François Bayrou

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Modèle:Redirect Modèle:Infobox Personnalité politique

François Bayrou (prononcé Modèle:MSAPI<ref group="N">Prononciation en français de France d'influence béarnaise retranscrite selon la norme API (écouter sur Forvo). La prononciation Modèle:MSAPI, sous influence des langues d'oïl, est déconseillée.</ref>), né le Modèle:Date de naissance à Bordères (Basses-Pyrénées, aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique et essayiste français.

Conseiller de personnalités politiques à partir de 1979, il exerce plusieurs mandats électifs, notamment ceux de député des Pyrénées-Atlantiques entre 1986 et 2012, de président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques de 1992 à 2001, de député européen de 1999 à 2002 et de maire de Pau depuis 2014.

Entre 1993 et 1997, sous trois gouvernements de droite (Balladur, [[Gouvernement Alain Juppé (1)|Modèle:Nobr]] et [[Gouvernement Alain Juppé (2)|Modèle:Nobr]]), il est ministre de l'Éducation nationale. En parallèle, il préside plusieurs formations centristes : le Centre des démocrates sociaux (CDS) de 1994 à 1995 et Force démocrate (FD) de 1995 à 1998, l'Union pour la démocratie française (UDF) de 1998 à 2007 et le Mouvement démocrate (MoDem) depuis 2007.

Il est candidat à trois reprises à une élection présidentielle. Investi par l'UDF, il arrive en quatrième position au premier tour du scrutin de 2002, avec 6,8 % des suffrages exprimés. En 2007, il est un temps donné en mesure de se qualifier au second tour mais finit troisième avec 18,6 % des voix, après quoi il fonde le MoDem, qu'il ancre au centre alors que l'UDF était traditionnellement classée au centre droit. Lors de l'élection présidentielle de 2012, il recueille 9,1 %, terminant en cinquième position.

Ayant renoncé à concourir à l'élection présidentielle de 2017, il soutient Emmanuel Macron, qui le nomme ensuite ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice. Mais, cité dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, François Bayrou renonce un mois plus tard à intégrer le second gouvernement Philippe. En 2020, il est nommé haut-commissaire au plan par Emmanuel Macron.

En 2023, quatre ans après avoir été mis en examen, il est renvoyé en correctionnelle pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem.

Modèle:Sommaire

Biographie

Origines

François René Jean Lucien Bayrou naît le Modèle:Date de naissance- à Bordères (Basses-Pyrénées). Il est le fils de Jean Calixte Bayrou (1909-1974)<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>, propriétaire agriculteur, maire de Bordères et d'Emma Jeanne Eugénie Sarthou (1918-2009)<ref name=":1" />, originaire de Serres-Morlaàs<ref name="3novembre2011_www.lepoint.fr">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ses ascendants sont béarnais. François Bayrou parle couramment le béarnais et milite pour la sauvegarde des langues régionales<ref name="3novembre2011_www.lepoint.fr" />.

Enfance et études

Vers l'âge de six ou sept ans, il commence à souffrir de bégaiement. Il lui faut plusieurs années pour maîtriser ce problème<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après des études à l'école primaire de Bordères, il est en 1968 bachelier en lettres classiques (français, latin, grec) au lycée public de Nay-Bourdettes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il poursuit des études dans une classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne) à Bordeaux puis à l'université Bordeaux-III.

Carrière professionnelle

Il obtient l'agrégation de lettres classiques en 1974 à Modèle:Nombre<ref name="3novembre2011_www.lepoint.fr" />.

Vie privée et familiale

Marié en 1971 avec Élisabeth Perlant dite Modèle:Citation, il est le père de six enfants<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : Hélène, Marie, Dominique, Calixte (travaillant actuellement à l'université de Liège en Belgique<ref>Modèle:VidModèle:Lien web.</ref>), Agnès, André et grand-père de vingt-et-un petits-enfants<ref>15 en 2006 selon une interview vidéo de François Bayrou.</ref>, comme il le révèle le 6 novembre 2016 dans l'émission de Karine Le Marchand Une ambition intime<ref name="3novembre2011_www.lepoint.fr" />.

Il est auteur d'une biographie de Henri IV, Le Roi libre, vendue à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours politique

Débuts (1982-1993)

Jeune, François Bayrou est proche des mouvements non violents, notamment de la communauté de Lanza del Vasto<ref>Modèle:Lien web.</ref> et dit s'inspirer de Gandhi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À Modèle:Nombre, en 1982, il est élu conseiller général des Pyrénées-Atlantiques dans le canton de Pau-Sud. Il détiendra ce mandat pendant vingt-six ans.

En 1986, il est élu député des Pyrénées-Atlantiques sous les couleurs de l'Union pour la démocratie française (UDF), l'emportant à la proportionnelle sur une liste d'union avec les néo-gaullistes du RPR, aux côtés de Jean Gougy et de Michèle Alliot-Marie. Après le retour à un scrutin uninominal en 1988, il est à partir de cette date et jusqu'en 2012 sans cesse élu dans la [[Deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques|Modèle:2e]] des Pyrénées-Atlantiques. En 1989, il perd les élections municipales à Pau face à André Labarrère en obtenant 48 % des voix au second tour.

À la suite de ce scrutin et en prévision des élections européennes, il fait partie d'un groupe de douze trentenaires ou quadragénaires, figures montantes du centre-droit (Philippe Séguin, Michel Noir, Alain Carignon, Étienne Pinte, Michel Barnier, François Fillon, Charles Millon, Dominique Baudis, François d'Aubert, Philippe de Villiers, Bernard Bosson) demandant un renouvellement de l'appareil politique au RPR et à l'UDF, critiquant fortement les figures historiques de ces deux mouvements qu'ils considèrent comme vieillissantes (Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Barre) et appelant à la formation d'un nouveau grand parti unique de droite. Surnommés les « rénovateurs », ils occupent alors le devant de la scène médiatique durant le printemps de l'année 1989. Avec Bernard Bosson et Dominique Baudis, ainsi que la direction du CDS, François Bayrou décide également de soutenir la liste dissidente « Le Centre pour l'Europe » emmenée par Simone Veil contre celle d'union RPR-UDF tirée par Valéry Giscard d'Estaing aux européennes de 1989<ref>Modèle:Ouvrage, p.250</ref>. Cependant, de profondes divergences idéologiques (notamment sur le projet européen) ainsi que leur intégration progressive dans les équipes dirigeantes de leurs partis respectifs met rapidement un terme à l'expérience des rénovateurs. François Bayrou ne rejoint pas les néo-rénovateurs en 1990 et est lui-même choisi par Valéry Giscard d'Estaing pour être secrétaire général de l'UDF en 1991<ref>Modèle:Ouvrage, p. 148.</ref>.

Ministre de l'Éducation nationale (1993-1997)

En 1993, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de cohabitation d'Édouard Balladur. Il propose une réforme de la loi Falloux visant à déplafonner la possibilité pour les collectivités locales de subventionner les investissements des établissements d’enseignement privé. Le Modèle:Date-, le Conseil constitutionnel prive la loi de son article 2, ce qui la vide d'une partie de son contenu<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date- suivant, quelque Modèle:Nombre manifestent contre ce projet, pour défendre l'école laïque<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:CDS France.png
Logo du Centre des démocrates sociaux (CDS), composante de l'UDF dont est membre François Bayrou jusqu'à sa disparition, en 1995.

Bien qu'il ait soutenu Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle française de 1995, qu'il ait fait partie de son comité politique aux côtés de Nicolas Sarkozy et François Léotard et qu'il se soit opposé au projet de référendum sur l'éducation proposé par le candidat Jacques Chirac, il obtient dans le premier gouvernement d'Alain Juppé un portefeuille élargi à l'enseignement supérieur, à la recherche et à la formation professionnelle. Il perd la responsabilité de la Formation professionnelle dans le deuxième gouvernement Juppé, mais reste à l'Éducation nationale jusqu'à la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1997 ; l'élection qui la suit est remportée par la gauche plurielle.

Durant son ministère, François Bayrou dirige une réflexion approfondie sur la condition des professeurs et des élèves. Il conduit une réforme du collège, réforme les études supérieures (« semestrialisation » des études, semestre d'orientation en première année, création d’universités de professionnalisation technologique), met en place le baccalauréat « filièrisé » (filières S, ES, L, STT, STL et STI) Modèle:Incise, introduit les langues vivantes à l’école primaire.

L'opinion retient de la présence de François Bayrou à ce ministère Modèle:Incise sa méthode de réforme prudente et concertée avec les organisations syndicales, ce qui lui a valu des accusations d'immobilisme<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Roger Fauroux, qu'il avait chargé de présider une commission sur la réforme de l'école se montre critique, déclarant que François Bayrou gouvernait « avec le sondoscope en bandoulière »<ref name="lemonde.fr" />.

Sous la troisième cohabitation (1997-2002)

Rédacteur en chef de Démocratie moderne, le journal du Centre des Démocrates Sociaux, il devient en 1991 secrétaire général de l'UDF en tant que représentant de son parti, le CDS, qui est l'une des principales composantes de cette fédération de partis de droite non gaulliste qu'est l'UDF.

Un temps vice-président du CDS (1991-1994), il en est élu président en 1994. Au congrès de Lyon en 1995, il fusionne ce parti avec le Parti social-démocrate, parti de tradition laïque également adhérent de l'UDF (et comptant dans ses membres André Santini notamment), créant ainsi Force démocrate (FD).

Il est élu en 1998 à la tête de l'UDF malgré l'opposition de Démocratie libérale (DL). Après les élections régionales de 1998, Alain Madelin et d'autres leaders de DL approuvent les présidents de région réélus grâce au soutien des élus Front national, alors que François Bayrou rejette toute alliance avec l'extrême droite. DL quitte alors l'UDF, dont les autres composantes fusionnent la même année pour créer un parti unifié, la Nouvelle UDF.

Lors des élections européennes de juin 1999, François Bayrou conduit la liste UDF qui recueille 9,28 % des voix<ref>Modèle:Article.</ref>; il tient — contrairement à ses concurrents têtes de liste François Hollande et Nicolas Sarkozy — son engagement de siéger à Strasbourg et entre donc au Parlement européen, dont sa seconde de liste Nicole Fontaine obtient la présidence.

Candidature à l'élection présidentielle de 2002

Modèle:Article connexe

François Bayrou se présente comme candidat de l'UDF à l'élection présidentielle de 2002.

Sa campagne connaît des débuts difficiles, les sondages le créditant longtemps de moins de 5 % d'intentions de vote. Plusieurs dirigeants de l'UDF appellent à voter pour Jacques Chirac dès le premier tour. Lors de la campagne présidentielle, à Strasbourg, et pendant une altercation avec des jeunes qui avaient insulté le maire de Strasbourg, Fabienne Keller, avec laquelle il se trouvait, il gifle un jeune garçon d'une dizaine d'années qui essayait de lui faire les poches<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il estime quelques jours après que c'est Modèle:Citation<ref name="lefigaro.fr20120403">Modèle:Lien web.</ref>.

Il arrive en quatrième position du premier tour de scrutin avec 6,84 % des voix, plus de neuf points derrière le Premier ministre socialiste Lionel Jospin et un point devant la trotskiste Arlette Laguiller. C'est dans son département des Pyrénées-Atlantiques qu'il réalise son meilleur score (13,1 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ayant dépassé la barre des 5 % des suffrages exprimés, il obtient le remboursement de ses frais de campagne (7,4 millions d'euros sur 8,8 millions dépensés)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans l'entre-deux-tours, il appelle Jacques Chirac, opposé au second tour à Jean-Marie Le Pen, à constituer une large coalition à partir de sa majorité de second tour. Le président sortant tente au contraire, avec Alain Juppé, de fusionner la droite et le centre dans un unique parti, l'Union pour la majorité présidentielle (UMP). La majorité des parlementaires UDF, emmenés par Philippe Douste-Blazy, quittent l'UDF pour l'UMP. Cependant, Modèle:Nombre UDF et apparentés sont élus aux élections législatives de juin et constituent un groupe parlementaire pour la [[Liste des députés de la XIIe législature de la Cinquième République|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} législature (2002-2007)]]. Parmi eux François Bayrou, qui revient à l'Assemblée nationale, est élu dans la [[Liste des circonscriptions législatives des Pyrénées-Atlantiques|Modèle:2e des Pyrénées-Atlantiques]] et quitte donc le Parlement européen (remplacé par Jean-Thomas Nordmann).

Sous le second mandat présidentiel de Jacques Chirac (2002-2007)

Fichier:BayrouEM.jpg
François Bayrou en 2006.

S'affirmant opposé à « l'État-UMP » dès la première question de confiance posée par le gouvernement Jean-Pierre Raffarin, François Bayrou annonce son intention de se prononcer librement sur chacun des actes du gouvernement.

Aux élections régionales de 2004, l'UDF obtient 12 % des voix. En Aquitaine, avec 16,1 % des voix, la liste menée par François Bayrou arrive en troisième position, derrière la liste de gauche du président sortant, Alain Rousset, qui sera réélu, et celle de l'UMP Xavier Darcos. Devancée dans toutes les régions par l'UMP, les listes UDF fusionnent avec celles de l'UMP au second tour. Aux élections cantonales qui se tiennent en même temps, les candidats UDF obtiennent en moyenne 4,8 % des suffrages au premier tour et le parti perd 269 élus à l'issue du second tour.

Cependant, aux élections européennes de 2004, l'UDF réunit 12 % des voix et gagne deux élus. Le parti quitte alors le groupe parlementaire de droite du PPE-DE, auquel appartient l'UMP, pour rejoindre, avec ses alliés du Parti démocrate européen, le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE).

En 2005 et 2006, François Bayrou s'oppose de plus en plus à la politique du gouvernement de Dominique de Villepin, sur son contenu et sur ses modalités — en particulier le mépris dans lequel est, selon lui, tenu le Parlement (sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, la privatisation des autoroutes, l'instauration par ordonnance du CNEModèle:Etc). En novembre 2005, situation inédite, la moitié des députés UDF, dont François Bayrou, vote contre le budget, alors que l'UMP avait indiqué qu'une telle décision placerait le parti centriste dans l'opposition<ref name="ref_auto_1">Modèle:Lien web.</ref>.

La ligne politique de François Bayrou est contestée par l'unique ministre UDF du gouvernement, le ministre de l'Éducation nationale Gilles de Robien, favorable à une alliance avec l'UMP<ref>L'entreprise du présidentiable Bayrou : de l'UDF au Mouvement démocrate de Stéphanie Abrial, Revue Politique et Parlementaire, Modèle:N° (2007) 105-112.</ref>. Fin 2005, ce dernier demande à ce que les militants soient appelés à se prononcer. Un congrès est organisé en janvier 2006 à Lyon mais Gilles de Robien renonce à présenter une motion et à s'y rendre, dénonçant un événement aux mains de la direction sortante ; la motion de défense d'une UDF « libre et indépendante » présentée par François Bayrou est alors approuvée à 92 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lorsque le Parti socialiste dépose une motion de censure contre le gouvernement Villepin le Modèle:Date-, dans le cadre de l'affaire Clearstream 2, François Bayrou et dix députés de son groupe (sur trente) votent le texte. Parlant de « déliquescence » et d'« effondrement de l'État », le président de l'UDF déclare que « le nœud de haine » entre chiraquiens et sarkozystes « ne peut pas durer encore un an ». C'est la première censure votée par François Bayrou contre un gouvernement de droite<ref name="ref_auto_1" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le président de l’UDF n'écarte pas pour autant de soutenir des membres de l'UMP « au cas par cas » : il apporte par exemple son soutien à la liste du candidat Alain Juppé à la municipale partielle de Bordeaux en août 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidature à l'élection présidentielle de 2007

Modèle:Article connexe

En Modèle:Date-, lors d'un conseil national statutaire de l'UDF à Issy-les-Moulineaux, François Bayrou jette les grandes lignes de ses ambitions présidentielles en proposant une « révolution civique » et affirme vouloir rassembler des personnalités venant de droite, de gauche et du centre. Le congrès voit Gilles de Robien, partisan d’une alliance avec la droite, être sifflé par des militants dans la salle.

François Bayrou annonce sa candidature à l'élection présidentielle du printemps 2007 le Modèle:Date- à Serres-Castet dans sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Il est crédité par les instituts de sondage d’environ 8 % d’intentions de vote en décembre, de 10 % mi-janvier 2007, de 12 % fin janvier, de 13 % mi-février, de 19 % fin février, de 22 % dans la première quinzaine de mars. L’hypothèse d'une qualification pour le second tour au détriment de la socialiste Ségolène Royal est alors évoquée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Bayrou-strasbourg.jpg
François Bayrou en février 2007.

En février-mars 2007, plusieurs candidats potentiels et d’autres personnalités se rallient à François Bayrou : le président du Parti fédéraliste Christian Chavrier ; la présidente du parti écologiste Cap21 Corinne Lepage ; Édouard Fillias d'Alternative libérale ; Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant ; Nicolas Miguet du Rassemblement des contribuables français ; les ministres délégués du gouvernement Villepin, tous deux UMP, Azouz Begag et François Goulard. En mars 2007, François Bayrou publie chez Plon son Projet d'espoir, qui est le livre politique le plus vendu au cours de la période (Modèle:Unité en deux mois)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, en mars et avril, le candidat de l'UMP et favori du scrutin, Nicolas Sarkozy, reçoit le soutien de plusieurs membres ou figures historiquement proches de l'UDF : Valéry Giscard d'Estaing, fondateur du parti en 1978, qui accuse François Bayrou Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Simone Veil, qui déclare que Bayrou est « le pire de tous » et que sa candidature est « une imposture » ; Gilles de Robien ; André SantiniModèle:Etc. Le candidat centriste réagit à ces défections en dénonçant une « collection d'élus épuisés »<ref>Bayrou : Une collection d'élus épuisés dans Le Journal du dimanche du 18 avril 2007.</ref>.

Le Modèle:Date-, quelques jours avant le premier tour, Michel Rocard, dont des proches avaient déjà appelé à voter Bayrou (collectifs « Spartacus » et « les Gracques ») demande une alliance entre l'UDF, le PS et Les Verts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est suivi par Bernard Kouchner<ref>Assez de l'esprit sectaire !, par Bernard Kouchner dans Le Journal du dimanche du 15 avril 2007.</ref>, puis par Claude Allègre<ref>Le Parisien, 16 avril 2007.</ref> et Daniel Cohn-Bendit<ref>Le Parisien, 17 avril 2007.</ref>. Ségolène Royal juge la proposition « baroque » et François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, la considère comme inconcevable.

En février-mars 2007, les sondages le donnent en forte progression, au coude-à-coude avec Ségolène Royal, avec plus de 20 % d’intentions de vote. Dans le même temps, il déclare qu’il condamne Modèle:Cita des médias et que Modèle:Cita<ref>"François Bayrou dénonçait en 2007 les interventions directes auprès des rédactions", par Nabil Touati, dans le Huffington Post le 14/06/2017 [1]</ref>. Le livre-enquête du journaliste d'investigation Jean-Baptiste Rivoire (L’Élysée et les oligarques contre l’info, 2022) va dans ce sens<ref name=Franque>Adrien Franque, « Jean-Baptiste Rivoire, guérillero de l’investigation », sur liberation.fr, 12 janvier 2022.</ref>Modèle:Refins.

François Bayrou obtient 18,57 % au premier tour de l'élection présidentielle, ce qui le place en troisième position derrière Nicolas Sarkozy (31,18 %) et Ségolène Royal (25,87 %) qui sont tous deux qualifiés pour le second tour.

Le Modèle:Date-, il annonce qu'il ne donne aucune consigne de vote en vue du second tour, mais déclare accepter le débat public que lui a proposé Ségolène Royal, ajoutant qu'il était prêt à en faire autant avec Nicolas Sarkozy, une proposition que celui-ci décline. Le débat proposé par Ségolène Royal sur les convergences et divergences entre leurs projets politiques est le premier débat public réunissant, entre les deux tours d'une élection présidentielle, deux personnalités dont l'une est présente au second tour et l'autre non. La presse quotidienne régionale, puis Canal+, refusent d'organiser ce débat (indiquant vouloir respecter les consignes du CSA sur l'égalité des temps de parole des deux finalistes). François Bayrou parle à cet égard de pressions exercées par le candidat UMP et son entourage sur les médias dans le but d'empêcher ce débat. La confrontation a finalement lieu le Modèle:Date-, retransmise par BFM TV et RMC.

La semaine suivante, au lendemain du débat télévisé entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, François Bayrou confirme qu’il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy le Modèle:Date-, sans pour autant dire s'il choisira Ségolène Royal, s'il votera blanc ou s'il s'abstiendra<ref>François Bayrou à l'issue du duel télévisé : « Je ne voterai pas pour Sarkozy », Le Monde du 3 mai 2007.</ref>. Trois ans plus tard, en Modèle:Date-, il confiera avoir voté blanc<ref>« PRÉSIDENTIELLE - Bayrou a voté blanc au second tour en 2007 », Le Point, 2 décembre 2010.</ref>. Selon les instituts de sondage TNS Sofres et Ipsos, au second tour de l'élection, 40 % de ses électeurs auraient voté pour Nicolas Sarkozy, 40 % pour Ségolène Royal et 20 % ont voté blanc, nul ou se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012)

Fichier:Bayrou Villepinte.jpg
François Bayrou au congrès fondateur du Mouvement démocrate, en 2007.

Dans la lignée de l’annonce de François Bayrou durant la campagne présidentielle, le conseil national de l'UDF vote, le Modèle:Date- à la Mutualité, une motion pour la création du Mouvement démocrate (MoDem), à la quasi-unanimité. Le MoDem apparaît alors comme le successeur du mort-né « Parti démocrate » (PD), dont François Bayrou avait annoncé la naissance le 25 avril. Le nouveau mouvement se revendique clairement comme un parti d'opposition au pouvoir du nouveau président Nicolas Sarkozy et fait valoir ce positionnement pour les élections législatives de juin 2007.

Nombre de députés UDF sortants réprouvent cette nouvelle stratégie et se rapprochent de la majorité présidentielle à l'occasion de cette élection. Rassemblés par le nouveau Ministre de la Défense Hervé Morin, ancien président du groupe UDF à l'Assemblée, ils fondent le Nouveau Centre, formation qui se réclame du centre droit et de la tradition de l'UDF.

François Bayrou, réélu député des Pyrénées-Atlantiques, voit l'essentiel de ses anciens compagnons le quitter pour le Nouveau Centre : seuls trois autres députés sortants se présentent sous l'étiquette UDF-MoDem, mais deux d'entre eux (Gilles Artigues et Anne-Marie Comparini) sont battus. Jean Lassalle est réélu à l'issue de la seule triangulaire du pays et le MoDem compte également un nouvel élu à Mayotte (Abdoulatifou Aly).

Juste avant la création officielle du MoDem, en décembre 2007, il enregistre la médiatique désaffection de Jean-Marie Cavada, jusque-là considéré comme un de ses principaux lieutenants. Celui-ci, en obtenant la tête de liste pour le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e de Paris]], rejoint en effet la liste de la candidate UMP à la mairie de Paris Françoise de Panafieu. Bayrou est élu président du MoDem le Modèle:Date-, avec 96,8 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il annonce sa volonté de conduire une liste pour l'élection municipale à Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il rate de peu son élection à la mairie de Pau en obtenant 38,81 % des suffrages au second tour le Modèle:Date-, perdant de Modèle:Nombre<ref>Résultats de l'élection municipale de Pau de mars 2008 sur le site du Figaro d'après les chiffres définitifs du Ministère de l'intérieur..</ref> face à la candidate socialiste Martine Lignières-Cassou (39,76 %) sur un total de plus de Modèle:Unité. Le candidat investi par l'UMP Yves Urieta, maire sortant (ex-PS) qui s'est maintenu au second tour obtient quant à lui 21,42 % des suffrages (contre 27,8 % au premier tour), causant en partie la défaite du président du MoDem<ref>Le stratagème élyséen pour piéger le leader centriste dans Le Monde du 17 mars 2008.</ref>.

Fichier:FBayrou Estérel.jpg
François Bayrou en 2008.

Les défections ont continué, ainsi que les critiques sur sa façon de gérer le MoDem, accusé de n'être qu'un marchepied pour ses ambitions présidentielles. Ainsi Jean Arthuis, en Modèle:Date-, déclare à propos de François Bayrou qu'Modèle:Cita. Le député européen Thierry Cornillet avait pour sa part qualifié de « suicidaire » la politique du président du MoDem et ajouté que ce dernier « sacrifiait ses élus pour une chimère présidentielle »<ref>Modèle:Article.</ref>. Soucieux de démontrer la marginalité de ces défections et de réaffirmer son autorité face aux critiques internes, François Bayrou proposa de soumettre au vote des adhérents une contribution, c'est-à-dire une déclaration de principes sur l'orientation politique du MoDem, dans laquelle il défend sa stratégie d'indépendance. Thierry Cornillet (soutenu par les sénateurs Yves Détraigne, Françoise Férat, Philippe Nogrix et Catherine Morin-Desailly) ayant renoncé à soumettre une contribution, seul le texte du président du MoDem fut proposé aux adhérents lors de la dernière semaine de juin 2008<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> : il obtint l'approbation de 98 % des votants<ref>Et de 99 % des Modèle:Nombre exprimés (Modèle:Lien brisé).</ref>.

Lors des élections européennes de 2009, il fait notamment campagne contre les orientations de José Manuel Durão Barroso, qu'il considère Modèle:Cita. Dans cette optique, il soutient les candidatures de Guy Verhofstadt ou de Mario Monti à la présidence de la commission européenne. Lors d'un débat télévisé le jeudi Modèle:Date l'opposant à la tête de liste des Verts Daniel Cohn-Bendit, il a des échanges houleux avec ce dernier<ref>Modèle:Article.</ref>. Trois jours plus tard, le Modèle:Date, les listes « Démocrates pour l'Europe » obtiennent 8,46 % (Modèle:4e derrière Europe Écologie, crédité de 16,28 %, le Parti socialiste, à 16,48 %, et l'UMP, à 27,88 %) et six sièges au Parlement européen, score bien en deçà de celui réalisé par l'UDF en 2004<ref>Modèle:Article.</ref>.

Peu avant les élections régionales de 2010, le Mouvement démocrate doit faire face à plusieurs défections et critiques de ses membres<ref>« Défections en chaîne au MoDem », Le Monde, 15 février 2010.</ref>,<ref>« Des responsables MoDem dénoncent la stratégie de Bayrou », Le Figaro, 6 février 2010.</ref>. Dans le même temps, les intentions de vote en faveur du MoDem s'effondrent<ref>« Régionales - Berezina électorale annoncée pour le Modem », France Soir, 5 février 2010.</ref>. Les listes du parti recueillent finalement 4,20 % au niveau de la France entière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est réélu président du MoDem le Modèle:Date-, avec 94,69 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis le Modèle:Date-, avec 86,98 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidature à l'élection présidentielle de 2012

Modèle:Article connexe

Fichier:Bayrou2012.png
Logo utilisé par François Bayrou dans le cadre de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

François Bayrou annonce le Modèle:Date- sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, déclarant se présenter en « homme libre »<ref>Modèle:VidModèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Francois Bayrou-IMG 4470.JPG
François Bayrou en 2012.

Fin 2011 et début 2012, plusieurs anciens ministres chiraquiens et personnalités de centre-droit se rallient à lui, comme les anciens UDF Jean Arthuis, Alain Lambert, Anne-Marie Idrac, Bernard Bosson, Pierre Albertini ou Philippe Douste-Blazy. François Bayrou reçoit également le soutien d'une vingtaine de sénateurs divers droite et de plusieurs parlementaires villepinistes au tournant de l'année 2012, tel Yves Pozzo di Borgo. L'ex-responsable de la campagne web de Nicolas Sarkozy en 2007 membre du Parti Libéral Arnaud Dassier annonce également son soutien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, il reçoit en outre le soutien d'une quarantaine de personnalités gaullistes et villepinistes<ref>Bayrou soutenu par 40 gaullistes, Le Figaro, 11 avril 2012.</ref>.

Il met l'accent sur ce qu'il appelle « produire en France et consommer français », la réduction de la dette par le contrôle des dépenses, l'éducation en voulant faire un effort particulier sur les « fondamentaux » au primaire (lire, écrire, compter), défendant notamment l'usage du calcul mental, et de nouveau la réforme des institutions, promettant l'organisation d'un référendum sur la question en même temps que le premier tour des élections législatives de Modèle:Date.

Après une entrée en campagne lors de laquelle le candidat voit un doublement des intentions de vote en sa faveur, il retrouve le Modèle:Date- dans un sondage sa troisième place de 2007, à égalité avec Marine Le Pen à 15 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant de voir progressivement refluer les intentions de vote en sa faveur.

Totalisant 9,13 % des voix (Modèle:Unité) au premier tour<ref>Décision Déclaration premier tour présidentielle 2012 du 25 avril 2012, consulté le 26/04/12.</ref>, il termine cinquième de cette élection présidentielle derrière Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, un score bien inférieur à celui de 2007 (18,57 %) mais au-dessus de celui de 2002 (6,84 %).

Après son élimination, il écrit une lettre publique aux deux candidats du second tour, Nicolas Sarkozy et François Hollande, les interrogeant sur leurs programmes<ref>« La lettre de bayrou à Hollande et Sarkozy » dans Le Parisien du 24 avril 2012.</ref> afin d'éventuellement se prononcer pour un soutien ou une prise de position pour le deuxième tour. Le Modèle:Date, il annonce qu'il votera personnellement pour François Hollande sans donner toutefois de consigne de vote à ses électeurs<ref>Bayrou: «François Hollande, c’est le choix que je fais» dans Libération du 3 mai 2012.</ref>. Cette décision lui vaut les critiques de la droite et de plusieurs centristes.

Sous la présidence de François Hollande (2012-2017)

Candidat à sa réélection aux législatives de juin 2012 dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou arrive en deuxième position au premier tour avec 23,63 % des suffrages exprimés. Dans une triangulaire qui l'oppose à la candidate socialiste Nathalie Chabanne (34,90 % au premier tour) et au candidat de l'UMP Éric Saubatte (21,72 % au premier tour), il n'obtient que 30,17 % des suffrages exprimés contre 42,78 % à Nathalie Chabanne, élue, 27,04 % pour Éric Saubatte<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, en tant que président du MoDem, il signe avec Jean-Louis Borloo, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), une charte qui unit leurs deux partis au sein d'une plate-forme politique commune, L'Alternative, avec l'ambition de conduire des listes communes aux élections nationales, européennes et régionales ainsi que d'organiser une primaire commune aux partis centristes en vue de l'élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce projet semble toutefois mis en suspens par le retrait de Jean-Louis Borloo de la vie politique ; son successeur, Jean-Christophe Lagarde, privilégiant plutôt les alliances avec la droite de Nicolas Sarkozy<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La plupart du temps, le MoDem finit par rejoindre à son tour ces alliances avec la droite.

Dès septembre 2013, il annonce son intention d'être à nouveau candidat à la mairie de Pau en 2014<ref>Modèle:Article.</ref>. Il bénéficie du soutien de l'UMP, qui ne présente pas de candidat contre lui<ref>Modèle:Article.</ref>. La liste qu'il constituera inclura certains représentants de l'UMP dont Eric Saubatte, son ancien adversaire aux élections législatives de 2012.

Le Modèle:Date-, sa liste obtient 41,9 % des suffrages au premier tour puis, le 30 mars, 62,6 % des voix contre 37,4 % à celle conduite par le député socialiste David Habib. Il est élu maire de Pau le Modèle:Date-. Le 14 avril suivant, il est élu président de la communauté d'agglomération Pau-Pyrénées avec Modèle:Nombre (2 nuls et 21 blancs) par les 65 élus inscrits représentant les 14 communes de l'agglomération<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Grand lecteur de Charles Péguy<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il intervient, en janvier 2014, au colloque sur « L’actualité de la pensée politique de Charles Péguy »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Alliance avec Emmanuel Macron et éphémère ministre de la Justice (2017)

Fichier:François Bayrou 2017.jpg
François Bayrou en 2017.

Peu après l'annonce de la candidature d'Alain Juppé à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017, François Bayrou annonce son soutien au maire de Bordeaux<ref>« Juppé candidat : Bayrou approuve, l'UMP ne s'emballe pas », Le Figaro, 20 août 2014.</ref>, tout en refusant de faire participer officiellement le MoDem à la primaire, afin de pouvoir faire barrage à Nicolas Sarkozy si celui-ci était finalement désigné candidat<ref>« François Bayrou met en garde Alain Juppé contre le "piège" des primaires (et tacle Nicolas Sarkozy) », Le Huffington Post, 19 juillet 2015.</ref>. Après la large victoire de François Fillon, qui devient ainsi le candidat des Républicains et de leurs alliés dans la course à l'Élysée, Bayrou dément avoir conclu un accord avec ce dernier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Interrogé sur la candidature d'Emmanuel Macron, président du mouvement En marche qui souhaite dépasser le clivage droite-gauche comme lui, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il estime que celle-ci s'inscrit dans la lignée de celle de Sarkozy en 2007 et de Dominique Strauss-Kahn en 2012, accusant « le monde des grands intérêts et celui de l'argent » d'être derrière sa candidature. Cette relation lui semble « incompatible avec l'impartialité exigée par la fonction politique »<ref>Modèle:Lien web.</ref> et il annonce qu'il « mènera la bataille pour qu'il n'en soit pas ainsi »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, lors d'une déclaration à la presse le Modèle:Date concernant sa décision en vue de la prochaine échéance électorale, François Bayrou estime que la France est Modèle:Citation et il propose une alliance à Emmanuel Macron pour ne pas prendre le risque de dispersion des voix. Il pose quatre exigences pour cette proposition (à savoir une véritable alternance dans les pratiques politiques, une loi sur la moralisation de la vie publique, l'amélioration de la rémunération du travail et l'introduction de la proportionnelle pour les élections législatives<ref name="Les quatre exigences posées par François Bayrou à Emmanuel Macron">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Présidentielle : les quatre conditions du soutien de François Bayrou à Emmanuel Macron">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>) ; Emmanuel Macron accepte aussitôt sa proposition<ref>« Emmanuel Macron accepte l’offre de François Bayrou », La Croix, 22 février 2017.</ref>. La décision du président du MoDem est toutefois critiquée par des élus de droite et de gauche, en raison notamment de l'incohérence avec ses déclarations passées à l'égard de l'ancien ministre de l'Économie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, il critique le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan au FN de Marine Le Pen, elle-même adversaire d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection. Le Modèle:Date-, il qualifie cette alliance d'Modèle:Citation, mettant en cause le gaullisme du président de Debout la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après la publication par La République en marche de la liste de ses candidats aux élections législatives, il fait part de son désappointement et déclare qu'elle « n'est en aucun cas celle à laquelle le MoDem a donné son assentiment ». Il avait été convenu avec Emmanuel Macron, en échange de son soutien pour l’élection présidentielle, que 120 circonscriptions seraient réservées à des membres du Modem, mais seules 30 leur seront proposées après l’élection<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, François Bayrou est nommé ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice dans le gouvernement Philippe I<ref name="Francetvinfo17mai">Modèle:Article.</ref>.

Visé depuis décembre 2015 par une plainte en diffamation, une audience le Modèle:Date- fixe la date de son procès au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En effet, à la suite d'un dépôt de plainte d'El Sistema France concernant des propos tenus lors d'un conseil municipal et dénoncés comme diffamatoires, il avait été mis en examen en Modèle:Date- pour « diffamation publique » à l'encontre de cette association<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Selon des informations du Canard enchaîné, l'assistante parlementaire de Marielle de Sarnez aurait en réalité été la secrétaire particulière de François Bayrou et était donc rémunérée par le Parlement européen pour un emploi fictif<ref name="13juin2017_www.marianne.net">Modèle:Article.</ref>. Si François Bayrou dément et promet des preuves, des témoignages cités par le Canard enchaîné et Corinne Lepage confirment le caractère fictif de cet emploi et mettent en cause un système d'emplois fictifs créé par le MoDem au Parlement européen pour faire rémunérer son personnel avec de l'argent public<ref name="13juin2017_www.marianne.net" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. Une enquête de France Info cite une dizaine d’employés du Modem rémunérés comme assistants parlementaires<ref>Modèle:Article.</ref>.

François Bayrou appelle personnellement un responsable de la radio pour se plaindre de l’enquête mais est ensuite recadré par le Premier ministre Édouard Philippe<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans ces conditions, il annonce le Modèle:Date- qu'il ne fera pas partie du gouvernement Philippe II<ref>« François Bayrou et Marielle de Sarnez quittent le gouvernement », Le Figaro.fr.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est remplacé par Nicole Belloubet, après seulement Modèle:Nombre passés à la chancellerie.

Après le gouvernement : retour à Pau et haut-commissaire au plan (depuis 2017)

Fichier:L'arribada au Hedàs - La Passem 2018 (13).jpg
François Bayrou en 2018.

Seul candidat à sa succession à la présidence du MoDem, François Bayrou est réélu le 15 décembre 2017, avec 93,8 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un temps envisagé comme tête de liste LREM-MoDem pour les élections européennes de 2019, il refuse d’être candidat à ce scrutin, affirmant souhaiter le Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics » dans l’affaire des assistants parlementaires européens du parti centriste. Plusieurs cadres du MoDem sont également mis en examen, dont Sylvie Goulard, Michel Mercier et Marielle de Sarnez<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fragilisé alors qu’il prônait de longue date l’éthique en politique, François Bayrou exclut de démissionner de la mairie de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au premier tour des élections municipales de 2020, la liste qu'il conduit à Pau arrive en tête avec 45,8 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au second tour, sa liste l'emporte avec 55,5 % des suffrages exprimés, contre 44,5 % pour celle du divers gauche Jérôme Marbot<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la foulée, il est réélu président de la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il est nommé haut-commissaire au plan<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, exerçant ses fonctions à titre gratuit<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. Selon Le Monde, ce poste l'occupe peu, mais lui permet principalement de conserver de l’influence dans l'environnement d'Emmanuel Macron<ref>Modèle:Article</ref>. Trois mois plus tard, en Modèle:Date-, il est réélu président du MoDem avec 96 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de la campagne présidentielle de 2022, il prône la mise en place d'une « banque des parrainages », qui permettrait notamment à Marine Le Pen et Éric Zemmour, en difficulté pour collecter leurs Modèle:Nobr, d'être candidats<ref>https://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/banque-des-parrainages-bayrou-assure-disposer-d-une-reserve-suffisante-pour-que-le-pen-et-zemmour-concourent-20220225</ref>. Lui-même apporte son parrainage à la candidate du Rassemblement national, afin, dit-il, de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après la réélection d'Emmanuel Macron, il considère que l'accord trouvé par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) est Modèle:Citation ; il pointe notamment du doigt le principe de désobéissance à l'Union européenne envisagé dans l'accord, qui conduirait selon lui à Modèle:Citation, ainsi que la volonté de Jean-Luc Mélenchon de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au début du second quinquennat Macron, il fait partie des personnes citées pour représenter la majorité présidentielle sortante à la prochaine élection présidentielle. Alors qu'il aura 76 ans en 2027, il n'exclut pas cette possibilité et invoque la troisième élection du président brésilien Lula, à l'âge de 77 ans, pour justifier ses ambitions<ref>https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/presidentielle-2027-bayrou-invoque-lula-pour-justifier-son-ambition_212765.html</ref>. Toutefois, testé par l'Ifop en Modèle:Date- comme candidat unique de la coalition Ensemble, il est donné seulement en quatrième position avec 9 % d'intentions de vote<ref>https://www.bfmtv.com/politique/elysee/si-la-presidentielle-2027-avait-lieu-demain-marine-le-pen-obtiendrait-jusqu-a-36-des-voix_AD-202304050728.html</ref>. Ses ennuis judiciaires menacent également une possible candidature<ref>https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2023/03/09/affaire-des-assistants-parlementaires-francois-bayrou-va-devoir-s-expliquer-devant-la-justice_6164838_1653578.html</ref>.

Prises de position

Modèle:Section à actualiser Modèle:Synthèse inédite

Positionnement idéologique

Modèle:À compléter

Enseignant dans l'école publique, laïque convaincu, c'est aussi un catholique pratiquant, d'inspiration politique démocrate-chrétienne et membre au sein de l'UDF du Centre des démocrates sociaux (CDS) — son père avait été maire de son village de Bordères sous l'étiquette du Mouvement républicain populaire (MRP).

En 2009, il se qualifie de « centre gauche »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique économique

Sur la réforme des retraites, François Bayrou est favorable à un passage de 60 à Modèle:Nombre progressif, qu'il dit être raisonnable compte tenu de l'augmentation de l'espérance de vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, il n'a pas voté pour la réforme qu'il conditionnait à l'adoption d'un amendement qu'il a présenté à l'Assemblée nationale et auquel il n'a manqué que quelques voix pour être adopté : il proposait de maintenir le seuil de l'âge de départ sans décote à Modèle:Nombre au lieu des Modèle:Nombre proposés par le gouvernement, ce qui lui semble inacceptable, car cela fait payer les frais de cette réforme aux personnes ayant eu les carrières les plus hachées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son objectif est la mise en place comme en Italie, et comme défendu par la CFDT, d'un système de retraite par répartition mais individualisé, également appelé système de retraite par points, comme le système des retraites complémentaires mais étendu à la retraite de base, et unifié à terme entre les 35 systèmes existants qui créent en particulier le problème des calculs pour les retraités polypensionnés<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Source insuffisante.

Institutions et régionalisme

Dans son projet de modernisation du système politique français, François Bayrou propose le renforcement du rôle du Parlement de façon à constituer un contre-pouvoir effectif face à l'exécutif. Il a déclaré à plusieurs reprises souhaiter le passage à une {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} République<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

François Bayrou, qui parle couramment béarnais, défend le « trésor » que constituent selon lui les cultures et identités régionales de France. Il appelle à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, que la France a signée en 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'est notamment prononcé pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, conformément au vœu des collectivités locales, ainsi que pour la « réunification de la Normandie », ce qui fut permis par la réforme territoriale mise en place durant le quinquennat de François Hollande.

Sujets de société

Défenseur de la laïcité dans l'espace public, François Bayrou est un catholique pratiquant ayant fréquenté par exemple la Communauté des Béatitudes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il s'est déclaré opposé dans sa forme au projet d'ouverture du mariage aux personnes de même sexe<ref>Modèle:Lien web</ref> ayant défendu durant la campagne présidentielle 2012 le principe d'une « union civile » fondée sur l'essentiel des dispositions du Code civil en matière de mariage (reconnaissance, droits, fiscalité et succession), mais s'attachant à distinguer d'un point de vue lexical le terme d'« union » de celui de « mariage ».

Médias et culture

En mai 2009, il vote contre la loi Hadopi<ref>Modèle:Lien web</ref>. Se présentant comme Modèle:Citation, il considère que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Vivement dimanche du 5 décembre 2010.</ref>.

François Bayrou a souvent mis en cause l’objectivité des médias français appartenant à de grands groupes industriels, arguant de leur forte tendance à la bipolarisation de la vie politique française, autour de LR et du PS. Il accuse ces médias d’une surexposition de ces partis et de leurs candidats voire de connivence avec certains de ces candidats. Il propose à cet effet de rendre impossible la détention des groupes de médias par des groupes industriels et financiers dépendant des commandes de l’État<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique de défense

En 2009, il s'oppose à la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN<ref>https://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/08/01002-20090208ARTFIG00142-bayrou-denonce-le-retour-de-la-france-dans-l-otan-.php</ref>, et réclame un référendum sur le sujet en marge des élections européennes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Union européenne

François Bayrou et le MoDem s'inscrivent dans la tradition europhile du centre français.

Il est député européen de 1999 à 2002. Il affirme, en décembre 2004, son opposition à l'entrée de la Turquie<ref group="N">Question de F. Bayrou à l'Assemblée nationale à propos de l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, publiée au Journal officiel du 5 octobre 2005 (question Modèle:N°2177).</ref> dans l'Union européenne et demande, en vain, un vote de l'Assemblée nationale sur cette question. Depuis, sa position a légèrement changé concernant cette question. Lors d'un meeting le Modèle:Date-, il affirme que des arguments importants pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne n'ont pas été pris en considération. Pour sa part, il maintient son opposition mais affirme : « il y avait des arguments pour [et] des gens qui avaient une autre vision de l'Europe que la sienne »<ref>François Bayrou, Meeting de Reims, 2 avril 2007 Modèle:Pdf.</ref>Modèle:Source insuffisante.

En 2005, il fait campagne en faveur du Traité établissant une constitution pour l'Europe, que les électeurs français consultés par référendum rejettent le Modèle:Date. Son programme pour la présidentielle de 2007 milite pour la ratification d’Modèle:Citation<ref name="bayrou.fr" group="N" />Modèle:Source insuffisante qui devrait, en France, être accepté par un nouveau référendum. Le 4 février 2008, il vote au congrès pour la loi constitutionnelle qui permettra la ratification du traité de Lisbonne modifiant le traité sur l'Union européenne<ref name="LADEPECHE">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="N">Il est absent lors de la ratification proprement dite du traité de Lisbonne : voir Scrutin Modèle:N° sur l'article unique du projet de loi autorisant la ratification du traité de Lisbonne modifiant le traité sur l'Union européenne, le traité instituant la Communauté européenne et certains actes connexes.</ref>.

Affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen

Modèle:Section affaire judiciaire en cours Modèle:Article détaillé L'affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen porte sur des soupçons d'emplois fictifs concernant les assistants parlementaires des députés européens du Mouvement démocrate (MoDem) siégeant au Parlement européen.

Le Modèle:Date-, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « abus de confiance » et « recel » de ce délit<ref>Modèle:Article</ref>. Par ailleurs, dans le cadre de l'enquête administrative menée en parallèle par l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF), Jean-Luc Bennhamias et Nathalie Griesbeck, anciens députés européens MoDem, sont sommés de rembourser respectivement 45 000 et 100 000 euros au Parlement européen<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À l’issue d’une audition de près de dix heures menée le Modèle:Date- au tribunal de Paris, François Bayrou est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics ». Plusieurs cadres du parti centriste avaient été mis en examen quelques jours avant lui : les anciennes ministres Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez, l’ancien trésorier du parti Michel Mercier, l’ancien directeur financier Alexandre Nardella<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, la justice renvoie François Bayrou devant le tribunal correctionnel, au côté de dix autres personnes<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Selon l'ordonnance des deux juges d'instruction, il « apparaît comme le décideur et le responsable de la mise en place et du fonctionnement du système frauduleux »<ref name=":2" />. Avec dix autres cadres et élus centristes, il est jugé en Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/assistants-d-eurodeputes-du-modem-le-proces-de-francois-bayrou-du-16-octobre-au-22-novembre-1595758</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Au sein de l’exécutif

Chargé de mission

Ministre

Haut-commissaire

À l'Assemblée nationale

Au Parlement européen

Au niveau local

Conseil municipal

Conseil général

Intercommunalité

Au sein de partis politiques

Autres

Résultats électoraux

Élections présidentielles

Année Parti Premier tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Voix % Rang
2002 rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UDF 1 949 170 6,84 Modèle:4e
2007 6 820 119 18,57 Modèle:3e
2012 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| MoDem 3 275 122 9,13 Modèle:5e

Élections législatives

Année Parti Circonscription Modèle:1er<ref name="DataGouv">Modèle:Lien web.</ref> Modèle:2d<ref name="DataGouv" />
Voix % Rang Voix % Issue
1986 rowspan=5 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UDF-CDS Pyrénées-Atlantiques Scrutin plurinominal<ref group="N">La liste d'union RPR-UDF conduite par Jean Gougy (RPR) dans les Pyrénées-Atlantiques réunit 46,63 % des suffrages exprimés lors de l'unique tour de scrutin, ce qui permet à François Bayrou, en deuxième position sur la liste, d'être élu député.</ref> Élu
1988 Deuxième des
Pyrénées-Atlantiques
17 334 41,51 Modèle:2e 23 789 50,70
1993 20 111 46,49 Modèle:1er 26 486 61,22
1997 UDF-FD 17 367 39,64 Modèle:1er 23 845 50,93
2002 UDF 20 425 41,79 Modèle:1er 25 106 55,58
2007 rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UDF-MoDem 18 250 37,25 Modèle:1er 25 677 61,20
2012 MoDem 11 348 23,63 Modèle:2e 14 169 30,17 Battu

Élections européennes

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Circonscription Voix % Rang Sièges obtenus
1999 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UDF France 1 638 999 9,29 Modèle:5e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections régionales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Circonscription Modèle:1er<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:2d
Voix % Rang
2004 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| DVD Aquitaine 215 796 16,06 Modèle:3e Fusion avec la liste UMP de Xavier Darcos

Élections cantonales

Modèle:À compléter

Élections municipales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Ville Étiquette Modèle:1er<ref name="Municipales 1989">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Municipales 2008, 2014, 2020">Modèle:Lien web.</ref> Modèle:2d<ref name="Municipales 1989" />,<ref name="Municipales 2008, 2014, 2020" /> Issue
(maire)
Voix % Rang Voix % Conseillers
municipaux
1989 Pau Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| [[Union de la droite|Modèle:Abréviation discrète]] 13 760 39,84 Modèle:2e 16 956 47,56 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Battu
2008 rowspan=3 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| [[Mouvement démocrate (France)|Modèle:Abréviation discrète]] 11 149 32,61 Modèle:2e 13 974 38,81 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2014 [[Centrisme politique en France|Modèle:Abréviation discrète]] 12 749 41,85 Modèle:1er 18 388 62,95 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Élu
2020 [[Divers centre|Modèle:Abréviation discrète]] 7 235 45,83 Modèle:1er 9 388 55,46 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Dans la fiction

Dans son roman d'anticipation Soumission (2015) se déroulant en 2022, Michel Houellebecq fait de François Bayrou le Premier ministre de la France.

Dans l'émission satirique Les Guignols de l'info, François Bayrou est représenté comme un benêt ; celui-ci affirme, ayant tardivement pris connaissance du personnage, qu'il a été tenté d'arrêter sa carrière politique<ref>« « François Bayrou a failli arrêter la politique à cause de sa caricature dans les Guignols » », Europe 1.fr, 16 mars 2017.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Décoration

Œuvres

Correspondance

Une grande partie de la correspondance de François Bayrou est conservée aux Archives nationales sous la cote 692AP<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ouvrages édités

  • 1990-2000 : la décennie des mal-appris, Paris, Flammarion, 1990 Modèle:ISBN.
  • Henri IV, le Roi libre, Flammarion, 1994 Modèle:ISBN.
  • Pierre Letamendia (préf. François Bayrou), Le mouvement républicain populaire : le MRP, histoire d'un grand parti français, Beauchesne, 1995 Modèle:ISBN.
  • Le Droit au sens, Flammarion, 1996 Modèle:ISBN.
  • Henri IV raconté par François Bayrou, Perrin jeunesse, 1998 Modèle:ISBN.
  • Ils portaient l'écharpe blanche : l'aventure des premiers réformés, des Guerres de religion à l'édit de Nantes, de la Révocation à la Révolution, Grasset, 1998 Modèle:ISBN.
  • Hors des sentiers battus : entretiens avec Sylvie Pierre-Brossolette (avec Sylvie Pierre-Brossolette), Hachette littératures, 1999 Modèle:ISBN.
  • Relève, Grasset, 2001, Modèle:ISBN.
  • Penser le changement (avec Luc Ferry), Atlantica, 2002.
  • Nadine-Josette Chaline, François Bayrou et Dominique Baudis, Jean Lecanuet : témoignages de François Bayrou et Dominique Baudis, Beauchesne, 2003 Modèle:ISBN.
  • Oui : Plaidoyer pour la Constitution européenne, Plon, 2005 Modèle:ISBN.
  • Au nom du Tiers-État, Hachette Littératures, 2006 Modèle:ISBN.
  • Projet d'Espoir, Plon, 2007 Modèle:ISBN.
  • Abus de pouvoir, Plon, 2009 Modèle:ISBN.
  • Thierry Issartel, François Bayrou, Jean-Pierre Bouchard, et al., « Henri IV : les clés d’un règne », éditions Gascogne, 2010.
  • 2012 État d'urgence, Plon, 2011 Modèle:ISBN.
  • La France solidaire, Plon, 2012 Modèle:ISBN.
  • De la vérité en politique, Plon, 2013 Modèle:ISBN.
  • Résolution française, éditions de l'Observatoire, 2017.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Violaine Gelly, François Bayrou : portrait, Bartillat, 1996 Modèle:ISBN.
  • Antoine Michelland et Philippe Séguy, François Bayrou : et si la Providence veut..., éditions du Rocher, 1996 Modèle:ISBN.
  • Jean-François Bège, Les Béarnais en politique : portraits et anecdotes de Fébus à Bayrou, Cairn, 2004 Modèle:ISBN.
  • Violaine Gelly et Virginie Le Guay, Bartillat, François Bayrou : un autre chemin, 2007 Modèle:ISBN.
  • Antoine Michelland et Philippe Séguy, François Bayrou : quand la Providence veut..., Éd. du Rocher, 2007, Modèle:ISBN.
  • Jean Véronis, Estelle Véronis et Nicolas Voisin : François Bayrou : confidences, Max Milo, 2007 Modèle:ISBN.
  • Imhotep, Petite Histoire du Mouvement démocrate et de François Bayrou, Éditions du Manuscrit, 2009 Modèle:ISBN.
  • Pierre Taribo, François Bayrou : la terre, les lettres et l'Élysée, Éditions du Moment, 2009 Modèle:ISBN.
  • Modèle:Chapitre.
  • Pierre Taribo, François Bayrou, le paysan qui rêvait d'être président, Éditions du Moment, 2012 Modèle:ISBN.
  • Rodolphe Geisler, Bayrou l'obstiné, Plon, 2012 Modèle:ISBN.
  • Suzanne Ameil, L'Entrée en politique de François Bayrou : les hommes et les idées qui l'ont influencé, Cairn, 2013 Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

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