Épeire diadème
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Araneus diadematus, l'Épeire diadème, est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des AraneidaeModèle:Bioref.
Présente en Europe et Amérique du Nord, elle est parfois appelée Araignée des jardins ou Araignée porte-croix.
Étymologie
Épeire dérive des mots grecs Modèle:Langue (epi, « au-dessus ») et de Modèle:Langue (eiro, « fil, tissage »), ce qui donne littéralement « sur la toile ». Ce nom fait référence aux capacités de cette araignée de tisser les toiles classiques verticales en spirale avec rayons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le diadème est une allusion à la croix que l'on voit sur l'abdomen de cette araignée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Description
Modèle:Loupe Elle présente, au niveau du dos de l'abdomen, un Modèle:Langue (dessin qui affecte la forme d'une feuille ornementale) caractéristique utilisé pour sa diagnose. Ce dessin présente un ensemble de taches blanches formant une croix et une partie médiane brune se terminant en pointe, bordée d'une ligne blanche en dents de scie. Ce dessin est d'ailleurs caractéristique d'un groupe d'épeires (Araneus marmoreus, Araneus pallidus)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ces taches blanches proviennent de l'accumulation de guanine, molécule jouant le rôle d'un pigment blanc synthétisé dans les guanocytes à la périphérie de diverticules intestinaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le céphalothorax est très velu tandis que les pattes sont très épineuses.
Les deux sexes de l'espèce ont un aspect assez différent, principalement au niveau de la taille (dimorphisme sexuel). Ainsi, les individus mâles font moins d'un centimètre alors que les femelles peuvent atteindre deux centimètres et ont un abdomen plus volumineux, de forme arrondie.
Les mâles mesurent de Modèle:Unité et les femelles de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Araneus diadematus Clerck, 1757 », Araneae (Spiders of Europe), juin 2014, document archivé sur Internet Archive.</ref>.
Une autre de ses particularités est la création de toiles très grandes par rapport à sa propre taille, puisqu'elles peuvent atteindre exceptionnellement un mètre, avec des fils particulièrement solides qui craquent sèchement (bruit de « perle ») lorsqu'ils rompent. La toile est refaite tous les jours : l'épeire ne répare pas sa toile et la recommence tous les matins (Jean-Henri FabreModèle:Refnec).
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Épeire diadème sur sa toile.
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Femelle vue dorsale
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Femelle vue ventrale
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Mâle
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Jeunes épeires diadèmes.
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Une femelle.
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Une femelle et sa proie
Biologie
L'Épeire diadème a une durée de vie d'un an.
La toile pèse un demi milligramme en moyenne (Modèle:Unité). La première toile d'une jeune épeire mesure à peine Modèle:Unité d'envergure<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Reproduction
Du fait de sa taille réduite, le mâle doit faire extrêmement attention lorsqu'il souhaite approcher la femelle car elle risque de l'attaquer et de le dévorer comme n'importe quelle autre proie. C'est pourquoi le mâle apporte parfois un repas pour l'approcher. Les phéromones émises par la femelle permettent au mâle de la trouver<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. La femelle est réceptive trois ou quatre jours dans sa vie. Jusqu'à soixante mâles différents peuvent défiler, jour après jour sur une même toile<ref>Pierre Déom, Op. Cit. p.13.</ref>. Elle se reproduit en fin d'été<ref>Michel Lodewijck, Araignée du mois (3) : Araneus diadematus, Modèle:Date-.</ref>. Le mâle survit rarement à la fin de l'accouplement<ref name=":0" />.
Une fois fécondée, la femelle dépose ses œufs dans un cocon protecteur avant de se laisser tomber pour mourir d'épuisement. Les cocons contiennent 500 à 900 œufs et sont cachés sous les écorces<ref name=":0" />. La diapause embryonnaire s'interrompt avec le froid<ref name=":0" />. À l'éclosion de l'œuf en mai<ref name=":0" />, la jeune épeire a déjà toutes les caractéristiques d'un adulte, en dehors de la taille et des organes génitaux.
Toxicité
L'épeire diadème est très peu agressive. Si elle se sent en danger, elle peut occasionnellement mordre la peau humaine aux endroits où celle-ci est fine, mais son venin n'est guère différent d'une piqûre de moustique. La morsure est peu douloureuse, mais il peut y avoir apparition d'un œdème inflammatoire douloureux autour d'une tache cyanotique<ref>Dictionnaire médical de l'Académie de médecine, « morsure d'araignée », 2018.</ref>.
Distribution et habitats
Distribution
Cette espèce se rencontre en zone holarctiqueModèle:Bioref. Une étude menée en Suisse en 2019 conclut à un effondrement de ses populations<ref>Modèle:Article</ref>.
Habitat
Elle est présente dans les jardins, sur les barrières et les haies, elle se cache souvent sous une feuille à proximité de sa toile<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il y a généralement un arbre à proximité de la toile<ref>Pierre Déom, Op. Cit. p.12</ref>.
Systématique et taxinomie
L'espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl Alexander Clerck en 1757 <ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Clerck, 1757 : Svenska spindlar, uti sina hufvud-slågter indelte samt under några och sextio särskildte arter beskrefne och med illuminerade figurer uplyste. Stockholmiae, Modèle:P.</ref>.
Cette espèce admet de nombreux synonymes : Modèle:Colonnes Les sous-espèces Araneus diadematus nemorosus<ref name="Simon, 1929">Simon, 1929 : Les arachnides de France. Synopsis générale et catalogue des espèces françaises de l'ordre des Araneae ; Modèle:3e. Paris, Modèle:Vol., Modèle:P..</ref> et Araneus diadematus soror<ref name="Simon, 1874">Simon, 1874 : Les arachnides de France. Paris, Modèle:Vol., Modèle:P..</ref> ont été placées en synonymie avec Araneus diadematus par Breitling, Bauer, Schäfer, Morano, Barrientos et Blick en 2016<ref name="Breitling, Bauer, Schäfer, Morano, Barrientos & Blick, 2016">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Breitling, Bauer, Schäfer, Morano, Barrientos & Blick, 2016 : Phantom spiders 2: More notes on dubious spider species from Europe. Arachnologische Mitteilungen/Arachnology Letters, Modèle:Vol., Modèle:P..</ref>.
L'Épeire diadème et l'Homme
Culture populaire
Dans un album de Tintin, L'Étoile mystérieuse, Tintin regarde dans la lunette d'un télescope et pense voir une énorme araignée mais découvre assez vite qu'il ne s'agissait que d'une Épeire diadème qui se promenait sur l'objectif (pages 4 et 5).
Publication originale
- Clerck, 1757 : Svenska spindlar, uti sina hufvud-slågter indelte samt under några och sextio särskildte arter beskrefne och med illuminerade figurer uplyste. Stockholmiae, Modèle:P.. (lire sur Wikimedia)
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Modèle:ADW
- Modèle:BioLib
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:Faunaeur2
- Modèle:INPN
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Araneus diadematus Clerck, 1757{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:NCBI
- Modèle:WSC non-famille
- Animation montrant comment l'eipère diadème crée sa toile sur le site de l'espace des sciences de Rennes