Aldébaran

Modèle:Sous-titre Modèle:Voir homonymes {{#ifeq:|non||Modèle:Coord univers/avec séparateur}}Modèle:Infobox V3/Début {{#ifexist: Media:Aldebaran.jpg |Modèle:Infobox V3/Image

|

Aldebaran.jpg

Modèle:Infobox V3/Fin Alpha Tauri (α Tauri/α Tau) selon la désignation de Bayer, est une étoile géante orangée, et l'étoile la plus brillante de la constellation zodiacale du Taureau<ref name="Larousse Taureau">Modèle:Lien web.</ref>. Située à environ Modèle:Unité du Soleil, elle est la Modèle:13e la plus brillante du ciel nocturne. Sa magnitude absolue est de −0,65 et sa magnitude apparente moyenne de +0,87.

Visuellement, Aldébaran semble le membre le plus brillant d'un groupe d'étoiles assez étalé : les Hyades, amas d'étoiles le plus proche de la Terre. Mais elle se situe, en fait, à mi-chemin entre notre planète et les Hyades. Elle en est donc indépendante.

Aldébaran est l'étoile principale de Modèle:Nobr<ref name="Simbad BU 550">Modèle:Simbad (consulté le 23 décembre 2015).</ref>, une étoile binaire dont la composante secondaire est Modèle:Nobr (Modèle:Nobr / Modèle:Nobr)<ref name="simbad alf Tau B">Modèle:Simbad (consulté le 23 décembre 2015).</ref>. D'autre part, Aldébaran possède une planète extrasolaire (exoplanète) confirmée<ref name="NEA">Modèle:NEA (consulté le 2 janvier 2016).</ref> Modèle:Nobr<ref name="EPE" /> avec laquelle elle forme, donc, un système planétaire.

Nomenclature et histoire

Du ciel des Arabes aux catalogues internationaux

Aldebaran (en français Aldébaran) est le nom approuvé pour α Tau par l’Union astronomique internationale (UAI)<ref>Modèle:Lien web</ref>. C’est l’arabe Modèle:Langue al-Dabarān, qui existe déjà dans la poésie préislamique et s’applique, dans le ciel arabe traditionnel, la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IV^e{{#if:| }} }} des manāzil al-qamar, ou « stations de la lune ». Son nom signifie littéralement « la Suivante », c'est-à-dire « Celle qui suit » ou « se lève après » al-Ṯurayyā (arabe: الثور), qui correspond aux Pléiades du ciel des Grecs<ref> (de) Paul Kunitzsch, Arabische Sternnamen in Europa, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1959, Modèle:P..</ref>^,<ref> Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, Modèle:P..</ref>. Il est introduit dès l’an mil avec les textes latins sur l’astrolabe : on peut en effet lire Aldabaran dans la liste qui figure sous le dessin de l’araignée de l’astrolabe de Ḫalaf b. al-Muᶜāḏ (début du XI^e s.)<ref>Waztalkora, sive tractatus de utilitatibus astrolabii, ms. BnF latin 7412, f. 19v.</ref>. Parcourant le Moyen Âge, il consolide sa forme actuelle, soit Aldebaran, dans l'Uranometria de Johann Bayer (1603)<ref> Johann Bayer, Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata…, Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 23r.</ref>. Ce nom désomrais classique est relevé Richard Allen (1899)<ref>Modèle:Lien web</ref>, et passe dans les catalogues<ref name="ref_auto_1">Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, Modèle:P..</ref>, où le sanctionne l’UAI.

Fichier:THURAYA RL.jpg

La figure développée de الثور al-Ṯurayyā dans le ciel arabe (Dessin de Roland Laffitte, 1998)

Fichier:Constellation Taureau - al-Sufi.jpg

La figure de الثور al-Ṯawr, « le Taureau », dans une édition du traité de ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī du XV^e s.

Atin ou Atin El taur est une autre nom pour α Tau, mais bien plus rare qu’Aldebaran. C’est l’arabe عين الثور ᶜAyn al-Ṯawr, nom donné à cette étoile dans le cadre du ciel gréco-arabe, c’est-à-dire la formatage du ciel adopté par les astronomes arabes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>. On le trouve notamment chez signale ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī<ref>Modèle:Lien web</ref>^,<ref>(ar/fr) Hans Karl Frederik Christian Schjellerup, Description des étoiles fixes composée au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère par l'astronome persan Abd-al-Rahman Al-Sûfi. Traduction littérale de deux manuscrits arabes de la Bibliothèque royale de Copenhague et de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg…, Saint-Pétersbourg : Eggers et Cie, 1874, repr. Fuat Sezgin, Islamic mathematics and Astronomy, vol. XXVI, Frankfurt am Main : Institut für Geschichte der arabisch-islamischen Wissenschaft an der Johann Wolfgang Goethe-Universität, 1997, Modèle:P. (fr.).</ref>. Introduit au XIII^e et immédiatement traduit sous les formes Oculus Tauri ou Cor Tauri dans les Secondes Tables tolédanes, puis en français Œil du bœuf chez Hagin le Juif (1270)<ref name="ref_auto_1" />, il n’est pas repris dans l'Uranometria de Johann Bayer (1603), mais est relevé par Richard Allen (1899)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

en Chine

Dans le ciel des Chinois, α Tau est 畢宿五, soit l’étoile n° 5 (五) de l’astérisme (宿=xiù), pinyin: Bì, « le Filet »<ref>Sun Xiachun Sun & Jacob Kistemarker, The Chinese Sky During the Han, Leiden / Köln : Brill, 1997, Modèle:P., 74 et 111.</ref>.

Description

Aldébaran est une étoile (classe de luminosité Modèle:III) orange (classe spectrale K5) de magnitude 0,86, ce qui signifie qu'elle est orangée, grande et qu'elle a quitté la séquence principale après avoir utilisé tout son hydrogène. Maintenant, elle brûle essentiellement de l'hélium et s'est étendue en atteignant un diamètre approximatif de Modèle:Unité, soit environ 45 fois celui du Soleil. Elle a une compagne, une naine rouge de type M2, difficile à voir car de faible magnitude (13).

Fichier:Aldebaran-Sun comparison-fr.svg

Comparaison de la taille d'Aldébaran et de celle du Soleil.

Du fait de son grand diamètre, la température de surface de l'étoile est faible (Modèle:Unité/2). Elle nous est distante de Modèle:Nobr environ. Le satellite Hipparcos l'a située à une distance de 20,0 pc (65,1 al) et sa luminosité est Modèle:Nobr plus grande que celle du Soleil. Lorsqu'on tient compte de sa magnitude et de sa distance, elle est la treizième étoile la plus brillante dans le ciel. C'est une étoile faiblement variable de type pulsante ; sa magnitude varie d'environ Modèle:Nombre.

Aldébaran est une des étoiles les plus faciles à situer dans le ciel, partiellement à cause de sa luminosité et partiellement à cause de sa relative proximité avec l'un des astérismes les mieux connus : l'amas des Pléiades.

Aldébaran est la première étoile brillante que l'on trouve en suivant les trois étoiles de la ceinture d'Orion (de gauche à droite dans l'hémisphère nord et de droite à gauche dans l'hémisphère sud).

Système planétaire

Aldébaran est l'objet primaire d'un système planétaire dont le seul objet secondaire connu à ce jour (Modèle:Date-) est Modèle:Nobr.

Modèle:Nobr

Modèle:Ancre Modèle:Nobr a été détectée en 1998 par Artie P. Hatzes et William D. Cochran<ref name="Hatzes et Cochran (1998)">Modèle:Article.</ref> comme une grosse planète ou une petite naine brune avec une masse minimum de Modèle:Nobr celle de Jupiter et orbitant à une distance de 1,35 ua<ref name="exoplanet">Modèle:EPE</ref>.

Son existence et sa nature planétaire ont été confirmées par la NASA le Modèle:Date<ref name="NEA News (2015)">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Nobr tourne autour d'Aldébaran en Modèle:Unité/2 sur une orbite elliptique de demi-grand axe de Modèle:Unité/2 et d'excentricité Modèle:Unité/2<ref name="exoplanet" />.

Avec une masse minimale de Modèle:Unité/2, Modèle:Nobr serait une planète géante gazeuse<ref name="exoplanet" />.

Exploration spatiale

Aldébaran est l'étoile vers laquelle se dirige la sonde spatiale américaine Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aldébaran dans la culture

Le nom Aldébaran apparaît dans d'autres œuvres que celles indiquées ci-dessous, ainsi que dans divers autres contextes, mais sans rapport direct avec l'étoile : voir Modèle:Page h'.

Littérature

Gérard de Nerval dans Sylvie, texte central des Filles du feu, parle d'Aldébaran comme d'un « astre trompeur » (« Tour à tour bleue et rose comme l'astre trompeur d'Aldébaran »)<ref>Nerval, Les filles du feu. Les chimères, édition Flammarion, Modèle:P.138</ref>.
Dans le mythe de Cthulhu tiré des œuvres d'Howard Phillips Lovecraft, en particulier dans certaines nouvelles d'August Derleth et leurs adaptations en jeu de rôle, Aldébaran est l'étoile où vit le Grand Ancien Hastur, le Roi en Jaune, dans sa « ville » de Carcosa, dans le lac Hali.
Dans la série de bandes dessinées Les Mondes d'Aldébaran et plus particulièrement le Cycle d'Aldébaran, l'étoile Aldébaran possède un système de planète recelant la vie.
Dans le roman de science-fiction La Guerre éternelle (1974) de Joe Haldeman, la race extraterrestre hostile aux humains, les Taurans sont rencontrés pour la première fois près d'Aldébaran. Le nom tauran viennent d'ailleurs du nom de la constellation du Taureau, aldbéranien étant trop compliqué à prononcer.
Dans l’univers du manga Saint Saiya, Aldebaran est le chevalier d’or du taureau sous le commandement d’Athéna, il fait partie des douze chevaliers d’or représentant chacun leur propre signe astrologique.
Dans le manga Black Bullet, Aldébaran est le nom du principal ennemi de l'humanité, il dirige les Gastrea
Dans le roman Ben-Hur, le nom d'un des chevaux de course du héros Judah Ben-Hur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Musique

Le musicien français Olivier Messiaen s'en est inspiré pour une des pièces (Les ressuscités et le chant de l'étoile Aldébaran) de son Des canyons aux étoiles..., écrit entre 1971 et 1974.
La chanteuse irlandaise Enya a donné le nom de cette étoile à l'un de ses premiers titres, paru dans l'album Enya, en 1987.
Le chanteur Mick Jagger cite le nom de l'étoile sur le titre 2000 Light Years From Home des Rolling Stones.

Télévision et Cinéma

Dans l'univers de Star Trek, l'étoile Aldébaran possède un système de trois planètes.
Dans la série animée franco-japonaise Valérian et Laureline, la confédération d'Aldébaran fait référence à l'étoile.
Dans le film Ben-Hur, le nom d'un des chevaux de course du héros Judah Ben-Hur
Dans le dessin animé Les Maîtres du temps - de René Laloux, c'est la destination du vaisseau à l'origine, voyage payé par le Prince Maton mais le voyage est détourné vers Perdide

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Simbad
Modèle:Kaler
Joseph-Nicolas Delisle, Observation de l'éclipse d'Aldébaram par la Lune faite à l'hôtel de Taranne à Paris, le Modèle:Date-, Mémoires de l'Académie des sciences, 1719 (éd. 1721), Modèle:P..

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