Sannois
Modèle:Infobox Commune de France
Sannois est une commune française du département du Val-d'Oise et de la région Île-de-France.
Ses habitants se nomment les Sannoisien(nes).
Géographie
Description
Sannois est située sur le flanc est des buttes-témoins de Cormeilles et d'Orgemont, à quinze kilomètres au nord-ouest de Paris. Modèle:Article connexe
La ville est traversée par l'autoroute A15 ainsi que l'A115.
Sannois est desservie par une gare du Transilien Paris Saint-Lazare Modèle:Transilien/correspondances depuis le Modèle:Date. Précédemment, elle était située sur la ligne C du RER.
La ville est également desservie par la ligne Modèle:Bus RATP/correspondance de la RATP ainsi que par la ligne 95-19 et la ligne 95-29 du réseau Busval d'Oise.
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L'autoroute A15.
-
La gare.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe d'Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis, Franconville, Ermont et Saint-Gratien. Modèle:Communes limitrophes
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Carte de la commune. -
Occupation des sols
Urbanisme
Typologie
Sannois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 11 165, alors qu'il était de 10 999 en 2013 et de 10 825 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 33,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 66,3 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sannois en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,3 %) et bien inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (54,1 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Sannois<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 93,4 | 92,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,8 | 1,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,8 | 5,9 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Centinodium au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Centum Nuces en 1205<ref>Le premier pouillé du diocèse de Paris, doyenné de Gonesse, datant de 1205 cite : ecclesia de Centum Nucibus, De Donatione episcopi.</ref>, Cennoiz en 1208, Cent noys<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Cent-Noix en 1304, Sanois en 1403, Sampnoix en 1564, Sanoy en 1711<ref>André Vaquier Du nom de Sannois, Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, 1965</ref>.
Plusieurs hypothèses fantaisistes ont été proposées : Sannois serait issu du latin centum nuces, « cent noix » ou plutôt « cent noyers »<ref>Adrien de Valois, Notitia Galliarum..., page 143.</ref>, la ville comptant alors beaucoup de vergers, et donc d'arbres fruitiers. Elle pourrait aussi avoir des origines celtes et provenir des mots san « herbe à fourrage » et noue « terre grasse »<ref>Georges Poisson, Évocation du grand Paris. La banlieue nord-ouest, Éditions de minuit, 1960</ref>. Une origine latine serait aussi possible avec le nom centinodium qui signifie « cent mesures de bois de chauffage »Modèle:Référence nécessaire.
Ces explications impliquent le rejet arbitraire de la forme la plus anciennement attestée Centinodium, sauf la dernière qui lui donne une signification erronée. De toute évidence, la forme tardive et isolée Cent-Noix est une fantaisie de scribe et ne correspond pas aux formes anciennes régulièrement mentionnées et à la forme actuelle Sannois. Quant au terme de noyer en français, il est issu du latin populaire *nucarius « noyer »<ref>Site du CNRTL : étymologie de "noyer" (lire en ligne)</ref>. Le terme « celte » qualifie anciennement aussi une langue celtique qui, en Gaule hors Bretagne, ne peut être que du gaulois et il n'existe aucun terme gaulois san signifiant « herbe à fourrage », ni aucun terme gaulois noue signifiant « terre grasse ». Quand bien même san existerait, il est incompatible avec les formes les plus anciennement attestées en Cen-. Quant à noue, il s'agit d'une confusion, il existe effectivement un terme noue « terre grasse et humide servant de pâturage » en ancien français<ref>[Site du CNRTL : étymologie de "noue" http://www.cnrtl.fr/etymologie/noue]</ref> (autrement noë cf. nom de famille Modèle:Page h'), attesté en latin médiéval sous la forme nauda et issu vraisemblablement du gaulois *nauda. Cependant, il ne convient pas phonétiquement, car -nauda> -noda n'est pas -nodium et n'a pas pu aboutir à -noiz, -nois. En revanche, -nodium a régulièrement donné -noi.
Selon les toponymistes, il s'agit peut-être d'une forme masculine du latin centinodia « renouée des jardins » qui aurait donné Santenoge (Haute-Marne, Centenoiges 1218)<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>. L'herba centinodia (centĭnōdĭus, a, um, mot-à-mot centum « cent » + nodus « nœud », c'est-à-dire « qui a cent nœuds ») ou centinode, est une espère de renouée, dont le nom savant est polygonum.
Le nom de « Sannoisien » a été donné à un sous-étage de l'Oligocène (ère tertiaire / Cénozoïque), situé entre -37 et -30 millions d'années. Les principaux faciès sont des marnes à cyrènes (bivalves), des argiles vertes, et le calcaire de Sannois.
Histoire
Les premiers indices d'occupation humaine autour du territoire actuel de Sannois datent du Paléolithique moyen (nombreux outils en pierre taillée) ; ils sont découverts au lieu-dit le Puits-Gohier, à l'emplacement de l'échangeur actuel de l'A15 lors de fouilles ouvertes dans les anciennes carrières Poliet-et-Chausson<ref name="A&H"/>. Ces vestiges, les plus anciens découverts en vallée de Montmorency, sont constitués de plusieurs milliers de pièces en silex ou en grès, racloirs, bifaces, pointes, lames, etc.
Du mobilier néolithique a été signalé au lieudit Le Pré-Brochet<ref name="A&H"/>, et des vestiges gallo-romains auraient été observés rue Damiette. En 1914, lors du creusement d'une tranchée militaire « aux environs de Sannois », une sépulture a été découverte, dont la datation serait antique ou mérovingienne<ref name="A&H"/>.
Les origines du château du May'' ou du Mail, qui se dressait sur la butte de Sannois, sont débattues. L'abbé Lebeuf le datait de l'époque mérovingienne, mais André Vaquier estimait qu'il aurait été construit vers 880 pour défendre l'abbaye de Saint-Denis contre les incursions des Vikings<ref name="A&H"/> Modèle:Article connexe
La paroisse aurait été instituée au haut Moyen Âge<ref name="A&H"/>.
Aux {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles
}}, il est fait pour la première fois mention de Sannois (à l'époque Centinodium) dans un registre ecclésiastique. Le village s'installe alors autour de son église et de son château au pied du mont Trouillet.
La léproserie Saint-Ladre est attestée en 1291, au nord de l'ancien Grand chemin de Paris à Pontoise, au-delà du chemin d'Ermont (actuelle rue du Lieutenant-Keiser)<ref name="A&H"/>.
Les Hospitaliers
Le château de Mail est ruiné au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors d'une expédition armée conduite pour régler un conflit entre l'abbaye de Saint-Denis et Bouchard IV de Montmorency. Relevée entre-temps, le régent Charles de France en ordonne la destruction en 1359 pour éviter qu'il ne soit investi par les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans<ref name="A&H"/>. Il devient ensuite un domaine des Hospitaliers dont il ne reste au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'une grange dénommée la grange auxeroise qui renfermait les récoltes de la commanderie de Mail du grand prieuré de France<ref name="EM21">Mannier (1872) p. 21</ref>. Pour remettre les terres en culture, Bertrand de Cluys, prieur de France, cède en viager, à Josse Delaporte, frère de l'Ordre, qui a lui même, en 1478, fait un bail à un sieur Mercier. Le fermage était de cent sols parisis et l'obligation de faire bâtir une maison avec grange, écurie, étables et défricher soixante arpents de terre par année<ref>Archives nationales S 5558, Portefeuilles</ref>,<ref name="EM21"/>. La seigneurie est alors partagée entre le prieuré d'Argenteuil, dépendant de l'abbaye de Saint-Denis, la maison de Montmorency et les Hospitaliers, ainsi que divers petits fiefs<ref name="A&H"/>. Entre 1575 et 1582, Regnault Penelle (mort en 1618), maître couvreur et bourgeois de Paris, reconstitue les deux fiefs de Hugot et du Grand-Hôtel. Il est autorisé par Henri III à creuser des fossés autour du château et y ajouter un pont-levis<ref name="A&H"/>. À la Révolution française, il ne reste de ce domaine que la chapelle et Modèle:Nb de terre<ref>Mannier (1872) p. 22</ref>.
Histoire moderne
Aux {{#switch: XVII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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}}, la ville connaît un véritable essor du fait de sa situation géographique entre Pontoise et Paris et à l'établissement d'un relais de poste. L'église date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et il y avait plusieurs châteaux; celui de Cernay, de Crinon, et de l'Ermitage.
L'activité de la ville est alors essentiellement agricole, et surtout viticole, en particulier à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sannois compte trois moulins à vent bâtis sur le Mont Trouillet<ref name="A&H"/>.
En 1870, la ville comptait 223 hectares de vigne qui occupait près de la moitié de la population.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'agriculture disparaît peu à peu au profit de l'industrie. Il ne subsistent en 1900 que 45 hectares de vignes. Les carrières de plâtre, qui connaissent une grande expansion avec l'arrivée du chemin de fer en 1863, ont toutes fermées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Récemment, la mairie de Sannois a replanté un petit vignoble et créé un poste de vigneron municipal. Les premières vendanges ont eu lieu à l'automne 2006.
L'archiviste-paléographe André Vaquier signale dans ses ouvrages que Sannois frappa quelque temps ses propres jetons pour pallier la pénurie de monnaie qui suivit immédiatement Modèle:Laquelle.
La ville possédait quelque temps un gâteau qui lui était propre, aux noix et à la pâte d'amandes, qui se nommait « le pavé de Sannois ».
- Sannois au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
-
La rue d'Eaubonne et la gare vers 1900.
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La rue Saint-Denis
-
Gustave Leheutre : Les coteaux de Sannois vues d'Argenteuil, 1920.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du Modèle:Date-<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et son arrondissement d'Argenteuil après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Val-d'Oise.
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton d'Argenteuil, année où elle intègre le canton de Cormeilles-en-Parisis du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Sannois<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Argenteuil-1.
La commune est le siège du tribunal d'instance de Sannois. Elle relève du ressort du tribunal judiciaire ainsi que de celui du tribunal de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération du Parisis depuis 2013.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du Modèle:Date-, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la Communauté d'agglomération Val Parisis dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
Modèle:...
Lors des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste DVD menée par Bernard Jamet a remporté la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (48,19 %, 26 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celle UMP-UDI menée par le maire sortant Yanick Paternotte, qui a obtenu Modèle:Unité (32,94 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
La troisième liste (PS-PCF-EELV) menée par Christophe Dulouard a obtenu Modèle:Unité (18,85 %, 3 conseillers municipaux élus, dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 44,26 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Sannois</ref>,<ref name="LP31032014"/>.
Modèle:Article détaillé
Au second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise<ref>Modèle:Article.</ref>, la liste DVD menée par le maire sortant Bernard Jamet obtient la majorité des suffrages exprimés avec Modèle:Unité (47,8 %, 26 conseillers municipaux élus dont 7 communautaire), devançant significativement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref> :
- Nicolas Ponchel (DVD Modèle:Incise avec Modèle:Unité (40,13 %, 7 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Gilles Heurfin (DVG, 663 voix, 12,06 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 65,28 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article détaillé
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Modèle:Article connexe
Distinctions et la labels
La commune participe au Concours des villes et villages fleuris et possède en 2020 trois fleurs au classement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements et services publics
Enseignement
Modèle:Section à sourcer Les établissemnets d'enseignement situés sur la commune Modèle:Quand :
- Écoles primaires
- Groupe scolaire Pasteur
- École Belle-Etoile
- École Jules-Ferry
- École Henri-Dunant
- École Gambetta
- École Emile-Roux
- École Gaston-Ramon
- Institution Notre-Dame (école primaire privée)
- Collèges
- Collège Jean-Moulin
- Collège Voltaire
- Institution Notre-Dame (collège privé)
- Lycée professionnel adapté : L.E.A. La Tour-du-Mail
- Enseignement privé :
- Institution Notre-Dame, de la maternelle à la terminale, dont le bâtiment lycée a été reconstruit en 2013.
- Fondation d'Auteuil - lycée professionnel et lycée professionnel agricole.
Équipements culturels
- L'espace Michel Berger (EMB), salle de spectacle vouée aux musiques actuelles<ref>de l'espace Maurice-Berger</ref>. Ouvert le Modèle:Date- dans le cadre de la réurbanisation du quartier de la gare, il a accueilli en trente ans plus de Modèle:Unité au bénéfice de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>.
- Le centre Cyrano-de-Bergerac<ref>Le centre Cyrano-de-Bergerac sur le site de la mairie.</ref>.
- La Maison des loisirs et des arts<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'école de musique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Médiathèque intercommunale André-Cancelier<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipements sportifs
- Le stade Auguste-Delaune
- Le stade des Orphelins d'Auteuil (G.A.F.E.P.)
- La piscine Pierre-Williot, qui dispose d'un bassin de 25 x 10 mètres.
- Le palais des sports Jean-Claude-Bouttier
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Sports
Modèle:Section à sourcer Sannois possède 2 clubs de football, l'Entente Sannois Saint-Gratien évoluant en National 2 , ainsi que la G.A.F.E.P.
La ville dispose de l'un des trois clubs de football américain du département, les Gaulois, qui sont actuellement en Modèle:2e Division.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 850 €, ce qui plaçait Sannois au 8 004e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Modèle:Section à actualiser Le taux de chômage, en 2016, pour la commune s'élève à 13,3 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (9,7 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sannois compte un monument historique sur son territoire :
- Moulin de Sannois sur le mont Trouillet (inscrit monument historique en 1975<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
Ce moulin à vent est édifié en 1759 par François Roger, un vigneron de Franconville. Appartenant au type des moulins Chandelier, entièrement pivotable, il remplace un premier moulin de 1625 et est désaffecté dès 1866.
Deux autres moulins sont mentionnés sur le sommet du mont Trouillet, butte-témoin de Modèle:Unité d'altitude offrant un large panorama au visiteurs. La maison du meunier existe toujours non loin du moulin.
Le site est classé en 1934, et le moulin acheté par la ville quatre ans plus tard.
Après une première restauration à la fin des années 1930, l'influence des intempéries rend nécessaire une deuxième restauration, entamée en octobre 1976. La ville achète également la maison du meunier en 1978<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
Les visites ont été suspendues en 2007 afin de permettre son démontage et sa restauration complète et fonctionnelle en atelier en Belgique. Remis en place entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, il est ouvert aux visites le premier dimanche de chaque mois, en après-midi (sauf en janvier, août et septembre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
On peut également signaler :
- Musée Utrillo-Valadon, place du Général-Leclerc : situé dans la villa Rozée (ancienne mairie), il expose des œuvres de Maurice Utrillo, de sa mère Suzanne Valadon et du peintre André Utter dans une salle du rez-de-jardin. Les autres salles présentent les dons des artistes contemporains ayant exposé au musée.
- Depuis Modèle:Date-, le maire et la municipalité de Sannois ont souhaité ouvrir le musée aux œuvres d'artistes contemporains.
- Le musée est ouvert à la visite du mercredi au dimanche, matin et après-midi, moyennant un droit d'entrée modique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le musée est actuellement fermé (au 10 aout 2018), car le bâtiment menace de s'effondrer.
- Musée de la Boxe, 88 rue du Poirier-Baron, au Palais des Sports Jean-Claude-Bouttier : inauguré le Modèle:Date-, il rassemblait, dans trois salles, plus de 8 000 objets consacrés à l'histoire de la boxe depuis l'antiquité, patiemment accumulés par un passionné qui avait proposé sa collection à la municipalité afin de la présenter au public.
- Le musée était ouvert à la visite tous les jours (sauf le dimanche après-midi), moyennant un droit d'entrée modique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le musée a définitivement fermé le Modèle:Date- et les collections ont été dispersées.
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul, place de l'Église : en remplacement d'une église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle agrandie par deux fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais devenant trop vétuste, elle a été érigée entre 1900 et 1934<ref name="Flohic"/> dans un style néoroman. Cyrano de Bergerac y est inhumé. La paroisse relève du diocèse de Pontoise.
- Maison d'Alexandre Ribot, 121 boulevard Charles-de-Gaulle : l'homme politique, plusieurs fois Président du Conseil, a habité cette grande maison bourgeoise de 1881 pendant les dernières années jusqu'à sa mort en 1923. C'est aujourd'hui une propriété communale<ref name="Flohic"/>.
- Château de Cernay, 12 avenue du Château : il ne s'agit en fait que d'une villa bourgeoise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remplaçant un premier édifice de 1790 bâti pour Nicolas-Médard Audinot. La moitié de la villa a été démolie, mais les anciennes écuries et la porte d'entrée des communs subsistent toujours, rue de Cernay. Le parc de Modèle:Unité a été loti durant les années 1920<ref name="Flohic"/>.
- Jardins et espaces verts
- Le mont Trouillet, site boisé et protégé de 30 hectares,
- Le square Jean-Mermoz,
- Le square Alexandre-Ribot
- Le square Laurens.
- Le square des Piretins.
- Le Jardin botanique de Sannois des plantes médicinales, géré par une association locale.
-
Clocher de l'église.
-
20, boulevard Charles-de-Gaulle.
-
30, boulevard Charles-de-Gaulle : maison en meulière à pignon à pas de moineaux.
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50, boulevard Charles-de-Gaulle.
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121, boulevard Charles-de-Gaulle : école de musique.
Personnalités liées à la commune
- Achille Archambault (1792-1858), l'aîné des frères Archambault, tous deux compagnons de captivité de Napoléon Modèle:1er, a résidé à Sannois et y est mort.
- Marcel Barbu (1907-1984), candidat à la présidentielle de 1965, a vécu à Sannois où il est enterré, y a créé dans les années 1950 une association de défense des mal-logés.
- Serge de Beketch (1946-2007), journaliste, animateur de radio, écrivain et militant d'extrême droite français, est conseiller municipal de Sannois en 1995.
- Savinien Cyrano de Bergerac (1619-1655), écrivain français, est mort à Sannois. Le principal centre culturel de la ville porte son nom.
- Jacques Berlioz (1889-1969), acteur né à Sannois.
- François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), compositeur de musique, a séjourné à Sannois.
- César-François Cassini (1714-1784), cartographe. Pour réaliser la triangulation de la France, il prend le moulin de Sannois comme base de départ de sa carte de France<ref name="A&H">Archéologie & histoire de Sannois, page citée en Liens externes.</ref>
- Joseph Duruey, (1741-1794), seigneur de Sannois, administrateur du trésor du roi Louis XVI, guillotiné le Modèle:Date-.
- Madame d'Houdetot (1730-1813), sœur de Madame d'Épinay, salonnière française, qui inspira une grande passion à Jean-Jacques Rousseau, résida à Sannois.
- Jean-Marie Ledannois (1940-2014), artiste peintre abstrait né à Sannois<ref>Emmanuel Bénézit: Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Gründ, 1999. Voir tome 8 page 411.</ref>. Régis Debray lui a consacré une monographie<ref>Régis Debray: Ledannois, le territoire de l'œil. Editions Pierre Horay, Paris, 1977.</ref>.
- Catherine Leroy (1944-2006), photographe de guerre, est née à Sannois.
- François Magendie (1783-1855), physiologiste et médecin, est mort à Sannois.
- Albert Marquet (1875-1947), peintre et dessinateur français, a travaillé à Sannois.
- Louis de Robert (1871-1937), écrivain mort et enterré à Sannois.
- Charles Augustin Sainte-Beuve (1804-1869), écrivain, a séjourné à Sannois.
- Paul Signac (1863-1935), peintre paysagiste français qui donna naissance au pointillisme, a travaillé à Sannois.
- Maurice Utrillo (1883-1955), peintre de l'École de Paris, a peint environ 150 toiles à Sannois entre 1912 et 1914 ; la plupart appartiennent à sa plus grande période artistique, la « période blanche ». Célèbre essentiellement pour ses vues de Montmartre et de la banlieue parisienne, son style est à la fois naïf et raffiné, teinté d'une certaine mélancolie. Très tôt victime de l'alcoolisme, c’est à l’occasion d’un de ses séjours de « repos » à la clinique du docteur Revertégat en 1912, 1913 et 1914 que le peintre découvrit Sannois.
Héraldique
Annexes
Bibliographie
- Abbé Jean Lebeuf, Histoire de la ville et du diocèse de Paris, Paris, Prault Père, 1755.
- André Vaquier, Modèle:Ouvrage.
- Brigitte Bedos, La châtellenie de Montmorency des origines à 1328, aspects féodaux, sociaux et économiques, Pontoise, Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin, 1980, 405 pages.
- Jacques Delaplace, Sannois sous la Révolution, Éditions du Valhermeil, Paris, 1989 Modèle:ISBN.
- Ouvrage collectif, Un village nommé Sannois, Saint-Ouen-l'Aumône, Éditions du Valhermeil, 1992, 181 pages illustrées.
- André Cancelier, Denise Paulard, Sannois hier et aujourd’hui, Éditions du Valhermeil, 1993 Modèle:ISBN.
- Ouvrage collectif, Le patrimoine des communes du Val d'Oise, collection Le Patrimoine des communes de France, Flohic Éditions, 1999.
- Denise Paulard, Au nom de la rue ou une monographie consacrée à l’onomastique des rues sannoisiennes en l’an 2001, Éditions du Valhermeil, 2001 Modèle:ISBN.
- Ouvrage collectif sous la direction de Noël Coye, Sur les chemins de la préhistoire : l'abbé Breuil, du Périgord à l'Afrique du Sud, Paris, Somogy Éditions d'art, 2006, 223 pages illustrées.
- Ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.