Sanguinaire du Canada

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 8 avril 2022 à 18:09 par >Herobrine7
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:Sources à lier

Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon Modèle:Taxobox taxon Modèle:Taxobox phylogénie bandeau Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox

Modèle:Infobox V3/Titre Bloc

{{#ifeq: VU |DD||[[Image:Status iucn{{#ifeq: VU |CD|2.3|3.1}} {{#ifeq: VU |jamais|blank| VU }}-fr.svg|alt=( VU )|link=|244px]]
}} VU {{#if: | }} : {{#ifeq: VU |CR|
| }}Modèle:UICN VU{{#if: |
}}

{{#ifeq:0|0|[[Catégorie:Statut UICN Modèle:UICN VU]]|}}

Modèle:Infobox V3/Fin

La sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis) est une espèce de plantes herbacées, vivace et rhizomateuse de la famille des Papaveraceae. Elle est la seule espèce du genre Sanguinaria.

Noms communs : sanguinaire du Canada, sang-dragon, en : bloodroot, Indian paint, red paint root.

Description

La sanguinaire fleurit tôt au printemps dans les forêts de feuillus d'Amérique du Nord. Son unique grande feuille basilaire, épaisse et lobée, émerge directement du rhizome, tout comme la fleur. Celle-ci mesure de 2,5 à Modèle:Unité de diamètre et se compose de 2 sépales verts, de 8 à 16 pétales blancs et d'un nombre indéfini d'étamines jaunes. La fleur, qui apparaît au début enveloppée par la feuille en développement, s'ouvre le matin et se referme quand vient le soir. Le rhizome contient un latex rouge orangé caractéristique. Le fruit est une capsule verte en forme de fuseau.

Étymologie

Le nom vient du latin sanguinarius, saignant, en référence à son latex rouge, et canadensis, du Canada.

Habitat

C'est une plante qui préfère les bois riches et modérément bien drainés des forêts décidues au sol basique et on la retrouve surtout dans les forêts de feuillus.

Répartition

Cette espèce se retrouve dans l'est de l'Amérique du Nord.

Canada : Sud du Manitoba, de l'Ontario et du Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse.

États-Unis : Du Minnesota, à l'ouest, jusqu'à la Nouvelle-Angleterre, à l'est. S'étend vers le sud jusqu'en Floride.

Pharmacopée

Toxicité

La plante contient de la sanguinarine, un alcaloïde toxique. À dose élevée, cette substance cause des vomissements, des brûlures au niveau des muqueuses exposées, une sensation de faiblesse, des troubles cardiaques et visuels, et même la mort.

La sanguinarine est en effet un bloqueur de la pompe sodium-potassium, enzyme transmembranaire essentielle au métabolisme cellulaire qui transporte des ions sodium vers l'extérieur de la cellule, et des ions potassium vers l'intérieur et assure ainsi le maintien du potentiel électrochimique de membrane. Son blocage entraîne donc une mort cellulaire.

Utilisation

Usages non médicinaux

Les Amérindiens tiraient du latex une teinture rouge pour le visage, le corps ou les vêtements, d'où le nom anglais « Indian paint ».

Usages médicinaux

La sanguinaire faisait partie de la pharmacopée populaire jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, utilisé contre la bronchite, la laryngite, l'asthme, la fièvre et le rhumatisme<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, mais ces usages ont été abandonnés à cause de la toxicité de la plante. On en faisait aussi des cataplasmes Modèle:Refnec. La sanguinarine est un ingrédient actif de plusieurs rince-bouche et pâtes dentifrices, utilisés contre la plaque dentaire et la gingivite<ref name=":0" />. Cependant, des recherches récentes ont démontré qu'un usage prolongé pouvait causer des lésions cancéreuses dans la bouche.

Divers

Les Poncas, une tribu amérindienne du Nebraska, croyaient que si un jeune homme s'enduisait la paume du latex de la plante et serrait la main d'une jeune fille, celle-ci accepterait de l'épouser.

Photographies

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Liens externes

Genre Sanguinaria
Espèce Sanguinaria canadensis

Modèle:Autres projets

Références taxinomiques

  • William A. Niering et Nancy C. Olmstead, The Audubon Society Field Guide to North American Wildflowers : Eastern Region, Alfred A. Knopf, New York, 1979 [[[:Modèle:ISBN]]].
  • Ernest Small et Paul M. Catling, Les Cultures médicinales canadiennes, Presses scientifiques du CNRC, Ottawa, 2000 [[[:Modèle:ISBN]]]. Version électronique
  • Roger Tory Petersen et Margaret McKenny, A Field Guide to Wildflowers : Northeastern and North-central North America, Houghton Mifflin, New York, 1996 [[[:Modèle:ISBN]]].
  • Frère Marie-Victorin, Flore laurentienne, Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1964 [[[:Modèle:ISBN]]].
  • Gisèle Lamoureux et collaborateurs, Plantes sauvages printanières, Éditions France-Amérique, Montréal, 1979 [[[:Modèle:ISBN]]].

Modèle:Portail