Al-Walid ben Talal Al Saoud

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Modèle:Infobox Biographie2 Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud (Modèle:Lang-ar), ou plus simplement Al-Walid (en anglais Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>) est un prince et homme d'affaires saoudien né le Modèle:Date à Riyad. Fils de Talal ben Abdelaziz Al Saoud, surnommé le « prince rouge », il est le petit-fils d'Ibn Saoud, fondateur de l'Arabie saoudite et de Riyad es-Solh, l’un des pionniers de l’indépendance du Liban.

En juin 2021 sa fortune est estimée par Bloomberg à 19,1 milliards de dollars et fait de lui la 103e personne la plus riche du monde.

Biographie

Famille

Al-Walid ben Talal est né le Modèle:Date à Riyad. Il est membre de la dynastie Al Saoud, fils du prince Talal ben Abdelaziz Al Saoud et petit-fils du roi Ibn Saoud, fondateur de l'Arabie saoudite<ref>Modèle:Article</ref> ainsi que de Riyad es-Solh et sa femme syrienne Fayza Al-Jabiri<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Page 24

https://www.ariel.ac.il/wp/jimes/wp-content/uploads/sites/147/2019/01/Jimes-Vol1_Zisser_2017-11-16.pdf</ref>.

Par sa mère, Mouna El Solh, dont la sœur Lalla Lamia El Solh a épousé Moulay Abdallah du Maroc, Al-Walid est le cousin de Moulay Hicham (le prince rouge), Moulay Ismail et Lalla Zineb.

Il est le frère de Khaled ben Talal Al Saoud.

Il a été marié et divorcé trois fois. De sa première union sont nés sa fille Reem et son fils Modèle:Lien. Il s'est à nouveau marié (avec entre autres Ameera al-Taweel)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Études

Diplômé en administration des entreprises (Bachelor’s Degree) du Collège de Menlo, Californie, en 1979Modèle:Référence nécessaire, et titulaire d’un diplôme universitaire de deuxième cycle en sciences sociales obtenu avec mention à l'université de Syracuse, New York, en 1985<ref>Modèle:Article.</ref>, le prince Al-Walid a créé en 1979 sa société Kingdom Holding Company spécialisée dans la construction et l'immobilier, avant d'élargir ses investissements à d'autres secteurs et ainsi devenir investisseur international<ref name="albanel">Inscription du nom du prince Alwaleed Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saud sur la liste des grands donateurs historiques du musée du Louvre Rotonde d'Apollon, musée du Louvre, mardi 4 septembre 2007.</ref>.

Affaires

En 2013, il accuse Forbes d'avoir sous-estimé sa fortune, évaluée à 20 milliards de dollars par le magazine américain qui refuse de calculer la fortune de ben Talal sur la base des avoirs listés à la Bourse saoudienne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Savoy Hotel, London.jpg
Hôtel Savoy à Londres, dont le prince est actionnaireModèle:Référence nécessaire.

En 2013 toujours, sa fortune est évaluée par Bloomberg LP à 26 milliards de dollars, au Modèle:20e mondial. Homme d'affaires, le prince possède un apport financier et, via la Kingdom Holding Company possède ou a possédé des parts dans des sociétés :

En 2015, il annonce, qu'il verserait, 29 millions d'euros de sa fortune personnelle à une fondation philanthropique<ref>Modèle:Article</ref>.

Arrestation

Modèle:Article connexe Dans la nuit du 4 au Modèle:Date-, le prince Walid Ben Talal et Amarh Moses sont arrêtés par les autorités saoudiennes sur ordre de Mohammed ben Salmane dans le cadre d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Il payerait le prix de l'opposition de son père Talal ben Abdelaziz Al Saoud à la nomination de Mohammed ben Salmane comme prince héritier du royaume<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est détenu, avec plusieurs autres dignitaires saoudiens, à l'hôtel le Ritz Carlton de Riyad<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après trois mois de détention et de discussion durant laquelle l'État saoudien a donné le choix à Walid Ben Talal entre payer et faire face à la justice du pays, le prince décide de payer et il est ainsi libéré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il reste cependant en résidence surveillée.

Il prévoit, à sa sortie de détention, de « laver sa réputation ». Et il est prévu qu'il reste à la tête de la Kingdom Holding Company<ref name="20m 2210035">Modèle:Lien web</ref>.

Jeddah Tower

Al-Walid ben Talal annonce en 2011 la construction de la Jeddah Tower (ou tour de Djeddah) qui a pour objectif d'être la plus grande tour du monde<ref name="h1">https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/la-tour-geante-dal-walid-ben-talal-1127296</ref>.

Fortune

En 2017, le magazine américain Forbes estime la fortune de Al-Walid ben Talal à 18,7 milliards de dollars. Cette somme le place alors à la Modèle:45e place de son classement des fortunes mondiales<ref name="20m 2210035" />.

Biens immobiliers

  • Le Promotion Palace, un luxueux palais de 317 pièces sur Modèle:Unité/2 à Hay al Huda, disposant de trois piscines et d'une mosquée personnelle. Le tout est orné de Modèle:Unité de marbre italien, de tapis orientaux en soie, de robinets plaqués or, et comprend Modèle:Unité TV. Quatre cuisines : « arabe », « occidentale », « asiatique » (la quatrième ne sert qu'aux desserts) dirigées par des chefs qui peuvent nourrir Modèle:Unité avec un préavis d'une heure. On compte aussi un étang en forme de lagon et un cinéma privé de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Le Kingdom Oasis dans la province de Janadriyah, est un site en construction de Modèle:Unité/2. Il sera le complexe privé le plus luxueux du pays, mais également le « lieu de vacances » et l'endroit dans lequel le prince hébergera ses invités de marque. Un lac de Modèle:Unité/2 et un zoo privé sont prévus.

Véhicules

Fichier:Kingdom 5KR.jpg
Le yacht du prince, le Kingdom 5KR.
  • Propriétaire d'environ 200 modèles de voiture différents (dont plus de la moitié sont de grand luxe), il en possède deux exemplaires de chaque, une pour lui et une pour ses gardes du corps.
  • quatre avions : un Boeing 747, un Airbus A340, un Boeing 767-400ER et un Hawker Siddeley 125.
  • un yacht : le Kingdom 5KR, Modèle:Unité/2 de long. Le prochain sera sûrement le New Kingdom 5KR, environ Modèle:Unité/2 de long, le plus grand et le plus luxueux yacht privé du monde<ref name="h1" />.

En 2008, il a passé commande d'un Airbus A380 Prestige aménagé sur trois ponts pour son usage personnel comme jet privé<ref>Airbus and Boeing win giant order, BBC News, 12 novembre 2007</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et un yacht de Modèle:Unité/2 pour un total d'environ Modèle:Unité<ref>Agent4Stars.com - Project New Kingdom 5KR</ref>. En Modèle:Date-, il revend son A380 alors qu'il n'a pas encore eu les clés<ref>Modèle:Lien web</ref> afin d'investir dans des entreprises en Arabie saoudite et au Moyen-Orient.

Donations Machallah

Une grande partie des activités de bienfaisance du prince sont dans le domaine de l'éducation. Combler les écarts entre les communautés occidentales et islamiques est une tache importante à ses yeux. Au fil des ans, il a financé un certain nombre de centres d'études de l'Amérique dans des universités du Moyen-Orient et des centres d'études islamiques dans les universités occidentales<ref>CJP : Jewish Groups Keep Watchful Eye as Schools Receive Saudi Donations (consulté le 3 octobre 2012)</ref>.

  • En 2002, il fait don, lors d'un téléthon à la télévision saoudienne, de 18,5 M£ aux familles des victimes palestiniennes après les opérations israéliennes dans la ville de Jénine en Cisjordanie. Le téléthon avait été organisé par le roi Fahd pour aider les familles des martyrs palestiniens. Le gouvernement saoudien ayant précisé que le terme « martyrs » était attribué aux « Palestiniens victimes de la terreur et de la violence israélienne », non aux kamikazes.
  • Élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac, il offre 17 millions d'euros en 2005 pour la construction des futures salles des Arts de l'Islam du Louvre, dont il est le premier mécène international et l’unique donateur individuel<ref name=albanel />.

Positionnements

Politique

Al-Walid ben Talal est réputé pour être très critique envers le président des États-Unis, Donald Trump<ref name="20m 2210035" />.

En 2017, il soutient la campagne du parti En marche d'Emmanuel Macron<ref>Modèle:Article</ref>.

Droits des femmes

Al-Walid ben Talal est connu pour être un défenseur des droits des femmes, encourageant les femmes qu'il emploie à s'habiller comme en Occident<ref>Mark Seal, « « Révolution de palace », Vanity Fair Modèle:N°, novembre 2014, Modèle:P..</ref>. Ainsi en Modèle:Date-, il lance un appel pour le droit des femmes en Arabie saoudite à conduire (en pointant notamment « le coût économique » de cette interdiction de volant. Un droit qu'elles obtiendront un an après<ref>Modèle:Article</ref>.

Il a embauché, comme pilote privée, Hanadi Zakaria al-Hindi, la première saoudienne à avoir obtenu l'autorisation de piloter un avion<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2012, il a coproduit le premier film de fiction tourné et produit en Arabie Saoudite , Wadjda, de la cineaste saoudienne Haifaa al-Mansour. Ce film met en scène une fillette de douze ans qui tente de s'affranchir des contraintes de la condition féminine dans ce pays musulman<ref>Modèle:Article</ref>.

Conflit israélo-palestinien

Immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001, Al-Walid fait parvenir un chèque de 10 millions de dollars au maire de New York Rudy Giuliani. Il rend publique la lettre qu'il a envoyée avec le chèque, déclarant : Modèle:Citation bloc

À la suite de sa déclaration, Giuliani renvoie le chèque<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Dans une interview accordée à un magazine hebdomadaire saoudien, le prince parle du rejet de sa donation par le maire : Modèle:Citation bloc

Dans l'islam

C'est un musulman attaché à sa religion qui accomplit de manière assidue les cinq prières quotidiennes obligatoires, cependant, c'est une personnalité plutôt progressiste de son pays ; en témoigne sa décision de payer à une femme, Hanadi Zakaria al-Hindi, ses frais de formation de pilote aérien avant de l'embaucher, ou le fait d'offrir à des femmes des postes importants dans son entreprise.

Il crée une chaîne de télévision, Al-Arab News. Ainsi, il finance le Centre pour la compréhension entre musulmans et chrétiens à l'université de Georgetown (États-Unis), où travaille par exemple Margot Badran, une féministe musulmane<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il souhaite améliorer la perception de son pays et renforcer ses relations avec l'Occident en gardant toujours ses traditions. Ainsi il utilise la technologie moderne mais reste entouré de bédouins du désert.

Dans l'interview donnée à l'émission de télévision française Zone interdite, il explique que les chrétiens, les musulmans et les juifs, doivent être mis sur un pied d'égalité, et que ben Laden est un personnage qu'il ne souhaite pas rencontrer. Il se dit révolté par ce Modèle:Citation.

Décorations

Décorations saoudiennes

Décorations étrangères

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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