Mont Saint Helens
Modèle:En-tête label Modèle:Confusion {{#if:||{{#switch:Actif|En éruption|En cours|Oui=Modèle:Volcan en éruption}}}} Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre {{#if: Mount St. Helens6.jpg
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Le mont Saint Helens, en anglais Modèle:Langue, est un stratovolcan actif situé dans le comté de Skamania de l'État de Washington, dans le Nord-Ouest des États-Unis. Il se situe à Modèle:Unité au sud de la ville de Seattle et à Modèle:Unité au nord-nord-est de celle de Portland. Le volcan, bien connu pour ses explosions relâchant des cendres volcaniques et des nuées ardentes, fait partie de la chaîne des Cascades et de l'arc volcanique des Cascades qui est un tronçon de la ceinture de feu du Pacifique comportant environ Modèle:Nombre actifs.
Le mont Saint Helens est célèbre depuis son éruption catastrophique du 18 mai 1980<ref name="USDA">Modèle:Lien web.</ref> qui causa la mort de Modèle:Nombre<ref name="Bernard Henry 1996">Bernard Henry & Christian Heeb, USA : les États de l'Ouest, éditions Artis-Historia, 1996, Bruxelles Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> et détruisit Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Unité de voies ferrées, Modèle:Unité de routes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} In the path of destruction, Washington State University.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mount St. Helens still a scene of devastation 35 years after eruption, ABC Science, 27 mai 2015.</ref> et plus de Modèle:Unité de forêt. Un énorme glissement de terrain d'un volume de Modèle:Unité de matériaux fit passer l'altitude du volcan de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Mont Saint Helens sur encyclopedia.com.</ref>. Le sommet fut remplacé par un cratère en forme de fer à cheval d'une largeur de Modèle:Unité<ref name="USDATeacherCorner">Modèle:Lien web.</ref>.
Comme la plupart des autres volcans de la chaîne montagneuse des Cascades, le Saint Helens est un cône éruptif constitué de laves durcies mélangées avec des cendres volcaniques et de la ponce. La montagne comporte des couches de basalte et d'andésite au travers desquelles passent plusieurs dômes de lave constitués de dacite. Le plus grand de ces dômes, du nom de Modèle:Langue, formait le sommet d'avant 1980, qui fut partiellement détruit et remplacé par un plus petit.
Toponymie
Le mont Saint Helens<ref>Le nom Saint Helens, de par son origine anglophone, ne prend pas de trait d'union. En version totalement francisée, il arrive qu'on le retrouve sous la forme abusive « mont Sainte-Hélène ».</ref> tire son nom du diplomate britannique Alleyne Fitzherbert, portant le titre de baron St Helens, qui était un ami de George Vancouver, explorateur de la région à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="GNIS">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Feature Details, Geographic Names Information System, United States Geological Survey.</ref>.
Il porte différents noms dans les langues amérindiennes : Lawala Clough en sahaptin et Low-We-Lat-Klah ou Low-We-Not-Thlat en cowlitz, qui signifient « montagne fumante »<ref name="GNIS"/>.
Géographie
Situation
Le mont Saint Helens est situé dans le Nord-Ouest des États-Unis, dans le Sud-Ouest de l'État de Washington, dans le comté de Skamania. Il s'élève à Modèle:Unité au nord-est de Cougar, à Modèle:Unité à l'est de Longview et de Kelso, à Modèle:Unité au nord-nord-est de Portland, tandis que Seattle, ville la plus peuplée de l'État, est à Modèle:Unité au nord. La gorge du Columbia, qui forme la frontière de l'État avec celui de l'Oregon, entaille la chaîne des Cascades, dont fait partie le sommet, à Modèle:Unité au sud-sud-est. Les côtes de l'océan Pacifique se trouvent à Modèle:Unité à l'ouest. Le sommet et volcan le plus proche est le mont Adams à Modèle:Unité à l'est ; le mont Rainier, plus haut volcan de la chaîne des Cascades, est distant de Modèle:Unité au nord-est et le mont Hood de Modèle:Unité au sud-sud-est<ref name="USGS"/>,<ref name="PB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mount Saint Helens, Washington, peakbagger.com.</ref>.
Topographie
De forme relativement conique avant l'éruption de 1980, le volcan présente désormais une forme de fer à cheval ouvert vers le nord en une large vallée qui s'ouvre en direction du lac Spirit. Le cratère sommital abrite plusieurs dômes de lave ainsi qu'un glacier : le glacier Crater. Les bords de ce cratère sont relativement réguliers et culminent à Modèle:Nombre d'altitude. L'éruption de 1980 ayant soufflé la végétation et submergé la région sous les cendres volcaniques, les flancs du volcan sont totalement dépourvus de végétation tandis que les alentours, encore jonchés des troncs d'arbres déracinés par le souffle de l'éruption, commencent à être recolonisés par la végétation.
Avant son éruption de 1980, le mont Saint Helens était le cinquième plus haut pic de l'État de Washington et il dépassait largement en taille les collines environnantes. Son sommet était recouvert de neige et de glace ce qui lui valut aussi par sa forme conique le nom de Modèle:Citation (« mont Fuji de l'Amérique »)<ref name="FireMountains201">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le sommet du pic siégeait à un peu plus de Modèle:Unité au-dessus de sa base située entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude alors que le diamètre de sa base mesurait environ neuf kilomètres.
Bien que le mont Saint Helens soit situé dans le comté de Skamania, sa meilleure route d'accès traverse le comté de Cowlitz à l'ouest. L'[[Washington State Route 504|autoroute d'Modèle:Nobr]], localement nommée Modèle:Langue, rejoint la route principale Modèle:Nobr au niveau de la Modèle:Nobr à Modèle:Unité à l'ouest de la montagne. Cette grande autoroute relie les localités de Modèle:Langue, Modèle:Langue et Kelso en suivant la rivière Cowlitz avant de traverser l'aire urbaine de Vancouver (Washington)–Portland sur Modèle:Unité au sud-ouest. La localité la plus proche du volcan se nomme Modèle:Langue et se situe à Modèle:Unité au sud-ouest du pic.
Hydrographie
Les ruisseaux qui naissent sur le volcan se jettent dans trois rivières différentes. Il s'agit de la Toutle au nord et au nord-ouest, de la Modèle:Lien à l'ouest et de la rivière Lewis au sud et à l'est. La rivière Lewis est équipée de trois barrages hydroélectriques pour la production d'électricité. Les parties méridionale et orientale du volcan alimentent en eau le réservoir Modèle:Langue.
Durant l'hiver 1980-1981, un glacier portant actuellement le nom officiel de glacier Crater mais connu précédemment sous le nom de glacier Tulutson commença à grossir très rapidement (Modèle:Unité d'épaisseur par an) à l'ombre du cratère. Il est alimenté par les précipitations nombreuses de neiges et par les avalanches répétées sur le flanc du volcan. En 2004, il recouvrait environ Modèle:Unité. Le glacier paraît sombre et sale en été à cause de chutes de pierres et de poussières datant de l'éruption. La glace atteint une épaisseur moyenne de Modèle:Unité avec un maximum de Modèle:Unité. Toute la glace actuelle date d'après l'éruption de 1980 mais le volume de celle-ci est déjà identique à celui d'avant éruption.
Avec les récentes activités volcaniques relevées depuis 2004, la nouvelle glace s'est fissurée et présente actuellement des crevasses et des séracs causés par le mouvement du sol du cratère. Sa forme change rapidement du fait de la montée du cratère et des chutes importantes de neige. Le tout nouveau dôme volcanique a quasiment séparé le glacier en une partie orientale et une partie occidentale. Toutefois, le glacier continue à s'étendre lentement vers la vallée sous son propre poids. En réalité, il existe deux avancées de glace vers la vallée. L'avancée de l'est descend plus bas dans la vallée grâce à sa position ombragée sur le flanc de la montagne qui la protège des rayons du soleil. Depuis 2004, de nouvelles glaces se sont formées sur les flancs du cratère et alimentent ainsi les avancées du glacier en nouvelles glaces et en rochers. De nouvelles accumulations de neige apparaissent également à de nouveaux endroits sur le volcan ce qui pourrait à terme mener à la création de nouveaux glaciers.
Géologie
La chaîne des Cascades telle qu'elle se présente de nos jours se met en place entre 7 et 5 millions d'années BP, au début du Pliocène. Avec la séparation simultanée de la plaque Explorer de la plaque Juan de Fuca et l'épaississement de la zone de subduction qui a donné naissance à l'arc volcanique des Cascades, l'angle du plan de Wadati-Benioff augmente. Les frictions deviennent plus intenses, le relief s'accroît et le volcanisme reprend. Les principaux volcans des High Cascades naissent entre 3 millions d'années et 140 000 ans BP<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Catherine L. Townsend, John T. Figge, Northwest Origins - An Introduction to the Geologic History of Washington State, The Burke Museum of natural history and culture</ref>,<ref name="Burke">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Cascade Episode (37 million years ago to present) - Evolution of the Modern Pacific Northwest, The Burke Museum of natural history and culture</ref>.
Les différents édifices qui se construisent se mettent en place au-dessus d'un socle de roches volcaniques émises tout au long de l'Oligocène<ref name="Burke"/>. Le mont Saint Helens est de type explosif en raison de la remontée de magma andésitique très riche en silice. Ceci caractérise un volcanisme de subduction plutôt courant en Californie.
Le mont Saint Helens est « jeune » d'un point de vue géologique par rapport aux autres volcans de la région. Il commença à se former il y a moins de Modèle:Unité alors que son sommet d'avant 1980 commença à s'élever il y a seulement Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mullineaux, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Nobr.</ref>. Il s'agit du volcan le plus actif de la chaîne des Cascades depuis l'Holocène (Modèle:Nombre années)<ref name="USGS-Description">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}USGS Description du mont Saint Helens, USGS.gov (accès le 15 septembre 2007).</ref>.
Climat
Les courants océaniques en provenance de l'océan Pacifique et l'altitude élevée conduisent à d'abondantes précipitations pluvieuses ou neigeuses. Il tombe ainsi en moyenne Modèle:Unité par an et l'épaisseur de neige peut atteindre Modèle:Unité<ref name="Tilling1990"/>.
Faune et flore
Les pentes préservées par l'éruption font partie de l'écorégion des « hautes-terres des Cascades occidentales » (Modèle:Langue)<ref name="Western4">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf D. Pater, S.A. Bryce, J. Kagan, et al., Ecoregions of Western Washington and Oregon (recto)/(verso)</ref>. Les intenses précipitations favorisent le développement de forêts denses, avec la Pruche de l'Ouest (Tsuga heterophylla), le Pin d'Oregon (Pseudotsuga menziesii) et le Thuya géant de Californie (Thuja plicata). Au-dessus, la forêt est dominée par le Sapin gracieux (Abies amabilis). Sous la limite des arbres, inhabituellement basse à environ Modèle:Unité d'altitude en raison des précédentes perturbations volcaniques, la forêt est composée de la Pruche subalpine (Tsuga mertensiana) et du Cyprès de Nootka (Callitropsis nootkatensis). Les prairies alpines ont historiquement été rares au mont Saint Helens<ref name="Swanson">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} F.J. Swanson, C.M. Crisafulli, D.K. Yamaguchi, « Geological and Ecological Settings of MountSt. Helens Before May 18, 1980 », in V.H. Dale, F.J. Swanson, C.M. Crisafulli, Ecological Responses to the 1980 Eruption of Mount St. Helens, Springer, 2005 Modèle:Doi Modèle:ISBN.</ref>.
Les grands mammifères sont représentés par le Wapiti de Roosevelt (Cervus canadensis roosevelti), le Cerf à queue noire (Odocoileus hemionus columbianus), l'Ours noir (Ursus americanus) et le Puma (Puma concolor)<ref name="Swanson"/>. Une population de Chèvre des montagnes Rocheuses (Oreamnos americanus), pourtant éradiquée en 1980, a fait son retour sur les pentes supérieures de la montagne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jule Gilfillan, Counting Mountain Goats On Mount St. Helens, Oregon Public Broadcasting, 30 juin 2017.</ref>.
Histoire
Histoire éruptive
Plus anciennes activités éruptives
La première période éruptive du mont Saint Helens est connue sous le nom de Modèle:Langue (il y a environ Modèle:Unité), la « période Cougar » (Modèle:Langue) date d'environ Modèle:Nombre et la période de Modèle:Langue d'environ Modèle:Nombre<ref name="USDAHistory">Modèle:Lien web.</ref>. Ces trois premières périodes sont groupées sous la dénomination de « période Ancienne ». La période moderne qui commença en Modèle:Unité Modèle:Av JC est appelée Modèle:Langue. La période moderne et la période ancienne diffèrent dans la composition des laves. Les anciennes sont composées de dacite et d'andésite alors que la composition de la période moderne est plus diversifiée avec notamment de l'olivine, du basalte en plus de l'andésite et du dacite<ref name="FireMountains214">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.
Le mont Saint Helens débuta sa croissance au Pléistocène il y a environ Modèle:Nombre. Durant la période Modèle:Langue se produisirent des éruptions composées de pierres ponces et de cendres<ref name="FireMountains214"/>. Il y a Modèle:Nombre, un grand lahar coula en bas du volcan<ref name="FireMountains214"/>. Les coulées de boues étaient de force importante durant tous les cycles des éruptions du mont Saint Helens. La première période se termina il y a environ Modèle:Nombre et fut suivie de Modèle:Nombre de calme. Des parties du premier cône du volcan ont été déplacées par des glaciers durant la glaciation qui eut lieu il y a Modèle:Unité<ref name="FireMountains214"/>.
La seconde période éruptive, composée de nuées ardentes et de coulées de laves, commença il y a Modèle:Nombre et dura Modèle:Nombre<ref name="FireMountains214"/>. Après Modèle:Nombre années de sommeil, le volcan se réveilla il y a Modèle:Nombre avant de se rendormir il y a Modèle:Nombre de cela. Cette dernière période ancienne vit la présence de coulées pyroclastiques, la montée du dôme et le recouvrement du paysage avec des éjectas.
Périodes éruptives de Modèle:Langue et de Modèle:Langue
Le repos qui dura alors environ Modèle:Nombre s'arrêta il y a environ Modèle:Nombre avec le début de la période de Modèle:Langue. Les éruptions crachèrent d'énormes quantités de cendres et de pierres ponces jaunes-brunes qui recouvrirent des zones de plusieurs milliers de kilomètres carrés. L'éruption qui est survenue Modèle:Nombre Modèle:Av JC est sans conteste la plus grande qu'ait connu le mont durant l'Holocène si l'on en juge le volume d'une couche de cendres datant de cette période. Cette période éruptive dura jusque 1 600 Modèle:Av JC et laissa une couche de Modèle:Unité de matières rejetées à Modèle:Unité de là dans le parc national du mont Rainier. Des traces furent même retrouvées au nord-est du parc national de Banff dans la province canadienne de l'Alberta et dans l'État de l'Oregon au sud<ref name="FireMountains215">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Cela laisse penser qu'une quantité d'environ Modèle:Unité de matières fut rejetée durant ce cycle<ref name="FireMountains215"/>. Le volcan se reposa ensuite durant Modèle:Nombre.
Le mont Saint Helens se réveilla à nouveau Modèle:Nombre Modèle:Av JC durant la période éruptive de Modèle:Langue<ref name="FireMountains215"/>. Elle dura Modèle:Nombre et fut caractérisée par de plus petites éruptions. Plusieurs coulées pyroclastiques touchèrent les vallées avoisinantes. Une grande coulée de boue obstrua en partie Modèle:Unité du cours de la rivière Lewis entre Modèle:Unité
Périodes éruptives de Modèle:Langue et de Modèle:Langue
La période éruptive de Modèle:Langue commença 400 Modèle:Av JC et est caractérisée par un changement dans la composition de la lave avec l'apparition d'olivine et de basalte<ref name="FireMountains216">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le sommet d'avant 1980 commença alors à se former. Des coulées importantes de laves caractérisaient cette période par rapport aux anciennes qui étaient composées en plus grande proportion de rejets de cendres. Une coulée de lave se jeta dans les rivières Lewis et Kalama cent ans Modèle:Av JC<ref name="FireMountains216"/> Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère vit une coulée de boue atteindre les vallées des rivières Toutle et Kalama. Elle pourrait même avoir atteint le fleuve Columbia River. Modèle:Nombre de sommeil s'ensuivirent.
La période nommée Modèle:Langue fut courte et très différente des autres. Elle vit la première explosion latérale du mont avant celle de 1980<ref name="USGS-EruptiveHistory"/>. Le volcan commença à lentement former un dôme avant d'exploser violemment une ou deux fois en rejetant de petits volumes de matières<ref name="USGS-EruptiveHistory"/>.
Période Kalama et Modèle:Langue
Modèle:Nombre de sommeil prirent fin en 1480 lorsque de grosses quantités de matières éruptives grisâtres furent rejetées au début de la période Kalama. L'éruption de 1480 fut plusieurs fois plus importante que celle du Modèle:Date<ref name="USGS-EruptiveHistory">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, USGS.gov (site visité le 15 septembre 2007).</ref>. En 1482, une autre éruption semblable en volume à celle de 1980 eut lieu<ref name="USGS-EruptiveHistory"/>. Les cendres furent rejetées à Modèle:Unité au nord-est du volcan en créant une couche d'un mètre de cendres. À Modèle:Unité, la couche mesurait encore cinq centimètres d'épaisseur. Des coulées pyroclastiques atteignirent le bassin de la rivière Kalama. Le cycle s'arrêta aux alentours de 1647 et cela pendant une période de Modèle:Nombre<ref name="FireMountains217"/>.
La période éruptive de Modèle:Nombre de Modèle:Langue débuta en 1800. Pour la première fois de l'histoire du volcan, des écrits relatèrent les évènements grâce à l'arrivée récente des colonisateurs blancs<ref name="FireMountains217"/>. Comme pour la période précédente, l'éruption commença par une explosion de dacite suivie de coulées de lave d'andésite. L'éruption culmina avec la création d'un dôme de dacite. L'éruption de 1800 rivalisait en puissance avec celle de 1980 bien qu'aucune destruction massive du cône n'ait eu lieu. Les cendres furent rejetées au centre et à l'est de l'État de Washington, au nord de l'Idaho et à l'ouest du Montana. Une douzaine de petites éruptions de cendres se produisirent entre 1831 et 1857 dont une plus importante en 1842. La cheminée d'expulsion se trouvait très vraisemblablement dans la zone de Modèle:Langue située sur le flanc Nord-Est du volcan<ref name="FireMountains217"/>.
Période éruptive contemporaine
1980 à 2001
Le Modèle:Date-, le mont Saint Helens fut le théâtre d'un tremblement de terre d'une Modèle:Nobr sur l'échelle de Richter<ref name="USDA"/>. Des vapeurs s'échappèrent dès le 27 mars<ref name="USDAMay18">Modèle:Lien web.</ref>. À la fin du mois d'avril, le côté nord de la montagne commença à se bomber<ref name="USDAMay18_2">Modèle:Lien web.</ref>. Un second tremblement de Modèle:Nobr commença le 18 mai à Modèle:Heure<ref name="Bernard Henry 1996"/> sans signe précurseur. Celui-ci endommagea fortement le flanc nord du volcan en créant un éboulement gigantesque. Les matières volcaniques sous pression à l'intérieur du mont Saint Helens se libérèrent en une énorme coulée pyroclastique qui recouvrit la végétation et les habitations sur Modèle:Unité. L'éruption fut classée en Modèle:Nobr en indice d'explosivité volcanique.
La destruction du flanc créa des lahars (coulées de boue) composés de glaces, de neiges et d'eau. Les lahars s'écoulèrent sur plusieurs kilomètres le long des rivières Toutle et Cowlitz en détruisant des ponts et des camps de bûcherons. Un total d'environ Modèle:Unité de matières fut ainsi transporté jusqu'à Modèle:Unité du volcan<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.
Pendant plus de neuf heures, un énorme panache de cendres assombrit le ciel en grimpant à une hauteur comprise entre Modèle:Unité d'altitude<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kiver & Harris, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Nobr.</ref>. Le panache se déplaça vers l'est à une vitesse moyenne de Modèle:Unité en atteignant l'État de l'Idaho à midi.
Aux environs de Modèle:Heure, le panache diminua en taille et le nombre d'explosions diminua les jours suivants. L'énergie dégagée équivalait à Modèle:Nombre ce qui est semblable à Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le volcan rejeta au total Modèle:Unité de matières sans compter les matières déplacées lors du glissement de terrain<ref name="USGSFrom1980"/>. La hauteur du volcan chuta de Modèle:Unité<ref>John Wingfield, L'Amérique des Rocheuses, éditions Dursus (Larousse), 1986 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> et un cratère de Modèle:Unité de diamètre pour Modèle:Unité de profondeur se créa. L'éruption tua Modèle:Nombre, environ Modèle:Nombre animaux sauvages (cerfs, wapitis et ours) et une estimation de douze millions de poissons<ref name="Tilling1990"/>. L'éruption détruisit ou endommagea 200 à Modèle:Nombre, Modèle:Nombre de voies ferrées et Modèle:Nombre de routes<ref name="Tilling1990"/>.
Entre 1980 et 1986, l'activité continua avec la création d'un nouveau dôme dans le cratère. Du Modèle:Date- au Modèle:Date- et du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le volcan entra en éruption en projetant de gros nuages de cendres<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}« Modèle:Langue », Washington, Modèle:Langue, Modèle:Vol., no 2, Modèle:P. (site visité le 15 septembre 2007).</ref>.
Depuis 2004
Le magma atteignit le sommet du cratère le Modèle:Date- en créant un nouveau dôme au sud du cratère existant. Il continua à grandir en 2005 et 2006. Le mont Saint Helens montra une activité renforcée le Modèle:Date- lorsqu'un panache de poussières monta à Modèle:Unité d'altitude ce qui le rendit visible depuis la ville de Seattle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, Washington, Modèle:Langue, Modèle:Date-, USGS.gov (site visité le 15 septembre 2007).</ref>. Cette éruption mineure fut accompagnée d'un tremblement de terre de Modèle:Nobr.
Le Modèle:Date-, un tremblement de terre de Modèle:Nobr sur l'échelle de Richter causa la chute d'une partie du dôme magmatique qui envoya une projection de cendres à plus de Modèle:Unité de hauteur.
Le Modèle:Date-, un large panache de cendres fut observé faisant croire à la population qu'une grosse éruption avait eu lieu. Au contraire, l'observatoire régional des volcans (USGS) ne mentionna rien d'alarmant dans la taille du panache observé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, vulcan.wr.usgs.gov (site visité le 4 janvier 2007).</ref>. Le volcan est en fait en éruption permanente depuis octobre 2004 mais les éruptions ont toujours été très limitées.
Le Modèle:Date-, plusieurs séismes de Modèle:Nobr sur l'échelle de Richter ont été enregistrés. À la suite de ces secousses, l'activité géothermique du dôme de lave du cratère a augmenté.
Le Modèle:Date-, après de longs mois d'une intensité géothermique faible, un sursaut d'activité de la chambre magmatique a provoqué un dégagement intempestif de fumées à forte teneur en sulfure d'hydrogène.
Histoire humaine
Importance pour les Amérindiens
Des traces de la présence d'anciens lieux de vie ont été découvertes dans la forêt nationale Gifford Pinchot qui entoure le mont. La datation de ces sites prouve que des gens vécurent ici pendant au moins Modèle:Unité<ref name="USGSNA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Amérindiens Modèle:Lien archive, USGS (accès au site le 15 septembre 2007).</ref>. Le mont a probablement causé des effets dramatiques sur la vie des occupants de la région. Des archéologues ont ainsi démontré qu'une éruption avait recouvert un campement d'Amérindiens avec de la pierre ponce il y a environ Modèle:Unité. Cela entraina l'abandon de la zone pendant environ Modèle:Unité<ref name="USGSNA"/>. Plus récemment, des Amérindiens des tribus Cowlitz, Klickitat, Chinook, et Yakamas se déplaçaient encore au gré des saisons dans la zone pour chasser, pêcher et faire de la cueillette de baies comestibles<ref name="USGSNA"/>.
Exploration européenne
Un commandant de la Modèle:Langue du nom de George Vancouver et son équipage du Modèle:HMS aperçurent le mont le Modèle:Date- lors d'un voyage d'exploration des côtes Nord du Pacifique qui les conduisit dans l'embouchure du fleuve Columbia. C'était la première fois que des explorateurs européens mentionnaient la présence du volcan<ref name="crvn"/>.
Des années plus tard, d'autres explorateurs et des trappeurs entendirent parler d'une éruption dans les environs. Les géologues et les historiens déterminèrent grâce à leurs relevés que l'éruption eut lieu en 1800, ce qui correspond au début de la période éruptive de Modèle:Nombre du cratère Modèle:Langue (voir la section géologie)<ref name="FireMountains217">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Alarmés par la chute de cendres volcaniques, les Amérindiens de la tribu des Nespelem au nord-ouest de l'État de Washington dansèrent et prièrent pour la nourriture nécessaire au passage de l'hiver<ref name="FireMountains217"/>.
À la fin 1805 et au début 1806, des membres de l'expédition Lewis et Clark aperçurent le volcan à partir du fleuve Columbia mais ne remarquèrent pas d'éruptions ni même de traces<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Pringle, Modèle:Langue.</ref>. Ils découvrirent néanmoins des sables mouvants entravant l'accès de l'embouchure de la rivière Sandy près de Portland, suggérant une éruption du mont Hood dans les décennies précédentes.
Colonisation européenne
Les premiers habitants locaux non amérindiens furent les trappeurs européens. Ceux-ci travaillaient pour la Compagnie de la Baie d'Hudson<ref name="ExplorersSettlers">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue Modèle:Lien archive, USGS.gov (site visité le 15 septembre 2007).</ref>. Au début des Modèle:Nobr, un ermite du nom d’Ole’ Peterson s'installa dans une cabane à Modèle:Langue, le long de la haute rivière Lewis<ref name="ExplorersSettlers"/>. Durant ces années, un district minier de Modèle:Unité fut créé au nord du lac Spirit. En 1911, on dénombrait Modèle:Nombre actives dans la zone<ref name="ExplorersSettlers"/>. Néanmoins, aucun minerai ne fut trouvé dans des quantités suffisantes pour être vraiment rentable étant donné les coûts de transport qu'entraînait l'éloignement de la zone<ref name="ExplorersSettlers"/>.
Le premier témoignage d'une éruption fut apporté par le docteur Meredith Gairdner en 1835 alors qu'il travaillait pour la compagnie de la baie d'Hudson située à Fort Vancouver<ref name="FireMountains219">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il envoya son témoignage au Modèle:Langue qui publia sa lettre en janvier 1836. Le géologue James Dwight Dana de l'université Yale aperçut le volcan lors d'une exploration menée par les États-Unis. Un autre membre de l'expédition décrivit des formations de laves basaltiques à la base du mont<ref name="USGS-LewisClark">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, USGS.gov (accès au site 15 septembre 2007).</ref>.
Au début de l'hiver 1842, des habitants furent les témoins de ce qu'on appela à l'époque la Modèle:Citation. Pendant Modèle:Nombre, le mont cracha des nuages de cendres<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les éruptions de cette période étaient de type phréatique (explosions de vapeurs). Le révérend Modèle:Lien aperçut le phénomène dans la localité de Champoeg dans l'Oregon le Modèle:Date-. Les cendres atteignirent la localité de Modèle:Langue en Oregon située à Modèle:Unité au sud-ouest du volcan<ref name="USGS-Description"/>.
Le lieutenant britannique Modèle:Lien surveilla l'éruption en 1845 et deux ans plus tard, le peintre canadien Paul Kane représenta le volcan. Les travaux de Warre décrivirent des matières volcaniques proches d'un évent situé à un tiers de la hauteur par rapport au sommet sur le flanc Ouest ou Nord-Ouest (certainement à Modèle:Langue). Un dessin de Kane représente de la fumée sortant de la même zone<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.
Alors que le volcan n'avait plus fait parler de lui depuis 1854<ref name="FireMountains228"/>, un journal local reporta le Modèle:Date- qu'un des volcans de la région était en éruption<ref name="FireMountains228">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref> mais la faiblesse de l'épaisseur des couches de cendres associées à cet évènement indique une éruption de faible intensité.
Avant l'éruption de 1980, le lac Spirit proposait des activités récréatives toute l'année comme du bateau en été ou du ski en hiver.
Éruption de 1980
Le mont Saint Helens entra en éruption le Modèle:Date-. Après des mois d'activité intense qui suréleva une partie du flanc Nord du volcan, un tremblement de terre causa la rupture totale du flanc Nord du volcan lors d'un gigantesque glissement de terrain<ref name="USGSFrom1980">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, Modèle:Langue (site visité le 14 septembre 2007).</ref>. La roche évacuée libéra les matières sous pression à l'intérieur du volcan ce qui donna lieu à la plus grande éruption volcanique jamais enregistrée à l'intérieur de la partie continentale des États-Unis<ref name="USGSFrom1980"/> (voir la section Géologie pour plus de détails).
Le volcanologue français Haroun Tazieff avait jugé le mont Saint Helens inoffensif et l'avait qualifié de Modèle:Citation en référence à ce volcan de Guadeloupe<ref>Paulette Jno-Baptiste, Alain Yacou, Les risques majeurs aux Antilles : approche culturelle et prévention sociale, Éditions Karthala, 2007 Modèle:ISBN, Modèle:Nobr.</ref>. Toutefois, Haroun Tazieff s'était contenté, quelques semaines avant l'éruption du mont Saint Helens, d'un survol du volcan, à l'encontre de ce qu'il a toujours préconisé en matière de diagnostic : la répétition de longues observations au plus près du volcan. Les Américains lui avaient interdit de se rendre sur ce volcan. De même qu'il avait préconisé la surveillance de la Soufrière, indiquant que l'on aurait certainement vingt-quatre heures pour évacuer en cas de remontée de magma frais, lorsqu'il a affirmé que le Saint Helens était une petite Soufrière, c'était à la suite d'une éruption phréatique, bien avant la catastrophe. Ce n'était à l'évidence pas pour nier le risque ultérieur de montée de magma, puisque telle était son appréciation des risques à la Soufrière de Guadeloupe. Finalement, le mont Saint Helens entra en éruption à quelques minutes seulement de l'heure prévue pour le retour des Modèle:Nombre qui avaient été déplacées. Parmi les victimes figure le géologue américain David Johnston, chef de file de ceux qui estimaient que le risque était réel. Ce qui ne pouvait à l'époque être prévu par les scientifiques qui ignoraient le phénomène, c'était que les remontées de gaz pouvaient à la longue Modèle:Citation la roche du volcan, l'argiliser, au point de provoquer cet énorme glissement de terrain qui allait déclencher l'éruption par décompression de la colonne de magma et dégazage explosif.
Un homme âgé de Modèle:Nombre du nom de Harry Truman devint célèbre en refusant de quitter sa maison avant le début de l'éruption malgré les demandes répétées des autorités. Son corps ne fut jamais retrouvé après le drame. Modèle:Nombre périrent au total. Le bilan aurait été probablement bien plus élevé si l'éruption s'était produite le lendemain qui était un jour de travail<ref name="Bernard Henry 1996"/>,<ref name="Tilling1990">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Tilling Modèle:Et al., Modèle:Langue, Modèle:Langue, 1990 (visité le 14 septembre 2007).</ref>.
Parmi les victimes se trouve un géologue de Modèle:Nombre du nom David A. Johnston, positionné à proximité du volcan. À Modèle:Heure, peu avant que sa position ne soit envahie par une coulée pyroclastique, Johnston transmit ses derniers mots : Modèle:Citation Son corps ne fut jamais retrouvé.
Le président américain Jimmy Carter voyant les dégâts déclara : Modèle:Citation. Une équipe de tournage fut héliportée sur le mont le 23 mai pour filmer la portée des dégâts. Ils se perdirent lors des prises de vue mais heureusement ils furent retrouvés sains et saufs le 27 mai par un hélicoptère de la Garde nationale alors qu'une éruption avait encore eu lieu le 25 mai. Leur film documentaire Modèle:Langue devint plus tard populaire.
Activités
Randonnée et ascension
En 1987, le service national des forêts (Modèle:Langue) rouvrit l'accès à la montagne pour l'escalade. En 2004, l'activité volcanique augmenta de nouveau ce qui stoppa les activités sur et autour du mont.
Le Modèle:Date-, la montagne fut à nouveau ouverte aux alpinistes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, Modèle:Langue (site visité le 13 septembre 2007).</ref>.
Protection environnementale
En 1982, le président Ronald Reagan et le Congrès américain firent du volcan un monument national : le Modèle:Langue. Il s'agit d'une zone d'une superficie de Modèle:Unité autour de la montagne incluse dans la forêt nationale Gifford Pinchot, elle-même d'une superficie de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, Modèle:Langue (site visité le 12 septembre 2007).</ref>.
Évaluation et prévention des risques
La prochaine éruption du mont Saint Helens devrait probablement être plus explosive que celle de 1980<ref name="Harris296">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. La configuration actuelle du dôme de lave dans le cratère implique une pression bien supérieure et donc un potentiel de destruction plus élevé<ref name="Harris296"/>. Des cendres volcaniques pourraient s'étendre sur une superficie de Modèle:Unité et perturber le transport aérien<ref name="Harris296"/>. Un vaste lahar s'étendrait sur plusieurs bras de la Toutle, causant vraisemblablement des destructions dans des zones inhabitées le long de l'Interstate 5<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Volcanic Hazards at Mount St. Helens, United States Geological Survey.</ref>.
Dans la culture
Les Amérindiens avaient des légendes expliquant les éruptions des volcans de la région. La plus célèbre d'entre elles porte le nom chez les Klickitats de légende du pont des dieux. Selon elle, le chef de tous les dieux Tyhee Saghalie et ses deux fils Pahto (aussi appelé Klickitat) et Wy'east descendirent du Nord lointain jusqu'au fleuve Columbia à la recherche d'un lieu pour s'établir<ref name="CountyRoads">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Archie Satterfield, Modèle:Langue, backinprint.com, 2003 Modèle:ISBN, Modèle:Nobr.</ref>. Ils arrivèrent à un endroit actuellement dénommé Modèle:Langue et furent émerveillés par la beauté du paysage. Les deux fils se disputèrent à propos de l'endroit et pour résoudre la querelle, le père tira deux flèches, une en direction du nord et une en direction du sud. Pahto suivit la flèche du nord et son frère celle du sud. Saghalie construisit alors le Tanmahawis (pont des dieux) pour que sa famille puisse se rassembler périodiquement<ref name="CountyRoads"/>. Lorsque les deux fils tombèrent tous deux amoureux d'une belle femme du nom de Loowit, elle ne sut pas qui choisir. Ils s'affrontèrent pour gagner son cœur en brûlant des villages et des forêts lors du combat. La zone fut dévastée et la terre trembla si fort que le pont tomba dans le fleuve en créant les cascades de la gorge du fleuve Columbia<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue, theoutlaws.com (site visité le 15 septembre 2007).</ref>. Les géologues pensent qu'il s'agissait en fait d'un glissement de terrain qui a obstrué le fleuve. Pour les punir, Saghalie les transforma en deux grandes montagnes. Wy'east devint le mont Hood et Pahto le mont Adams. Loowit fut transformée en mont Saint Helens et reste comme surnom de la montagne chez les Klickitats<ref name="crvn">Modèle:Lien web.</ref>.
Le cratère du mont Saint Helens a servi de lieu de tournage pour une scène du film Le Pic de Dante (1997) dans laquelle des volcanologues étaient censés effectuer diverses mesures scientifiques se rapportant à ce volcan fictif.
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} USGS: Histoire volcanique du mont Saint Helens.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} USGS: mont Saint Helens de 1980 à 2000.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bibliothèque de l'université de Washington.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Enregistrement audio de l'éruption du 18 mai 1980.