Karim Aga Khan IV

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 2 septembre 2023 à 10:45 par >HaT59 (→‎Reconnaissances : retouche de la modification précédente)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Rôle monarchique

Le prince Karim al-Hussaini dit Karim Aga Khan IV (en persan : كريم الحسين شاه), né le Modèle:Date à Genève, est le chef spirituel des ismaéliens nizârites.

Fils du prince Ali Khan, le prince Karim, alors âgé de 20 ans et étudiant à l'université Harvard, succède à son grand-père, l'Aga Khan III, à la mort de celui-ci le Modèle:Date-, à la tête de dix millions d'Ismaéliens, en tant que Modèle:49e de la communauté ismaélienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Biographie

Petit-fils du précédent Aga Khan, Karim passe son enfance au Kenya<ref name="JA2017">« Aga Khan, « Prince » du développement », Jeune Afrique, 24 août 2017.</ref>. Après avoir étudié au collège Le Rosey en Suisse<ref name="Fig">Charles Jaigu, « Son altesse l'Aga Khan », Le Figaro Magazine, semaine du 16 février 2018, pages 56-62.</ref>, il est diplômé de Harvard en histoire islamique. À la mort de l'Aga Khan III, il est désigné pour lui succéder, malgré la tradition, qui aurait voulu que son père Ali hérite de la fonction, ce qui lui fut refusé en raison de son existence sulfureuse. Il est intronisé quarante-neuvième imam des Ismaéliens en 1957, à Dar es-Salaam en Tanzanie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1959, Karim Aga Khan rachète un journal kényan et fonde le Nation Media Group, un groupe de presse qui devient par la suite important en Afrique de l'Est.

Karim Aga Khan crée en 1967 la Modèle:Lien (Aga Khan Foundation, AKF), un organisme sans but lucratif. En 1977, il met en place le prix Aga Khan d'architecture pour récompenser l'excellence en architecture dans les sociétés musulmanes. L'architecte français Jean Nouvel en collaboration avec l'agence parisienne AS (Architecture-Studio) obtient ce prix en 1987 pour la réalisation de l'Institut du monde arabe à Paris.

L'Aga Khan crée et dirige AKDN (Aga Khan Development Network), l'un des plus importants réseaux de développement privés au monde, dont la mission est d'améliorer les conditions de vie et contribuer au développement économique des pays les plus pauvres. Ces institutions couvrent divers domaines comme l'agriculture, l'industrie, l'architecture, l'éducation et la santé<ref name="Fig"/>.

Il est en 2005 à l'initiative de la Fondation pour la sauvegarde et le développement du domaine de Chantilly<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est président de l'Académie diplomatique internationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2007, tous les ismaéliens du monde fêtèrent les 50 années d'imamat (Jubilé d'or) du prince Karim Aga Khan.

Depuis 2007, Karim Aga Khan est membre associé étranger de l'Académie des beaux-arts ; il a été élu au fauteuil de l'architecte Kenzo Tange, décédé en 2005<ref>« Aga Khan à l'Académie des Beaux-Arts », Le Figaro, 6 juin 2008.</ref>. Sa réception au sein de l'institution par le secrétaire perpétuel Arnaud d'Hauterives a lieu le 18 juin 2008<ref>Arnaud d'Hauterives, Discours de réception de S.A. le Prince Karim Aga Khan en tant que membre associé étranger à l'Académie des beaux-arts, AKDN, 18 juin 2008.</ref>.

À l'occasion de son jubilé d'or à la fin des années 2000, il lance le barrage hydraulique de Bujagali, sur le Nil blanc et au bord du lac Victoria, en Ouganda, inauguré en 2012<ref name="JA2017"/>.

Il a créé un musée d'art islamique à Toronto<ref name="Fig"/>.

Il défend un islam modéré, adapté au monde moderne<ref name=":0" />.

Courses hippiques

Poursuivant le travail accompli par son grand-père, il dirige l'élevage et l'écurie familiale dont les jockeys portent une casaque verte et des épaulettes rouges. Ses chevaux figurent parmi les plus célèbres du monde et se distinguent régulièrement dans les plus grandes courses de plat. Il a été propriétaire du fameux champion Shergar (enlevé et peut-être abattu par l'IRA en 1983) et a remporté notamment le prix de l'Arc de Triomphe à quatre reprises (Akiyda en 1982, Sinndar en 2000, Dalakhani en 2003 et Zarkava en 2008)<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Vie privée

Il épouse, en Modèle:Date-, le mannequin Sarah Croker Poole (Salimah Aga Khan, ex-épouse de lord James Crichton-Stuart), avec qui il a une fille et deux fils :

  • la princesse Zahra née le 18 septembre 1970 ;
  • le prince Rahim (né le 12 octobre 1971) ;
  • le prince Hussain (né le 10 avril 1974).

Ils divorcent en 1995.

En Modèle:Date-, il épouse la juriste allemande Gabriele Homey dite Gabriele Thyssen (Inaara Bégum Aga Khan, ex-épouse du prince Charles Emich de Leiningen), avec qui il a un fils :

  • le prince Aly Muhammad (né le 7 mars 2000).

Le Modèle:Date-, ils annoncent leur volonté de divorcer et vivent actuellement séparément<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Informations complémentaires

Il est victime, entre 2015 et 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>, de l'arnaque dite au faux Le Drian<ref>Modèle:Lien web</ref>, et se fait soutirer un montant<ref>Modèle:Lien web</ref> de plusieurs dizaines de millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Décorations

Fichier:Aga Khan IV 1959.jpg
Le prince Karim Aga Khan IV reçoit un morceau de trinitite, en 1959.

Distinctions

Docteur Honoris causa

Prix et récompenses

Modèle:Refsou

Reconnaissances

En juin 2023, la ville de Chantilly nomme une des ses rues pavées principales, la « Route de Son Altesse l’Aga Khan »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Titulature

  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : prince Karim Aga Khan ;
  • depuis le Modèle:Date- : Son Altesse l'Aga Khan IV ;
  • depuis 1959 : Son Altesse Royale l'Aga Khan IV (prédicat iranien d'altesse royale non utilisé par l'intéressé).

En 1957, la reine Élisabeth II lui confère le prédicat officiel d'altesse (prédicat officieux depuis l'abolition de la monarchie au Pakistan<ref>Le Pakistan, né du partage des Indes britanniques en 1947, demeure une monarchie (avec le souverain britannique comme chef d'État) jusqu'en 1956. L'Inde, quant à elle, passe du statut de monarchie à celui de république en 1950, par l'adoption de sa Constitution.</ref> en 1956).

En 1959, le chah d'Iran lui confère le prédicat d'altesse royale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le huitième chapitre de la Constitution ismaélienne nizârite s'ouvre par la liste protocolaire des noms sous lesquels l'âgâ khân est désigné<ref name=titre/> :

Modèle:Citation par les noms suivants<ref name=titre/> : “Hazrat Maulana, Dhani Salamat Datar, Pir Salamat, Sarkar Saheb, Huzur-Pur-Noor, Dhani Salamat, Hazar Imam, Dhani Pir, Pir Shâh, Aga Khan, etc.”<ref name=titre>Modèle:Lien web</ref>.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Modèle:Références


Modèle:Portail