Atari ST

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Appareil informatique

Fichier:Atari-mega-ste.jpg
Atari Mega STe avec son moniteur, son clavier et sa souris.

Les Atari ST forment une famille d'ordinateurs personnels conçus par la firme américaine Atari dont le succès commercial a marqué la deuxième moitié des années 1980 et le début des années 1990. Le succès fut autant grand public (jeux vidéo)<ref name=":2">Exposition temporaire, Cité des sciences et de l'industrie – « Jeu vidéo l'EXPO » - Du 22 octobre 2013 au 24 août 2014 </ref>,<ref>PC Team, hors-série Modèle:N° - Juillet/août 1998 - Toute l'histoire de la micro et du jeu vidéo - La micro dans tous ses états</ref> que professionnel (traitement de texte<ref name="pcteam1">PC Team, hors-série Modèle:N° - Juillet/août 1998 - Toute l'histoire de la micro et du jeu vidéo - Le Panthéon de la micro</ref>, PAO<ref>Magazine, Tilt, Numéro 72, page 21 - Novembre 1989 - Tilt d'or du meilleur logiciel de PAO - Calamus sur Atari ST</ref> et surtout MAO<ref name=":0">Keyboards, Modèle:N° - Janvier 2000 - 20 ans de puces - "La révolution ATARI"</ref>,<ref name=":1">[EN] Sound On Sound, novembre 2010 - "25 Products That Changed Recording"</ref>).

Le micro-ordinateur Atari ST marque plus particulièrement l’histoire informatique comme la machine ayant permis l'essor de la musique assistée par ordinateur et la démocratisation de la norme MIDI<ref name=":0" />,<ref name=":1" />. En 2010, le magazine spécialisé Sound on Sound le classe dans les 25 produits marquants et responsables des changements de l'enregistrement musical<ref name=":1" />. Cette machine est considérée encore aujourd'hui comme une référence dans le domaine en raison de sa robustesse et de son extrême précision pour le séquençage MIDI<ref name=":0" />,<ref name=":1" />.

Histoire

L'origine du terme ST

ST signifie Sixteen/Thirty-two (« seize/trente-deux ») et fait référence à l'architecture mixte 16/32 bits du microprocesseur Motorola 68000 des premiers modèles. On a dit qu'il s'agissait également des initiales de Sam Tramiel, fils de Jack Tramiel, président d'Atari à l'époque, mais les modèles TT suivants semblent infirmer cette hypothèse.

Le marché

Fichier:Atari Commodore Duel Combat French Retailer 2013.JPG
Devanture d'un revendeur spécialisé en informatique témoignant de la guerre commerciale entre Atari et Commodore - Grenoble (2013).

Lors de sa sortie en 1985, l'Atari ST se positionne en concurrent direct du Macintosh d'Apple commercialisé l'année précédente. Ce nouveau micro-ordinateur doit devenir le nouveau fer de lance d'Atari qui est alors au plus mal à la suite du récent krach du jeu vidéo. La société vient juste d'être rachetée par Jack Tramiel, homme d'affaires très influent à l'époque dans le milieu informatique. Après sa première présentation au public, les différents médias rapportent qu'Atari vient de dévoiler son nouveau « Jackintosh ».

La presse et les professionnels l'opposent pourtant rapidement à l'Amiga du constructeur Commodore car les deux machines sont commercialisées quasiment en même temps. Cette concurrence allait donner lieu à l'une des plus importantes batailles commerciales de la micro-informatique.

Les possesseurs de micro-ordinateurs européens étaient alors divisés en deux clans : les utilisateurs d’un ST ou d’un Amiga. Cette concurrence était visible jusqu'aux devantures des revendeurs spécialisés où la bataille entre Atari et Commodore faisait rage. Les configurations des deux machines étant très proches, le duel se jouait sur des détails (l'Amiga 500 proposant des qualités graphiques et sonores plus novatrices pour l'époque<ref name="pcteam2">PC Team, hors-série Modèle:N° - Juillet/août 1998 - Toute l'histoire de la micro et du jeu vidéo - Les grandes dates de l'histoire de l'informatique.</ref> et l'Atari ST un micro-processeur légèrement plus rapide, un encombrement plus réduit, des prises MIDI et un tarif plus attractif<ref name="pcteam2" />). Cette concurrence a incité, par exemple, la scène démo Atari à repousser les limites de la machine pour narguer l'Amiga sur ses points forts.

Le slogan de Jack Tramiel pour l’Atari STF était : Modèle:Citation étrangère, la puissance sans le prix.

Devant l'engouement pour la machine, plusieurs jeux vidéo d'un genre nouveau furent développés originellement sur Atari ST tels que (entre autres) Dungeon Master, Le Manoir de Mortevielle, L’Arche du Captain Blood<ref name="pcteam3">PC Team, hors-série Modèle:N° - Juillet/août 1998 - Toute l'histoire de la micro et du jeu vidéo - Les 50 plus grands jeux de tous les temps !</ref> puis plus tard Vroom<ref name="pcteam3" />. Ces titres permirent à la machine de jouir d'une longue durée de vie et de faire jalouser pendant quelque temps les possesseurs d'Amiga<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'Atari ST a connu également un énorme succès auprès des musiciens grâce aux prises MIDI présentes en configuration standard, ce qui était une grande première pour un ordinateur grand public à cette époque.

Atari a aussi été un sérieux concurrent de la firme Apple avec son micro-ordinateur ST. En 1986, la firme à la pomme s’inquiète de l’arrivée de l’Atari ST qui possède des caractéristiques équivalentes (voire supérieures dans certains cas) au Macintosh et qui ne s’interdit pas non plus de concurrencer directement le secteur de marché de son entrée de gamme : l’Apple II<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quelque temps plus tard, un bidouilleur dénommé Dave Small, commercialise un produit, Modèle:Lien, permettant d’émuler parfaitement un Macintosh<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec des performances supérieures à l’originalModèle:Refnec.

Très abordable, fonctionnant avec l'interface graphique GEM, et utilisant des disquettes 3,5", l'Atari ST a été surnommé le Jackintosh (jeu de mots entre Jack, le prénom de Jack Tramiel et Macintosh) car il se positionnait en concurrent direct du Macintosh.

Ce sont essentiellement le 520 ST, le 1040 ST et dans une moindre mesure le Mega ST qui ont remporté un véritable succès public.

L’Atari ST rencontre rapidement un succès important en Europe dans des pays comme la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et bien d'autres encore<ref name=":8">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Journal - The Syracuse Newspapers - 1989 - "Who killed the Atari ST? A drama in three parts" - Al Fasoldt.</ref>. Il obtient aussi un certain succès en Australie ou au Canada<ref name=":8" />. Aux États-Unis, malgré la popularité de la firme nationale Atari, le ST n'est étonnamment pas largement diffusé, et se voit réduit à un marché de niche comme l'Amiga en raison de la concurrence du PC et d'Apple. L’Atari ST se limite en 1989 à 100 000 unités vendues dans ce pays<ref name=":8" />.

Fin 1991, l’Atari ST est le micro-ordinateur le plus vendu en France<ref>Émission TV, FR3, Micro Kid's - Interview de Jean Richen (Atari France) - 8 avril 1992</ref>,<ref>ATARI Magazine, hors-série 1991 - Le Guide de la Micro Créative - Édito.</ref> avec une logithèque très étendue.

Fin de règne et postérité

Fin 1992, l’Atari Falcon030 arrive timidement pour remplacer l’Atari ST en proposant une machine à vocation multimédia principalement destinée au grand public. Cette machine techniquement innovante mais d'une puissance très limitée<ref name=":3">Livre "CUBASE - Studio MUSIQUE" chez CampusPresse Modèle:ISBN - 2002 - Chapitre 2 Page 40 - Atari/Falcon.</ref> pêchera par son absence de titres phares et sa logithèque peu fournie. Atari laisse vivre sans réel soutien son nouveau micro-ordinateur qui obtient pourtant un certain succès chez les musiciens grâce à son excellent rapport qualité/prix<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sound On Sound, septembre 1994 - "Cubase Audio: Atari Falcon - Exploration".</ref>. Atari concentre alors rapidement toutes ses forces sur la promotion de sa console Jaguar, considérant alors le marché des micro-ordinateurs saturé par la consolidation du marché des compatibles PC.

À partir de 1993, malgré la sortie de l'exceptionnel Vroom Multiplayer<ref>Émission TV, FR3, Micro Kid's - Test VROOM II - 11 avril 1993 - "La perfection absolue! Le top du top! La pole position des simulateurs de F1! Votre bon vieux Atari ST a encore de beaux jours devant lui avec Vroom II !"</ref>, les nouveaux titres ludiques se font de plus en plus rares<ref>Magazine, Tilt, Numéro 116, page 150 - Juillet/août 1993 - Disquette - "À l'époque où trouver des démos pour ST devient très difficile (...)".</ref>, ce qui annonce la fin de la présence de l’Atari ST sur le devant de la scène. Il s’ensuit progressivement l'année suivante l’abandon de la plate-forme par les revendeurs informatiques grands publics. Toutefois, l’Atari ST conserve des utilisateurs fidèles accumulés au fil des années et reste longtemps très utilisé par les musiciens amateurs ou professionnels<ref name=":3" />,<ref name=":4" />. À tel point que le magazine musical Modèle:Langue lance un partenariat avec son homologue ST Magazine concernant les dernières actualités de la machine. Le magazine anglais Modèle:Langue lance de son côté les « Modèle:Langue »<ref name=":4">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sound On Sound, août 1999 - "34th Atari Note Retrospective - Atari Notes".</ref>.

Jusqu’à la fin des années 1990, ST Magazine et quelques autres magazines français d’informatique alternative permettent aux utilisateurs de la machine de s'informer sur les nouveautés logicielles ou hardware qui continuent à sortir, et cela sans le moindre soutien de la part d'Atari. En France, des salons professionnels consacrés au monde Atari sont organisés et surprennent par leur nombre de visiteurs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sound On Sound, février 1997 - "French Atari Show; Alibi; Panther - Atari Notes".</ref>.

Au début des années 2000, le magazine musical français Modèle:Langue qualifie l’Atari ST de machine « increvable »<ref name=":0" />.

Atari a déclaré officiellement avoir vendu plus de 5 millions d'Atari ST (plaquette publicitaire pour promouvoir le Falcon030) dans le monde dont plus de 550 000 en France (source non officiel).

Du 22 octobre 2013 au 24 août 2014, l’Atari ST était exposé à la Cité des sciences et de l'industrie dans le cadre de l’exposition temporaire « Jeu vidéo L'EXPO »<ref name=":2" />. Du 28 avril 2015 au 26 juillet 2015, l’Atari ST était exposé à l’Institut du monde arabe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Exposition, Institut du monde arabe, Paris, France, « HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes » - Du 28 avril 2015 au 26 juillet 2015 - ORDINATEUR 1040 ST, ATARI | Plastique et métal | MuCEM, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Marseille, France.</ref> dans le cadre de l’exposition événement «HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes ». Sous la direction artistique du rappeur Akhenaton, l’exposition se voulait axée sur les points d’ancrage importants de la transmission du mouvement hip hop<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Musique assistée par ordinateur

Dès 1986, les musiciens plébiscitent l’Atari ST avec notamment l’arrivée du séquenceur Pro 24 de Steinberg<ref>(fr) Livre CUBASE - Studio Musique chez CampusPresse Modèle:ISBN - 2002 - Chapitre 1 Page 5 - Atari et MIDI</ref>. Avec son interface MIDI intégrée, l’Atari ST permet alors à tout un chacun de construire facilement un home studio. Il est dorénavant possible de relier (à la manière d’un orchestre) un ou plusieurs instruments électroniques compatibles avec la norme MIDI (synthétiseur, sampler, boîte à rythme…).

L’Atari ST apporte un espace de travail inouï performant aux musiciens de l’époque avec son écran monochrome haute résolution et son interface graphique GEM autorisant une utilisation intensive de la souris. L’Atari ST couplé avec un sampler sonne le glas des toutes premières configurations informatiques musicales jusqu’alors réservées aux musiciens fortunés (comme le Fairlight CMI) par son prix drastiquement inférieur<ref>Franck Ernould, « Les Vingt Ans de Fairlight », Home Studio Recording 38.</ref>. Une multitude de logiciels de MAO apparaissent pour couvrir divers besoins : séquenceur, éditeur de partition, éditeur de synthétiseur, apprentissage musical, etc. N’importe quel musicien peut dorénavant avant les concerts répéter chez lui, réaliser des maquettes ou même enregistrer un album complet.

Liste non exhaustive des artistes utilisant ou ayant utilisé un Atari ST :

Les modèles

Le premier modèle de la série, présenté au cours du printemps 1985 mais jamais commercialisé fut le 130ST, (doté de Modèle:Kio de mémoire vive). Il fut suivi des modèles 520ST (Modèle:Kio) et 520ST+ (Modèle:Kio), qui sortent en 1985.

En 1986 apparurent les modèles 260ST (Modèle:Kio + système d'exploitation sur disquette à charger en mémoire au démarrage) uniquement commercialisés en Allemagne (Il y a eu quelques modèles vendus en Belgique également), et 520STm (Modèle:Kio + sortie vidéo composite pour la télévision).

Le lecteur de disquette 3"5 ne fut intégré qu'à partir de la série de modèles ST déclinées en 520ST, 520STf (Modèle:Kio de mémoire vive) et 1040STf (Modèle:Mio de mémoire vive), puis STfm, qui disposait d'un modulateur interne pour une sortie couleur sur écran TV. Suivirent en 1989 la série des STe (e pour enhanced : capacités graphiques et sonores étendues), avec les 520STe et 1040STe.

Le 520STe sorti en 1989<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:P.</ref> propose plusieurs améliorations, comme l'ajout d'un blitter, une palette de Modèle:Unité au lieu des 512 du STF, une puce sonore améliorée, deux ports supplémentaires pour la connexion de joysticks analogiques (qui, en pratique, ne furent presque pas exploités), et ainsi qu'une sortie son au format RCA stéréo. Une autre amélioration importante du STE est le fait que la mémoire est clipsée, et non plus soudée.

À destination plus professionnelle, il y eut le Mega ST et le Mega STe, et les portables Stacy et ST Book. Un prototype d'ordinateur à écran tactile, le ST Pad a été présenté mais ne fut jamais commercialisé.

Les successeurs

Avec l'apparition des microprocesseurs Modèle:Nobr sont apparus l'Atari TT (TT signifiant Thirty-Two) et le Falcon030 (030 faisant référence au nom du microprocesseur Motorola 68030).

En parallèle, des clones furent mis sur le marché, comme l’Eagle, le Medusa, l’Hadès ou le Milan. Ces machines s’inspiraient principalement de la conception du TT (alors que les projets de clone du Falcon n'arrivèrent pas à entrer en production) en intégrant des évolutions de processeur (principalement 68040 et 68060), et d’autres évolutions, comme l’utilisation d’un bus PCI.

En 2010, après plusieurs années de concertation entre les différents acteurs du monde Atari, la production d'un nouveau compatible est lancée. Baptisé « FireBee »<ref>"FireBee".</ref>, ce micro-ordinateur est majoritairement compatible avec la logithèque Atari ST. Il est architecturé autour du microprocesseur Freescale ColdFire MCF5474 cadencé à Modèle:Unité (Modèle:Unité), donnant une vitesse moyenne de traitement d'environ Modèle:Nobr celle d'un Falcon de base.

En 2015, une nouvelle production du « FireBee » est annoncée avec un dispositif de précommande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis la démocratisation des FPGA, de nombreux ordinateurs apportant la possibilité de cloner le ST sont apparus, comme le MiST, le MiSTer ou encore le Suska.

Caractéristiques

Connectique

L'Atari ST était équipé de nombreux connecteurs à l'arrière, sur le côté et même en dessous.

Fichier:Atari520ST Interface.jpg
Connecteurs sur un Atari 520ST.
Fichier:Atari st mouse.jpg
Souris standard Atari ST (2000).
  • Connecteurs spécifiques aux ST :
    • prise Moniteur/Television (DIN treize broches)
    • connecteur ACSI (similaire au SCSI) DMA : pour utiliser un disque externe, en SCSI avec un adaptateur.
    • interface pour lecteur de disquettes externe.
    • Port cartouche : à l'origine destiné à une application résidente de Modèle:Unité en ROM mais qui a aussi été utilisé pour des extensions hardware : digitaliseurs vidéo (VidiST), scanners à main, digitaliseurs sonores (ST Replay), cartes son (MV16), émulateurs (Spectre CGR), clés hardware de certains logiciels musicaux et dernièrement, carte Ethernet, port USB et IDE.
    • Deux Connecteurs pour joysticks supplémentaires (STe)

Affichage

Mode d'affichage

Les ST disposaient de trois modes d'affichage :

Le mode haute résolution nécessitait un moniteur spécial (Atari SM124) du fait de sa fréquence de rafraîchissement de l'écran de Modèle:Nobr, tandis que les deux autres étaient affichables soit sur une télévision (via la prise péritel), soit sur des moniteurs couleurs (tels que les Atari SC1224 et SC1435).

Des moniteurs « multisynchro » permettaient d'afficher les trois modes.

Des montages électroniques permettaient d'utiliser un écran VGA.

La palette de couleur

Les couleurs sont choisies en spécifiant leurs niveaux de rouge, vert et bleu. Pour les modèles avant le STf, chaque niveau peut prendre une valeur entre 0 et 7, le choix des couleurs se fait donc parmi Modèle:Nobr.

Pour le STe et le Mega STe, chaque niveau peut prendre une valeur entre 0 et 15, permettant de choisir parmi Modèle:Unité. Une astuce de codage des niveaux permet une compatibilité ascendante pour les jeux apparus avant le STe.

Des astuces de programmation du matériel permettaient à certains logiciels (comme Spectrum 512) d'afficher plus de couleurs que la normale en changeant en continu la palette de couleur. Ces astuces consommaient l'essentiel de la puissance de calcul et étaient donc inexploitables dans des jeux.

Logiciels

Système d'exploitation

Le système d'exploitation en ROM est le TOS pour The Operating System, décliné en différentes versions (1.n à 2.n) suivant les différents modèles de ST. Le TOS est un système complet regroupant différentes couches : le système et le GEM regroupant la VDI (primitives de base graphiques) et l'AES (couche niveau haut) permettant de gérer les fenêtres, les menus, la souris etc, en se servant de la VDI. La VDI de base des TOS étant relativement lente, 2 autres produits ont vu le jour par la suite : NVDI (commercial) puis fVDI (libre), permettant de multiplier la vitesse de la VDI par 2,5 environ.

En 1989, Eric Smith a sorti MiNT (Mint is Not TOS), surcouche du TOS fournissant un système multitâche préemptif basé sur Unix (programmé avec les outils GNU), pour tous les ordinateurs TOS (des Atari ST au tout dernier "Atari" FireBee en passant par les TT, Falcon, Hades et Milan) et permettant d'utiliser les applications GEM en environnement multitâche.

MiNT (devenu par la suite FreeMiNT), à placer dans le dossier AUTO, utilise un noyau pour piloter le système ainsi que des modules sous forme de fichiers séparés chargeables par MiNT, permettant de piloter, par exemple, une couche réseau internet TCP/IP ou un système de fichier différent de la FAT16 ou FAT32 : Minix. MiNT ne nécessite pas de PMMU. Accessoirement, MiNT peut également charger un serveur de fenêtre de type X11R6 permettant d'utiliser des logiciels graphiques Unix, avec l'inconvénient que ces logiciels sont très lents avec aussi peu de puissance et qu'il vaut mieux posséder un Atari puissant (au moins un Milan à 32 MHz) pour avoir une utilisation relativement confortable (un 68060 est conseillé).

FreeMiNT est actuellement une surcouche du système FireTOS pour ordinateur FireBee permettant d'avoir théoriquement, une logithèque assez conséquente de logiciels du monde Unix adaptée au GEM du FireBee (avec les outils GNU).

Modèle:Article détaillé

Logiciels phares

L'Atari ST est un ordinateur polyvalent permettant aussi bien de jouer que de travailler. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Quelques jeux vidéo qui ont marqué la carrière du ST

Publication

Graphisme

  • Animator (Aegis Développement) Animation graphique
  • CAD 3D (Antic) CAO
  • Artist (Micro Application) Graphisme 2D animation
  • Degas Elite (Batteries Included) Graphisme 2D
  • GFA Draft, GFA Object, GFA Vectot (Micro Application)
  • Quantum (Eidersoft) Graphisme 2D
  • Lazypaint, ZZ Rough (Human Technologies) Graphisme 2D

OCP Art Studio (Rainbird) 2D animation

  • Neochrome
  • Cyber Paint
  • Spectrum 512
  • ZZ Draft, ZZ 2D, ZZ 3D (Human Technologies) DAO

Langages

  • GFA BASIC (langage de programmation, mélange entre le BASIC standard et le langage C)
  • Omikron BASIC
  • STOS BASIC
  • Basic 1000D : Un langage Basic très puissant en calcul scientifique, du même niveau que le R ou Julia
  • Seka ASM
  • Devpac ASM
  • Atari ST basic
  • Interpréteur C (Hisoft)
  • Compilateur Lattice C
  • Pure C (Par Application System Heidelberg), le plus évolué des compilateurs C sur Atari/TOS (portage du Borland Turbo C)
  • Alice Pascal : Compilateur Pascal compatible Watcom Pascal)
  • HiSpeed Pascal, parfois appelé Maxon : Compilateur Pascal compatible Turbo Pascal 5
  • Pure Pascal (Par Aplication System Heidelberg) : Compilateur Pascal compatible Turbo Pascal 7. La dernière version, la 1.1 (1995), pouvait manipuler les chaines de caractère au format C avec le type PChar avec une unité de fonctions dédiées (Unité String). Ce compilateur est recommandé à la fois pour sa simplicité d'apprentissage mais aussi pour sa puissance et toute l'étendue de ses possibilités de développement.
  • GNU C pour les logiciels GEM ou adapter des logiciels Unix sous FreeMiNT
  • De nombreux autres langages (tels modula 2, fortran, Forth, LISP, prolog...)

Musique

Notator / Creator (C-Lab/Emagic)

Séquenceur MIDI.

Traitements de textes

  • Beckertext (Data Becker) Intégré
  • Evolution (Priam)
  • Papyrus
  • Publishing Partner (Upgrade) PAO
  • Signum (Application System)

Émulation

  • Magic-Sac / Spectre 128 et GCR : des émulateurs Mac pour Atari se targuant de performances vidéo 30 % supérieures. Ces émulateurs utilisaient le port cartouche pour héberger les ROM d'Apple. Ils ont été conçus par l'entreprise Modèle:Langue, fondée par le programmeur Dave Small.
  • Hatari<ref>Hatari.</ref> : Émulateur d'Atari ST/STE/TT/Falcon pour les systèmes GNU/Linux, BSD, Mac OS X et Windows, ou tout système supporté par la bibliothèque SDL. Cet émulateur est sous licence GNU GPL. L'émulateur est donc libre, néanmoins l'image du système d'exploitation TOS est encore sous copyright, il est donc illégal de diffuser ce dernier. Cependant, il existe deux moyens de contourner ceci de manière légale. Le premier moyen consiste à recréer l'image TOS à partir d'un Atari existant (ce qui nécessite de posséder la machine physiquement), le deuxième est d'utiliser EmuTOS, un système d'exploitation conçu pour les processeurs Motorola 68000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • STEEM SSE<ref>Modèle:Lien web</ref> : Autre émulateur disponible sous Linux et Windows.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

  • AlbaTOS Site personnel portail francophone de la gamme des ordinateurs Atari ST (Actualités, logiciels, etc.)
  • Atarimania Site listant l'ensemble des jeux / démos / utilitaires de la gamme ST avec screenshots, informations, scans, publicités de l'époque, etc.
  • Atari Connection Site personnel regroupant l'ensemble des émulateurs ST, des TOS, des jeux et bien d'autres
  • Atari ST Profile Video montrant l'Atari ST sous tous ses profils
  • Modèle:Autorité

Modèle:Palette Modèle:Portail