Frédéric de Saint-Sernin

Frédéric de Laparre de Saint-Sernin, né le Modèle:Date à Reims (Marne), est un homme politique français, ancien membre de l'UMP. Il est aussi président du Stade rennais football club du Modèle:Date au Modèle:Date, et du Modèle:Date au Modèle:Date. Il est directeur général délégué de l'ONG ACTED.

Biographie

Famille

Fils de Jean de Laparre de Saint-Sernin<ref>Modèle:Lien web</ref> (1921-1981) et de Claude Hétier, il est le cousin germain de Dominique de Villepin. Il est séparé de son épouse, mère de ses cinq enfants<ref name="ParisMatch">François de Labarre, « Aurélie et Frédéric. Un tandem détonant » sur Paris Match, 4 août 2013</ref>.

De 2012 à 2014, il est le compagnon d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture à la même époque<ref name="ParisMatch"/>.

Il est de confession catholique<ref>Jean-Louis Tremblais, « Frédéric de Saint-Sernin, humanitaire atypique », Le Figaro Magazine, semaine du 19 janvier 2018, page 24.</ref>.

Carrière professionnelle

D'abord gérant de Cinédécors en 1981, il entre chez le lessivier Benckiser France en 1983 comme chef de produits puis responsable des relations publiques. Il devient ensuite directeur de l'information à la mairie de Grenoble en 1986, puis entre au Conseil régional d'Île-de-France deux ans plus tard comme directeur adjoint de la communication. Parcours professionnel et politique se mêlent alors, quand il devient chargé de mission auprès d'Alain Juppé et de Jacques Chirac. Il est nommé président du Stade rennais le Modèle:Date pour remplacer Emmanuel Cueff, et occupe en parallèle le poste de directeur des relations publiques du Groupe PPR<ref>Benjamin Keltz, « La vraie feuille de match », Le Mensuel de Rennes n^o 7, octobre 2009, Modèle:P.</ref>. Touché par des problèmes de santé, il annonce le Modèle:Date sa décision d'abandonner la présidence du Stade rennais FC, tout en continuant à siéger au conseil d'administration du club<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, deux ans après sa prise de retrait, il redevient président du Stade rennais<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, il est annoncé qu'il est remplacé, faute de résultats convaincants, par René Ruello<ref>Ligue 1: René Ruello remplace Saint-Sernin à la présidence du Stade Rennais</ref>.

Mi-2014, il devient directeur général délégué de l'ONG humanitaire française Acted<ref>Bruno Jeudy, « Portrait - Frédéric de Saint-Sernin », Paris Match, semaine du 5 au 11 mars 2015, pages 94-95.</ref>. Il s'exprime à ce titre lors d'une conférence de presse et sur les plateaux télévisés à propos du massacre de sept humanitaires d'Acted âgés de 25 à 50 ans (et de leurs deux accompagnateurs nigériens) au parc de Kouré au Niger, le 9 août 2020, annonçant la suspension de l'action de cette ONG dans ce pays<ref>La Croix, article du 10 août 2020</ref>.

Parcours politique

En 1974, et, selon ses propres dires, jusqu'en 1981, il milite dans la mouvance solidariste, notamment au Groupe action jeunesse<ref>Frédéric Charpier, Génération Occident, éd. du Seuil, 2005, Modèle:P. ; Le Monde, Modèle:Date.</ref> (GAJ). Son cousin germain, Dominique de Villepin, obtient finalement qu'il cesse d'appartenir à cette mouvance d'extrême droite<ref>« Et M. de Villepin remit son cousin sur le droit chemin… », Le Monde, Modèle:Date.</ref>.

Frédéric de Saint-Sernin fait partie de l'équipe de campagne de Jacques Chirac pour l'élection présidentielle de 1988. En 1990, il est nommé secrétaire général de son parti puis délégué général (1995).

En mars 1993, il est élu député de la Dordogne. Battu lors des élections législatives anticipées de mai-juin 1997, il retrouve son siège le Modèle:Date, pour la XII^e législature (2002-2007), dans la troisième circonscription de la Dordogne. Il démissionne de son mandat en 2004, à la suite de sa nomination comme secrétaire d'État chargé de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin<ref>Modèle:Légifrance</ref>. Il est donc remplacé à la tête de sa circonscription par son suppléant, Bernard Mazouaud.

En 2005, il n'est pas reconduit dans le gouvernement de Dominique de Villepin, son cousin germain, et est remplacé par Christian Estrosi.

Il est représentant du coprince français en Andorre de 1999 à 2002<ref>Frédéric de Saint-Sernin, « Entre ombre et racines », Objectif Aquitaine, mai 2006.</ref>.

Il est conseiller de Jacques Chirac sur les questions institutionnelles et parlementaires et les études d’opinion et les sondages, fonction qu'il quitte le Modèle:Date.

Détail des mandats et fonctions

Au niveau national

• 2 avril 1993 – 21 avril 1997 : député de la [[troisième circonscription de la Dordogne|Modèle:3e de la Dordogne]].
• 19 juin 2002 – 14 mai 2004 : député de la [[troisième circonscription de la Dordogne|Modèle:3e de la Dordogne]].
• 14 avril 2004 – 31 mai 2005 : secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire, il est délégué auprès du ministre de l'Équipement, des Transports, de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer du troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en remplacement de Philippe Briand, démissionnaire.

Au niveau local

• 19 juin 1995 – 18 mars 2001 : Modèle:1er au maire de Nontron, Dordogne.
• 9 juin 1996 – 18 mars 2001 : conseiller général de la Dordogne (élu dans le canton de Mareuil).
• 16 juin 2002 – mars 2010<ref>Sud Ouest, édition Périgueux du 18 mars 2010</ref> : Modèle:1er au maire de Nontron, Dordogne.

Distinctions

En Modèle:Date, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Voir aussi

Articles connexes

• Liste des députés de la Dordogne
• Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)
• Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
• Liste des familles françaises subsistantes de la noblesse pontificale

Liens externes

• Modèle:Html Frédéric de Saint-Sernin, entre ombre et racines