Gisors

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Gisors Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Située à la lisière du Vexin français, elle témoigne par son patrimoine architectural de la lutte acharnée entre souverains capétiens et Plantagenêt durant une partie du Moyen Âge. Élément important du paysage urbain, son château fort se dresse depuis lors sur une éminence dominant la ville. Principal lieu touristique de l'agglomération, il est également au centre de diverses légendes ayant trait à l'ordre du Temple.

Les habitants de Gisors sont appelés les Gisorsiens et les Gisorsiennes.

Gisors est jumelé avec Riegelsberg (Allemagne) depuis 1970.

Géographie

Situation

La commune de Gisors se situe dans la partie orientale du département de l'Eure, limitrophe du département de l'Oise. Formant un ensemble de Modèle:Unité s'inscrivant dans les limites du Vexin normand, elle s'étend sur un plateau calcaire entaillé par la rivière Epte.

Une zone boisée, connue sous le nom de bois de Gisors, s'étend dans la partie septentrionale du territoire communal. Une forêt de moindre importance, dite forêt de Boisgeloup, s'étend également au sud de l'agglomération, à proximité du hameau éponyme.

Communes limitrophes

Gisors est située (à vol d'oiseau) à Modèle:Unité de Beauvais, Modèle:Unité de Rouen, Modèle:Unité d'Évreux et Modèle:Unité de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Gisors est le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) s'étendant sur l'Eure et l'Oise et regroupant les communes de Trie-Château et Trie-la-Ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Fichier:Camille Corot - Gisors, c. 1873.JPG
Gisors, rivière bordée d'arbres,
Camille Corot, vers 1873.
Musée Soumaya, Mexico.

Deux cours d'eau de moindre importance, la Troesne et le Réveillon, viennent se jeter dans l'Epte après un parcours de Modèle:Unité pour le premier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et de Modèle:Unité pour le second<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs étangs, dits étangs des Ballastières, sont situés à l'ouest de la commune, en bordure de la vallée de l'Epte.

Axes de communication

La gare de Gisors est située sur la ligne de Paris-Saint-Lazare à Dieppe, aujourd'hui limitée à Serqueux. Gisors est le terminus des trains de banlieue du Transilien J, et de nombreux habitants des communes environnantes viennent prendre le train à Gisors pour effectuer leurs migrations pendulaires.

Climat

La ville bénéficie d'un climat océanique.

Modèle:Météo France

La moyenne des températures les plus basses de l'ensemble de l'année est de Modèle:Tmp. La moyenne des températures les plus élevées de l'année est de Modèle:Tmp (sur la période 1945-2007). Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre connaissent en moyenne des températures supérieures à Modèle:Tmp. Météo-France a relevé la température la plus élevée de Modèle:Tmp le Modèle:Date- et la température la plus basse de Modèle:Tmp le Modèle:Date-.

Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Gisors est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gisors, une agglomération inter-régionale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (38 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (43,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,1 %), terres arables (27,5 %), zones urbanisées (21,4 %), prairies (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Gisortis en 968 (charte de Richard Ier)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Castrum Gisortis en 1097 (Orderic Vital), Gisort en 1157 (bulle d’Adrien IV), Gisorz en 1160 (Robert du Mont), Gisorzcium en 1246 (cartulaire de Saint-Évroult), Gizortium au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (cartulaire du prieuré des Deux-Amants), Gysorcium et Gysorz en 1308 (charte de Philippe le Bel), Gysors au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle chron. norm. de P. Cochon), Gesors en 1461 (archives de la Seine-Inférieure)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage</ref>.

À l'époque gallo-romaine, la ville porte vraisemblablement le nom de *Gisoritum ou *Gesoritum. On y reconnaît deux éléments gaulois : le premier Giso- dans lequel Albert Dauzat identifie l'anthroponyme gaulois Gisus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou Geso- que François de Beaurepaire explique par un appellatif gaulois geso signifiant « pointe »<ref name="JUEEEM">François de Beaurepaire, op. cit.</ref>(à noter que dès le stade du gaulois le passage de [e] à [i] est régulier devant [s] cf. Alesia > Alisia ou Teutates > Toutatis).

Si cet élément est bien geso-, Xavier Delamarre considère qu'il reflète l'évolution régulière de *gaiso- « lance » en gēso- (cf. latin gaesum « javelot », donné comme d'origine gauloise par les auteurs romains)<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance. Modèle:P..</ref>.

Le second élément est rito- « gué »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>,<ref name="JUEEEM" /> (cf. gallois rhyd, anciennement rit même sens), que l'on retrouve fréquemment en toponymie et qui a subi différentes évolutions phonétiques suivant les cas et les régions. En Normandie (et ailleurs), il explique certaines terminaisons en -or- de noms de lieux d'origine gauloise (cf. Jort < *Divoritum « gué sur la Dives » et Lisors < *Lesoritum « gué en pente, oblique » [?]) et qui se perpétue jusqu'à une époque plus récente dans des formations médiévales du nord de la France, sous forme de terminaisons -ray, -roi, -roy (aujourd'hui dans des toponymes : Gerberoy, Longroy, le Gué-de-Longroi, etc.). Dans ce cas, la signification de *Gisoritum serait « le gué (matérialisé par) des lances ». Gisors occupe en effet un site au bord de l'Epte au passage probable d'un gué<ref name="JUEEEM" />.

À noter que l'on retrouve l'élément giso-, dans les trois Gisacum du département de l'Eure, composé avec le suffixe -acum, et l'élément geso- dans Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) et Gesocribate (Le Conquet).

Formation homonyme Gisors (Manche), à l'endroit probable d'un gué de la baie du Mont-Saint-Michel<ref name="JUEEEM" />.

Histoire

Antiquité

Gisors a été fondée probablement à l'époque gallo-romaine. La voie romaine Beauvais - Chartres passait non loin de Gisors, à Moiscourt.

Moyen Âge

De nombreux accords y sont signés entre les ducs de Normandie et les rois de France, notamment en 965 où la paix de Gisors<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Note">Le lieu où ce traité a été conclu fait discussion.</ref> reconnaît l'autorité de Modèle:Noble sur la Normandie et préconise l'abandon de sa suzeraineté par Lothaire, roi des Francs.

Fichier:2012--DSC 0070-Chateau-de-Gisors.jpg
Vue générale du château.

La ville commence à se développer vers cette période, car elle est alors située à la frontière du duché de Normandie et du Domaine royal français (partie du royaume directement sous l'autorité du roi de France). Elle se développe autour d'une église, aujourd'hui disparue. En 1119, la ville voit le passage du pape Modèle:Noble qui revient du concile de Reims. Le roi d'Angleterre Modèle:Noble invite ses hôtes à examiner les connaissances de ses protégés, les jumeaux de Beaumont, qui sortiront vainqueurs d'une discussion philosophique avec les cardinaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Gisors devient, au cours des siècles suivants, un lieu de rencontre entre les rois d'Angleterre et de France.

En 1169, Thomas Becket de Cantorbéry se rend à Gisors un an avant son martyre. Une chapelle lui sera dédiée près de la grande tour où une messe sera dite jusqu'à la destruction de la chapelle en 1793.

Le Modèle:Date- est signé le traité de Gisors entre Philippe Auguste et Modèle:Noble, qui marque la fin de la série de guerres continuelles entre le roi de France et le duc de Normandie.

Le Modèle:Date- : au départ de la troisième croisade à Gisors, Philippe Auguste, Modèle:Henri II d'Angleterre et Philippe d'Alsace comte de Flandre conviennent de distinguer leurs hommes par couleurs. La croix de gueules (rouge) est attribuée aux Français, d'argent (blanc) aux Anglo-Normands et de sinople (vert) aux Flamands. Malgré leur promesse lors de l’entrevue, les souverains français et anglais ne partent pas immédiatement et se font même la guerre durant une année.

Le Modèle:Date-, Philippe Auguste, Modèle:Henri II d'Angleterre et Frédéric Barberousse, se réunissent de nouveau à Gisors, prennent la croix et rassemblent les troupes pour la troisième croisade. Modèle:Henri II meurt le Modèle:Date-, et Richard Cœur de Lion lui succédant, reprend la promesse de croisade de son père.

Finalement, les deux souverains ne remplissent leur vœu qu’un an plus tard, et le Modèle:Date-, les deux rois partent de Vézelay. À la suite du traité d'Issoudun conclue entre les deux souverains, Gisors échoit à Philippe Auguste. Après avoir construit Château-Gaillard Richard parvient à déloger Philippe de la ville. Le pont enjambant l'Epte, encombré par les fuyards se rompt lors du passage du roi de France qui échappe de peu à la noyade<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Gisors devient un centre économique et commercial aux {{#switch: XIII

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}}. Philippe Auguste conquiert la ville au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et installe un château, avec tribunal et prison. À cette époque, Gisors se dote d'infrastructures : lavoir, hôpital, nouvelle église.

Le Modèle:Date-, la ville est prise par l'armée anglaise menée par John Cornwall, lors de la conquête de la Normandie par le roi d'Angleterre Modèle:Noble. Le capitaine de la ville, Lyonnet de Bournonville, capitule et donne la ville aux Anglais. Le traité de capitulation est signé, alors même que le château de Gisors résiste encore à l'invasion anglaise<ref>Document d'archive, conservé à Paris, Bibliothèque Nationale de France, Manuscrit français 26 043, Modèle:N°.</ref>.

Époque moderne

Fichier:Charles Louis Auguste Fouquet.jpg
Charles-Louis-Auguste Fouquet, duc de Gisors.

De 1619 à 1624, la peste sévit à nouveau à Gisors<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des couvents religieux s'installèrent à Gisors au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Selon P. F. D. Hersan<ref>Histoire de la ville de Gisors sur Gallica.</ref>, la ville est divisée entre partisans du curé Modèle:M. et jansénistes qui soutiennent le lieutenant général du bailliage Modèle:Me. La discorde à coup de libelles, qui donna lieu à des rixes, ne prit fin qu'en 1747 avec la désignation d'un nouveau curé.

Le Modèle:Date-, Gisors devient un duché, élevé en duché-pairie le Modèle:Date-, en faveur de Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, maréchal de France.

Celui-ci a cédé Belle-Île-en-Mer à Modèle:Souverain2 en Modèle:Date-, en échange du comté de Gisors et des vicomtés de Vernon, d'Andeli et de Lions et du marquisat de Bissi près de Vernon<ref>Article « Gisors » du Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et Historique, t. II, Modèle:P., par M.D.L.C.D.B., 1757.</ref>,<ref>http://www.heraldique-europeenne.org/Regions/France/Duche_Gisors.htm.</ref>. À sa mort en 1761, les domaines du maréchal reviennent à la Couronne.

Le Modèle:Date-, Louis Charles de Bourbon(-Maine), duc d'Aumale, échange avec Modèle:Louis XV la principauté des Dombes contre les domaines du maréchal (dont le duché de Gisors) et les terres de Gretz-Armainvilliers et de Pontcarré.

Son héritage passe à la branche collatérale des Bourbon-Penthièvre en 1775. Puis Louise Marie de Bourbon-Penthièvre, Madame Égalité, en apporta l'héritage aux Orléans. Henri, « comte de Paris », « duc de France », chef de la Maison d'Orléans, en était l'héritier.

Révolution française

Louis Alexandre de La Rochefoucauld d'Enville, duc de la Rochefoucauld est tué le Modèle:Date- par des volontaires de la Sarthe et de l’Orne, en route pour combattre les Prussiens qui venaient de prendre Verdun et qui menaient la chasse aux aristocrates<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est la seule victime des massacres de Septembre dans la ville, malgré les efforts de la municipalité et de Dolomieu qui ne peuvent le sauver.

Napoléon Bonaparte visite Gisors en tant que Premier consul en Modèle:Date- et s'y entretient avec les ouvriers d'une filature.

Époque contemporaine

Jeune femme dans une rue de Gisors acclamant les troupes britanniques.
Jeune femme dans une rue de Gisors acclamant les troupes britanniques à la libération de la ville.

Des usines s'installent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que la voie ferrée de Paris à Dieppe (1868). La gare de Gisors devient un carrefour ferroviaire, avec la mise en service des lignes de Gisors à Pont-de-l'Arche (1868) et vers Beauvais (1875).

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens entrent dans Gisors, ville quasiment ouverte, le dimanche Modèle:Date-. Le prince Hohenlohe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> est accueilli par Louis Passy<ref>Louis Passy n'est pas le maire de Gisors, mais un conseiller municipal ; battu deux fois, il ne parvient à devenir député de l'Eure qu'à partir de février 1871 et ce jusqu'à la veille de la tourmente suivante.</ref> en personne<ref>Les Prussiens à Gisors, page détachée de l'histoire de l'invasion : réponse à une brochure, intitulée "Procès-verbaux du Conseil municipal de Gisors, 2-15 octobre 1870", Louis-Étienne Charpillon… en ligne sur Gallica [1].</ref>.

La ville a été endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle est libérée au matin du Modèle:Date par une colonne blindée britannique faisant mouvement vers Beauvais en provenance de Vernon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement des Andelys du département de l'Eure.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Gisors <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Gisors Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Eure. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Gisors était le siège de la communauté de communes Gisors-Epte-Lévrière, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004.

Celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Vexin Normand dont Gisors est la ville la plus peuplée.

Tendances politiques et résultats

Au second tour des élections municipales de 2014 dans l'Eure, après un premier tour marqué par la désunion des forces de gauche<ref>Modèle:Article.</ref>, la liste menée par le communiste Marcel Larmanou, maire sortant, est battue par celle du jeune UMP Alexandre Rassaërt, qui obtient 57,72 % des suffrages exprimés et 26 élus, devançant ainsi le sortant qui obtient 42,28 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Au second tour des élections municipales de 2020 dans l'Eurela liste menée par le maire sortant (LR) Alexandre Rassaërt remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (56,07 % des suffrages exprimés), devançant la liste menée par Anthony Auger, candidat divers gauche et conseiller municipal d’opposition pendant le mandat municipal 2014-2020, qui obtient Modèle:Unité (43,93 % des suffrages exprimés), lors d'un scrutin marqué par 50,37 % d'abstention<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,53 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Établissements scolaires

  • École primaire Eugène-Anne,
  • École maternelle Jacques-Prévert,
  • École primaire Jean-Moulin,
  • École maternelle et école primaire Joliot-Curie,
  • École maternelle Paul-Éluard,
  • École école primaire et collège privé catholique Jeanne-d'Arc,
  • Collège Victor-Hugo,
  • Collège Pablo-Picasso,
  • Lycée polyvalent Louise-Michel (qui résulte de la fusion en 2013 du lycée général et technologique Louise-Michel, qui succédait à une pension religieuse pour jeunes filles construite en 1884 et du lycée professionnel Louis-Aragon ouvert en 1983, qui avaient déjà le même proviseur et des services communs)

Santé

  • Le centre hospitalier communal (CHC) <ref>Modèle:Lien web.</ref> se situe sur la route de Rouen.
  • Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) rattaché au CHC. Hôtel-Dieu au Moyen Âge, les sœurs ont été présentes à l'hôpital-hospice durant 250 ans. Ses bâtiments datent de 1860 sur le terrain de l'ancien couvent des ursulines. L'EHPAD est situé sur deux sites, « Les Champs Fleuris » en centre-ville, et « Les Jardins du Vexin » route de Rouen.

Médias

La commune publie régulièrement le magazine municipal À la une<ref>Publication municipale A la une.</ref>.

La presse locale est présente avec l'hebdomadaire L'Impartial<ref>L'Impartial.</ref> et une édition spéciale pour l'aire gisorsienne.

Culte

Fichier:Gisors église.JPG
L'église Saint-Gervais-Saint-Protais.

Gisors appartient au diocèse catholique d'Évreux, lui-même intégré à la province ecclésiastique de Rouen. La ville compte une paroisse catholique : la paroisse Saint-Gervais-Saint-Protais.

Gisors compte également une église évangélique ainsi qu'une communauté de Témoins de Jéhovah.

Économie

Gisors est un pôle économique bénéficiant de la présence de plusieurs zones commerciales et zones d'activités. La ville propose un marché toute la journée les dimanches et tous les vendredis matin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Château de Gisors

Modèle:Article détaillé

Fichier:Chateau-de-Gisors.jpg
Donjon du château.

Le château de Gisors est une construction du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1096) décidée par Guillaume II d'Angleterre et confiée à Robert II de Bellême dont le donjon occupe une motte castrale. Il est célèbre par la légende populaire du trésor des templiers qui y serait caché, mais les templiers n'en ont eu la responsabilité qu'entre 1158 et 1160 (30 ans après la création de l'ordre) puis quatre dignitaires de l'ordre du Temple y ont été brièvement prisonniers en 1314 lors de la chute de l'ordre. Dans les années 1950, le gardien du château, Roger Lhomoy, entreprit le creusement de nombreux souterrains qui finirent par déstabiliser la motte et provoquer des fissures dans le donjon. L'homme assura avoir découvert des salles souterraines ainsi qu'une chapelle contenant le fabuleux trésor. Le maire ainsi que plusieurs habitants se rendirent sur les lieux mais le souterrain était tellement profond que personne ne voulut descendre. Le gardien reçut l'ordre de reboucher les creux et personne ne put vérifier ses dires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des fouilles organisées en 1964 par le ministère de la Culture au château de Gisors pour retrouver le trésor des templiers à la suite du signalement de son jardinier et gardien, Roger Lhomoy, n'ont abouti à rien. Les fondations du château ont été hautement déstabilisées par ces recherches<ref>Histoire Junior Modèle:N° Modèle:P..</ref>. Un souterrain relierait le château à la tour de la Reine Blanche située à Neaufles-Saint-Martin, à Modèle:Unité du château.

Collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais

Fichier:Gisors (27), collégiale St-Gervais-et-St-Protais, vue depuis le nord-ouest.jpg
La monumentale façade gothique flamboyant et Renaissance de la collégiale.
Fichier:Gisors (27), collégiale St-Gervais-et-St-Protais, croisillon nord 1.jpg
Vue du nord : à gauche et au centre, le chœur et le transept gothiques ; à droite, la nef plus récente, de style gothique flamboyant.

Modèle:Article détaillé

La collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais constitue un monument à l'architecture fruit des styles de différentes époques : Moyen Âge (style gothique) et Renaissance. Cette église est classée au titre des Monuments historiques.

Consacrée par Calixte II, cette église voit sa nef ravagée par un incendie. Elle est reconstruite dès 1160. Grâce au financement de la reine Blanche de Castille, un chœur gothique est consacré en 1249. Il est conçu selon le modèle chartrain, avec une élévation à trois niveaux : grandes arcades, triforium et fenêtres hautes percées d'oculi. À l'aide des financements des confréries de charité et des corporations de métiers, l'église connaît de nombreuses transformations dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec l'ajout de chapelles rayonnantes et d'un déambulatoire au niveau du chœur. Confiés ensuite aux Grappin, une famille d'architectes du Vexin, les travaux se poursuivirent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la reconstruction de la nef et des chapelles des bas-côtés en style gothique flamboyant puis de la façade ornée de motifs Renaissance.

Certains vitraux sont dus au maître-verrier Romain Buron<ref>Les Vitraux de Romain Buron à Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors (Eure). Directeur de recherche : Anne Prache. Paris IV Sorbonne, 1986</ref>.

À l'intérieur se trouve un escalier à vis caractéristique de la Renaissance. À l'extérieur, la Grosse Tour inachevée (1542-1590) alterne étages dorique et ionique.

C'est l'église principale de la paroisse de Gisors-Vallée d'Epte.

Ayant subi d'importantes destructions le Modèle:Date-, elle a été patiemment restaurée<ref>Documentation du Conseil Régional de l'Eure.</ref>.

Chapelle Saint-Luc

Fichier:Gisors - Ancienne léproserie saint Lazare.jpg
Vue du sud-est.
Fichier:Gisors - Ancienne léproserie saint Lazare (2).jpg
Vue du sud-ouest.

Ce monument est l'un des principaux vestiges de la léproserie Saint-Lazare, fondée en 1210 par Jean de Gisors<ref>http://www.ville-gisors.fr/Culture-Loisirs-et-Association-Patrimoine-La-leproserie.</ref>. De plan très simple, elle se compose d'une nef rectangulaire en pierre calcaire, complétée d'un chevet à pans de bois. L'ensemble, entièrement charpenté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mesure approximativement Modèle:Unité. Transformée en maison de charité pour les nécessiteux au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est transformée en grange au moment de la Révolution. Devenue propriété privée, elle est finalement vendue à la ville de Gisors en 1967.
Son classement au titre des monuments historiques est intervenu en 1992 ; elle est actuellement en cours de restauration. À partir de 1998, le peintre contemporain Dado travaille à la réalisation d'une peinture représentant le jugement dernier, prévue pour orner le chevet de l'édifice.

Le Boisgeloup, son château et ses hôtes historiques

Modèle:Article détaillé

Lavoir de la rue des Argillières

Fichier:Gisors - Lavoir.jpg
Vue du nord-ouest.
Fichier:Gisors - Lavoir (2).jpg
Vue du sud-ouest.

Les origines de ce lavoir remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Située en bordure de la rivière l'Epte, cette construction intègre des pierres calcaires et des pans de bois, tandis que la toiture est entièrement recouverte d'ardoises.

Patrimoine culturel

En 1887, la ville sert de cadre à une nouvelle de Guy de Maupassant : Le Rosier de Madame Husson.

Plusieurs écrivains prétendent que ce fut à Gisors qu'eut lieu l'institution de l'ordre de la Jarretière, destinée à récompenser la valeur guerrière. Edouard III, roi d'Angleterre, en 1346, dansant à Gisors, après un tournoi, avec la comtesse Alix de Salisbury, qui le suivait à la guerre, après que sa jarretière se fut détachée, la lui rattacha en disant à la comtesse, qui hésitait à accepter, « Honi soit qui mal y pense »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine naturel

Site classé

Personnalités liées à la commune

Nés à Gisors

Morts à Gisors

Autres

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail