Festival international de théâtre de rue (Aurillac)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique (festival) Le Festival international de théâtre de rue d'Aurillac (Cantal) a été créé en 1986 par le metteur en scène français Michel Crespin. Organisé par l'association "Éclat", il a lieu chaque année pendant quatre jours, du mercredi suivant le 15 août au samedi.

Aurillac est considéré comme le plus grand festival de théâtre et d’arts de la rue européen <ref name=":0">Modèle:Article</ref>, très couru autant par un public appréciant son ouverture, que par des professionnels, avec des centaines de spectacles accessibles gratuitement en plein air ou sous chapiteau, joués par quelques 500 compagnies venues du monde entier.

Histoire

Créé volontairement dans un territoire rural<ref name=":0" /> en 1986, le Festival de théâtre de rue d'Aurillac a vu sa fréquentation croître jusqu'à environ Modèle:Nombre spectateurs au cours des 4 jours de la Modèle:34e édition en 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les festivals de 2020 et 2021, n’ayant pas obtenu l’autorisation préfectorale en raison de la pandémie de Covid-19, n’ont pas eu lieu.

La Modèle:1ère édition en 1986 comptait 6 compagnies (2 françaises, dont Zingaro, et 4 étrangères<ref>Modèle:Lien web</ref>) ; en 2019 18 compagnies « officielles » étaient invitées, et plus 600 compagnies « de passage » participaient<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors de sa création, Yvon Bec a évoqué la difficulté à amener le public au théâtre municipal. Avec le théâtre du rue, la volonté est de rendre possible à tous l'accès à la culture, d'autant plus que les spectacles sont en majorité gratuits<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À partir de la troisième édition en 1988, apparaît sur l'affiche du festival un personnage avec une expression du visage étonnée : ce personnage est une illustration d'Henri Galeron et sera présent sur les affiches de chaque édition.

De 1994 à 2018, le festival est dirigé par Jean-Marie Songy<ref>Modèle:Article-</ref>. Il est remplacé en 2019 par Frédéric Rémy<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 1999, dans le cadre des Préalables, en amont du festival des compagnies de la programmation officielle présentent leur spectacle dans certaines communes du département.

En 2004, l'association "Éclat", productrice du festival, crée Le Parapluie, un centre international de création artistique et de recherche ayant pour but de participer au rayonnement du théâtre de rue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Incidents en 2016 et 2023

Selon le quotidien régional La Montagne, l'ambiance festive a été ternie lors de l'édition 2016 par des échauffourées, quand 20 à 30 personnes ont voulu forcer le passage dans une file d’attente, entrainant plusieurs centaines de festivaliers à protester contre des mesures de sécurité jugés excessives, plus de huit mois après les attentats de novembre 2015, notamment les fouilles à l’entrée du centre-ville exigées par la préfecture du Cantal<ref>"Etat d’urgence : violente manifestation contre les fouilles au Festival d’Aurillac", dans Le Monde, le 20 août 2016 [1]</ref>.

L'édition 2023 a débuté le jour le plus chaud de la pire canicule française de l'histoire, amenant une festivalière, venue avec son compagnon torse nu<ref name=lopez/>, à brièvement retirer son Tshirt, sans volonté de provocation<ref name="lopez">Article par Robin Lopez le 30 Août 23 sur Actu.fr [2]</ref>, puis refuser une injonction de la police d'être seule à devoir le remettre<ref name=lopez/>. Interpellée et interrogée au commissariat, son ordonnance pénale pour "exhibition" déclenche le surlendemain une manifestation via le « bouche-à-oreille », qui dégénère, avec du bris de matériel à l'intérieur du tribunal<ref>"Une femme verbalisée pour s’être baladée seins nus à Aurillac déclenche une polémique sur la nudité en public" par Elise Martin, dans Vingt Minutes le 28/08/23 [3]</ref>.

A l'issue d'une conférence de presse convoquée par le ministère de la justice, Eric Dupont-Moretti déclare aux journalistes de TF1 et BFM convoquées avoir constaté qu'aucune d'elles n'était devant lui les seins nus, puis s'en prend, en riant<ref name="lmdm">La Montagne , le 29 août 2023 [4]</ref>, à un autre qui avait rappelé gentiment que l'épisode caniculaire est terminé depuis plusieurs jours<ref name="lmdm" />, au motif qu'il est un homme<ref name="llb" />, déclenchant des protestations, soutenues par trois syndicats de journalistes et les sociétés de journalistes de BFMTV, TF1, Libération, Le Monde et Médiapart<ref>"« Seins nus » : Éric Dupond-Moretti épinglé pour des propos sexistes", par le Dauphiné Libéré le 29 août 2023 [5]</ref>. Un enregistrement de la scène mis sur internet par le quotidien La Montagne<ref name="lmdm" /> le Modèle:Cita<ref>"Seins nus" : cet enregistrement qui met dans l'embarras Eric Dupond-Moretti, accusé d'avoir tenu des propos "sexistes"", par le "Midi Libre", le 29 août 2023 [6]</ref> et Modèle:Cita<ref name="id" />, en prouvant qu'il a bien spontanément déclaré "je constate que parmi les journalistes femmes qui m'ont interrogé, personne n'était devant moi les seins nus", malgré la fin de la canicule<ref name="fri">"Seins nus" : un enregistrement confirme les propos d'Éric Dupond-Moretti dénoncés par la SDJ de BFMTV", par Géraldine Hallot, Cellule investigation de Radio France, le 29 août 2023 [7]</ref>. Son entourage évoque Modèle:Cita<ref name="id" /> et le soutient<ref>"La Montagne", le 29 août 2023 [8]</ref>, via une déclaration à l'AFP<ref name="llb">"La Libre Belgique", avec AFP, le 29 août 2023 [9]</ref>,, reprochant aux journalistes d'avoir protesté, en les accusant d'avoir relativisé un risque d'incendie<ref name="id">"L'Indépendant", le 29 août 2023 [10]</ref>, <ref name="llb" /> et déformé ses propos en les sortant de leur contexte<ref name="llb" />, ce qui est pourtant démenti par l'enregistrement, qui confirme leur réalité et la dénonciation des SDJ<ref name="fri" />.

Chronologie des présidents de l'association Éclat

Liens externes

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Notes et références

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