Marcel Bigeard

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité militaire Marcel Bigeard, né le Modèle:Date de naissance à Toul et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un général et homme politique français.

Résistant, son nom reste associé à la guerre d'Indochine et à celle d'Algérie. Accusé d'avoir pratiqué et commandité la torture, il aura toujours nié, tout en affirmant qu'elle fut nécessaire<ref name="Après deux ans de polémique, l'État enterre le général Bigeard">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Crevette Bigeard</ref>.

Il a la singularité d’avoir été appelé sous les drapeaux comme homme du rang, [[Grade militaire|Modèle:2e]], en 1936, et d’avoir terminé sa carrière militaire en 1976, comme officier général quatre étoiles (général de corps d'armée).

Le général Bigeard demeure à ce jour le second général français, derrière le général Raoul Salan, le plus décoré de l'armée française au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est en outre, avec 27 citations, le général le plus cité devant les généraux Georges Leblanc<ref>Général Leblanc : Modèle:Citation, « Décès du général Leblanc », dans La Koumia : Bulletin de l'Association des anciens des goums marocains et des affaires indigènes en France, n° 114, 1989, p. 7 (→ lire en ligne)</ref> et Pierre Boyer de Latour. Le Modèle:Date le président de la République lui remet la dignité de grand-croix de Légion d’honneur alors qu'il est toujours en service actif<ref>Modèle:Article.</ref>, distinction que seuls deux autres généraux de recrutement interne ont reçue en deuxième section, les généraux Paul Gandoët et Alain Le Ray<ref>Modèle:Lien Web.</ref>.

Après sa carrière dans l'armée, il est secrétaire d’État à la Défense nationale (1975-1976) et député de Meurthe-et-Moselle (1978-1988). Une fondation portant son nom est créée en 2011.

Biographie

Origines familiales et formation

Marcel-Maurice Bigeard est le fils de Charles Bigeard (1880-1948), aiguilleur à la Compagnie des chemins de fer de l’Est et de Marie-Sophie Ponsot (1880-1964). À l'issue de ses études à l'École supérieure de Toul, il obtient son brevet d'études élémentaires<ref name="Messene">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, il épouse à Nice son amie d’enfance, Gabrielle Grandemange (Toul, Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref>Décès de la veuve du général Bigeard , AFP/Le Figaro, 5 juillet 2011.</ref>). Ils se marient pendant la guerre entre l’évasion de Marcel Bigeard d’Allemagne, et avant son départ pour être parachuté dans le maquis. Dans chacun de ses discours ou de ses livres, Marcel Bigeard citait régulièrement « Gaby, son grand et seul amour ». Leur unique enfant, Marie-France, naît le Modèle:Date-. Gaby Bigeard est décédée le Modèle:Date- à Toul des suites d'une longue maladie<ref name="Messene"/>.

Carrière militaire

Avant-guerre

Après avoir travaillé six ans à la succursale de Toul de la Société générale dans laquelle il gravit les échelons (coursier en 1930, puis service des portefeuilles, service des coupons, service des titres, le jeune homme se destinant à devenir directeur d'agence bancaire), Marcel Bigeard effectue son service militaire à Haguenau au sein du [[23e régiment d'infanterie (France)|Modèle:23e d'infanterie de forteresse]]. Incorporé comme soldat de deuxième classe en Modèle:Date-, il pratique la boxe<ref>« Le général Bigeard passe l’arme à gauche », Libération, 19 juin 2010.</ref> et se distingue pour le service dans les troupes d’intervalle qui assurent la sécurité des ouvrages en surface, caporal-chef, il est libéré de ses obligations militaires avec le grade de sergent de réserve en Modèle:Date-.

Seconde Guerre mondiale

Six mois après sa libération, devant l'imminence du conflit, il est rappelé le Modèle:Date- au sein du [[23e régiment d'infanterie (France)|Modèle:23e d'infanterie de forteresse]] et est promu au grade de sergent.

En Modèle:Date-, grâce à l'arrivée de réservistes, les bataillons du [[23e régiment d'infanterie (France)|Modèle:23e RIF]] servent chacun de noyau à la création de nouveaux régiments d'infanterie de forteresse « de mobilisation »<ref>Il s'agit des Modèle:22e RIF, Modèle:23e RIF, Modèle:68e RIF et Modèle:79e RIF.</ref>, Bigeard est affecté au [[79e régiment d'infanterie|Modèle:79e d'infanterie de forteresse]] dans le sous-secteur fortifié de Hoffen de la ligne Maginot<ref>In Bigeard, page 58.</ref>. Volontaire pour les corps francs, il prend la tête d'un groupe de combat à Trimbach en Alsace et devient rapidement sergent-chef puis adjudant à l'âge de Modèle:Nobr.

Le Modèle:Date-, il est fait prisonnier et passe Modèle:Nobr de captivité au Stalag 12A à Limbourg en Allemagne. C'est à sa troisième tentative, le Modèle:Date-<ref>Les dates des deux autres tentatives d'évasion sont le 14 juillet et le 22 septembre 1941.</ref>, qu'il parvient à s'évader et à rejoindre la zone libre.

Volontaire pour l'AOF, il est affecté en Modèle:Date- au camp de Bandia près de Thiès au Sénégal, dans un régiment de tirailleurs sénégalais de l'Armée d'armistice. Nommé sous-lieutenant en Modèle:Date-, il est dirigé avec son régiment sur Meknès au Maroc.

Recruté comme parachutiste de l'armée française de la Libération, il effectue une formation, avec les commandos britanniques, au «Club des Pins » près d'Alger durant trois mois puis est affecté avec le grade « fictif » de chef de bataillon à la Direction générale des services spéciaux<ref>In Pour une parcelle de gloire, page 33.</ref>. Avec le titre de « délégué militaire départemental », le « commandant Aube » est parachuté dans l'Ariège le Modèle:Date- avec trois camarades<ref>Major Bill Probert (Anglais), John Deller (Canadien - radio) et Casanova (Français ariégeois - guide).</ref> afin d'encadrer l'action de la Résistance intérieure française. Lors de la libération du département le Modèle:Date-, les pertes franco-espagnoles sont de Modèle:Nobr et blessés alors que les pertes allemandes comptent Modèle:Nombre et Modèle:Nobr et blessés<ref>In Pour une parcelle de gloire, page 42.</ref>.

Au début de l'année 1945, Bigeard crée puis dirige pendant un semestre l'école régionale des cadres du Pyla, près de Bordeaux, destinée à former des officiers issus des Forces françaises de l'intérieur. Décoré de la Légion d'honneur et du Distinguished Service Order britannique pour ses actions en Ariège, Bigeard est nommé capitaine d'active en Modèle:Date-.

Guerre d'Indochine

Au milieu de l'année 1945, le capitaine Bigeard est chargé du commandement de la Modèle:6e compagnie du [[23e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:23e d'infanterie coloniale]]<ref>Modèle:6e compagnie, Modèle:2e bataillon du Modèle:23e régiment d'infanterie coloniale.</ref> à Villingen en Allemagne. Désigné pour participer au corps expéditionnaire en Indochine, le régiment débarque à Saïgon le Modèle:Date- et participe jusqu'en Modèle:Date- aux opérations de pacification en Cochinchine.

C'est à cette époque que l'on commence à lui donner le surnom de « Bruno » qui est son indicatif radio<ref>Bruno.</ref>.

Le Modèle:Date-, un [[Groupement de marche de la 2e division blindée|détachement de la Modèle:2e DB]] et un de la [[9e division d'infanterie coloniale|Modèle:9e DIC]], dont fait partie le Modèle:23e RIC, débarquent à Haiphong au Tonkin<ref>In Bigeard, page 149.</ref>.

Fichier:Fanion 3e comp Bataillon Autonome Thai vaincre toujours 05578.jpg
Fanion de la Modèle:3e compagnie, musée de l'Armée, don de sa fille.

Le Modèle:Date-, Bigeard quitte le Modèle:23e RIC et forme à Thuan Chau, au sud-est de Dien Bien Phu, une unité constituée de quatre commandos de 25 volontaires chacun au sein du bataillon autonome thaï du lieutenant-colonel Quilichini<ref>In Bigeard, page 173.</ref>. Au retour de ses hommes en métropole, mi-Modèle:Date-, il prend le commandement de la Modèle:3e, constituée de Modèle:Nobr environ. Il quitte l'Indochine le Modèle:Date- et atterrit trois jours plus tard à Orly<ref>In Pour une parcelle de gloire, page 72.</ref>.

Volontaire pour un second séjour en Indochine, Bigeard est affecté le Modèle:Date- au [[3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:3e colonial de commandos parachutistes]], sous les ordres du commandant Ayrolles, à Saint-Brieuc et prend le commandement du groupement de commandos parachutistes n° 2. Quand le Modèle:3e para débarque à Saïgon en Modèle:Date-, Bigeard, qui ne s'entend pas avec son supérieur, parvient à faire détacher son groupement au détachement Amarante du commandant Romain-Desfossé à Haïphong.

Le Modèle:Date-, Bigeard met sur pied à Son La le Modèle:3e bataillon thaï, comprenant Modèle:Nombre répartis en cinq compagnies régulières et neuf compagnies de gardes civils et de supplétifs militaires<ref>In Bigeard, page 232.</ref>. Relevé de son commandement à la suite d'un différend avec l'administrateur de la province (affaire dite du « trafic de piastres »), Bigeard est muté à Haïduong et prend le Modèle:Date- le commandement du bataillon de marche indochinois qui reçoit, en août, le drapeau du [[1er régiment de tirailleurs tonkinois|Modèle:1er régiment de tirailleurs tonkinois]] décoré de la croix de guerre avec palme. Le Modèle:Date-, Bigeard embarque à Saïgon sur le paquebot La Marseillaise et quitte une nouvelle fois l'Indochine.

Au printemps 1951, Bigeard est affecté à Vannes à la demi brigade coloniale du colonel Gilles et se voit confier le bataillon de passage. En Modèle:Date-, il obtient le commandement du [[6e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:6e de parachutistes coloniaux]] à Saint-Brieuc. Il a le grade de chef de bataillon en Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, Bigeard, à la tête du Modèle:6e BPC, débarque à Haïphong pour un troisième séjour en Indochine et prend ses quartiers à Hanoï. Le Modèle:Date-, le bataillon est parachuté sur Tu Lê<ref>In Bigeard, page 273.</ref> et affronte durant huit jours les régiments des divisions Viet Minh 308 et 312. L'unité se distingue à nouveau lors de la bataille de Na San (parachutage dans la cuvette de Ban Som le Modèle:Date-), lors de l'opération « Hirondelle » sur Lang Son le Modèle:Date- et lors de l'opération Castor sur Dien Bien Phu le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, il prend le commandement du GAP n° 4<ref>In Bigeard, page 330.</ref>, constitué du [[1er régiment de chasseurs parachutistes|II/Modèle:1er RCP]] et du Modèle:6e BPC, et intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet vers lesquelles deux divisions Viet Minh se dirigent.

Parachuté le Modèle:Date-, alors que le sort de la bataille de Diên Biên Phu est scellé, le commandant Bigeard est nommé lieutenant-colonel lors des combats et devient l'un des héros de la cuvette en combattant avec son bataillon sur les points d'appuis Éliane 1 et 2, mais surtout en codirigeant les troupes d'intervention du camp retranché avec le colonel Langlais.

Le lieutenant-colonel Marcel Bigeard est fait prisonnier le Modèle:Date- lors de la chute du camp. Libéré quatre mois plus tard, il quitte définitivement l'Indochine le Modèle:Date-.

Guerre d'Algérie

Fichier:Insigne du 3° RPC.jpg
Insigne du Modèle:3e RPC.

Le Modèle:Date-, Bigeard débarque en Algérie et prend le commandement du Modèle:3e BPC dans la région de Constantine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, le bataillon, devenu entre-temps le Modèle:3e RPC, réalise la première opération héliportée de l'histoire lors de l'opération 744 en Kabylie<ref>In Bigeard page 390 et Pour une parcelle de gloire, page 236.</ref>. Cette méthode est à nouveau employée en Modèle:Date- pour la capture des déserteurs de la Modèle:3e compagnie du [[3e régiment de tirailleurs algériens|Modèle:3e RTA]].

Le Modèle:Date-, dans les Nememchas, Bigeard, qui donne l'assaut aux indépendantistes, est grièvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole, il est décoré le Modèle:Date- par le président Coty et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. De retour en Algérie, il échappe le Modèle:Date- à un attentat et est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie.

Bataille d'Alger

Au début de l'année 1957, le régiment participe au sein de la [[10e division parachutiste (France)|Modèle:10e DP]] du général Massu à la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sécurité dans la ville et de neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi<ref>Larbi Ben M'hidi sera capturé le Modèle:Date-.</ref>, qui ont organisé plusieurs séries d'attentats à la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956 et l'été 1957.

En mars 1957, le Modèle:3e RPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux opérations « Atlas » et « Agounnenda ». Durant l'été, le Modèle:3e para arrête 90 % des combattants du FLN<ref name="ReferenceA">In Pour une parcelle de gloire, page 305.</ref>, dont Taleb Abderrahmane, le chimiste des attentats du Milk Bar, de la Cafétéria et de l'Otomatic<ref>In Bigeard, page 444.</ref>.

Le régiment relève le Modèle:1er RCP en Modèle:Date- à Alger. La capture de Hassène Guandriche dit « Zerrouk », adjoint chef de la région II de la Zone autonome d'Alger<ref name="ReferenceA"/> retourné par le GRE, aboutit à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi, chef militaire FLN de l'ensemble zone autonome d'Alger.

Nommé colonel en Modèle:Date-, il dirige le Modèle:3e RPC qui avec d'autres participe à la « Bataille des frontières » (janvier-juin). Le [[1er avril|Modèle:Abréviation discrète avril]] le colonel Trinquier le remplace à la tête du Modèle:3e RPC. Il rejoint Paris où Chaban-Delmas, ministre des Armées, lui demande de créer le Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla qui voit le jour fin avril près de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux événements du 13 mai 1958, mais dans une interview à Paris-Presse il confie ses états d'âme à Jean Lartéguy, ce qui lui vaut le courroux du général Salan et son retour en métropole.

Après quatre mois passés à Toul, Bigeard repart pour l'Algérie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le Modèle:Date-<ref>Au départ, Bigeard devait prendre le poste d'adjoint au général Ducournau à la tête de la Modèle:25e DP, In Bigeard, page 486.</ref>. Il a sous ses ordres environ Modèle:Nombre répartis dans le [[8e régiment d'infanterie|Modèle:8e RIM]], le Modèle:14e BTA, le [[23e régiment de spahis marocains|Modèle:23e RSM]], un groupe de DCA, un régiment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux hélicoptères<ref>Modèle:8e régiment d'infanterie motorisée - Modèle:14e bataillon de tirailleurs algériens - Modèle:23e régiment de spahis marocains, In Pour une parcelle de gloire, page 370.</ref>. C'est durant cette période que le commando Georges, un « commando de chasse » composé en partie de harkis, est constitué par le lieutenant Georges Grillot sous l'égide de Bigeard<ref name=histo766>Modèle:Citation, Lieutenant-colonel Armand Bénésis de Rotrou, Les hommes du commando Georges, Historia n° 766, Novembre 2010.</ref>.

À la suite d'une rencontre avec de Gaulle le Modèle:Date-, il se voit confier le Modèle:1er décembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de Modèle:Nombre<ref>In Bigeard, page 499.</ref>.

Passant outre son devoir de réserve, il rédige pendant la semaine des barricades en Modèle:Date- une proclamation qui est reprise par la presse et la radio et qui lui coûte son commandement malgré l'intervention du général Gambiez<ref>In Bigeard, page 504.</ref>.

Il sera accusé plus tard d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie par d'anciens membres du FLN, par la gauche, mais aussi par d'anciens combattants qui ont fait la guerre à ses côtés, ce qu'il a toujours nié (voir L'ennemi intime, documentaire dans lequel témoigne notamment Paul Aussaresses). La technique dite « crevette Bigeard » aurait été utilisée, mais reste niée par l'intéressé, qui déclare que dans le contexte de guerre révolutionnaire, la torture était un « mal nécessaire », tout en affirmant n'y avoir jamais participé<ref name="Après deux ans de polémique, l'État enterre le général Bigeard" />.

Fin d'engagement en guerre : 1960-1975

Fichier:Insigne régimentaire du 6e Régiment d’Infanterie Coloniale.jpg
Insigne régimentaire du Modèle:6e régiment interarmes d'outre-mer.
Fichier:30.8.66. Le colonel Bigeard fait son footing quotidien à Lacroix-Falgarde (1966) - 53Fi5511.jpg
Le colonel Bigeard faisant ses exercices quotidiens à Lacroix-Falgarde (Toulouse, 1967).

De Modèle:Date- à Modèle:Date-, Bigeard prend le commandement du [[6e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:6e RIAOM]]<ref>Modèle:6e interarmes d'outremer.</ref> à Bouar en République centrafricaine.

Après un bref passage à l'école supérieure de guerre de Modèle:Date- à Modèle:Date-, il prend le commandement de la Modèle:25e brigade parachutiste<ref>la Modèle:25e parachutiste comprend alors l'École des troupes aéroportées, le [[1er régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:1er RCP]] et le [[9e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:9e RCP]].</ref> à Pau le Modèle:Date-, puis celui de la Modèle:20e brigade parachutiste<ref>Il succède au général Langlais et dirige donc les [[3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:3e RPIMa]], [[6e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:6e RPIMa]] et [[9e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:9e RCP]].</ref> à Toulouse. Il accède au grade de général de brigade le Modèle:Date-.

Après une entrevue avec le général de Gaulle, il est nommé au poste de commandant supérieur des forces terrestres<ref>Les forces terrestres au Sénégal sont d'environ Modèle:Nombre répartis ainsi : armée de terre 1 100, Marine 500 armée de l'air 400.</ref> au Sénégal et rejoint Dakar le Modèle:Date-.

En juillet 1970, Bigeard retrouve Paris et est affecté pendant dix mois à l'état-major du CEMAT.

Le Modèle:Date-, il prend le commandement des Forces françaises du sud de l'océan Indien<ref>In Pour une parcelle de gloire, page 440.</ref> à Tananarive et obtient le Modèle:Date- sa troisième étoile<ref>Général de division.</ref>. À la suite des manifestations qui secouèrent Madagascar en Modèle:Date- et qui conduisirent au départ de son président Philibert Tsiranana et à son remplacement par le général Gabriel Ramanantsoa, il quitte Madagascar le Modèle:Date- avec l'ensemble des forces françaises du secteur.

À son retour en France, il devient de Modèle:Date- à Modèle:Date- le deuxième adjoint du gouverneur militaire de Paris. Promu général de corps d'armée le Modèle:Date-, il prend le commandement de la Modèle:4e Région Militaire à Bordeaux, soit Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre<ref>In De la brousse à la jungle, page 74.</ref>.Par ailleurs , il est le directeur de publication des périodiques Béret rouge (1959-1975) et Debout les paras (1964-1975), puis président de l’Amicale de l’École des Troupes Aéroportées (1963-1975), de l’Union nationale des parachutistes (1976-1993), de l’Amicale parachutiste de Lorraine (1977-1993), de l’Association des Anciens Parachutistes Troupes de Marine et anciens de la Brigade des Parachutistes Coloniaux héritiers des S.A.S (1978-1994), de la fédération nationale de l’Entraide parachutiste (1978-1993), de la Fédération Nationale des Associations Parachutistes (1978-1994), de l’Association Nationale des Combattants de Dien Bien Phu (1984-1991), et du conseil d’administration du Musée mémorial des parachutistes (1984-1997)<ref name=":1" />.

Vie politique

Modèle:Infobox Politicien

Convoqué par l'Élysée, il rencontre le Modèle:Date- le président Valéry Giscard d'Estaing qui lui propose le poste de secrétaire d'État à la Défense rattaché au ministre Yvon Bourges. C’est un tremblement de terre dans la haute hiérarchie militaire car il n’est pas breveté. Il change les responsables pour donner de l’élan avec des hommes d’action, officiers solides et expérimentés qui ont fait leurs preuves sur le terrain . Il obtient de l’argent, Modèle:Nobr de francs annuels, pour améliorer les conditions de vie des cadres et des soldats. Il fait venir au poste de responsabilité des hommes au passé militaire prestigieux, particulièrement soucieux d’améliorer la formation des jeunes officiers et sous-officiers. Il choisit les nominations d’André Laurier, au commandement de l’école de guerre, d’Alain Bizard, à la tête de l’Académie militaire Saint Cyr-Coëtquidan, de Jean Lagarde, chef de l’état-major de l’armée de terre,de Guy Méry, chef d'état-major des armées, de Claude Vanbremeersch, chef d'état-major particulier du président de la république, de Maurice Saint-Cricq, chef d'état-major de l'Armée de l'air, de Jean-René Lannuzel, chef d'état-major de la Marine, et de Valérie André, comme première femme général<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Avec son style de commandement qui lui est propre, il donne une nouvelle impulsion et de la motivation aux jeunes cadres. Rapidement l’état d’esprit change et la base adhère au nouveau discours : la forme physique, l’entraînement, l’effort, l’esprit d’initiative et l’exemplarité. Il engage une réforme de l’armée de terre avec une organisation adaptée et la programmation d’équipement et de matériel moderne. Il occupe ce poste du Modèle:Date au Modèle:Date, date à laquelle il remet sa démission car les armées étaient reparties du bon pied<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> le Modèle:Date- (JO du Modèle:Date-)<ref>Décret du 4 août 1976 mettant fin aux fonctions d'un membre du gouvernement.</ref>.

Après une courte retraite à Toul, et à la suite du décès accidentel de la candidate UDF, madame Leclerc, épouse du maire de Vézelise, il se présente sur l’insistance de Jean-Jacques Servan-Schreiber, président du conseil régional de Lorraine, aux élections législatives de 1978<ref name=":1" />. Il choisit Georges Husson, exploitant agricole, maire de Lesménils-sur-Madon comme suppléant<ref name=":1" />. Il devient député de la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle, succédant à André Picquot, qui ne se représente pas, suppléant de Christian Fouchet, élu en 1973, qui est décédé en 1974<ref name=":1" />. Il arrive en tête au premier tour avec Modèle:Nombre, contre Modèle:Nombre pour Jean-Paul Chagnollaud , candidat du PS et 9 526 pour le candidat du RPR, Jacques Gossot, maire de Toul<ref name=":1" />. Au second tour, il obtient Modèle:Nombre soit 54,14% des suffrages exprimés, face à Jean-Paul Chagnollaud Modèle:Nombre<ref>in De la brousse à la jungle, page 143</ref>,<ref name=":1" />. Durant cette première législature, de 1978 à 1981, il occupe également la fonction de président de la commission de Défense, où il réalise de nombreux voyages à l’étranger<ref name=":1" />. En 1981, lors de la dissolution de l'Assemblée par François Mitterrand, il désire ne pas se représenter mais Valéry Giscard d’Estaing lui fait changer d’avis<ref name=":1" />. Il est réélu au premier tour en juin 1981 avec 51,3% des suffrages exprimés, soit Modèle:Nombre face à Jean-Paul Chagnollaud qui obtient Modèle:Nombre, puis à la proportionnelle en Modèle:Date-<ref>In De la brousse à la jungle, page 212</ref>,<ref name=":1" />. En 1988, à la suite de la dissolution de l'Assemblée, il ne veut plus être candidat, mais Valéry Giscard d’Estaing, le convainc de poursuivre le combat pour l’UDF<ref name=":1" />. Il est finalement battu de Modèle:Nobr en obtenant Modèle:Nobr soit 49,55% des suffrages exprimés, au second tour, par le candidat socialiste Michel Dinet, qui obtient Modèle:Nobr, car Charles Pasqua, ministre de l’intérieur, réalisa le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 1986 , en vue de gagner les prochaines élections législatives<ref>In De la brousse à la jungle, page 243.</ref>,<ref name=":1" />Par ailleurs, il est conseiller régional de Lorraine (1978-1986) étant élu député<ref name=":1" />. Il se présente aux élections cantonales de 1979, dans le canton de Toul-Sud, où il est battu par Georges Rollin<ref name=":1" />. Il est de nouveau candidat aux élections cantonales de 1982, dans le canton de Toul-Nord, où il est vaincu par Jacques Gossot<ref name=":1" />. Il est enfin tête de liste aux élections municipales de 1983, à Toul, où il devient conseiller municipal, car sa liste doit fusionner, avec celle du maire sortant, Jacques Gossot<ref name=":1" />.

Il se retire ensuite dans sa maison de Toul, dans laquelle il écrit des livres sur sa carrière militaire et propose ses réflexions sur l'évolution de la France. Quelque temps avant sa mort, il déclare : Modèle:Citation<ref>Citation relevée par l'hebdomadaire Marianne.</ref>. Il meurt à son domicile de Toul le Modèle:Date-<ref>Mort du général Bigeard.</ref> à l’âge de Modèle:Nobr. Ses funérailles ont lieu en la cathédrale de Toul le Modèle:Date- en présence de l'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing et du ministre de la Défense, Hervé Morin<ref>Agence France-Presse, « Obsèques du général Bigeard lundi à Toul », Le Point, 19 juin 2010.</ref>. Le cercueil du général Bigeard a été exposé dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans une chapelle ardente dressée en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Après une messe célébrée par Luc Ravel, évêque aux armées françaises, les honneurs militaires sont rendus au général dans la cour d'honneur de l'hôtel national des Invalides par le Premier ministre, François Fillon<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les archives de Marcel Bigeard sont conservées au service historique de La Défense avec comme numéro pour inventaire DE 2014 PA1 GR 14 YD 2855<ref>Modèle:Lien Web.</ref>.

Hommage à l'adversaire

Marcel Bigeard a souvent rendu Modèle:Citation. Il a par exemple décerné des brevets de mérite aux combattants Vietminh lors de la Guerre d'Indochine, et notamment lors de la bataille de Diên Biên Phu. Dans son livre de souvenir Pour une parcelle de gloire, il cite longuement, nommément, ceux qui ont selon lui montré de réelles qualités de soldat lors de la Guerre d'Algérie : Abbas Laghrour dans les Nememcha, Mohammed le Balafré lors de la Modèle:Lien et surtout le commandant Azzedine. Il dit d'eux :

Modèle:Citation bloc

Cela explique sans doute la poignée de mains controversée qu'il échangea en direct à la télévision avec le commandant Azzedine. À ceux qui la lui ont reprochée, Bigeard a répondu : Modèle:Citation<ref name="a"/>.

Parmi ces combattants auxquels il rend hommage, figure en bonne place Larbi Ben M'hidi, l'un des responsables de la Zone autonome d'Alger durant la bataille d'Alger, dont il dit :

Modèle:Citation bloc

En revanche, alors qu'il est captif avec des milliers d'autres soldats à la suite de la bataille de Diên Biên Phu, il ne pardonne pas aux Vietminh d'avoir laissé mourir de faim et d'épuisement des milliers de personnes alors qu'ils avaient la possibilité de meilleurs traitements envers eux.

Modèle:Citation bloc

De même, Bigeard méprise les actions Modèle:Citation qui frappent alors Alger : Modèle:Citation

Analyses personnelles

La défaite de 1940

Modèle:Citation bloc

La situation en Indochine

Bigeard a beaucoup déploré l'incompétence de ses supérieurs dans ce conflit qu'il ne juge perdu que dans les derniers jours de Dien Bien Phu. Dans Ma vie pour la France, il compara la guerre conventionnelle menée au fait de vouloir tuer une mouche insaisissable avec un pilon. Grâce à une certaine confiance acquise, il put mener des opérations de natures nouvelles avec de nombreux succès. En s'imprégnant de la mentalité de l'ennemi et en imitant ses méthodes, Bigeard a livré une véritable « contre guérilla » par des actions coup de poing à l'aube suivie d'un repli rapide, de sorte qu'une certaine insécurité permanente s'installait chez l'ennemi. Ses opérations étaient toujours précédées au préalable par un renseignement actif fruit de la collaboration et du dialogue avec les populations locales.

C'est pour les mêmes motifs que des régiments entiers mal dirigés et insuffisamment entraînés ont subi une surmortalité au cours de la guerre. Bigeard put former lui-même des troupes par de lourds programmes d'entraînement et d'apprentissage en France. Ceux-ci se sont par la suite imposés sur le terrain en tant qu'unités d'élite aux taux de réussite très élevés, sollicités pour les coups durs. C'est avec nombre de ces derniers qu'il commande des assauts désespérés lors de la bataille de Dien Bien Phu.

Il conserve une amertume sur une situation devenue catastrophique par la faute d'un état-major incompétent et de décisions de politiques très distantes du terrain. C'est ainsi que, d'après lui, les douze mille hommes de la cuvette sont abandonnés à leur sort au vu de la situation dérangeante du fiasco. À court de vivres et de munitions et après de lourdes pertes, ils sont abandonnés et oubliés.

Héritage militaire

Bigeard, sur la base d'une formation spéciale et solide, obtenue pendant la Seconde Guerre Mondiale à l'école des Pins (Jedburghs, toutefois sans en faire partie. Il sera membre du BCRA), sera amené à apprendre et développer des aspects du combat dit « non conventionnel » ou « asymétrique ». Se rapprochant pleinement de l'action armée de guerre insurrectionnelle d'abord contre l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale, puis se rapprochant, à l'inverse, de l'action contre-insurrectionnelle (même méthodes basées sur l'action furtive, d'éclat, d'usure et de solides renseignements), en Indochine et en Algérie (n'ayant pas participé à la guerre de Corée, avec le bataillon onusien français), Bigeard est avant tout un soldat parachutiste dit "de choc" et non un homme d'opérations spéciales. Il apportera, comme d'autres, ses expériences multiples, son sens de l'adaptation et sa fougue, pour mener ces guerres non-conventionnelles, ce qui fera de lui un des grands noms de l'armée français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Toujours en Algérie, après la bataille d’Alger, face aux immensités désertiques du Sud algérien, Bigeard sera l'un des principaux instigateurs de l'utilisation des moyens héliportés : au lieu d’utiliser les hélicoptères pour ramener les blessés comme il était d’usage jusqu’alors, il mit à profit la rapidité et la souplesse d’utilisation de ces engins pour surprendre l’ennemi<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pratiques, méthodes et tactiques de Bigeard et ses hommes, issus des études stratégiques et retours d'expériences de nom tels Roger Trinquier, David Galula ou Paul Aussaresses seront étudiées de très près par les plus hautes autorités militaires américaines et copiées par les Bérets Verts (USSOCOM : Specials Forces Group). Ces mêmes Bérets Verts seront formés à "la guerre contre‑insurrectionnelle", à Fort Bragg, par Paul Aussaresses.

Les hommages posthumes

La fondation Général-Bigeard

Une fondation Général-Bigeard, a été créée par sa veuve et sa fille en partenariat avec la Fondation de France en Modèle:Date-. Cette fondation Modèle:Citation. Parmi les membres fondateurs figurent notamment le colonel Jacques Allaire, le général Jean-Louis Brette et René Guitton, l'éditeur de Marcel Bigeard. L’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing, dont Marcel Bigeard fut le secrétaire d’État à la Défense (1975-1976), a été nommé président d’honneur de la fondation<ref>Modèle:Lien Web.</ref>.

Lieu de sépulture

Fichier:Grave of General Bigeard.jpg
La tombe du général Marcel Bigeard.

Avant sa mort, le général avait exprimé son souhait que ses cendres soient dispersées sur les lieux de la bataille de Diên Biên Phu, là où reposent ses compagnons d’armes tués au combat en 1954, mais les autorités vietnamiennes ont opposé un refus catégorique à cette requête.

Sur proposition du ministre de la Défense, Gérard Longuet, il est d’abord envisagé de transférer les cendres du général Bigeard à l’hôtel des Invalides, avec l’accord de sa fille Marie-France<ref>Les cendres du général Bigeard vont être transférées aux Invalides, Le Monde.fr, 17 novembre 2011.</ref>. Cette initiative est soutenue par une quarantaine de députés UMP, dont l'ancien ministre Hervé Novelli, Bernard Carayon, Lionnel Luca, Alain Marleix, Guy Teissier, et six généraux français, dont le général François Cann, Lucien Le Boudec et Christian Piquemal président de l’Union nationale des parachutistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après que certaines voix se furent élevées contre ce projet de transfert aux Invalides, le ministère de la Défense annonce le Modèle:Date- que les cendres du général Bigeard reposeraient finalement sur le site du Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus<ref>Le général Bigeard au mémorial de Fréjus France 3 Lorraine, 30 septembre 2012.</ref>.

Le Modèle:Date-, en présence de l’ancien président Valéry Giscard d'Estaing<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian inaugure à Fréjus sur le site du Mémorial des Guerres en Indochine, une stèle qui accueille ses cendres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une « Promotion Marcel-Bigeard » à l’École militaire interarmes

Sur une proposition de Jean Paul Pourade, ami du Général Bigeard, les compagnons du Général : le Général Lucien Le Boudec,les colonels Jacques Allaire et Martial Chevalier, auxquels s'étaient joints le général Valérie André et madame Geneviève de Galard, le cinéaste Pierre Schoendoerffer et Jean Lartéguy, ont proposé aux élèves officiers de l'École Militaire Inter-armes de St Cyr Coetquidan de donner à leur promotion, le nom de "Général Marcel Bigeard" . La cinquantième promotion de l’École militaire interarmes de Coëtquidan a donc choisi le Modèle:Date- de se faire baptiser Promotion Général Bigeard. Le chant de la promotion rappelle les plus glorieux faits d'armes du général<ref>Modèle:Lien web.</ref>.L'insigne de la promotion a pour héraldique: Écu de turquin à la lisère d'argent sommé en chef d'une étoile de grand croix de la légion d'honneur.Chargé en chef d'une carte de France d'or ouverte sur le champ.Broché d'une épée d'argent gardée d'or enserré d'un dragon d'or.A la lame accompagnée à d'extrême d'une demi porte mauresque d'azur, du grade et du nom "GAL BIGEARD" en capitales d'or aussi, à senestre d'un demi parachute d'argent et de quatre étoiles du même<ref>Modèle:Lien Web.</ref>.

Mémorial au Modèle:3e RPIMa de Carcassonne

Une stèle haute de Modèle:Unité et pesant près de dix tonnes, réalisée en marbre de Caunes-Minervois, a été inaugurée le Modèle:Date-. Elle est installée place du Général-de-Gaulle, face à l’entrée de son ancien régiment, le [[3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:3e RPIMa]]. Elle représente le général Bigeard de profil, fumant la pipe et coiffé de la célèbre casquette Bigeard. Le monument a été financé par une souscription qui a rapporté Modèle:Unité<ref>J.-L.L., « Carcassonne. Une stèle pour le général Bigeard », sur le site du journal La Dépêche, 13 juin 2012.</ref>.

Distinctions

(Liste non exhaustive)

Brevets parachutistes militaires

Brevets français<ref name=":1" />

Brevets étrangers<ref name=":1" />

Décorations

Fichier:Bigeard.jpg
Les décorations du général Marcel Bigeard.

Décorations françaises

Décorations américaines

Décorations britanniques

Décorations vietnamiennes

Autres pays

Prix littéraire

  • 2007 : Prix littéraire de La Saint Cyrienne, pour l’ensemble de son œuvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 2011 : Prix Honneur et patrie, à titre posthume<ref>Modèle:Lien Web.</ref>

Honorariat

Fichier:Mandat pour la création de la Fondation général Bigeard.jpg
Photo du document envoyé par Marcel Bigeard au général Jean-Louis Brette le mandatant pour la création de la fondation Général-Bigeard.
  • Modèle:1re d'honneur de la Légion étrangère, matricule 105 265 obtenu en 1954.
  • caporal d'honneur des Chasseurs Alpins (Armé de Terre) obtenu en 1966<ref name=":1" />.
  • second maître d'honneur des Commando marine (Marine Nationale) obtenu en 1968<ref name=":1" />.
  • sergent chef d'honneur des Commandos parachutistes de l'air (Armée de l'air) obtenu en 1970<ref name=":1" />.
  • caporal chef d'honneur de de l'Escadron 9/11 parachutiste de la gendarmerie mobile (Gendarmerie Nationale) obtenu en 1971<ref name=":1" />.
  • Citoyen d’honneur de la ville de Saïda<ref>Modèle:Lien Web.</ref>.

Toponymes

En France, plusieurs avenues, places et rues portent son nom :

Publications

Ouvrages

Préfaces

  • Erwan Bergot, Commandos de choc en Indochine. (Les héros oubliés), Grasset, 1975 Modèle:ISBN
  • Francis Pottier Quasimodo, le Commando Hispano, Marrimpouey Jeune, 1975 Modèle:FRBNF
  • Erwan Bergot, Bataillon Bigeard, Presse de la Cité, 1977 Modèle:ISBN
  • Mario Pinci, Alexis Roudene, Héros sans panache: Souvenirs d'un ancien de l'Indochine (1946-1955), Barré-Dayez, 1982 Modèle:FRBNF
  • Michel Cordier, Un grand Lorrain Lyautey, Saint-Seine l’abbaye, 1984 Modèle:ISBN
  • Marc Flament, préface de Marcel Bigeard, Et le Baroud vint du ciel avec les hélicoptères de combat en Algérie, Jacques Granger, 1984 Modèle:ISBN
  • Leopold Colombey, Modèle:Nobr de notre jeunesse : la folie des hommes, Troisfontaines 1989 Modèle:FRBNF
  • Amiral Estival, L'enseigne dans le delta, les 7 vents, 1989 Modèle:ISBN
  • Jean Militis, La Piste du Risque Commando Parachutiste : légende et réalités, éditions Michel frères , 1991
  • Henri de Brancion, Diên Biên Phu - Artilleurs dans la fournaise, Presse de la Cité, 1993 Modèle:ISBN
  • Patrick-Charles Renaud, Combats sahariens, 1955-1962: Sahara algérien, Atlas saharien, Mauritanie, Sahara espagnol, Sud tunisien, édition Jacques Granger, 1993 Modèle:ISBN
  • Pierre Dufour, L'École des troupes aéroportées: La porte de l'insolite, Lavauzelle, 1996, Modèle:ISBN
  • Michel Heger, Djebel amour Djebel amer, Presse de la Cité, 1998 Modèle:ISBN
  • J.Gaulois, Notre défense en mal d'une politique, economica, 1999 Modèle:ISBN
  • Erwan Bergot, Bataillon Bigeard Indochine 1952 1954 Algérie 1955 1957, Trésors du Patrimoine, 2000
  • Paul-Henri Grauwin, J'étais médecin à Diên Biên Phu, France-Empire, 2004 Modèle:ISBN
  • Marcel Georges, Go sur Diên Biên Phu, France-Empire, 2004 Modèle:ISBN
  • Collectif, Le livre d’or des parachutistes , 2005
  • André Leyx, un spahi raconte la guerre d'Indochine:1952-1954, Muller, 2005 Modèle:FRBNF
  • Jean-Christophe Brunet, Gendarmes-parachutistes en Indochine: 1947-1953,indo édition, 2005 Modèle:ISBN
  • Constantin Parvulesco, Les Paras: L'honneur de servir, Techniques pour l'Automobile et l'Industrie, 2006 Modèle:ISBN
  • Robert Dégrange, A travers l'Europe en guerre: Souvenirs de Robert Dégrange, chef de char des Bayard, ed histo, 2008 Modèle:ISBN
  • Pierre Dufour, 1947-2007 paras-colo, parachutistes d'infanterie de marine, Lavauzelle, 2008 Modèle:ISBN
  • François Journier, Les Luc Binh. Souvenirs d'un Marin du Fleuve. Indochine 1952-1954, l’esprit du livre, 2009 Modèle:ISBN
  • Bernard Crozat, ETAP, l'École des troupes aéroportées, Crépin-Leblond, 2009 Modèle:ISBN
  • André Malichier, Assumer à vingt ans ! Témoigner aujourd'hui, Lavauzelle, 2010, Modèle:ISBN

Filmographie

Documentaires

  • Ma Guerre d'Algérie, documentaire de Modèle:Nobr Réalisation : Jean-Claude Criton - Production L. Salles/Carrère (1994)
  • Portrait de Bigeard, documentaire de Modèle:Nobr Réalisation : Jean-Claude Criton - Production L. Salles/Carrère (1994)
  • La guerre d’Algérie, documentaire de 4h et 30 min réalisé par Jacques Soustelle produit par Paramount, 2002
  • Nous l’appelions Bruno, documentaire en trois parties, réalisé par Didier Trarieux-Lumière, 2012
  • Apostrophes, 6 dvd en 12 émissions par Bernard Pivot, éditions Montparnasse , 2013
  • Objectif Bruno, Bigeard dans l'œil des médias, documentaire de 1h58, réalisé par Marcela Feraru, 2014

Fiction

Discographie

Bibliographie

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

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Liens externes

Modèle:Liens

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