Villefranche-de-Rouergue
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villefranche-de-Rouergue est une commune française du sud de la France située dans le département de l'Aveyron, dont elle est sous-préfecture, en région Occitanie.
La ville possède le label « Grand Site d'Occitanie » ainsi que celui de « ville d'art et d'histoire » avec le « pays des bastides du Rouergue ».
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Rose des vents | Toulonjac | Saint-Rémy | Maleville | Rose des vents |
Savignac | Modèle:Abréviation discrète | Le Bas Ségala | ||
Modèle:Abréviation discrète Villefranche-de-Rouergue Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
La Rouquette | Sanvensa | Morlhon-le-Haut{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Géologie et relief
Villefranche-de-Rouergue se situe dans la vallée de l'Aveyron en Rouergue, sur la faille géologique qui sépare le Causse (terres à blé) du Ségala (terre à seigle). Cette faille d'orientation Nord-Nord-Est/Sud-Sud-Ouest traverse Bouillac (Aveyron) (sur le Lot), Villefranche-de Rouergue, borde Monteils (Aveyron) (à l'est) et Najac (à l'ouest), traverse finalement Laguépie avant de disparaître sous les nombreuses couches sédimentaires caractéristiques du nord du Languedoc toulousain.
Hydrographie
Climat
Villefranche-de-Rouergue bénéficie d'un climat océanique aquitain caractérisé par des hivers humides et doux et des étés secs et chauds. Elle bénéficie aussi d'un climat plus chaud que le reste du département de l’Aveyron, avec en moyenne, en toutes saisons Modèle:Tmp de plus que Rodez et Millau. En moyenne, Villefranche bénéficie de Modèle:Nombre d'ensoleillement par an, de Modèle:Nombre d'orages pendant les périodes estivales et Modèle:Nombre de neige pendant les périodes hivernales. C'est bien ici que l'on touche au sud, les toits de la ville le proclament avec leurs tuiles canal, ce n'est plus le massif central mais le midi toulousain. Villefranche-de-Rouergue connaît en moyenne Modèle:Nombre de fortes chaleurs et Modèle:Nombre de gel par an mais ne descendant que rarement jusqu'à Modèle:Tmp. La température annuelle moyenne est de Modèle:Tmp. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1980 à 2013 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Habitat et logement
En 2013, selon INSEE, la part de logements vacants est de 16 % à comparer aux 9,17 % nationaux.
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
La gare de Villefranche-de-Rouergue est située sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac-Gare<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, elle est desservie par des trains express régionaux du réseau TER Occitanie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Axes routiers
Modèle:…La commune de Villefranche-de-Rouergue est desservie par les routes D926 (ex Nationale 126), D922 (ex RN122) et D911 (ancienne RN111 axe Tonneins-Cahors-Millau) ainsi que des petites routes d'intérêt local comme la D24 qui va de Toulonjac à Cajarc.
Transports en commun
Le réseau de transport urbain Bastibus sera lancé le mercredi [[1er juin|Modèle:Abréviation discrète juin]] 2022.
Le Bastibus se compose de 3 lignes, qui ont toutes pour point de départ la gare SNCF :
- la ligne 1 (bleue) est la plus longue et la plus régulière : elle dessert l’hôpital, la Madeleine, les Gravasses, Aqualudis et le stade, la maison de retraite Sainte-Claire, la bastide, la place Fontanges, Treize-Pierres, le Tricot et Penevayre,
- la ligne 2 (rouge) dessert 5 fois par jour le Bosquet, l’hôpital, les Croates, la gendarmerie, Rulhe et la bastide,
- la ligne 3 (verte) dessert matin et soir la bastide, Penevayre, l’avenue de Toulouse, Treize-Pierres, la route de Montauban, Laurière, Beauregard et Sainte-Claire.
Une cartographie du réseau Bastibus est aussi accessible en ligne sur https://www.agilbus.fr/bastibus ; à chaque arrêt, il est possible de scanner un QR Code pour obtenir en temps réel l’info de l’heure d’arrivée précise du bus.
Toponymie
Villefranche est la francisation du toponyme occitan Vilafranca. En 1919, le qualificatif « de Rouergue » est ajouté au nom officiel de la commune<ref>Décret autorisant vingt-six communes du département de l'Aveyron à changer de nom. Du Modèle:Date-. Bulletin des lois de la République française Modèle:N°. 1919. Modèle:P.. Lire sur Gallica.</ref>.
Histoire
Préambule
Les bases d'un premier établissement furent jetées sur la rive gauche de l'Aveyron en 1099 par Modèle:Souverain2, à l'emplacement de sites métallifères exploités depuis l'Antiquité<ref>Urbain Cabrol, Essai de critique historique au sujet d’une ville qui a existé dans la plaine de la Madeleine, près de Villefranche-de-Rouergue, in Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, tome 11, 1874-1878 (Modèle:P.).</ref>. Le seul lieu de culte consistait en une chapelle antérieure nommée Saint-Carpil - actuellement Saint-Jean d'Aigremont au sommet de la colline appelé aujourd'hui « le Calvaire »<ref>M. Goffinet, « Villefranche-de-Rouergue. Église Notre-Dame », dans Congrès archéologique de France. Figeac, Cahors et Rodez. Modèle:100e. 1937, Modèle:P., Société française d'archéologie, Paris, 1938</ref>.
Lorsque les Capétiens prirent le pouvoir sur le comté de Toulouse par le mariage d'Alphonse de Poitiers avec l'héritière du comté Jeanne de Toulouse, fille du dernier comte Modèle:Souverain2, l'ancienne capitale administrative du Rouergue, Najac, siège de la sénéchaussée de Rouergue, fut jugée trop fidèle à l'ancienne dynastie raymondine. Alphonse de Poitiers décida de créer ex nihilo une ville nouvelle sur la rive droite à quelques kilomètres de là et d'y transférer le siège de son administration, afin de casser les anciennes allégeances. Il fonda donc Villefranche-de-Rouergue en 1252 dotée de franchises et d'exemptions fiscales pour assurer le succès de l'entreprise, d'où le nom de la ville.
Moyen Âge
Modèle:Article connexe Jean des Arcis<ref group="Hist">Jean des Arcis, chevalier, sénéchal pour Alphonse comte de Toulouse en 1251 et 1253.</ref>, sénéchal de Rouergue, créa la nouvelle ville de toutes pièces, en lui donnant un plan quadrillé ou plan en damier, selon les règles d'urbanisme de la Rome antique. Très caractéristique des bastides, ce plan est régulier avec des rues se coupant à angles droits convergeant vers la place centrale bordées de couverts, lieu privilégié des activités commerçantes, aujourd'hui place Notre Dame. Un emplacement fut prévu pour construire l'église qui avait manqué à la première fondation. La première pierre de la Collégiale Notre-Dame fut posée en 1252. La construction de cette église commença par l'abside et s'étala sur trois siècles. Le clocher-porche resta inachevé, l'allure massive de son assise traduisant l'ancienne ambition des Villefranchois de l'emporter par la hauteur de la tour de leur collégiale par rapport à celle de la cathédrale de Rodez. Les guerres et la pénurie de subsides contrecarreront leurs projets. La toiture coiffant la tour ne sera posée qu'en 1585.
En 1256, une charte des coutumes est établie et accordée par Alphonse de Poitiers et le roi Modèle:Souverain2. Elle réglemente les transactions commerciales et confirme la ville dans son rôle de lieu d'échanges. Riches marchands et nobles s'y installent. Un couvent de Cordeliers est mentionné en 1290. La construction du Pont des Consuls ou Vieux-Pont date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le roi Philippe le Bel concéda, le samedi avant les Rameaux de 1298, que les habitants de La Bastide-l'Évêque devraient contribuer à la construction du pont sur l'Aveyron. Il existe, dans les archives de l'hôtel de ville, un acte daté de 1321 relatant la construction d'un pont de pierre sur l'Aveyron pour un prix de Modèle:Nombre. Certains mémoires indiquent que le pont était déjà construit en 1331. Un acte du Modèle:Date contraint les habitants de Morlhon à participer à la réparation du pont. Ce pont avait deux tours, une sur chaque pile. En 1336, la fontaine publique du Griffoul sur la place de la Fontaine est aménagée. Plus tard, en 1347, la ville se dote de remparts. La grande Peste sévit en 1348-1349. La ville construit l'hôpital Saint-Martial à côté de la collégiale pour soigner les malades. Environ Modèle:Nombre meurent, la construction de la collégiale et des remparts est interrompue.
En 1356, au début de la guerre de Cent Ans, les consuls se plaignent des grands frais et dépenses liés à l'achat de vêtements et de nourriture qui sont faits par les bourgeois de la ville traduisant un comportement qui ressemble à de l'insouciance. En Modèle:Date, les principaux privilèges de Villefranche sont confirmés à la fois par des lettres du duc d'Anjou et par Modèle:Souverain2 le Modèle:Date. Par ces lettres, le siège du sénéchal, du juge-mage et du trésorier de la sénéchaussée de Rouergue sont fixés à Villefranche. Puis, au mois de Modèle:Date est créé à Villefranche un atelier monétaire royal, qui existera jusqu'en 1556<ref>Urbain Cabrol, Histoire de l'atelier monétaire royal de Villefranche de Rouergue, Villefranche, 1913.</ref>.
Modèle:Souverain2 offre des vitraux à l'église Notre-Dame, en 1443, lors de sa venue à Villefranche. La construction de la chartreuse Saint-Sauveur commence en 1452, à la suite d'une donation testamentaire d'un riche marchand de la ville, Vésian Valette, en 1450. Les moines s'installent dans la chartreuse en 1458. Les travaux seront terminés en 1528. En 1455 la chapelle Saint-Jacques est élevée, la ville étant une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle partant du Puy-en-Velay. Un hôpital est construit pour accueillir les pèlerins et une confrérie se crée en 1493 pour s'occuper de ces lieux.
Époque moderne
Photo d'Eugène Trutat (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Les Augustins s'installent à Villefranche en 1487. La chapelle est construite en 1520. Il y eut aussi un collège où ils dispensèrent leur enseignement; toutefois ces bâtiments furent détruits au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1497, l'incendie des bâtiments place Notre-Dame va entraîner la reconstruction des maisons autour de la place. La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est construite en 1510 près du lieu du miracle des treize pierres sous l'épiscopat de François d'Estaing. C'est d'abord une chapelle, construite par les consuls de la ville, dédiée à Notre-Dame-de-Pitié qui fut invoquée contre les calamités. La fin des guerres de religion, la Contre-Réforme et la fin du concile de Trente va entraîner le développement des confréries de Pénitents. En 1609 la confrérie des Pénitents Bleus de Saint-Jérôme est fondée en l'honneur du « Très Saint Sacrement de l'autel » ainsi que, trente-deux jours plus tard, celle des Pénitents Noirs de la Sainte-Croix. La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est agrandie en 1629. Raymond Bonal<ref>Bonal, Raymond (1600-1653) Modèle:BNF</ref>, chanoine de Villefranche, y fonde le premier séminaire du Rouergue qui est reconnu officiellement par l'évêque de Rodez, Charles de Noailles, en 1648<ref>Persée : M. Rigal, La fondation du séminaire de Treize-Pierres en Rouergue (Modèle:Date-), Modèle:P., dans "Revue d'histoire de l'Église de France", année 1948, numéro 124</ref>. Il est à l'origine de la création d'une société de prêtres qui va gérer jusqu'à douze séminaires.
La peste sévit de nouveau en 1628 et élimine un tiers de la population. En 1643, la jacquerie des Croquants amène environ Modèle:Nombre révoltés aux portes de Villefranche<ref group="Hist">À la fin de Modèle:Date, plus de Modèle:Nombre venus de Najac, Rieupeyroux, Moyrazès, Belcastel, Boussac, Castelnau-Peyralès, Saint-Salvadou, Sauveterre, Colombiès, Marcillac et d'ailleurs accourent à Villefranche. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618. Forts de cette réussite, ils reviennent au cœur de l'été, au nombre de Modèle:Nombre, mettre le siège devant Villefranche. Mais le gouverneur de la province réussit à les éloigner.</ref>.
Les deux tours du Pont des Consuls furent démolies en 1730. Le Modèle:Date un très important séisme entraîne la destruction de plus de 600 habitations (Modèle:Nobr rom sur l'échelle MSK qui va de Modèle:Rom-maj à Modèle:XII)<ref>Philippe Fauré Le permo-trias des dômes de La Grésigne - Stratigraphie, structure ASNAT 2012 (consultable sur https://asnat.fr/pdf/domes-gresigne.pdf).</ref>. Malgré tout, Villefranche atteint son apogée en 1779 lorsqu'elle devient capitale de la nouvelle province de Haute-Guyenne et le reste jusqu'en 1790. Une position qui lui vaudra prospérité économique et consécration intellectuelle. Quatre promenades sont aménagées. Il y a alors 17 lieux de culte. À la veille de la Révolution, la ville compte Modèle:Nombre, il y a Modèle:Nombre à Millau, Modèle:Nombre à Saint-Antonin-Noble-Val et Modèle:Nombre à Rodez.
Juridictions
Villefranche-de-Rouergue était le siège du sénéchal ou présidial de Rouergue, ou présidial de Villefranche. Il comprenait dans son ressort d'une part, en Haute-Marche de Rouergue, les justices royales des bailliages de Millau, de Compeyre, de Creyssel, de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Sernin, Roquecezière, ainsi que celles de Pont-de-Camarès et de Saint-Affrique en paréage avec quelques coseigneurs, et d'autre part, dans la Basse-Marche, les justices royales de Najac, Viguerie, Millau, Saint-Antonin, Sauveterre-de-Rouergue, La Salvetat, Peyroles, Villeneuve-d'Aveyron, Peyrusse, Auzits et Clauses-Vignes, ces quatre dernières n'en formant qu'une, ainsi que de Rieupeyroux en paréage entre le roi et le doyen du lieu. À ces justices royales étaient unies celle de Rinhac ainsi que celles de Vinzelles et du Mur-de-Barrez qui étaient engagées au prince de Monaco.
Époque contemporaine
Guerre de 1870.
À la Révolution, Villefranche perd son statut de capitale au profit de Rodez, préfecture du nouveau département de l'Aveyron. Elle devient chef-lieu du district de Villefranche-de-Rouergue. Le couvent des Cordeliers est détruit pendant cette même période, ainsi que la tour de garde de la porte de la ville qui servait aussi de prison et se trouvait à l'extrémité du Pont des Consuls.
L'Institut de la Sainte-Famille est fondé le Modèle:Date par mère Émilie de Rodat. Le palais de justice est construit en 1861; il est occupé de nos jours par l’Hôtel de ville. À côté du bâtiment est érigé un monument en l'honneur des combattants français morts pendant la guerre de 1870; il est l'œuvre du sculpteur Aristide Croisy. Les statues figurent trois personnages, un officier et deux soldats, répliques de ceux du monument élevé au Mans en 1885 à la mémoire du général Chanzy et de la deuxième armée de la Loire. Le collège municipal de la Douve, à côté de l'église Saint-Joseph, est établi en 1885; puis, en 1887, la ville se dote d'un théâtre.
Le musée municipal est créé en 1913, par Urbain Cabrol, président-fondateur de la Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue; il portera son nom. En 1975, ce musée sera installé dans un hôtel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, place de la Fontaine. La chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat est réalisée à partir de 1952 par l'architecte Bosser sur les indications de dom Odilon Hitier. Elle est consacrée en 1958. La salle capitulaire de l'ancien couvent des Cordeliers sert aujourd'hui de crypte à la chapelle.
La révolte des Bosniaques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Modèle:Section travail inédit Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, pendant l'occupation allemande, la ville de Villefranche-de-Rouergue est le théâtre d'une insurrection au sein d'une unité de la SS. Ce jour-là, quelques éléments du Modèle:13e de génie de la [[13e division de montagne de la Waffen SS Handschar|Modèle:13e SS]] — composé en majorité de Bosniaques, ou Croates musulmans, selon la terminologie d'alors, et d'un quart de Croates catholiques — se rebellent. Le bataillon de génie avait été infiltré par des éléments communistes et parmi eux se trouvait le SS-Untersturmführer (sous-lieutenant) Ferid Dzanic, Modèle:Nombre. Ce Bosniaque musulman formé par Tito occupait un poste de chef de section à la Modèle:1re. Il avait avec lui deux camarades, le SS-Haupscharführer (adjudant-chef) Eduard Matutinovic, un Croate de Modèle:Nombre, ainsi que le SS-Oberscharführer (adjudant) Lutfija Dizdarevic, un Bosniaque musulman de Modèle:Nombre. Unis face au même ennemi, ils avaient réussi à entraîner avec eux le SS-Oberjunker (aspirant) Nicola Vukelic, un Croate catholique nationaliste de Modèle:Nombre. Ces quatre hommes représentaient ainsi les différents courants de leurs pays opposés aux Allemands, à l'exception des Serbes.
À minuit, avec une dizaine d'autres mutins, ils lancèrent leur opération et pénétrèrent dans l'hôtel Moderne où ils capturèrent les cinq officiers de l'état-major du bataillon, tous des Allemands ethniques originaires des Balkans, qu'ils exécutèrent. Durant le même temps, le reste des mutins s'empara des points clés de la ville, gendarmerie, bureau de poste et gare.
Le docteur Schweiger, médecin du bataillon mais appartenant à la Luftwaffe, aidé d'Halim Malkoc, l'imam de l’unité, décidèrent de contrer la mutinerie. Courant jusqu'à la Modèle:1re, il trouva les cadres d'origine allemande prisonniers et les hommes de troupe prêts au combat. Il se lança alors dans une harangue et leur enjoignit de rester fidèles à leur engagement. De son côté, le docteur rallia sans difficulté les SS de la Modèle:20e.
À partir de Modèle:Heure du matin, les troupes reprirent les points clés aux mutins. À Modèle:Heure, les SS loyalistes avaient déjà la situation en main, même si le ratissage de la ville s'est poursuivi toute la matinée. Tout était fini lorsque les renforts arrivèrent de Mende et de Rodez, à Modèle:Heure.
Sur les Modèle:Nombre du bataillon, les meneurs n'avaient pu en convaincre qu'environ 50. L'attitude des SS montre la fragilité des motivations de ceux qui suivirent. Les combats de la nuit firent entre 20 et Modèle:Nombre, tandis que quelques mutins parvinrent à s'enfuir.
Le coup de force fut facilement réprimé par plus des huit dixièmes des soldats du bataillon qui, privés d'officiers, se rangèrent derrière le médecin de l'armée de l'air et l’imam. Leur attitude est aisée à comprendre ; la plupart d'entre eux s'étaient engagés dans le but de protéger leurs familles des exactions des partisans communistes et des oustachis nationalistes catholiques, aussi ne pouvaient-ils pas suivre une mutinerie menée par ces derniers contre l'autorité allemande, qui seule leur avait offert une aide militaire.
Dix-huit mutins furent condamnés à mort et fusillés, tandis qu'une quinzaine reçut des peines de travaux forcés.
Par sa durée réduite et son ampleur limitée, la mutinerie reste un événement historique mineur. Cela n'empêcha pas certaines autorités de l'utiliser et de le déformer à des fins politiques diverses. En effet, pour que l'histoire puisse être mise en valeur, il fallait des bons et des mauvais. Or, dans un bataillon SS, difficile de trouver des bons. Dès 1945, un rapport français sur l'affaire montre qu'il fut choisi d'appeler « SS » uniquement les officiers supérieurs d'ethnie allemande. De là, le qualificatif fut étendu aux troupes fidèles qui avaient réprimé la mutinerie, si bien que lorsqu'on lit le rapport et ceux qui suivirent, l'impression qui ressort est que les mutins croates furent massacrés par des SS, tous allemands. Un dossier de presse de l'ambassade de Croatie en France affirme même que ce sont des troupes nazies venues de Rodez qui réprimèrent la révolte du bataillon. L'artifice était cependant un peu léger et la question demeurait : « Que faisaient des Croates dans la Waffen-SS ? ». Malgré le fait que les SS bosniaques et croates étaient pour une large majorité des volontaires, on les décréta alors « enrôlés de force ». Quant au nombre des mutins, il fallait le gonfler un peu. Sur son site Web, la mairie parle de la « révolte (...) d'un bataillon de jeunes recrues (...) enrôlées de force par les nazis »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Enfin, il fallait éclairer la mutinerie d'un idéal dépassant le cadre politico-religieux spécifique de l'État indépendant de Croatie auquel les Français n'entendaient rien. Une motivation plus universelle était nécessaire : selon le site web de l'ambassade de France en Croatie, il s'agissait de se « libérer de l'asservissement », motif simple et facile à comprendre.
Dès 1950, le gouvernement communiste yougoslave reprit l'histoire à son compte et fit édifier un monument portant une plaque frappée de l'étoile rouge à l'emplacement du champ des martyrs, lieu où furent fusillés et enterrés les mutins. Il s'agissait de montrer que la Yougoslavie titiste avait lutté partout contre l'oppresseur nazi. En 2006, un nouveau monument fut inauguré, avec la mention « Aux martyrs combattant pour la liberté qui s'insurgèrent contre le nazisme ».
On ne peut remettre en cause le courage de Ferid Dzanic et de ses compagnons. Il reste que la mutinerie n'avait sans doute aucune chance de réussir. Ils n'arrivèrent à convaincre que peu de camarades tandis que l'écrasante majorité du bataillon préféra rester fidèle à la Waffen SS.
Le traitement mémoriel de l'événement est moins net. Inventant une nouvelle histoire à coups d'exagérations et de contre-vérités, on a transformé la démonstration de fidélité à leur engagement de la majorité des soldats du bataillon en une preuve de leur insoumission.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Jumelages
Population et société
Démographie
En 1341 Villefranche-de-Rouergue comptait Modèle:Nombre et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1901, Modèle:Nombre<ref>Le Lot partie Centres d'excursions, Modèle:P. - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 Modèle:ISBN</ref>.
Modèle:Population de France/section
Son aire urbaine comptait Modèle:Nombre et son unité urbaine Modèle:Nombre en 2011.
Enseignement
Écoles maternelles
- 3 publiques :
- École de la Chartreuse
- École Pendaries
- École Robert-Fabre
- 2 privées :
- École Notre-Dame
- École Sainte-Famille
Élémentaires
- 3 publiques :
- École de la Chartreuse
- École Pendaries
- École Robert-Fabre
- 2 privées :
- École Notre-Dame
- École Sainte-Famille
Secondaires
- 4 publics :
- Collège Francis-Carco
- EREA
- Lycée Beauregard
- Lycée Raymond-Savignac
- 3 privés :
- Collège Saint-Joseph
- Lycée Saint-Joseph
- Institut François-Marty
Manifestations culturelles et festivités
Galas « Tout le monde chante contre le Cancer »
Au mois de juillet, l'association « Tout le monde chante contre le Cancer » se réunit pour réaliser les rêves d'enfants malades. Deux jours de concert, où les vedettes du monde de la chanson, du cinéma, de la télévision ou du sport, chantent pour la recherche contre le cancer de l’enfant. Cette manifestation a cessé après son édition 2015.
Festival en Bastides
Au début du mois d'août, Villefranche-de-Rouergue ainsi que les autres bastides de l'Ouest Aveyron (La Bastide-l'Evêque, Rieupeyroux, Villeneuve d'Aveyron, Sauveterre-de-Rouergue et Najac) accueillent un festival des arts de la Rue, organisé par l'association « Espaces Culturels Villefranchois ».
Festival européen de la Saint Jean
Organisé chaque année depuis les années 1960 par le comité des fêtes de Villefranche-de-Rouergue, il réunit au cœur du centre-ville plus de Modèle:Nombre pour un corso fleuri animé par de nombreuses troupes folkloriques internationales.
Labyrinthe musical en Rouergue
Chaque année depuis 2012, le Labyrinthe musical en Rouergue propose au mois d'août une programmation musicale autour de trois grands axes correspondant au patrimoine musical de la ville : musique ancienne (en référence aux partitions de la confrérie des Pénitents noirs de Villefranche), jazz (en référence à la collection jazz constituée et entretenue par la Médiathèque de la ville autour de la collection de Hugues Panassié) et occitan.
Santé
Sports
Principaux clubs
Modèle:Nombre licenciés sportifs, 36 sections, 28 disciplines différentes.
Infrastructures
Événements sportifs
Médias
Le studio de radio CFM, avenue de Toulouse à l'étage du bâtiment du garage Autosur<ref>cfmradio.fr/radios/cfm-villefranche/</ref>.
Cultes
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 41 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> ( % dans le département).
Emploi
Modèle:Table En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (58,2 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 7 118 en 2013 et 7 038 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 739, soit un indicateur de concentration d'emploi de 183,2 % et un taux d'activité parmi les Modèle:Nombre ou plus de 43,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces Modèle:Nombre de Modèle:Nombre ou plus ayant un emploi, 2 733 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 82,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
Modèle:Nombre<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Villefranche-de-Rouergue au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 170 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
96 | 8,2 % | (17,7 %) |
Construction | 112 | 9,6 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
415 | 35,5 % | (27,5 %) |
Information et communication | 20 | 1,7 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 52 | 4,4 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 43 | 3,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
156 | 13,3 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
169 | 14,4 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 107 | 9,1 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,5 % du nombre total d'établissements de la commune (415 sur les Modèle:Nombre implantées à Villefranche-de-Rouergue), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Solevial, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (Modèle:Unité)
- SA Habilois, hypermarchés (Modèle:Unité)
- Agri-Pole - Setma, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (Modèle:Unité)
- Castes Industrie, fabrication d'éléments en matières plastiques pour la construction (Modèle:Unité)
- U Proximite Sud Ouest - Upso, centrales d'achat alimentaires (Modèle:Unité)
Revenus de la population et fiscalité
Agriculture
La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Table
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 0 en 2000 puis à 0 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 36 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
La commune est située dans un département qui compte parmi les taux de chômage les plus bas de France : 5,8 % (France : 10,3 % en 2015, Modèle:2e). Cependant, au niveau local, en 2012, selon l'INSEE, l'indicateur se situe à 16,7 %.
Secteurs d'activités
Près de Modèle:Nombre sur le bassin d’emploi de Villefranche
Mines de cuivre, de plomb, d'étain, de fer, d'argent. Extraction de phosphates et de pierres de taille.
Entreprises de l'agglomération
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
Vieille bastide
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et c'est une des plus typiques parmi les bastides occitanes avec son plan orthonormé. Elle a gardé nombre de vieilles maisons :
- Maison Renaissance dite maison Bernays ou maison Jean-Imbert de Dardennes
- Maison Gaubert, rue Marcellin-Fabre. Elle est construite après l'incendie de 1497
- Tour d'escalier avec porte gothique flamboyante, rue Étroite
- Maison Combettes avec une tour carrée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, rue Sergent-Bories
- Maison de style Modèle:Souverain-, rue Camille-Roques
- Maison construite en 1754 pour François Obscur, riche marchand, place de la Fontaine (actuel musée Urbain-Cabrol)
- Maison de style Modèle:Souverain-, rue Rouzies-Labastide
- Fontaine du Griffoul, édifiée en 1336 par les Consuls, place de la Fontaine
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Maison Combettes,
rue du Sergent-Borie. -
Maison Combettes.
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Maison Gaubert.
-
Maison Gaubert
Fenêtre. -
Place de la Fontaine,
fontaine du Griffoul
et musée Urbain-Cabrol.
Place Notre Dame
Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Cette place, entièrement entourée d'arcades médiévales, constitue le cœur de la ville. L'ancien hôpital Saint-Martial se situe sur cette place et a été construit à côté de la collégiale en 1348-1349 pendant la Grande Peste.
Elle comprend : La maison Pomairols ou Maison du Président Raynal, construite après l'incendie de 1497 qui ravagea la place. Les maisons Trebosc, Soulie, Salingardes, du Rieu, Ricard, Palis, Maravelle, Labarie, Ganac, Breton, Bouillac, Armand et Almaric.
Le pavement de la place Notre-Dame a été entièrement rénové en 2013 et accueille à présent une fontaine sèche musicale.
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Maison Pomairols.
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Maison Armand.
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Maison Dardenne
Détail de la décoration de la cour. -
Arcades de l'hôpital Saint-Martial.
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Arcades du Consulat.
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Pont des Consuls
Il est appelé aussi Pont-Vieux et fut construit sur l'Aveyron vers 1321, pour remplacer un ancien gué. Il était initialement surmonté de deux tours comme on peut le voir sur le sceau des consuls de Villefranche. Ces tours ont été démolies en 1730. À l'extrémité du pont, l'entrée de la ville était gardée par une grosse tour surmontant la porte qui servait aussi de prison. Cette tour a été démolie entre 1780 et 1790.
Château de Graves
Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Il s'agit d'un petit château Renaissance construit à partir de 1545 par Jean Imbert Dardenne, riche bourgeois de la ville qui tira sa fortune de l'exploitation des mines de cuivre des environs.
Ancien palais de Justice
Il a été construit en 1861 et abrite aujourd'hui l'hôtel de ville.
Parc mémorial des martyrs croates et bosniaques
Ce lieu de mémoire hautement symbolique a été aménagé sur le site du champ des martyrs, là-même où les révoltés sont tombés sous les balles allemandes. Cet espace de recueillement, imaginé par l'architecte croate Ivan Prtenjak et l'architecte paysager aveyronnais Patrice Causse, intègre les sculptures de Vanja Radaus réalisées en 1952 pour Villefranche et offertes par le gouvernement croate.
Édifices religieux
Collégiale Notre-Dame
Modèle:Article détaillé Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
La collégiale Notre-Dame date des {{#switch: XVI
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}. Son impressionnant clocher-porche de Modèle:Unité de haut domine le centre de la ville.
Ancienne Chartreuse Saint-Sauveur
Modèle:Article détaillé Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
C'est un édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec deux cloîtres, dont un de style gothique flamboyant.
- Chapelle des Étrangers de la chartreuse Saint-Sauveur.
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Chapelle des étrangers.
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Église.
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Grand cloître.
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Grand cloître.
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Petit cloître.
Chapelle des Pénitents Noirs de la Sainte-Croix
Modèle:Article détaillé Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
Cette chapelle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle . La voûte en bois est entièrement peinte : c'est un rare exemple en Rouergue de construction baroque.
Église Saint-Jacques de Villefranche-de-Rouergue
Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
Villefranche-de-Rouergue se trouve sur le chemin de Saint-Jacques venant du Puy-en-Velay. Une chapelle a été construite en 1455 par les consuls. Une confrérie a été fondée en 1493 pour s'occuper du lieu et de l'hôpital qui accueillait les pèlerins. La commune en a récemment fait l'acquisition pour en faire un centre d'information sur les chemins de Compostelle.
Église Saint-Augustin de Villefranche-de-Rouergue
Il s'agit de l'église de l'ancien couvent d'ermites de saint Augustin<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, construite à partir de 1520. L'actuelle place des Augustins faisait partie intégrante du couvent.
Chapelle des Pénitents-Bleus
La chapelle Saint-Jérôme des pénitents bleus<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> est un édifice remarquable par sa qualité architecturale et son importance historique dans la vie religieuse de Villefranche-de-Rouergue. En 1976, la commune rachète le bâtiment et réalise en 1979 les premiers travaux pour la transformer en bibliothèque puis médiathèque. Cette dernière est officiellement inaugurée le Modèle:Date-.
Chapelle Notre-Dame de Treize-Pierres de Villefranche-de-Rouergue
Elle fut construite à partir de 1510, sous l'épiscopat de François d'Estaing, puis agrandie en 1629 suivant l'inscription latine se trouvant au-dessus de la porte. En 1952, le peintre Nicolaï Greschny (1912-1985) y a peint des fresques en s'inspirant de la tradition de l'art sacré russe.
Église Saint-Joseph de Villefranche-de-Rouergue
Elle fut construite en 1635, en même temps qu'un collège contre les fortifications, par les Pères Doctrinaires qui enseignaient la philosophie et les humanités.
Église Saint-Clair des Pesquiès
Modèle:Section vide ou incomplète
Chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat de Villefranche-de-Rouergue
Cette chapelle fut réalisée à partir de 1952 par l'architecte Bosser sur les indications de dom Odilon Hitier. Elle fut consacrée en 1958. Sa crypte est l'ancienne salle capitulaire des Cordeliers où se trouve la châsse de sainte Émilie de Rodat.
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Intérieur de la chapelle.
Chapelle Sainte-Barbe de Villefranche-de-Rouergue
Modèle:… Elle fut construite en 1711.
Ancien couvent de la Visitation
Chapelle Saint-Jean de Saint-Jean d'Aigremont
Sur le site appelé Calvaire, situé à Modèle:Unité de Villefranche-de-Rouergue par la route, se trouve deux édifices religieux. L'église du calvaire, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et l'église Saint-Jean-Baptiste, beaucoup plus ancienne, premier lieu de culte de la région. Au cours de fouilles, on y a mis au jour en 1994 une base de colonne pré-romane.
Abbaye cistercienne de Loc-Dieu
Modèle:Article détaillé Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
L'abbaye de Loc-Dieu est une abbaye cistercienne des {{#switch: XV
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} située à Martiel, à Modèle:Unité à l'ouest de Villefranche-de-Rouergue.
- Chapelle Notre-Dame-des-Champs de Villefranche-de-Rouergue. Inscrite à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Chapelle du couvent de la Sainte-Famille de Villefranche-de-Rouergue.
- Chapelle du Calvaire de Saint-Jean-d'Aigremont.
- Chapelle du château de Graves.
Patrimoine culturel
Musée municipal Urbain-Cabrol
La Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue<ref>Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue</ref> est fondée en 1913. Urbain Cabrol en est le président-fondateur. Cette société voit sa collection centrée sur l'histoire locale augmenter. Un musée est créé pour la présenter, portant le nom du fondateur<ref>« Villefranche-de-Rouergue. Musée Urbain Cabrol. », dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
En 1963, la commune de Villefranche-de-Rouergue s'est associée à la Société des Amis de Villefranche pour assurer la gestion du musée<ref>Modèle:Lien web. </ref>.
Le musée possède des collections permanentes très variées : minéralogie, préhistoire, archéologie antique, art baroque et mobilier des Pénitents noirs, dermatologie et médecine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, arts et traditions populaires.
Théâtre municipal
C'est le Modèle:Date- que le maire de Villefranche-de-Rouergue, Marcellin Fabre, propose au conseil municipal de construire un théâtre à l'emplacement des anciens bâtiments de la Sénéchaussée devenus siège du Présidial en 1552, sur le quai de la Sénéchaussée<ref name=theatre>Modèle:Lien web. </ref>. Les travaux commencent dès 1896 sur les plans de l'architecte parisien Ernest Fage. L'inauguration a lieu deux ans plus tard, les 23, 24 et Modèle:Date-<ref name=theatre/>. Après l'enthousiasme du départ, l'intérêt diminuant, la gestion a été confiée à des intérêts privés. L'activité y devint irrégulière. La commune a repris la gestion du théâtre en 1950, mais en l'absence d'investissements pour entretenir le théâtre, il va continuer à se dégrader. Après un accord financier de toutes les collectivités territoriales, des travaux sont entrepris en 1993. Ils ont duré trois ans. Le théâtre rénové est inauguré en Modèle:Date-, cent ans après le début de sa construction<ref name=theatre/>. Le bâtiment a été inscrit au titre des monuments historiques en 1993.
Bibliothèque municipale
La bibliothèque municipale a été installée dans l'ancienne chapelle Saint-Jérôme des Pénitents bleus, rue du Sénéchal. La chapelle avait été acheté par la municipalité en 1976. Les premiers travaux de restauration du bâtiment pour le transformer en bibliothèque puis médiathèque sont faits en 1979. La médiathèque a été inaugurée le Modèle:Date-.
Carillon
Le clocher-porche de la collégiale Notre-Dame de Villefranche de Rouergue abrite un ensemble de Modèle:Nombre :
Une cloche, logée dans le lanternon posé sur la toiture du clocher, sonne les heures et Modèle:Nombre, d’un poids total d’environ Modèle:Unité, installées dans la salle des cloches, située à mi-hauteur du clocher porche de la collégiale, soit à environ Modèle:Unité de haut. Elles assurent à la fois sonneries et carillon.
Parcs et jardins
Personnalités liées à la commune
Moyen Âge
- Jean de Pomairols, premier des consuls, décida de rester dans la ville mise en quarantaine lors de la grande peste, son portrait est à la mairie
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Jean Petit, chirurgien à Villefranche-de-Rouergue, chef de file de la Jacquerie des croquants de 1643, roué vif en place publique
- Jacques Borelly, né à Villefranche-de-Rouergue en 1623, mort en Modèle:Date à Paris. Médecin, chimiste, membre de l'Académie royale des sciences. C'est lui qui eut l'idée des globes que le cardinal d'Estrées fit préparer pour le roi Modèle:Souverain2 et il donna le dessin des emplacements des planètes et des étoiles fixes au moment de la naissance du roi sur les globes que le père Coronelli, cordelier, réalisa
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle (Villefranche 1684- Versailles 1761), maréchal de France, diplomate
- Jean de Pechméja (1741-1785), homme de lettres
- Jean-Antoine Galtié, (1743-1808), député du Lot au Conseil des Anciens
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Jean Charles Prestat (1760-1843), général des armées de la République.
- Jean-Louis Alibert, (1768-1837), Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, membre de l’Académie de Médecine et premier médecin ordinaire des rois Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2.
- Armand-François Chateauvieux (1770-c.1820), auteur dramatique.
- Sainte Émilie de Rodat (1787-1852)
- Jean-François Bories (1795-1822), l'un des « Quatre sergents de La Rochelle ». Il est né au Modèle:N°20, rue Sergent-Bories
- Vincent Cibiel (1797-1871)
- Charles de Pomairols, (1843-1916), écrivain régionaliste, descendant des Pomairols, famille de consuls villefranchois, grand ami de Hérédia, perdant malheureux face à Bergson à l'Académie française, poète et grand spécialiste de Lamartine ; il tenait salon à Paris où il recevait les écrivains catholiques comme Mauriac
- Abbé Justin Bessou, (1845-1918), majoral<ref group="Note">Titre porté par chacun des cinquante membres faisant partie du consistoire ou comité directeur du félibrige.</ref> du Félibrige
- Joseph Pechdo, né en 1851 à Caylus, médecin ophtalmologiste, mort en 1940 à Villefranche-de-Rouergue
- Olympe Dupas, né le Modèle:Date à Ronsenac (Charente), violoniste, professeur de musique, chef d'orchestre, mort à Villefranche-de-Rouergue le Modèle:Date-
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Joseph Coucoureux (1879-1964), homme politique
- Francis Carco (1886-1958)
- Maurice Pechdo (1887-1972), médecin ophtalmologiste
- Enric Mouly (1896-1981), écrivain occitan
- Pierre Bonnet (1897-1990), naturaliste
- Général Henri Navarre (Villefranche Modèle:Date-1983).
- Robert Fabre (1915-2006), pharmacien, initiateur du programme commun PS-SFIO-MRG (Fondateur), ancien dirigeant du PRG le Modèle:Date, ancien Médiateur de la République et ancien membre du Conseil constitutionnel
- Roger Riffard (1924-1981), auteur-compositeur-interprète et comédien
- Colette Magny (1926-1997), auteur-compositeur-interprète décédée à Villefranche
- Guy Lacombe, né en 1955 à Villefranche, joueur puis entraîneur de football français qui évolua dans le club de Villefranche-de-Rouergue de 1970 à 1975 avant de diriger plusieurs stars du football français, entraîneur de Guingamp, Sochaux, du Paris-Saint-Germain de Modèle:Date à Modèle:Date puis de l'AS Monaco
- Francis Duranthon (1961-...), paléontologue, directeur du Muséum de Toulouse
- Alain Guiraudie, cinéaste, né à Villefranche-de-Rouergue le Modèle:Date
- Quentin Bourdy et Noémie Honiat, couple de chefs cuisiniers candidats de Top Chef
- Marie-Sophie Lacarrau, journaliste de la télévision française, née à Villefranche-de-Rouergue en 1975, présente à la rentrée 2016 le journal de Modèle:Nombre de France 2 et depuis le Modèle:Date- celui de TF1
- Jérémie Roumégous, joueur de football
Devise et héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes historiques
- Notes générales
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
- Étienne Cabrol, Annales de Villefranche de Rouergue, tome premier (1099-1560), Villefranche-de-Rouergue, 1865, Modèle:Lire en ligne
- Étienne Cabrol, Annales de Villefranche de Rouergue, tome deuxième (1561-1731), Villefranche-de-Rouergue, 1860, Modèle:Lire en ligne
- Villefranche-de-Rouergue, carrefour de la Haute-Guyenne et du Haut-Languedoc, Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue, Villefranche-de-Rouergue, 2008
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
- Liste des communes de l'Aveyron
- Aérodrome de Villefranche-de-Rouergue
- Centre hospitalier La Chartreuse
- Bataille de Villefranche-de-Rouergue