Autécologie

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 24 juillet 2022 à 22:45 par >A1AA1A (→‎L'Exemple du domaine forestier)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

{{#invoke:Bandeau|ébauche}}

L'autécologie (appelée également autoécologie ou auto-écologie) concerne l'étude des individus pris séparément dans leurs milieux (ou biotope), à l'inverse de la démécologie.

Elle s'intéresse aux exigences de l'espèce vis-à-vis des facteurs du milieu (vivant et non vivant). Les rapports entre l'individu et le milieu relèvent de la synécologie avec laquelle l'auto-écologie est souvent confondue.

Utilisations scientifiques

Une étude auto-écologique simple reprend en général

Exemple du domaine forestier

L'autécologie est de plus en plus utilisée en sylviculture et agrosylviculture où elle peut par exemple aider un forestier ou un agrosylviculteur à mieux Modèle:Citation<ref>Masson G (2005) Autécologie des essences forestières: comment installer chaque essence à sa place. Ed. Tec & Doc</ref>, notamment en fonction de ses capacités d'enracinement<ref>Lebourgeois F & Jabiol B (2002) Enracinements comparés des chênes (sessile et pédonculé) et du hêtre sur différents matériaux. Réflexions sur l’autécologie des essences. Rev. For. Fr, 54, 17-42.</ref>, à mieux comprendre les effets de la compétition interspécifique ou interindividuelle dans le phénomène de régénération forestière<ref>Québec (Province). Ministère des ressources naturelles & Jobidon R (1994) Autécologie de quelques espèces de compétition d'importance pour la régénération forestière au Québec: Revue de littérature.</ref> ou mieux comprendre Modèle:— la phytosociologie et le rôle respectif d'une espèce par rapport à d'autres dans la forêt : par exemple, le bouleau jaune<ref>Beaudet M. & Messier C (1997) Le bouleau jaune en peuplements feuillus et mixte: autécologie, dynamique forestière et pratiques sylvicoles. Revue de littérature préparée pour la Forêt Modèle du Bas-St-Laurent. Montréal, Groupe de recherche en écologie forestière (GREF), Université du Québec à Montréal.</ref>, les fruitiers forestiers tels que merisier, alisier torminal, cormier, poirier commun et pommier sauvage en Europe tempérée<ref>Larrieu L & Gonin P(2009) Autoécologie des fruitiers forestiers: merisier, alisier torminal, cormier, poirier commun et pommier sauvage. Forêt-enterprise184, 14-21.</ref> ou le frêne Fraxinus excelsior<ref>Dufour S & Piégay H (2008) Geomorphological controls of Fraxinus excelsior growth and regeneration in floodplain forests. Ecology, 89(1), 205-215.</ref>, qui ont des exigences édaphiques et géomorphologiques particulières. Parfois, il s'agit de mieux faire croître et valoriser des essences précieuses (souvent solitaires ou ayant des besoins précis en termes d'habitat<ref>Franc A & Ruchaud F (1996) Autécologie des feuillus précieux.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Gégout JC & Pierrat JC (1998) L'autécologie des espèces végétales: une approche par régression non paramétrique. Écologie, 29(3), 473-482 (résumé).

Articles connexes

Modèle:Portail