Georges Schwizgebel

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Georges Schwizgebel est un réalisateur de cinéma d'animation suisse, né en 1944 à Reconvilier<ref>"NFB Profiles - Schwizgebel Georges". Nnf-nfb.gc.ca. Consulté le 14 mars 2012.</ref>, dans le Canton de Berne (Jura bernois). Il est une des grandes figures du cinéma d'animation suisse. Son style est marqué par une approche picturale forte (on parle parfois à son propos de « peinture animée »)<ref>Modèle:Lien web</ref> et la place prépondérante qu'il fait à la musique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Il suit de 1960 à 1965, la section graphisme de l'École des Beaux-Arts et Arts-Décoratifs de Genève.

Il crée en 1971, le studio d'animation Studio GDS avec Claude Luyet et Daniel Suter, qui produit travaux de commandes et travaux personnels.

Ses œuvres ont été plusieurs fois primées dans différents festivals du monde. Différentes rétrospectives ont été présentées à Nuremberg, Stuttgart, Tokyo, Osaka, Annecy, Montréal, Paris et New York.

En 2012, l'artiste a donné quelques dessins sur papier, peintures sur cellulo et pastels à la Cinémathèque suisse, constituant ainsi des Papiers Georges Schwizgebel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il reçoit deux fois le Prix du cinéma suisse : en 2002, pour La Jeune Fille et les Nuages, et en 2016, pour Le roi des Aulnes (Erlkönig)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2017, le Festival international du film d'animation d'Annecy lui remet un Cristal d'honneur pour l'ensemble de sa carrière<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Son fils, le pianiste Louis Schwizgebel-Wang, interprète la musique dans certains de ses films<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvre

Sur le plan thématique, le cinéma de Georges Schwizgebel induit une vision baroque du monde, proche de l'esprit des vanités de la peinture du {{#ifeq:siècle | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:siècle| siècle }} }}<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Le recours aux mouvements spiralés, à la figure du squelette et à diverses évocations du vide et de la mort qui succèdent à l'agitation, au jeu et à la fête font de plusieurs de ses courts métrages une réflexion sur la futilité de l'existence et l'inexorabilité de la mort. La Course à l'abîme, construit autour d'un air de La damnation de Faust de Berlioz, est sur ce plan une œuvre exemplaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certains de ses films reposent sur une inspiration mythologique : Icare (Le vol d'Icare), Frankenstein (Le Ravissement de Frank N. Stein), Faust (La course à l'abîme ; L'homme sans ombre)<ref name=":0" />, mais la peinture demeure sa principale source référentielle : Le sujet du tableau raconte la quête d'un personnage circulant d'un tableau à un autre, de Vermeer à Manet, en passant par Velasquez<ref>Modèle:Article</ref>, tandis que La bataille de San Romano propose une relecture du célèbre tableau de Paolo Ucello<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ailleurs dans son œuvre on trouve des citations de Matisse, de De Chirico, de Braque<ref>Modèle:Article</ref>.

Enfin, Schwizgebel préfère la musique à la conception sonore, la plupart de ses films reposant essentiellement sur une pièce musicale : une valse musette pour 78 tours, un extrait de l'opéra La damnation de Faust pour La course à l'abîme, une composition originale de Michèle Bokanowski dans Fugue, le scherzo du Concerto pour piano no 2 de Prokofiev dans Jeu, l'allegro scherzando de la Sonate pour violoncelle et piano de Rachmaninov dans Modèle:Lien, la transcription pour piano seul écrite par Franz Lizst du lied Erlkönig de Schubert dans Le roi des aulnes, etc.

Filmographie

DVD

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Vidéographie

Liens externes

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