le plateau de la Petite Beauce (Modèle:Unité) constitué par la même roche. La forêt est située sur une très mince épaisseur de limon des plateaux qui recouvre l’argile à silex, couche imperméable<ref name=cdpne/>.
Communes limitrophes
Climat
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
Il existe un diffuseur de l’autoroute A10 (Paris-Bordeaux) (également E60 et E5 à Blois), passant au nord de la ville et situé sur la commune de Saint-Denis-sur-Loire, constituant la sortie Modèle:N°. Un deuxième est envisagé plus à l'ouest pour décharger le premier<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville est traversée sur un axe sud-ouest - nord-est par l’ex-RN 152 (Fontainebleau-Saumur), aujourd’hui déclassée en RD 2152 à l’est de la ville et en RD 952 à l’ouest. D’autres grandes routes départementales traversent la ville : la RD 956 (Blois-Châteauroux, ex-RN 156) qui est en 2 x 2 voies et contourne la ville, l’ex-RN 751 (Nantes-Gien), déclassée en RD 951 à l’est de la ville et en RD 751 à l’ouest ainsi que la RD 924 (Châteaudun-Blois) ex-RN 824.
Transports en commun
La ville de Blois compte un réseau de transports en commun public régi par la communauté d’agglomération de Blois (Agglopolys), appelé Azalys. L’exploitation du réseau a été déléguée à Kéolis Blois, filiale de Kéolis (groupe SNCF). Le réseau compte neuf lignes de bus principales<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:Nobr secondaires et scolaires<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cela s’ajoute les Navettes Centre-Ville, deux boucles parcourant le centre-ville avec une fréquence de Modèle:Nobr du lundi au samedi. Ces navettes sont gratuites et accessible aux personnes à mobilité réduite<ref>Modèle:Lien web</ref>. La connexion avec la Gare de Blois-Chambord est assurée par toutes les lignes principales (navettes comprises) à l’arrêt Gare Routière, permettant également au réseau Azalys d’être connecté aux lignes des cars départementaux Rémi et constituant un pôle d'échange multimodale.
Infrastructures ferroviaires
La gare de Blois-Chambord est située sur la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Paris-Austerlitz ou Orléans et Tours, des trains Interloire entre Orléans et Le Croisic, ou encore plus récemment des Intercités Ouigo de la ligne Paris-Nantes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Circulation douce
L’EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d’« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Blois en reliant Saint-Nazaire à Constanța<ref>EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération cycliste européenne (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.</ref>. C’est la plus célèbre véloroute européenne, longue de Modèle:Unité, elle traverse l’Europe d’ouest en est, de l’océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l’itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.
Le réseau Azalys propose un service de location de vélos à assistance électrique aux habitants d’Agglopolys<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s’agit d’un système de location longue durée proposé pour favoriser la pratique du vélo dans l’agglomération de Blois. Les abonnements sont souscrits pour une durée d’un mois minimum, trois mois ou d’un an renouvelables et les abonnés Azalys disposent de réductions<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis l'été 2022, la municipalité a mis en place un réseau de trottinettes électriques en libre service géré par la société Bird<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Blois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l’unité urbaine de Blois, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la commune fait partie de l’aire d’attraction de Blois, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Nb à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Quartiers de Blois
- Sud (plus de Modèle:Unité) :
Vienne, La Boire, Creusille, Bas-Rivière, zones industrielles et commerciales. - Est (plus de Modèle:Unité) :
Hôpital, Villejoint, Basilique, Cornillettes, Poudrette, zones industrielles et commerciales. - Ouest (plus de Modèle:Unité) :
Grouets, Quinière, Saint-Georges, Foch, Cabochon. - Centre-ville (plus de Modèle:Unité) :
Cathédrale, château, gare, place Louis-XII (quartiers historique).
Centre historique
Modèle:Section TI Le centre historique de Blois s'est construit au nord de la Loire, dans le vallon de l'Arrou, une petite rivière partant du lac de la Pinçonnière et se jetant dans la Loire au niveau de l'actuel pont Jacques-Gabriel. Blois est ainsi née de deux bourgs de part et d'autre de ce ruisseau, avec Puits-Châtel à l'est et Bourg-Moyen à l'ouest.
Le quartier du Puits-Châtel, sur la rive gauche de l'Arrou, a très largement échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, et a, par conséquent, conservé de nombreux bâtiments intacts depuis la Renaissance.
Le promontoire du château et le quartier de Bourg-Moyen en contrebas se trouvent sur la rive droite de l'Arrou. Encore une fois très peu d'habitations du promontoire ont échappé aux bombardements, mais celles détruites n'ont cependant pas été reconstruites, par conséquent, une place arborée s'étend du château à la Maison de la magie.
Autour de ces deux principaux bourgs, d'autres faubourgs se sont développés au point d'être intégré dans l'enceinte des remparts de Blois au Moyen Âge, dont le faubourg Saint-Jean, le Haut-Bourg, le Bourg-Neuf, le faubourg du Foix et le quartier des Arts.
Toutefois, les habitations proches de l'extrémité nord du pont Jacques-Gabriel datent majoritairement d'après la Seconde Guerre mondiale, des bombardements alliés visant le pont les ayant détruites pendant la guerre.
Blois-sud
Modèle:Section TI Blois-Vienne désigne communément la partie de la ville au sud de la Loire, en incluant les quartiers Saint-Saturnin, de la Creusille, des Métairies (collège et cimetière), de la Vaquerie, de Bas-Rivière et de Béjun. Y vivent près de Modèle:Nombre.
Blois-est
Modèle:Section TI Blois-Est inclut des quartiers relativement jeunes par rapport au reste de la ville, avec les quartiers Maunoury, des Cornillettes (avec la basilique), de l'hôpital et des Provinces.
Les Grouëts
Modèle:Section TI Presqu'exclave à l'extrême ouest de la ville, le hameau des Grouëts est historiquement le château de la vicomté de Blois. Les bords de Loire constituent l'unique liaison avec le centre-ville.
Quartier de la Gare
Modèle:Section TI Faubourg annexe au centre-ville, ses usages changeants ont sculpté son urbanisme. Du temps des Rois, de longues allées traversaient cette prairie qui reliait le château à la forêt de Blois. Après la révolution industrielle et l'arrivée du chemin de fer en 1846, un quartier s'articule autour de nouveaux axes, menant notamment au percement de l'avenue Gambetta. Bientôt, la chocolaterie Poulain profite d'un espace encore peu utilisé pour modeler le quartier à son image, nommé alors La Villette. Depuis le depart de l'usine dans les années 1980, les blésois ont repris la gare comme référence de nom de quartier.
Blois-ouest
Modèle:Section TI Blois-ouest se délimite naturellement entre la voie de chemins de fer au sud, le parc de l'Arrou au nord et la forêt de Blois à l'ouest. Cela inclut de fait les quartiers de la Quinière, Saint-Georges, Cabochon, Foch et Albert Modèle:1er.
Blois-Nord
Les quartiers nord sont principalement constitués de grands ensembles « ZUP ». Y sont inclus les quartiers de la Croix-Chevalier, Kennedy, Coty, Marcel-Doret, Mirabeau, Sarrazines, de Villiersfins, de la Pinçonnière, Dumont d’Urville, Montgolfiers, et du parc de l'Arrou, dont certains sont inclus au sein d'un vaste secteur prioritaire qui compte près de Modèle:Unité en 2018, avec 55 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ponts
Modèle:Article connexe Blois est aujourd'hui muni de trois ponts, tous sur la Loire :
- le pont François-Mitterrand (1994) à l'ouest,
- le pont Jacques-Gabriel (1724), au centre,
- le pont Charles-de-Gaule (1970), à l'est.
Voies
434 odonymes recensés à Blois au Modèle:1er février 2014 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Promenade | Route | Rue | Ruelle | Sentier | Autres | Total |
42 | 23 | 10 | 54 | 1 <ref group=N>Clos des Lauriers</ref> | 28 <ref group="N">Dont Modèle:Page h'.</ref> | 1 <ref group=N>Montée de la Banque.</ref> | 2 <ref group=N>Passage des 7-Frères et passage des Corderies.</ref> | 40 | 3 <ref group=N>Promenade du Mail, promenade Edmond-Mounin et promenade Pierre-Mendès-France.</ref> | 3 <ref group=N>Route d'Espagne, route de Châteaurenault et route de Saint-Lubin.</ref> | 151 <ref group="N">Dont Modèle:Page h', rue du 19-Mars-1962, rue du 18-Juin et Modèle:Page h'.</ref> | 14 | 7 | 55 <ref group="N">Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.</ref> | 434 |
Notes « N » | <references group="N"/> | ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Toponymie
La première forme attestée remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est indirecte. En effet, Grégoire de Tours est le premier à mentionner la ville<ref name=":33">Modèle:Ouvrage</ref> en faisant référence aux « habitants de Blois » avec le terme blesenses<ref>Auguste Longnon, Géographie de la Gaule au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1878, Modèle:P..</ref> (le suffixe latin -ensis indiquant la provenance) ou encore Blesensibus<ref>GUADET (J.) TARANNE, Histoire ecclésiastique des Francs par .. Grégoire évêque de Tours, 1837, t. 3, Modèle:P., Liv. VII, 62.</ref> vers 584. La forme Blesis est mentionnée par l'histoirien anonyme de Ravenne à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>. Des monnaies mérovingiennes indiquent quant à elles Bleso castro<ref name="p36">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="dauzat" />, pour désigner un castrum, une ville fortifiée de moyenne importance<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>. La locution évolue au milieu du Moyen Âge en Blesum castrum ou Castrum blesense<ref name=":2" />.
La forme originelle du gallo-roman doit être *BLESU, car on aboutit en ancien français à Bleis, Blais puis Blois par évolution phonétique régulière<ref name=":2" />. Il s’agit d’une formation toponymique préceltique<ref name="dauzat" /> ou celtique (gaulois) que l’on croit reconnaître dans les noms de rivière Blaise (en Eure-et-Loir et en Marne, de Blediā) et Blies (en Moselle, Blesa, 796)<ref name="dauzat" />,<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Collection des Hespérides, 2003 Modèle:ISBN. Modèle:P..</ref>. Xavier Delamarre, reprenant la thèse de François Falc’hun, considère que le radical Bles- représente l’évolution phonétique du mot gaulois signifiant « loup », à savoir *bledios qu’il compare à son équivalent en vieux breton bleid (breton bleiz), vieux cornique bleit et en gallois blaidd<ref>Xavier Delamarre, Modèle:Opcit.</ref>.
Blois (et par extension, le pays blésois) serait donc un « pays de loups », comme l'historien local Louis de La Saussaye l'avait présenté au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
Depuis le début des années 2010, des fouilles archéologiques conduites par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) ont montré que Blois-Vienne était occupée par des chasseurs-cueilleurs dès Modèle:Unité avant notre ère (il y a donc Modèle:NombreModèle:Sfn). Des nasses ont d'ailleurs été retrouvées, signifiant que ces communautés pouvaient, en plus de l'agriculture et de l'élevage, pêcher.
Antiquité
Du [[IVe siècle av. J.-C.|Modèle:-s mini-]] au [[Ier siècle av. J.-C.|Modèle:-s mini-]] siècle : Blois sous les Gaulois
D'autres fouilles ont montré la présence de Gaulois, de la tribu carnute, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, également en Vienne<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres villages semblaient alors déjà exister avant même l'arrivée des Romains, comme Camboritu (en gaulois : « gué du méandre »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance (2003), (2008, Modèle:2e revue et augmentée)</ref>).
Du [[Ier siècle av. J.-C.|Modèle:-s mini-]] au [[Ve siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois sous les Romains
Comme le reste de la Gallia, le pagus blesensi est conquis par les Romains au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, et est dès lors administrativement rattaché à l’oppidum d’Autricum<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (actuelle Chartres), au sein de la province de la Gallia Lugdunensis IV<ref name=pelletier15>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'invasion des Romains vers -52 avant J.-C. signifie le début de l'administration et des enregistrements écrits, bien que rares, en opposition avec la tradition orale des Gaulois.
À cette époque, le pagus se résume aux alentours de Blesum, alors cerné par de nombreux obstacles naturels : la forêt des Blémars à l'ouest, la Sylva longa à l'est, et la Secalaunia au sud, sans oublier le Liger qui le traverse. Blesum était ainsi une petite bourgade en développement autour d’une forteresse qu’ont bâtie les Romains, le Castrum Blesense<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sommet de l'éperon de l'actuel château. La ville, reliée au pays carnute par la plaine de la Belsa par la Via Iulius Caesaris (entre Autricum et Blesum), se situe alors au carrefour de la Via Turonensis (reliant Lutèce à Burdigala et Asseconia le long du Liger), de la Via Festi (entre Blesum et Avaricum), et de la voie Blois-Luynes à travers la Secalaunia (entre Blesum et Malliagense). Ironiquement, une communauté n'adhérant pas à l'Empire se constitue au niveau de Blesum, sur la rive gauche du Liger, à Vienna<ref name="Louis de La Saussaye">Modèle:Ouvrage</ref>.
À Blesum, deux temples romains auraient siégé dans la ville : un dédié à Jupiter à l'emplacement de l'abbaye de Bourg-Moyen, et un second dédié à Mercure près de l'actuel lycée Augustin-Thierry<ref name=":03">Modèle:Ouvrage</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Blois sous les Bretons
En l’an 410, le chef breton Ivomadus aurait conquis les pagi de Blois et de Chartres<ref name=pelletier15/> en battant le consul en place, un certain Odo, probablement d’origine germanique. Il aurait ensuite instauré un état indépendant, le Royaume de Blois<ref>Modèle:Article</ref>, au sein même de l’Empire, sous un Flavius Honorius déjà affaibli par les raids barbares à répétitions. Cette entité mal connue des historiens sembla rester indépendante près d’un siècle, en résistant à l’invasion du royaume wisigoth de Toulouse, mais fut finalement conquise par le roi franc Clovis, entre 481 et 491<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, ou en 497<ref name=":24">Modèle:Ouvrage</ref>.
Moyen Âge
Du [[VIe siècle|Modèle:S mini-]] au [[Xe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois sous les Francs
Un premier comté franc est ainsi créé, mais très peu de traces sont parvenues aux historiens contemporains.
Les traces les plus notables remontent néanmoins au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la création en 832 du titre de comte de Blois par le roi [[Louis le Pieux|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], dit le Pieux et fils de Charlemagne, en faveur de Guillaume d'Orléans, le Connétable<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Faute de descendance, le comté passa aux mains des plus importants personnages de l'époque, dont Robert le Fort, les rois [[Robert Ier (roi des Francs)|Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et Eudes, jusqu'à Hugues le Grand<ref name="Louis de La Saussaye" />.
La villes a été saccagée par des raids vikings successivement en 854, en 856 (ou 857) ainsi qu'en 868 par les hommes d'Hasting<ref name=":2" />.
Du [[Xe siècle|Modèle:S mini-]] au [[XIIIe siècle|Modèle:S mini-]] siècles : Blois sous les comtes Thibaldiens
Modèle:Article connexe Le comté de Blois ne se distingue qu'au siècle suivant, lorsque Thibaud le Tricheur devient comte indépendant<ref name="Sassier 1472">Modèle:Harvsp.</ref> sous la suzeraineté de Hugues le Grand. Le nouveau commandement comtal incluant Blois, Chartres et Châteaudun. Modèle:Article détaillé Ses descendants, les « Thibaldiens », restèrent les seigneurs de la ville jusqu’à l’incorporation du comté de Blois au sein du domaine royal en 1397. La maison de Blois est entre-temps parvenue à hisser certains de ces membres ou de ces descendants dans les plus hautes strates de la noblesse européenne, en accédant notamment aux trônes de France, d’Angleterre, d’Espagne et de Portugal<Modèle:Sfn. Ainsi, Blois est au Moyen Âge le siège d’un puissant comté dont la dynastie possède également la Champagne avant de monter sur le trône de Navarre<ref name=":22">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Jean Goubet et Thierry Le Hête, Les comtes de Blois et de Champagne et leur descendance agnatique, généalogie et histoire d'une dynastie féodale, Généalogie et Histoire, 2004, Modèle:P..</ref>.
En 1171, Blois est une des premières villes d’Europe à accuser ses juifs de crimes rituels à la suite de la disparition inexpliquée d’un enfant chrétien. Trente à trente-cinq juifs (sur une communauté d’environ Modèle:Nobr) sont brûlés vifs le Modèle:Date (le 20 sivan 4931 du calendrier hébraïque) près des fourches patibulaires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, par le comte Thibaut V de Blois. Cette accusation en entraîne d’autres à Pontoise, Joinville et Loches. Le martyre de Blois fait une impression considérable sur les contemporains. Outre deux récits en prose des évènements, des Seli’hot sont composées. Apprenant les tragiques évènements de Blois, Rabbenou Tam déclare le 20 sivan, jour de jeûne pour les juifs de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne<ref>Jewish Encyclopedia de 1901–1906, article « JACOB BEN MEÏR TAM » par Solomon Schechter et Max Schloessinger</ref>.
À cette époque, le domaine religieux est important. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cinq paroisses se distinguent :
- Dans le centre, l'abbaye Notre-Dame de Bourg-Moyen, aujourd'hui disparueModèle:Sfn,
- À l’est, l’église romane de Saint-Solenne<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
- À l’ouest, à l’emplacement de l’église Saint-Nicolas, se trouvait l’église abbatiale de Saint-Laumer, également romane<ref name=":1" />.
- Au nord, la paroisse Saint-Honoré et son église existaient en 1154. L’église est vendue en 1792 puis détruite. C’est maintenant la place Saint-Honoré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Au sud de la Loire se tient l’église Saint-Saturnin à l’emplacement de l’ancienne église romane de l’époque. Cette paroisse sur la rive gauche constitue cependant une part indépendante de Blois et ce, jusqu’en 1606.
De ces églises romanes, seuls subsistent quelques vestiges de Saint-Solenne (actuelle cathédrale Saint-Louis).
Parallèlement c’est l’essor des monastères, le monastère de Saint-Laumer dont l’église est citée plus haut et l’abbaye de Bourg-Moyen dont il ne reste rien (si ce n'est l'odonyme rue du Bourg Moyen). Ces deux fondations monastiques abritent des reliques et attirent ainsi des pèlerinsModèle:Sfn.
La famille de Châtillon, qui prend la suite pendant plus d’un siècle, poursuit les chantiers religieux. En particulier, sous [[Jean Ier de Blois-Châtillon|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Blois-Châtillon]] qui fait édifier vers 1238, au pied du château, l’église Saint-Martin-aux-Choux qui est détruite sous la Révolution<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} encourage aussi la venue des ordres mendiants. Il fonde en 1233 le couvent des Cordeliers qui était situé dans l’actuelle rue des Cordeliers<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 1273 le couvent des Jacobins<ref>Modèle:Lien web.</ref> où se trouve aujourd’hui le musée d’histoire naturelleModèle:Sfn.
C'est également à partir de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que la ville s'entoure de murailles. Le rempart de Blois fut irrégulier et effectif durant trois siècles, jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. N'en subsistent aujourd'hui que quelques tours (comme celles du Foix, des Cordeliers, notamment) et des odonymes (avec les rues Porte Côté, Porte Bastille, Porte Chartraine)<ref name=":6">Modèle:Article</ref>.
Les [[XIVe siècle|Modèle:S mini-]] et [[XVe siècle|Modèle:S mini-]] siècles : Blois au cœur de la Guerre de Cent Ans
La rivalité entre les comtes de Blois et d'Anjou, apparue à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sera déterminante lors de la guerre de Cent Ans. Entre 1356 et 1380, la ville est cernée par les Anglais et plus particulièrement le Prince Noir, fils du roi Édouard III qui descend des comtes d'Anjou, avec Bury et Fougères-sur-Bièvre occupées<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Néanmoins, en 1391, le comté de Blois est vendu par la famille de Châtillon, héritière directe de Thibaud Ier mais désormais criblée de dettes et sans descendance, en faveur de la famille royale, en l'occurrence le duc [[Louis Ier d'Orléans|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d’Orléans]], fils cadet du roi Charles V le Sage (et cousin germain de Guy II de Blois-Châtillon). Blois arrive ainsi dans le domaine royalModèle:Sfn, et les ducs d'Orléans s'installent au château.
Fils du duc Louis Ier, Charles d'Orléans est néanmoins fait prisonnier en 1415 suite à la bataille d'Azincourt, et ne sera libéré qu'en 1444<ref name=":33" />. Son intérim est assuré par son frère batard, Jean de Dunois, alors seigneur de Romorantin et de Millançay, qui protégea Blois alors que la ville était encerclée de nouveau par des Anglais. Il devient compagnon d'armes de Jeanne d’Arc, qui séjourne elle-même à Blois pour se ravitailler fin avril 1429<ref group="Note">Une inscription sur la façade extérieure de la Salle des États du château de Blois mentionne le séjour en son sein de Jeanne d'Arc du 25 au 27 avril 1429.</ref>,<ref name="Blois : Son château, ses musées, ses monuments">Modèle:Ouvrage</ref>. Entre le 25 et Modèle:Date-, la Pucelle fit bénir son étendard au sein de la collégiale Saint-Sauveur<ref>Modèle:Article</ref>. Une fois l'armée de 500 hommes arrivée telle que l'avait promis Charles VII, le 27 avril<ref name="Blois : Son château, ses musées, ses monuments" />, Jeanne traversa le pont Saint-Louis avant d'aller libérer Orléans, alors occupée par les Anglais, depuis la rive gauche de la Loire<ref group="B">Partie I, chap. III (« Invasion anglaise, vente du comté, Blois sous la maison d'Orléans, séjours de la Cour »), Modèle:P..</ref>.
À son retour, le duc Charles s'est efforcé à réunir à Blois de nombreux artistes, rejetés dans leur ensemble de la cour de Louis XI.
Renaissance et époque moderne
Début [[XVIe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois, capitale de la Renaissance en France
En 1498, le roi Charles VIII meurt à Amboise. Le duc Louis II d’Orléans, petit-fils de [[Louis Ier d'Orléans|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], alors établi à Blois, se rend à Amboise et y est couronné roi sous le nom de Louis XII. Le roi blésois décide d’installer sa cour dans sa ville natale. Durant son règne, la ville se transforme durablement. L’aménagement du château intervient en pleine Renaissance, et des dizaines d’hôtels particuliers sont construits pour les Grands de la cour. L’un des plus ambitieux est peut-être l’hôtel d’Alluye (rue Saint-Honoré), reproduisant fidèlement un palais italien, édifié pour Florimond Robertet, ministre très important de Charles VIII, Louis XII puis [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]Modèle:Sfn.
En 1526, François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} manifeste le désir de regagner Paris. En 1539, le déménagement des meubles et tapisseries du château de Blois confirme cette décision. Mais, au moment des guerres de religion, Catherine de Médicis et ses fils s’y réfugient pour tenter de restaurer le pouvoir royal affaibliModèle:Sfn.
Fin [[XVIe siècle|Modèle:S mini-]] - début [[XVIIe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois, ville au cœur des Guerres de religion
Le Modèle:Date, comme Beaugency, la ville de Blois, conquise par les protestants quelque temps auparavant, est prise et pillée, mais par les catholiques du maréchal de Saint-André, et, tout comme à Beaugency, les femmes sont violées<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date, les protestants du capitaine Boucard pillent et incendient la ville, violant et tuant les catholiques. Des cordeliers sont jetés dans le puits de leur couvent. Les églises sont ruinées<ref>Bruno Guignard, Blois de A à Z, Alan Sutton, 2007, Modèle:ISBN.</ref>.
Les États généraux de 1588-1589 se réunissent à Blois, où le roi Henri III s’est réfugié à la suite de la journée des Barricades (1588). Le Modèle:Date, Henri III fait assassiner le duc de Guise en son château de Blois. Et le lendemain, son frère, le cardinal de Guise subit le même sortModèle:Sfn.
Après le départ des rois vers Paris, Blois perd son caractère de résidence royale, avec le faste et l’activité économique qui accompagnait la Cour. Henri IV transfère à Fontainebleau la riche bibliothèque blésoise.
Après avoir servi de résidence royale, Blois sert de lieu d’exil pour les membres indésirables de la famille royale. En 1617, Louis XIII décide d’exercer le pouvoir royal et il exile sa mère, Marie de Médicis, à BloisModèle:Sfn. Dans le domaine religieux, la Contre-Réforme installe à Blois l’ordre des Jésuites en 1622 qui font bâtir une chapelle Saint-Louis devenue aujourd’hui l’église Saint-Vincent de Paul de Blois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mi-[[XVIIe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois, havre pour les artistes et les artisans
Puis, en 1634, Louis XIII exile à Blois son frère Gaston d’Orléans qui s’attache à la ville. Il fonde en 1657 l’Hôpital général ou "hospice de Vienne" qui au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle prend sa forme actuelle, la maison de retraite Gaston d’Orléans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il finance aussi en partie la reconstruction de l’Hôtel-Dieu et reste à Blois jusqu’à sa mortModèle:Sfn.
Entre-temps, Blois devient célèbre par les nombreux artisans, notamment des horlogers et des orfèvres, qui y exercent leur activité. Alexandre Péan<ref>Généalogie de la famille Cuper, dressée sur actes authentiques / par Alexandre Péan, 1863. (Voir sur Gallica), Modèle:P..</ref>, affirmant que : « Blois, sous les Valois, était un centre actif d’industrie tel, et plus encore peut-être, que sont aujourd’hui Genève et Besançon », cite Georges Touchard-Lafosse :Modèle:Citation bloc
Péan cite aussi l'Histoire de Blois (1846), d’Alexandre Dupré (1815-1896) et Louis-Catherine Bergevin plus loin<ref>Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> : Modèle:Citation bloc
Péan cite enfin l’Abrégé de l’Histoire de Blois de Louis de La Saussaye : Modèle:Citation
Une liste d’horlogers (et orfèvres)<ref>Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher (Blois) 1913 (sur Gallica)</ref> mentionne un certain nombre de familles blésoises souvent liées par mariages, certains membres passant d’une profession à l’autre (voir plus bas : Personnalités liées à la commune, Artisans). Autour de leurs ateliers devaient également se regrouper d’autres métiers : peintres miniaturistes pour orner les boîtiers de montres, émailleurs, etc. Par ailleurs, il existe toujours une rue des Orfèvres dans le centre de Blois.
Fin [[XVIIe siècle|Modèle:S mini-]]-[[XVIIIe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois sous l'Ancien régime
Après la mort de Gaston d’Orléans en 1660, le château de Blois, dépouillé par Louis XIV, est quant à lui laissé à l’abandon, au point que Louis XVI envisage de le détruire en 1788. Il est sauvé par l'installation dans ses murs du régiment Royal-ComtoisModèle:Sfn.
C'est sous le règne de Louis XIV que Blois devient un évêché. David Nicolas de Bertier, premier évêque de Blois, choisit comme future cathédrale l'église Sainte-Solenne détruite par une tempête et qui vient d'être reconstruite<ref name=":1" /> grâce à l'intervention de Marie Charron, originaire de Blois et femme de Jean-Baptiste ColbertModèle:Sfn. À proximité de la cathédrale achevée en 1700, le nouvel évêque installe un palais épiscopal, dont l'architecte est Jacques Gabriel, sur un coteau qui surplombe la Loire. L’aménagement des jardins en terrasse commence après 1703 et dure près de cinquante ans. Les jardins sont ouverts au public en 1791 sous l'égide de l'Abbé Henri Grégoire, évêque constitutionnel de BloisModèle:Sfn.
Dans la nuit du Modèle:Date au Modèle:Date, le pont médiéval cède sous la pression d'une débâcle du fleuve. La construction d'un nouvel édifice est commandée dès l'été suivant par le duc Philippe d'Orléans à son frère Louis XIV. L'ouvrage fut réalisé par l'architecte de la cour, Jacques Gabriel. Le pont qui porte depuis son nom fut inauguré en 1724.
Blois sous la Révolution et le Premier Empire
En dépit d'une importante crue de la Loire à l'aube de la Révolution, en janvier 1789, qui a notamment contribué à une perte des récoltes cette année-là, Blois a relativement peu contribué aux événements menant à la prise de la Bastille en juillet 1789. L'abbé Grégoire, représentant blésois du clergé lors du serment du Jeu de Paume, contribua quant à lui à la première abolition de l'esclavage sur dans les colonies françaises et sur le territoire métropolitain, mais Napoléon Bonaparte finira plus tard par l'abroger.
En 1790, la province de l'Orléanais est démantelée et le département de Loir-et-Cher est créé, avec Blois comme chef-lieu.
En 1792 et 1793, les Révolutionnaires votent la destruction des emblèmes royaux au château et sur les autres monuments, comme l'ancien hôtel de ville, ainsi que de cinq églises (à savoir l'église Saint-Martin-aux-Choux, la collégiale Saint-Sauveur, l'ancienne église Saint-Nicolas, l'église Saint-Lubin et la paroisse Saint-Honoré).
L'historien Louis de La Saussaye rapporte que les platanes de l'actuel mail Pierre Clouseaux ont été plantés à cette période, en 1797, en remplacement d'ormeaux abattus en 1793<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1814, l'impératrice, Marie-Louise d’Autriche, se réfugie à Blois.
Époque moderne
[[XIXe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois et la révolution industrielle
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est le temps de la modernité pour la ville de Blois. Tout d’abord, le chemin de fer arrive en 1846 sur le plateau avec l’ouverture de la ligne Paris-Orléans-Tours dont la gare de Blois est un des arrêtsModèle:Sfn.
C’est aussi le temps de l’urbanisme grâce aux travaux qui sont effectués entre 1850 et 1870 sous les mandats successifs du maire, Eugène Riffault, un ami du baron Haussmann de Paris. Il fait relier, par un boulevard portant son nom, la ville haute moderne avec la préfecture, le palais de justice, la halle aux grains et la ville basse, médiévale. Il fait aussi relier le quartier haut de la gare et de l’usine Poulain, et le quartier bas des quais de la Loire par le boulevard de l’Est aujourd’hui le boulevard Daniel Dupuis<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.
Il ouvre aussi une grande rue dans l’axe du pont Jacques-Gabriel, prolongée par un escalier monumental, anciennement rue du Prince ImpérialModèle:Sfn aujourd’hui la rue Denis-Papin qui relie également avec son escalier la ville du haut et celle du bas<ref name=":3" />. Des travaux de restauration sont entrepris sur le château. Le renforcement et la construction de digues sont également effectués afin de protéger la ville contre les crues de la Loire<ref name=":3" />.
Entre-temps, la ville basse affronte justement les trois plus importantes crues de la Loire, en 1846, en 1856 (la pire à ce jour), et en 1866. Sont ainsi inondés le centre-ville et le quartiers Saint-Jean et Vienne, ainsi que le déversoir de la Bouillie. Depuis la Révolution de 1789, un limnimètre gravé sur un mur de la digue au bord du pont retrace les plus grandes crues.
C’est aussi le temps de l’industrialisation avec l’installation en 1862 par Victor-Auguste Poulain de sa chocolaterie, stratégiquement située près de la gare.
Enfin, le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque la fin de la navigation commerciale sur la Loire, qui s'était jusque là bien développé, notamment à la Creusille, trop férocement concurrencée par le chemin de ferModèle:Sfn.
Fin [[XIXe siècle|Modèle:S mini-]]-Début [[XXe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois sous les guerres successives
Le Modèle:Date a lieu le combat du faubourg de Vienne<ref>Inauguration du Monument commémoratif du combat du 28 janvier 1871 dans le faubourg de Vienne</ref>: le lieutenant Georges de Villebois-Mareuil libère la ville occupée par les Prussiens depuis le Modèle:Date. Un monument commémoratif situé avenue Wilson au départ de la levée des Acacias rappelle l’assaut du faubourg de Vienne des généraux Pourcet et Chabron. Il porte une plaque en bronze gravée par Oscar Roty avec l’inscription PATRIA NON IMMEMOR « La Patrie n’oublie pas »<ref>Petits portraits et notes d'art, Gustave Larroumet, Hachette (Paris), 1897-1900 Lire en ligne</ref>. Deux odonymes locaux (Modèle:Page h') rappellent également cet événement.
Entre 1910 et 1933, la ville de Blois se munit d'un réseau de 5 lignes de tramway qui complète généreusement les réseaux départementaux déjà existants : le TLC et le TELC<ref name="lomba">Modèle:Article.</ref>.
Entre 1932 et 1939, la basilique Notre-Dame-de-la-Trinité est construite en béton digne des basiliques américaines.
Entre le Modèle:Date et le Modèle:Date, plus de Modèle:Unité espagnols, fuyant l’effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l’insuffisance des structures d’accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), Modèle:Nobr sont mis à contribution<ref name="sodigné-43"/>, dont Blois (ils sont logés aux Grouëts, à l’extérieur de la ville)<ref name="sodigné-47"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Au printemps et à l’été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)<ref name="sodigné-46"/>.
Blois pendant la Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, la ville voit d'abord traverser une foule de réfugiés fuyant les territoires envahis depuis le Modèle:Date par l'Allemagne Nazie, au nord-ouest de la France. Les Blésoises et enfants de moins de 13 ans sont à leur tour appelés à évacuer à partir du Modèle:Date au soir (l'arrêté municipal ayant été placardé à Modèle:Heure<ref name=":sgm2">Modèle:Lien web</ref>). Les premiers obus ont été tirés sur la rive droite dès le 15 à Modèle:Heure du matin : la gare a été visée mais c'est le cimetière et les bâtiments voisins qui sont principalement touchés. La journée du 15 a vu passer une ultime foule de réfugiés, venus pour la plupart d'Orléans, déjà sous le joug nazi, et auxquels se joignent de nombreuses familles blésoises. Les abords ouest du pont, en Vienne, sont touchés le 16 au matin, tout comme la maison du maire, Émile Laurens, qui succombe dans l'après-midi. La gare est de nouveau frappée, alors même qu'un train de réfugiés est à quai. Le 17, les bombardements reprennent avec la destruction de l'hôtel de ville. Pour ralentir l’avancée des NazisModèle:Sfn,<ref name=nourrisson66>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui pénètrent dans la ville le soir-même<ref name=":sgm2"/>, la Modèle:10e arche du pont Jacques-Gabriel est détruite le lendemain vers midi à l'initiative des BlésoisModèle:Sfn,<ref name=nourrisson66/>. Le 19, des échanges de tirs ont lieu entre les deux rives, et les forces françaises, alors en Vienne, touchent plusieurs monuments, dont la Préfecture, le Tribunal ainsi que l'escalier Denis-Papin. Le 20, deux jours après la conquête de la rive droite (et l'appel de De Gaulle), les soldats sont cependant contraints d'abandonner Blois-Vienne et de se replier plus au sud, à Montrichard (Romorantin étant déjà tombée aux mains des Nazis). Le 21, tous les Blésois valides présents en ville sont réquisitionnés à la kommandantur, alors située en centre-ville (3, rue Porte-Côté), afin de rétablir l'état des routes de l'agglomération. Le 22 est signé l'armistice qui place l'État Français à la solde du Troisième Reich et Blois au nord de la ligne de démarcation. Parmi les soldats français prisonniers, les Nazis fusillent 6 soldats coloniaux. Ces derniers furent inhumés par les locaux dans le cimetière de Vienne<ref name=":sgm2"/>.
Les bombardements allemands pour prendre la ville entre le 15 et le Modèle:Date font de nombreux dégâts. Outre les bâtiments déjà mentionnés, on demande la démolition des hôtels d'Amboise et d'Épernon pour protéger le château de l'incendie qui consume toute la ville basse autour de la place Louis XII<ref name=":sgm2"/>.
Entre Modèle:Date et Modèle:Date, les bombardements anglo-américains font de nombreuses destructions, notamment le viaduc ferroviaire des Noëls de la ligne Blois-Romorantin le Modèle:Date<ref name="gendry">Modèle:Article</ref> et le pont Jacques-Gabriel le 27<ref>Modèle:Article</ref>. Le front allemand de Normandie n'est cependant percé qu'une fois Rennes libérée le Modèle:Date, puis Le Mans le 8. C'est alors que la Gestapo déplace sa kommandantur de Blois à Cellettes, plus au sud. Leur absence facilita l'évasion de 183 détenus à la prison de Blois<ref group="Note">La plaque commémorative présente à l'entrée de la maison d'arrêt de Blois mentionne 173 détenus libérés, et non 183.</ref>, grâce à l'audace du groupe du lieutenant Godineau, puis la réunion des différentes milices de résistants sous le commandement du colonel Valin de la Vaissière. Le 15, un convoi américain tente d'entrer dans la ville par la forêt de Blois, mais ils sont repoussés par les Allemands ; à défaut de la cité des Rois, les Alliés remontent à Vendôme pour libérer Orléans d'abord. Les quelque 500 résistants blésois n'ont plus la patience d'attendre qu'on les libère et passent à l'offensive<ref name=":liberation">Modèle:Article</ref>.
Les combats de la Résistance pour reprendre la ville aux Allemands ont aussi occasionné des dommages<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, le centre-ville est libéré mais les derniers Nazis détruisent les trois arches centrales du pont pour protéger leur retraite sur la rive gauche. Les échanges de tirs entre les deux rives sont incessants pendant deux semaines. Blois-Vienne finit libérée le Modèle:Date au matin<ref name=":sgm2"/>.
Au sortir de la guerre, de nouvelles élections municipales sont organisées à l'échelle nationale. Les Blésois élurent l'ancien directeur d'école Charles Ruche comme maire<ref>Modèle:Article</ref>, à une semaine des capitulations allemandes.
Au total, on compte à Blois Modèle:Nobr et Modèle:Unité de la ville ont été détruits ou endommagés pendant la Seconde Guerre mondialeModèle:Sfn.
Fin [[XXe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois, reconstruite et agrandie
Modèle:Article détaillé Pour la Reconstruction à Blois, on peut parler d’un style propre marqué par des caractéristiques régionales, ce qui n’est pas le cas général des autres villes. Une certaine variété des constructions est encouragée dans les quartiers anciens pour une meilleure intégration.
Par exemple, le pont Jacques-Gabriel est le seul exemple de reconstruction d'après-guerre à l’identique, et est rouvert à la circulation en Modèle:DateModèle:Sfn.
En 1959 est lancée la construction d’un grand ensemble connu sous l’acronyme ZUPModèle:Sfn. Aujourd’hui, la ZUP des quartiers nord fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine impliquant des destructions, réhabilitations, résidentialisations et constructions<ref>Mairie de Blois, Le projet de rénovation urbaine.</ref>.
Début [[XXIe siècle|Modèle:S mini-]] siècle : Blois de nos jours
En 2007, s’est achevé la mise en zone piétonnière du centre ville et le pavage de certaines rues. Depuis, l'actuel maire réalise un projet de rénovation et de relance du centre ville, avec comme première phase au milieu des années 2010 la construction d’une passerelle surplombant les voies ferroviaires à la gare, et les alentours du pont Jacques-Gabriel qui ont été réaménagés, de la rue Denis-Papin à l'avenue du Président-Wilson. Ensuite est venue dans les années Modèle:Date, la reconstruction complète du quartier gare<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'aménagement de la place Victor-Hugo autour de l'église Saint-Vincent<ref>Modèle:Lien web</ref> et le remaniement de la rue du Bourg-Neuf, créant ainsi un lien entre le centre historique, et la place de la République sur laquelle se trouvent de nombreuses infrastructures telles que le cinéma Les Lobis, la Halle aux Grains, et où se déroulent des manifestations culturelles (les Rendez-vous de l'Histoire, la foire au vins…)<ref>Mairie de Blois, aménagement cœur de ville.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Blois est classée Ville d’art et d’histoire.
-
Château de Blois, aile Modèle:Souverain-, façade des Loges, place Victor-Hugo.
-
Jardins de l'Évêché.
-
Les rues des Papegaults et du Petit Degres Saint-Louis, Modèle:Date-.
Autour du château se trouvent différents points d’attrait :
- la place du Château est l’ancienne avant-cour du château, jadis entourée de maisons de dignitaires de la cour (détruites par les bombardements américains visant le pont). Du côté sud, les jardins offrent une belle vue sur les toits de la ville ;
- la maison de la magie avec ses dragons, en hommage au magicien mondialement connu Jean-Eugène Robert-Houdin, natif de Blois ;
- la rue de la Voûte-du-Château marque l’emplacement de la porte principale de la forteresse médiévale, protégée par une tour située entre la salle des États et le pignon de l’aile Modèle:Souverain- ;
- le jardin des Lices (aussi appelé jardin des Lys en référence à l’emblème royal), créé en 1992 par Gilles Clément, occupe une partie des anciens jardins royaux créés par Modèle:Souverain2 au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses parterres évoquent un jardin clos de la Renaissance. Il offre une belle vue sur la façade des Loges (1520) et sur la ville, avec l’église Saint-Vincent (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dans le square Victor-Hugo, et le pavillon d’Anne de Bretagne (1500), qui fut le belvédère des anciens jardins royaux ;
- la gare de Blois ;
- l’ancienne Chocolaterie Poulain (et notamment l’usine de La Villette, et la demeure patronale, le « Château Poulain ») inscrite partiellement aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- la place des Lices offre une vue étendue sur la vallée de la Loire et l’église Saint-Nicolas ;
- la rampe des fossés du château permet d’admirer la façade extérieure de l’aile Gaston d’Orléans (1635-38), œuvre de François Mansart ;
- les fortifications de la ville et du château, inscrites aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- en contrebas, la [[Fontaine Louis XII|fontaine Modèle:Louis XII]], classée aux monuments historiques par la liste de 1840<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- des maisons de la fin du {{#switch: et du début du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et du début du|-| – | et du début du }}Modèle:S mini- siècle
}}, en bois ou en pierre, longent la rue Saint-Lubin, ainsi que des boutiques d’antiquaires, des libraires et des restaurants. La maison, 38, rue Saint-Lubin est inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ; celle du 36, rue Saint-Lubin également<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- l’ancien Hôtel-Dieu, inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Sur le coteau est de la ville, se trouvent :
- les escaliers Denis-Papin, est l'extrémité d'un axe rectiligne formé par la rue Denis-Papin, le vieux pont, l'avenue du président Wilson, et le prolongement de cette route passant par Saint-Gervais-la-Forêt jusqu'à Cour-Cheverny ;
- la cour actuelle de l’hôtel de ville est celle de l’ancien palais des évêques de Blois, construit en 1700 par [[Jacques Gabriel (1667-1742)|Modèle:Jacques V Gabriel]]. Il est classé aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- les jardins de l’Évêché en terrasse dominent la vallée de la Loire et offrent une vue étendue sur la ville. La terrasse basse, aménagée en roseraie, contient des centaines de variétés rares. Des fouilles effectuées en 2010 ont mis au jour un ancien cimetière dont l’origine exacte est encore inconnue à ce jour ;
- le jardin des plantes médicinales, créé en 1981 ;
- le Palais de justice est inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, le même jour que la préfecture de Loir-et-Cher, dans l’ancien couvent de la Visitation<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- la halle aux grains inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- l’ancien collège des Jésuites, aujourd’hui cité scolaire Augustin-Thierry, inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- l’ancien haras national, inscrits aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- le pont Jacques-Gabriel (classé aux monuments historiques), œuvre de [[Jacques Gabriel (1667-1742)|Modèle:Jacques V Gabriel]] fut édifié à partir d’Modèle:Date- et achevé en 1724. Sa construction fait suite à la destruction en 1716 de l’ancien pont médiéval situé quelques dizaines de mètres en aval, dont les vestiges sont visibles lorsque le niveau de la Loire est bas.
- l'obélisque du pont : sur l’arche centrale du pont Jacques-Gabriel enjambant la Loire se dresse la réplique de la pyramide décorée des armes de France qui avait été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, et d'une plaque retraçant l'histoire du pont.
En Vienne (faubourg indépendant jusqu’en 1606) :
- les fronts bâtis ;
- le port de la Creusille ;
- l’église Saint-Saturnin ;
- l’ancienne résidence Gaston d’Orléans ;
- les levées de la Loire ;
- le parc des expositions ;
- le parc de la Bouillie.
La ville compte également de nombreux autres hôtels particuliers et maisons remarquables inscrits ou classés aux monuments historiques :
- maison Calcat, aussi dite Logis du Loup, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison des acrobates, classée aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison de Denis Papin, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison de la Chancellerie, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- buvette de la Renaissance, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- graineterie de Marmoutier, ou maison la Tupinière, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel de Bretagne, ou hôtel de la Capitainerie inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel Jacques de Moulins, ou hôtel de Rochefort, inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel de Condé inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel d’Épernon inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel d’Amboise inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel de Jassand inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel de Lavallière, en partie inscrit, en partie classé aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel Sardini, en partie inscrit, en partie classé aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel d’Alluye classé aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel Denis-Dupont classé aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel de Guise inscrit aux monuments historiques] le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel Viart inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- hôtel de Belot classé aux monuments historiques par la liste de 1889<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 2, carrefour Saint-Michel, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 20, rue du Vieux-Pont, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 25, rue des Violettes, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, rue Porte-Chartraine, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 41 bis, rue du Commerce, inscrite aux Monument historique (France) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 48, 50, rue Denis-Papin, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 11, rue Fontaine-des-Élus, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 30, rue de la Foulerie, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 6, rue Pierre-de-Blois, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 15, rue des Carmélites, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 4, rue des Papegaults, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 14, rue des Papegaults, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 8, rue Pardessus, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 1, rue Pierre-de-Blois, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- maison, 4, rue Pierre-de-Blois, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- immeuble, 6, 8, 12, rue Chemonton, inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- le château de la Vicomté, inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> est un peu à l’écart de la ville.
Édifices religieux
- La cathédrale Saint-Louis, place Saint-Louis, a été rebâtie à diverses reprises aux Modèle:S mini-, {{#switch: XVII
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}}
}} sur une crypte carolingienne. L’essentiel date d’après 1680 et est érigé en style gothique classique. Le clocher date du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les vitraux ont été faits par l’artiste hollandais Jan Dibbets pour remplacer ceux détruits par les bombardements.
- L’église Saint-Vincent-de-Paul, place Victor Hugo, est classée aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Elle faisait partie du collège des Jésuites.
- L’église Saint-Nicolas, rue Saint-Laumer, est une ancienne abbatiale bénédictine, liée à l’abbaye Saint-Laumer, dont le chœur et le transept ont été édifiés entre 1138 et 1186, début de l’art gothique, alors que la nef, inspirée de la cathédrale de Chartres, et les tours datent du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- L’abbaye Saint-Laumer, ensuite devenue Hôtel-Dieu, a été classée pour une partie et inscrite pour une autre aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. La fontaine Saint-Nicolas qui servait aux moines bénédictins est accolée à l’édifice ; elle a été inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- L’église Saint-Saturnin, rue Munier, se trouve sur la rive gauche de la Loire. Ancienne église paroissiale du village de Vienne, elle fut reconstruite sur ordre d’Anne de Bretagne au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1650 et ne fut jamais achevée. Elle fut et est toujours un lieu de pèlerinage à la Vierge. Le cloître associé est un ancien cimetière monumental. Construit de 1516 à 1520, il abrite aujourd’hui les collections lapidaires de la ville.
- La crypte de Bourgmoyen, et des colonnes de l’église Notre-Dame de Bourgmoyen, rue Bourg Moyen, sont les seuls vestiges de l’abbaye de Bourgmoyen. La crypte est inscrite le Modèle:Date- aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, l’église le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le prieuré Saint-Jean-en-Grève est détruit, il n’en reste qu’un cellier, qui a été inscrit le Modèle:Date- aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- La basilique Notre-Dame de la Trinité, rue Monin, classée le Modèle:Date- aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, possède un carillon renommé.
- Ancien prieuré Saint-Lazare et hospice Lunier.
- Collégiale Saint-Sauveur de Blois, disparue.
- L’église Saint-Joseph, place John Kennedy.
- L’église Saint-Pierre de Cabochon, rue de Cabochon.
- La chapelle Notre-Dame, rue Basse des Grouets.
- La chapelle Saint-Calais au château, rue des Fossés du Château.
- La chapelle (Hôtel du Département), rue d’Angleterre.
- La chapelle de la maison du clergé Charles de Blois, rue d’Artois.
- La chapelle de la Providence, rue des Saintes-Maries.
- La chapelle de la maison de retraite, rue de Foix.
- La chapelle du groupe scolaire Sainte-Marie, rue du Bourg Neuf.
- La chapelle (caisse des dépôts), rue du Prêche.
- Les vestiges du couvent des Jacobins, rue Robert Houdin.
- Le temple réformé, rampe Chambourdin construit en 1847.
- L’église évangélique assemblée de Dieu, rue du Docteur Olivier.
- L’église évangélique pentecôtiste, rue Sainte-Anne.
- L’église protestante évangélique, allée Marcel Doret.
- L'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, avenue Foch.
Musées
- Musée archéologique
- Musée des beaux-arts
- Fondation du doute
- Maison de la magie
- Muséum d’histoire naturelle, Modèle:2e de l’ancien couvent des Jacobins
- Musée diocésain d’art religieux de Blois, Modèle:1er de l’ancien couvent des Jacobins
- Astrespace
- Musée de la Résistance, de la déportation et de la Libération en Loir-et-Cher
- Maison de la BD
Parcs et espaces semi-naturels
Blois compte de nombreux parcs, parmi lesquels :
- les jardins de l’Évêché ;
- le Square Victor-Hugo ;
- le parc des Mées ;
- le lac de Loire ;
- le parc de l’Arrou ;
- les bords de Loire ;
- le parc de la Creusille ;
- le parc de la Bouillie.
Personnalités liées à la commune
Personnalités politiques et historiques
Artistes
Artisans
Intellectuels
Sportifs
- Marcel Lehoux (1889-1936), pilote automobile né à Blois.
- Gilbert Chapron (1933-2016), boxeur, médaillé olympique, né à Blois.
- Maurice Forget (1944-2010), passionné et sponsor de rallycross, est né à Blois.
- Bruno Girard (1970-), boxeur, Champion de France des super-moyens de 1996 à 1998, né à Blois.
- Sonia Bompastor (1980-), footballeuse française, ayant notamment joué pour l'Olympique Lyonnais et l'Équipe de France, aujourd’hui directrice sportive de la section féminine de l'Olympique Lyonnais, ainsi que commentatrice sportive pour W9 à l'Euro féminin 2013.
- Ahmed Kantari (1985-), footballeur franco-marocain évoluant au RC Lens, est né à Blois.
- Aly Cissokho (1987-), footballeur français évoluant dans le club de Liverpool, est né et a étudié à Blois<ref>Le Journal de la Sologne, printemps 2010, Modèle:P..</ref>.
- Alexis Tanghe (1990-), basketteur français né à Blois, évoluant actuellement au Boulazac Basket Dordogne en Pro B, formé dans la ville voisine de La Chaussée-Saint-Victor, puis à l'ADA Blois Basket 41.
- Corentin Jean (1995-) footballeur français, évoluant en Ligue 2, à Troyes. International en [[Équipe de France de football des moins de 19 ans|moins de Modèle:Nobr]], il a grandi en Loir-et-Cher, et a joué deux ans au Blois Football 41.
- Philippe Gondet (1942-) footballeur international français, champion de France en 1965 et 1966 avec le FC Nantes. Lors de la saison 1965/1966, il a inscrit Modèle:Nobr.
- Marie-Amélie Le Fur (1988-) athlète paralympique, vis à Vendôme, mais s'entraine à Blois, a battu deux records du monde en athlétisme paralympique.
Religieux liés à Blois
- Richard de Blois (Modèle:Mort en969), fils du comte Thibaud l’Ancien, fut archevêque de Bourges.
- Hugues de Blois (Modèle:Mort vers985), fils du comte Modèle:Souverain3, succéda à son oncle Richard à Bourges.
- Modèle:Souverain3 (Modèle:Mort en1505), évêque de Poitiers de 1481, natif de Chaumont-sur-Loire et décédé à Blois.
- Jean de Morvillier (1506-1577), évêque d’Orléans de 1552 à 1564.
- David Nicolas de Bertier (1652-1719), premier évêque de Blois de 1697 à sa mort.
- L’abbé Grégoire (1750-1831), évêque de Blois de 1791 à l’an 1800, élu député de la Constituante, connu entre autres pour avoir réclamé l’abolition de l’esclavage, et pour être présent sur le tableau du Serment du Jeu de Paume de Jacques-Louis David.
- Jacques Monsabré (1827-1907), prédicateur de renom natif de Blois.
- Daniel Brottier (1876-1936), père missionnaire et toujours au service des jeunes, béatifié le 25 novembre 1984.
- Victor Dillard (1897-1945), père jésuite, né à Blois.
- Christophe Lebreton (1950-1996), né à Blois, moine catholique martyr en Algérie, béatifié le 8 décembre 2018.
Militaires
- Michel V Bégon (1638-1710), officier de plume de la Marine royale.
- [[Michel Bégon de la Picardière|Modèle:Souverain- Bégon de la Picardière]], (1669-1747), commissaire de la marine ; intendant de la Nouvelle-France, du Havre, puis des armées navales.
- Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773-1828), général nancéien de la Révolution et de l’Empire, père de Victor Hugo, vient se retirer après sa retraite à l’actuel 65, rue du Foix.
- Amédée de Cools des Noyers (1787-1861), né à Blois.
- Bertrand de Chabron (1806-1889), a participé à la libération de la ville par Blois-Vienne en 1871 (guerre franco-prussienne).
- William Sylvanus Godon (1809-1879), officier de marine américain, mort à Blois.
- Joseph Pourcet (1813-1886), a participé à la libération de la ville par Blois-Vienne en 1871 (guerre franco-prussienne).
- Georges de Villebois-Mareuil (1847-1900), a participé à la libération de la ville par Blois-Vienne en 1871 (guerre franco-prussienne).
- Pierre Régnier (1896-1966), né le 25 juin 1896 à Blois et décédé le 3 novembre 1966 à Paris. Officier au 68e régiment d'infanterie durant la Grande Guerre, il est grièvement blessé en juillet 1917 par un éclat d'obus qui le laisse paraplégique. Il est, de 1932 à son décès, président de la « Fédération des plus grands invalides de guerre ». Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le 19 avril 1958, décoration remise par le président René Coty<ref>Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, 2009, p. 341.</ref>.
Télévision
- Sophie Ferjani (1977-), née à Blois, décoratrice d’intérieur sur les émissions Maison à vendre, 100% mag, Teva déco.
- Julian Bugier, né le Modèle:Date- à Blois, journaliste pour BFM TV et I-Télé puis présentateur du Journal de 20 h de France 2.
Références artistiques à la ville de Blois
Dans la littérature
Modèle:Citation blocModèle:Citation blocModèle:Citation blocModèle:Citation blocModèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc
Héraldique et blason
Logotype
-
Ancien logo de la ville.
-
Actuel logo de la ville.
Politique et administration
Blois est chef-lieu :
- du département de Loir-et-Cher ;
- de l’arrondissement de Blois ;
- de cinq cantons : [[Canton de Blois-1|Modèle:1er]], [[Canton de Blois-2|Modèle:2e]], [[Canton de Blois-3|Modèle:3e]], [[Canton de Blois-4|Modèle:4e]] et [[Canton de Blois-5|Modèle:5e]].
Par ailleurs, Blois est membre de la communauté d’agglomération de Blois (dite Agglopolys), dont le siège social se trouve sur le territoire de la commune.
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Blois sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Blois | Maire | Marc Gricourt | Modèle:Date | 2026 |
Cantonales | [[canton de Blois-1|Blois Modèle:1er Canton]] | Conseillère départementale | Geneviève Baraban | 29 mars 2015 | 2021 |
Conseiller départemental | Benjamin Vételé | 29 mars 2015 | 2021 | ||
[[canton de Blois-2|Blois Modèle:2e Canton]] | Conseiller départemental | Stéphane Baudu | 29 mars 2015 | 2021 | |
Conseillère départementale | Marie-Hélène Millet | 29 mars 2015 | 2021 | ||
[[canton de Blois-3|Blois Modèle:3e Canton]] | Conseiller départemental | Michel Fromet | 29 mars 2015 | 2021 | |
Conseillère départementale | Geneviève Repinçay | 29 mars 2015 | 2021 | ||
Vineuil Canton | Conseiller départemental | Michel Contour | 29 mars 2015 | 2021 | |
Conseillère départementale | Lionella Gallard | 29 mars 2015 | 2021 | ||
Législatives | [[Première circonscription de Loir-et-Cher|Modèle:1re]] | Député | Mathilde Desjonquères (suppléante de Marc Fesneau) | Modèle:Date | Modèle:Date |
Présidentielles | France | Président de la République | Emmanuel Macron | Modèle:Date | 2027 |
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d’Agenda 21 en 2010<ref>Agenda 21 de la ville de Blois</ref>.
Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
La ville de Blois est jumelée avec plusieurs villes étrangères<ref>jumelages de Blois</ref> : Pour plus de détails concernant la naissance de ces jumelages, voir l’article Histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry.
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Modèle:Début de carte{{#if:405px| |
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d’un âge inférieur à Modèle:Nobr s’élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l’inverse, le taux de personnes d’âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,0 % la même année, alors qu’il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s’établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Lycées publics
- Lycée Augustin-Thierry (histoire)
- Lycée Camille-Claudel
- Lycée Dessaignes<ref>Site du lycée</ref>
- Lycée horticole de Blois
- Lycée d’hôtellerie et de tourisme du Val de Loire
- Lycée professionnel Sonia-Delaunay
Lycées privés
- Lycée Notre-Dame-des-Aydes
- Lycée La Providence
Universités et écoles supérieures
- École nationale supérieure de la nature et du paysage (ENSNP)
- Institut national des sciences appliquées Centre-Val de Loire (INSA CVL) (anciennement ENIVL)
- Université de Tours, campus de Blois, licence et master informatique et Licence droit, économie et gestion mention droit
- Institut universitaire de technologie (IUT) de Blois
- Classes préparatoires scientifiques (MPSI et MP) au lycée Dessaignes<ref>Site des classes préparatoires de Blois</ref>
- IFSI (institut de formation en soins infirmiers)
- INSPE Centre Val de Loire (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation)
- École des techniques d’image et de communication (ETIC)
- BTS dans les lycées Augustin-Thierry, Camille-Claudel, François-Philibert-Dessaignes, La Providence et Lycée d’Hôtellerie et de Tourisme.
Manifestations culturelles et festivités
- Festival Tous sur le pont, 2003-2009, consacré à la chanson, mis entre parenthèses par la municipalité Gricourt car jugé trop onéreux (édition 2008 : environ Modèle:Euro).
- Festival Des lyres d’été : animations diverses en centre-ville et dans les quartiers, et mise en place de la Guinguette sur le port de la Creusille.
- Les Rendez-vous de l’histoire de renommée internationale, mi-octobre, consacré à l’histoire.
- BD BOUM : festival consacré à la BD se déroulant en novembre.
- Festival Des lyres d’hiver de début décembre aux premiers week-ends de janvier, avec des animations diverses en centre-ville et dans les quartiers, patinoire, piste de luge et marché de Noël.
- Le Modèle:Date-, a eu lieu le Modèle:16e des Vins Vinifiés par le Vigneron Indépendant qui est un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons. C’est d’ailleurs à cette occasion que son nom a changé pour s’appeler désormais Concours des Vins des Vignerons indépendants. Lors de cette manifestation, Modèle:Nobr d’or, Modèle:Nobr d’argent et Modèle:Nobr de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.
- Tous les 13 juillet après le tir du feu d’artifice de Modèle:Heure, est organisé un concert gratuit sur le quai de la Saussaye. Ce fut par exemple Earth, Wind and Fire en 2013, Zebda en 2014 , Yelle en 2015 et Les Fréro Delavega en 2016<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
- West coast swing On Loire (alias WOL), depuis 2014, festival international de danse West Coast Swing<ref>West coast swing On Loire</ref>.
- Chaque année en automne a lieu la foire aux vins.
Équipements culturels
Blois dispose de<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- deux cinémas (cap-ciné<ref>Modèle:Lien web</ref>, les lobis<ref>Modèle:Lien web</ref>)
- une salle de spectacle: le Chato'do<ref>Modèle:Lien web</ref>
- une scène nationale (la Halle aux Grains)
- Un fablab<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Un espace accueillant des manifestations sportives, culturelles et événementielles (salle du Jeu de Paume<ref>Modèle:Lien web</ref>)
- cinq maisons de quartiers (Espace Quinère<ref>Modèle:Lien web</ref>, Espace Mirabeau, Maison Bégon<ref>Modèle:Lien web</ref>, Maison des Provinces<ref>Modèle:Lien web</ref>, l’ALCV<ref>Modèle:Lien web</ref>)
- la maison de la BD<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Musée de la magie<ref name="h1">Modèle:Lien web</ref>
- Musée d’art contemporain: la Fondation du doute<ref name="h1" />
- Musée des beaux-arts<ref>Modèle:Lien web</ref>
- une galerie d’art: La Fosse aux ours<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Une école d’art
- Un conservatoire de musique
- Musée d’histoire naturelle<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire
- La médiathèque Maurice-Genevoix et la bibliothèque Abbé-Grégoire
- deux théâtres: Théâtre Monsabré<ref>Modèle:Lien web</ref> et Théâtre Nicolas-Peskine
Sports
Clubs
- ADA Blois Basket 41
- Blois Football 41
- AFC BLOIS 1995 (Football)
- AJ Blois Onzain<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Cercle d’escrime de Blois
- AAJB Association Amicale de la Jeunesse Blésoise (multi sports)
- ADA (multi sports)
Manifestations sportives
Depuis 2013, les Internationaux de tennis de Blois sont un tournoi international de tennis faisant partie de l’ATP Challenger Tour.
Depuis 2014, le meeting d’athlétisme Michel Musson est une compétition nationale.
Depuis 1973, le Tournoi du Duc de Guise de Blois est un tournoi national d’escrime regroupant des épéistes masculins et féminins qui est organisé par le Cercle d’escrime de Blois.
Le macadam de Blois est une course à pied annuel se déroulant dans les rues de Blois avec des catégories et des longueurs de parcourts différentes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Médias
Presse locale
- La Nouvelle République : journal régional basé à Tours. Il diffuse une édition « Loir-et-Cher » depuis la rédaction blésoise.
Télévision
- France 3 Centre-Val de Loire est diffusée sur Blois avec le décrochage tourangeau « France 3 Touraine ». Un bureau permanent France 3 est disponible au 12, place Jean Jaurès.
- TV Tours est aussi présente sur Blois.
Ces deux chaînes sont diffusées via les sites d’émission TDF de la rue Auguste Poulain à Blois et de Chissay-en-Touraine qui couvre aussi Tours<ref>Émetteurs TNT dans le Loir-et-Cher</ref>.
Radios
- Sweet FM (89.4 FM) : radio locale commerciale ayant son siège au Mans et une antenne à Blois. Elle émet sur tout le département grâce à six fréquences.
- Vibration (90.3 FM) : radio régionale basée à Orléans et qui couvre le Centre, l’est des Pays de la Loire et l’ouest de la Bourgogne. Elle appartient au groupe orléannais 1981.
- Studio Zef (91.1 FM) : radio associative blésoise créée en 2008<ref>Site web de Studio Zef</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Chérie FM Centre-Val de Loire (91.5 FM) : programme local de Chérie FM depuis Tours (91.6 FM). Il est aussi diffusé à Orléans (91.6 FM)<ref>Fiche de Chérie FM Centre-Val de Loire sur SchooP</ref>.
- France Bleu Orléans (93.9 FM) : radio locale publique du Loiret. Elle arrive sur Blois en 1995.
- RCF Loir-et-Cher (96.4 FM) : radio locale chrétienne du Loir-et-Cher<ref>Facebook de RCF Touraine Loir-et-Cher</ref>.
- Forum (98.4 FM) : radio régionale commerciale appartenant au Groupe 1981. Elle couvre la région Centre, le Maine-et-Loire, le Poitou-Charentes et le Limousin. Ses studios sont à Orléans.
- France Bleu Touraine (105.0 FM) : radio locale publique tourangelle. Elle est audible grâce au site d’émission de Chissay-en-Touraine.
Économie
Automobile
- PHINIA Inc (ex BorgWarner, Delphi Technologies<ref>Modèle:Lien web</ref>) : production de systèmes d’injection diesel/essence et possède un Centre de recherche et développement. L’entreprise emploie Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> ; c’est le Modèle:2e de la ville de Blois. Le site emploie désormais plus de techniciens et d’ingénieurs que de personnel en production. Les injecteurs conçus à Blois sont ensuite produits dans d’autres usines, notamment en Roumanie.
- Valeo : fabrication et assemblage des projecteurs automobiles pour le marché des pièces de rechange et injection de pièces plastiques techniques.
- JTEKT : production de pompes d’assistance de direction hydraulique pour véhicules.
- Duncha : production et cintrage de tube pour les systèmes d’injection et les lignes d’alimentation de fluides.
Aérospatiale
- Senior Aerospace : conception et fabrication de composants destinés au transfert des fluides (à Fossé).
Industrie pharmaceutique et cosmétique
- Procter & Gamble : fabrication de parfums et de produits pour la toilette (shampooings et après-shampooings) ; Modèle:Référence nécessaire.
- Chiesi : production de médicaments. Située à La Chaussée-Saint-Victor.
Industrie agroalimentaire
- Poulain : siège historique de la chocolaterie. Son usine (Située à Villebarou) fabrique la totalité des chocolats de la marque (qu’elle soit sous forme de poudres ou de tablettes), ainsi que les productions de la marque Cadbury (marque de confiserie populaire au Royaume-Uni).
- Feuillette : groupe de boulangeries-pâtisseries. Située à Saint-Gervais-la-Forêt.
Industrie chimique
- H.B. Fuller : fabrication d’adhésifs pour le bâtiment et l’industrie.
Métiers du bâtiment
- Groupe IDEC : Promoteur, Constructeur et Investisseur. Située à La Chaussée-Saint-Victor.
Service bancaire
- Banque CIC Ouest : siège historique.
- Crédit agricole : site administratif.
- Worldline : traitement de données, hébergement et activités connexes.
Assurance et mutuelle
- Groupe Humanis : site historique situé à La Chaussée-Saint-Victor.
Santé et médecine
- Le centre hospitalier de Blois est le premier employeur du département. On y trouve aussi l’Institut de formation en soins infirmiers, la Maison des adolescents. Elle se situe sur la commune de Blois et de La Chaussée-Saint-Victor.
- La polyclinique : située à La Chaussée-Saint-Victor
- La Mosaïque Santé : située à La Chaussée-Saint-Victor.
- Centre médical Théraé : située à La Chaussée-Saint-Victor.
Économie de service
Textile
- Christian Dior : stockage de vêtements de luxe, situé à proximité de la zone industrielle de Villebarou<ref>[1]</ref>.
Divers
- Blois est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Loir-et-Cher.
Centres commerciaux
- Blois-Nord (dit Blois 2) : Cora, Decathlon, Conforama, Brico Dépôt, Norauto, Jardiland, Kiabi, La Halle aux chaussures, etc.
- Blois-Sud : Auchan, Go Sport, Truffaut, BUT, Speedy, McDonald’s, Leader Price, Bricorama, Intersport, Texto, Orchestra, Maisons du Monde, Alain Afflelou, La Halle, Gémo, Grand Frais, Casa, Flunch, Darty, etc.
- Blois-Est : E.Leclerc, Krys, Feu vert, Leroy Merlin, McDonald’s, KFC, Courtepaille, etc.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Fernand Bournon : Promenades à Blois et aux environs
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
- Liste des communes du Val de Loire
- Liste des monuments historiques de Blois
- Liste des communes de Loir-et-Cher
- Liste des évêques de Blois
- Asile départemental de Loir-et-Cher
- Chambre des comptes de Blois
Liens externes
Bases de données et dictionnaires
Notes et références
Notes
Notes de type "B"
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