Hillion

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Modèle:Infobox Commune de France

Hillion {{#ifeq:1|0|[iljɔ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située près de Saint-Brieuc dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 22081.png
Carte de la commune.

La commune de Hillion se situe en bord de mer, au nord-centre du département des Côtes-d'Armor, à l'Est de Saint-Brieuc et à l’extrême Est de l'agglomération dont elle fait partie : Saint-Brieuc Armor Agglomération.

Les communes les plus proches à vol d'oiseau sont : Yffiniac (Modèle:Unité), Morieux (Modèle:Unité), Coëtmieux (Modèle:Unité), Pommeret (Modèle:Unité) et Andel (Modèle:Unité).

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Fichier:Hillion - Baie de Saint-Brieuc - Pointe du Grouin (plage de galet).jpg
Plage de galets à la pointe du Grouin.

La géologie de Hillion est la même que celle de Saint-Brieuc (voir : Cadre géologique Saint-Brieuc). La commune est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives.

Des roches volcaniques sont bien visibles à Hillion au niveau de l'anse d'Yffiniac (tufs schistosés et poudingues vers la plage de l'Hôtellerie<ref>Au nord, présence de filons de dolérite qui s'altèrent en boules, d'orientation N.-S. La pointe nord montre l'affleurement de Modèle:Citation. Cf Hubert Lardeux, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>) et de la carrière du Vaugas où affleurent des leptynites acides<ref>Elles résultent du métamorphisme de volcanites acdes.</ref>, des amphibolites à grenat de haut métamorphique<ref>Elles résultent du métamorphisme de coulées de lave en coussins.</ref>, alternant avec des gneiss dioritiques, des gabbros<ref>Modèle:Citation Cf E. Égal, É. Thomas, P. Guennoc... [et al.], Carte géologique de la France à 1/50 000. Modèle:N°, Saint-Brieuc, éditions du BGM, 2005, Modèle:P..</ref> et quelques cumulats ultrabasiques. Modèle:Citation.

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de cette bande côtière peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, des structures géologiques (cisaillement, faille, pli, schistosité) témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hydrographie

Fichier:Morieux - Baie de Saint-Brieuc - Vallée du Gouëssant (entrée - marrée basse) 02.jpg
Anse de Morieux et le Gouessant.

Située au fond de la baie de Saint-Brieuc, Hillion présente les caractéristiques d'une péninsule entourée par la Manche avec à l'ouest l'anse d'Yffiniac, au nord la baie et à l'est l'anse de Morieux dans lequel se jette le Gouessant. Sans grand relief, Hillion est traversée, en plus du Gouessant, par l'Évron et le Cré.

Avec un littoral d'environ Modèle:Unité, Hillion est au cœur de la zone humide d'intérêt national que constitue la baie de Saint-Brieuc, classée réserve naturelle le Modèle:Date-.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Plage de Bon-Abri -7227.jpg
Dunes et plage de Bon-Abri.

Les dunes de Bon-Abri, au cœur de l'anse de Morieux, malgré leur modeste superficie (4 hectares), riches de leur biodiversité naturelle (dunes de sable nu, prairies humides, dunes boisées, etc.. constituent une mosaïque de milieux naturels), floristique et faunistique, constituent une réserve naturelle acquise par le département des Côtes-d'Armor en 1981. Elles abritent notamment 5 mares, dont deux permanentes, issues de l'exploitation industrielle du sable pendant une quarantaine d'années où vivent notamment 7 espèces de batraciens et 4 espèces de reptiles, dont des espèces rares comme le pédolyte ponctué, le crapaud des joncs, le triton palmé<ref>Stéphanie Brousse, "Batraciens et reptiles en Bretagne", Yoran Embanner, Fouesnant, 2014, Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Article détaillé

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de Saint-Brieuc, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Hillion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), zones humides côtières (1,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Morphologie urbaine

La commune se compose de deux bourgs : Hillion et Saint-René, qui regroupent environ 45 % de la population communaleModèle:Référence nécessaire. La majorité de la population est dispersée sur une dizaine de hameaux : la Grandville, les Quilles, Lermot, Fortville, les Ponts-Neufs, Pissoisson, Licantois, Licellion, les Grèves, Carquitté.

Logements

En 2009, les Modèle:Nombre de la commune sont à 88,8 % des résidences principales, uniquement des maisons. Les habitants sont majoritairement propriétaires (79,8 %) et 18,8 % sont locataires.

Plus de la moitié (57,3 %) des ménages en 2009 occupent leur résidence principale depuis dix ans ou plus. Sur le total des Modèle:Nombre principales, 986 (58,3 %) possèdent plus de cinq pièces. Le nombre moyen de pièces se situe à 4,8 en 2008. La très grande majorité des résidences (98,3 %) possèdent une salle de bain disposant d'une baignoire ou d'une douche. 81,1 % des résidences possèdent au moins un emplacement de stationnement et 89,8 % des ménages sont équipés d'au moins une automobile.

Entre 1999 et 2009, le nombre de logements est passé de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre soit une augmentation de Modèle:Nombre. Sur la même période, le nombre d'habitants a augmenté de Modèle:Nombre, soit un solde de Modèle:Nombre. L'explication de ces chiffres proches (Modèle:Nombre par logement) n'est pas lié à une augmentation du nombre de résidences secondaires (de 122 à 146, +24), mais à l'évolution de la taille des ménages 27 % de ménage à Modèle:Nombre en 2009.

Projets d'aménagement

En Modèle:Date-, le projet de plan local d'urbanisme a été présenté. La loi littoral s'appliquant sur la commune, les futurs lotissements seront situés sur les bourgs de Hillion et de Saint-René.

Voies de communication et transports

Fichier:Réseau TUB - Arrêt Hillion Centre.jpg
Arrêt de bus "Hillion Centre" du réseau TUB.

Hillion est relié au reste de l'agglomération du lundi au samedi grâce à la ligne 20 des Transports urbains briochins (TUB).

Les lignes 2 et 3 du réseau BreizhGo passent également dans la commune.

Toponymie

Le nom de la commune vient du nom du camp romain "Iliacus Roboris" (« camp du Rouvre ») qui était installé sur les lieux de l'actuelle ferme de Carbien, qui en garde la forme générale, une enceinte fortifiée avec des tours d'angle, plus récentes, mais construites sur les anciennes limites du camp<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Helyon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Hilium en 1148, Hyllion en 1216, Hillion en 1219, Hilyon en 1224, Hillion en 1229, Hilion en 1232, Helion en 1241, Hylion en 1242, Hillion en 1267 et en 1303, Hillian vers 1330, Hyllyon en 1536, Hillon en 1569<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les historiens de référence de la Bretagne : Dom Lobineau, Dom Morice, Arthur de la Borderie, s'appuyant sur un manuscrit daté du {{#switch: ou

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:   ou  |-| – |   ou   }}Modèle:S mini- siècle

}} (Vita Briocii), situent la fondation du village de Hillion (alors Lis-Helion) à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, "aux environs de l'an 490". Ce texte décrit précisément la "cour de justice de Helyon" (Aulam Helyoni ou Helioni). Ce lieu est ainsi devenu, selon ces historiens, dont Arthur de la Borderie dans son "Histoire de Bretagne", "le siège de l'autorité qui régissait le plou d'Helion, (qui) fut nommé désormais la cour de justice d'Helion, Aula Helioni, en breton Lis-Helion...". Le nom de Licellion, hameau situé à Modèle:Unité au sud de Hillion, subsiste de nos jours.

Le nom en breton de la commune est Helion.

Histoire

Des origines à la période gallo-romaine

Préhistoire

Fichier:Le menhir de Carquitté près d'Hillion en Côtes d'Armor (22).jpg
Le menhir de Carquitté.

De nombreux artefacts datant du néolithique ont été découverts sur le territoire de la commune depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : haches de pierre polie, meules, racloirs, pointes de flèches… Mais il n'a pas été identifié d'outils des périodes du paléolithique et du mésolithique. Par comparaison à d'autres sites littoraux comme celui de Piégu à Pléneuf-Val-André, il est raisonnable de penser qu'une occupation humaine a existé à Hillion à ces périodes. Outre ces artefacts du néolithique dispersés sur toute la commune qui attestent d'une large occupation, il faut noter la présence du menhir de Carquitté découvert en 1964, celui d'un dolmen démantelé au Champ Plétan, et les fondations d'une maison datant de la fin de cette période mise au jour par l'Inrap en 2017<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 1">Modèle:Lien web</ref>.

Plusieurs dépôts de haches à douille ou à talon, découverts notamment à Lermot et à Carquitté, montrent une continuité de l'occupation humaine durant l'Âge du bronze<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 1"/>.

La période de l'Âge du fer a laissé relativement peu de traces : quelques poteries dans les lieux-dits de Crémur, Bonabry et Billemont. Dans l'ouest de la Bretagne, on observe la présence de souterrains armoricains associés à de petites fermes gauloises. Ces souterrains servaient à stocker des réserves probablement de nourriture, conservée dans du sel. L'un d'entre eux a été découvert dans la commune mais détruit lors de travaux<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 1"/>.

Période gallo-romaine

C'est au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'ont été faites les premières découvertes archéologiques concernant la période gallo-romaine : des restes de bâtiments et même de thermes à la Grandville, des céramiques, poteries, tegulae et suspensura confirmant la présence de thermes, ainsi que des pièces de monnaie datées du 1er au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec un apogée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ces découvertes conjuguées à des repérages d'enclos par prospections aériennes ont permis d'identifier une quinzaine de sites : à la Grandville, l'Hôtellerie, Crémur, Lermot, Carquitté, Le Clos Cotte, Bellevue Modèle:Etc.. Ces différents sites étaient reliés par des voies secondaires à la voie principale reliant Fanum Martis (Corseul) à Vorgium (Carhaix). Celle-ci est très bien repérée sur les plans terriers du duché de Penthièvre sous l'appellation classique de « chemin ferré » ; elle passe à Licellion où aurait existé un relais-auberge (Vetus stabulum). Le site de la Grandville est considéré comme un vicus portuaire comportant sur une vaste étendue des maisons et des thermes, ainsi que probablement un temple. Des restes de carrelages et de mosaïques ont été mis au jour et ont parfois servi par le passé à remblayer des chemins. Des murs peints à incrustation de coquillages ont été découverts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jugés suffisamment intéressants pour être exposés au musée d'Archéologie nationale de Saint Germain en Laye. L'économie de ce vicus était lié à la fabrication de pourpre à partir de coquillages (Nucella lapillus) et aux activités littorales<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 1"/>.

Période du Moyen Âge

L'empire romain au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Pour maintenir sa présence et sa domination sur l'immense territoire qui s'étend en occident et en orient, l'empire romain s'appuie sur des troupes originaires de multiples pays, qui sont plus ou moins romanisées. Les peuples de la périphérie commencent à se rebeller et notamment les saxons font de fréquentes incursions sur les côtes d'Armorique dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les villages côtiers sont ravagés, comme Port Aurel à Plérin, Fréhel et aussi le hameau de la Grandville (Hillion) où des traces d'incendie ont été observées sur les vestiges<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2">Modèle:Lien web</ref>.

Le pouvoir romain fait appel à des troupes de supplémentaires provenant de Bretagne, notamment de Cornouailles et du pays de Galles. Il est très probable qu'une garnison se soit installée à la pointe de Hillion qui, de par sa géographie, permet la surveillance de toute la baie. La pression des peuples dits barbares s'accentue au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, entraînant des vagues de migrants de Bretagne vers l'Armorique qui devient la Bretagne<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2"/>.

L'implantation bretonne à Hillion

Selon la Vita Briocii (récit hagiographique qui relate la vie de Brieuc), celui-ci aurait débarqué dans le fond de la baie de Saint-Brieuc au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De sérieuses réserves ont été émises par des historiens, dont Arthur de la Borderie, sur les récits très enjolivés, mais ils ne mettent pas en doute les éléments majeurs : l'arrivée de Brieuc avec des moines et des Bretons au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'implantation antérieure d'autres migrants d'origine galloise à Licellion (Lis-Helion signifiant la cour de Hillion) où se trouve son cousin Rigwall. En breton ancien, lis est un terme issu du gallois llys qui signifie « cour seigneuriale ». Ces textes laissent entrevoir une origine galloise du toponyme Hillion.

Il est probable qu'une chapelle ou une église en bois ait été construite à Hillion par les moines gallois. Ce n'est qu'en 848 que Nominoë, roi des Bretons, crée le diocèse de Saint-Brieuc, mais il n'y a pas mention de la paroisse de Hillion<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2"/>.

Ronan, un saint emblématique de la Bretagne à Hillion

Comme de nombreux évangélisateurs venus des terres celtiques en Armorique, Ronan est un moine irlandais qui vient annoncer le christianisme au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il commence sa mission dans le Léon puis dans l'actuelle Cornouaille (Locronan ou « terre sacrée de Ronan »). Il se heurte à une résistance de la part des tenants du druidisme et, selon la tradition, part s'installer à Hillion, où il crée un ermitage à ce qui s'appellera le lieu-dit Saint-Ronan, nom qui perdurera jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il y serait mort et son corps aurait été transféré à Locronan.

L'avènement de la chevalerie à Hillion

Les périodes troublées de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle entraînent la création de lieux fortifiés dans lesquels la population peut se réfugier en cas d'attaques. Ils sont constitués par des mottes castrales où résident des chevaliers qui protègent la population. Selon Henri Frotier de La Messelière, le lieu-dit « la Motte verte » situé dans le bourg actuel serait l'une d'entre elles. Il y en avait-il probablement d'autres. La présence attestée des chevaliers de Hillion au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle plaide en ce sens<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2"/>.

Le Modèle:Date-, Guillaume le Conquérant remporte une victoire décisive à la bataille d'Hastings, début de la conquête de l'Angleterre. De nombreux Bretons font partie de ses troupes, dont Éon Ier de Penthièvre qui règne sur la châtellenie de Lamballe. Les seigneurs de Hillion figurent parmi ses vassaux. Selon le Domesday Book (1086), Hervé de Hillion et Tihel de Hillion, chevaliers de Hillion, ont combattu à Hastings, avant de recevoir des terres et de s'installer en Angleterre<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2"/>.

Fichier:Fenêtres obstruées de la façade romane.jpg
Fenêtres obstruées de la façade romane

La date de la construction de l'église Saint-Jean-Baptiste est estimée par les spécialistes<ref>Modèle:Ouvrage</ref> à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, donc peu après la conquête de l'Angleterre. On peut faire l'hypothèse que l'enrichissement rapide des chevaliers de Hillion n'y est peut-être pas étranger. Cette vaste église de type roman correspond au style normand des églises érigées à la même époque : elle comporte une tour massive implantée à la croisée du transept, ce qui tend à confirmer cette hypothèse<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2"/>.

Les chevaliers de la paroisse de Hillion au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Fichier:Blason des Gueguen à Carbien.jpg
Blason des Gueguen à Carbien.

Longtemps après cette première mention des chevaliers de Hillion, d'autres documents attestent de cette même famille. Le nom de Rolland de Hillion est mentionné à plusieurs reprises à partir de 1216. Les anciens manuscrits évoquent aussi les mésaventures de Guillaume de Hillion faisant partie de l'escorte du duc de Bretagne Jean V, ainsi que de nombreuses références à l'écuyer Guillaume de Hillion, à Lancelot de Hillion, à Jehan de Hilyon, noble seigneur de Hillion… Les chevaliers de Hillion adoptent dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les armoiries « De gueules à une bande d'argent ».

D'autres familles nobles de Hillion, comme les Guéguen, appartiennent également à la chevalerie bretonne. Leurs représentants sont régulièrement présents aux montres, et la branche hillionnaise de cette famille, les seigneurs de la Villecolué et du Clos portent un sceau décrit en 1504 : « D'argent à l'olivier de sinople, au franc quartier d'hermines, chargé de deux haches d'armes de gueules en pal ». Ces armoiries semblent attester de la participation à une croisade par l'un de leurs ancêtres<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2"/>.

Quelques événements au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Chapelle saint Yves des Marais.jpg
Chapelle saint Yves des Marais.

En 1327, Guillaume de Tournemine, revenant de la chasse, est surpris par une filière lors de la traversée de l'anse d'Yffiniac. Pour échapper à une mort imminente par noyade, il invoque saint Yves, décédé en 1303, et sort indemne de ce mauvais pas. Il apporte son témoignage lors du procès en canonisation de saint Yves et, en reconnaissance, il construit une chapelle qui lui est dédiée sur le site actuel de la chapelle du château des Marais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Pendant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365) entre Jeanne de Penthièvre et son mari Charles de Blois alliés aux Français d'une part, et Jean de Montfort allié aux Anglais d'autre part, Hillion occupe une place particulière dans le Penthièvre. Une garnison anglaise y séjourne commandée par Guyon de Kermalkeyn qui est l'un des 18 capitaines anglais recensés par Dom Morice en Bretagne. Sous la responsabilité du capitaine anglais de Bécherel, Wingreworth, cette garnison participe à la guerre des rançons qui ruine toutes les paroisses du Penthièvre, y compris Hillion. Cette garnison anglaise qui comportait sans doute plusieurs dizaines d'hommes d'armes était probablement basée au château de Lescobiche et à l'église Saint-Jean-Baptiste<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 2"/>.   

Révolution française

Fichier:Hillion - Pointe de Palus - Abri des douaniers 02.jpg
Ancien abri des douaniers à la pointe de Palus.

Modèle:... En 1790, Hillion élit son premier maire : Guillaume Guinard, fermier de Tanio. La population s'élève alors à plus de Modèle:UnitéModèle:Référence nécessaire.

Sur la toute la côte d'Hillion, a été construit six abris de douaniers datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des restes de ruines sont encore présent sur la pointe de Palus et la pointe du Grouin à côté d'un bunker de la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Référence nécessaire.

Époque contemporaine à aujourd'hui

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les habitants de Hillion, Yffiniac et Langueux se livraient au colportage du sel extrait des salines de Langueux. Il était réputé pour sa blancheur éclatante et son goût ; on vendait aussi les résidus, attachés aux parois des chaudières ayant servi à l'évaporation de l'eau de mer, et qui formaient un sel de moins bonne qualité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les salines d'Yffiniac et de Langueux cessèrent leur activité vers 1860, victimes de la concurrence du sel provenant de salines plus méridionales, permettant d'obtenir du sel par des procédés plus économiquesModèle:Refnec.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts porte les noms de quatre-vingt-un soldats morts pour la France, dont un qui a péri en mer<ref name=":MémorialGenWeb">Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le Modèle:Date-, les Allemands joueront une fanfare dans la cour d'un café de la commune dès leur arrivée<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 4">Modèle:Lien web.</ref>. Ils construisent quelque temps après des blockhaus sur la côte qu'ils nomment sur principalement deux positions différentes :

Fichier:Hillion - Pointe des Guettes - Wn La 370 (Bunker d'observation) 01.jpg
Wn La 370 - Bunker d'observation.
  • Wn La 370 (pointe des Guettes) : deux/trois blockhaus Modèle:Quoi pour du stockage de munitions et équipements, des projecteurs et pour la Lichtsprechgeräte (téléphonie légère modulée ou transmission sans fil) qui servait pour les unités de défense anti-aériennes<ref name=":Wn La 370/371">Modèle:Lien web.</ref>. Les soldats de ce secteur pouvaient communiquer avec ceux de la pointe du Roselier à Plérin et probablement ceux de la plage de Saint-Maurice à Morieux. Un blockhaus de type Regelbau 612 a également été construit au bout de l'impasse de la pointe des Guettes pointant sa direction vers le nord-ouest, afin de protéger la baie ; il a été démoli vers le milieu ou la fin des années 1960<ref group=Note>Images aérienne de 1966 du site remonterletemps.ign.fr</ref>. Trois autres petits bunkers, probablement de commandement, furent construits au début de l'impasse de la pointe des Guettes dans le jardin d'une maison de villégiature ainsi qu'un baraquement<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 4"/>. Les trois petits bunkers sont encore présent mais le baraquement a été détruit juste après la guerre ;
Fichier:Hillion - Pointe du Grouin - Wn La 371 (Bunker type 612 n°1) 02.jpg
Wn La 371 - Pointe du Grouin - Bunker type Regelbau 612.
  • Wn La 371 (pointe du Grouin) : la pointe possédait deux blockhaus de type Regelbau 612<ref name=":Wn La 370/371"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce secteur avait été choisi pour défendre l'entrée du port du Légué de Saint-Brieuc côté Est. Les bunkers étaient équipés d'un canon Pak 40 de Modèle:Unité. Ils disposaient d'une vue de 180° et étaient reliés par des tranchées, qui restent distinguables. Cette zone était protégée par un champ de mine et la route pour y accéder était muni de mines antichars.

Wn est l'abréviation de Widerstandsnest (nid de résistance), La pour le secteur de Lamballe et les chiffres pour le numéro du secteur ; ils sont donc à suivre d'Est à l'Ouest. La plupart de ces infrastructures sont toujours présentes.

Modèle:Média externe

Fichier:Hillion - Plage de Saint-Guimond - Wn La 371 (Nussknackers) 02.jpg
Des nussknackers sur la plage de St-Guimond.

D'autres secteurs étaient également sécurisées tel que la plage de Saint-Guimond, qui était recouvert de nussknackers et probablement d'autres éléments anti-débarquement tels que des pieux, des hérissons tchèques, des fil de fer barbelé et probablement des emplacements avec mitrailleuses (modèles MG 34 ou MG 42). Les dunes et plages de Bon Abri, et probablement celle de la Grandville, étaient recouvert de ces éléments ainsi que des mines anti-débarquement et antichars. La rue de Trégot, qui mène à la plage de Lermot, était protégée par des mines antichars et une structure bétonnée (un encuvement), aujourd'hui disparu, située entre les maisons n°25 et n°27. Une autre structure bétonnée identique est située derrière le n°4 Le Tertre Piquet<ref group=Note>Images aérienne de 1948 du site remonterletemps.ign.fr</ref>. Ils étaient probablement équipées de canons KwK 38 de 5 cm. Au lieu-dit de Lermot, la maison n°15 rue de Trégot était un café ou les soldats allemand en permission pouvaient probablement se délasser (la soldatenkaffee). Derrière ce lieu-dit, était installé un réseau de barbelé et sur les routes et chemins, des chevaux de frises afin d'évité toutes intrusions de civils<ref group=Note>Source de ce paragraphe : carte externe situé ci-contre.</ref>.

L'armée allemande s'installa également dans les château des Marais et des Aubiers<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'état-major logeait dans une maison rue de l'Hôtellerie<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 4"/>.

Tôt le matin en Modèle:Date-, un avion anglais s'était débarrassé de ses bombes sur le bourg de Hillion. Il visait un dépôt de munitions à Saint-Ilan (Langueux). Une bombe tomba sur la route devant le café Hardoin-Méchinaud, aujourd'hui bar-crêperie face à la salle Palante, faisant un immense cratère profond où Joseph Déron, le sacristain qui allait sonner l'angélus du matin tomba. Il fut récupéré de justesse à l'aide de cordes. La deuxième endommagea l'Hôtel Saint Nicolas, juste derrière l'église, blessant grièvement une pensionnaire qui y perdit une jambe. L'hôtel fût reconstruit plus tard au titre des « dommages de guerre ». Enfin, le troisième projectile atterrit dans le jardin du presbytère ne faisant qu'un trou d'un mètre cinquante de diamètre. Ayant trouvé de la terre molle, la bombe ne dû pas exploser en profondeur. Elle s'y trouve peut-être encore<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 4"/>.

Le Modèle:Date-, un avion américain Lockheed P-38 Lightning est touché par la DCA du lieu-dit de Lermot. L'avion, piloté par le lieutenant américain Emerson, est obligé de se poser en urgence au lieu-dit de Pivert (actuellement vers les serres des Salines) près du château des Aubiers. L'avion sera abandonné en plein champ et démonté par les soldats allemands qui sont au château. Ceux-ci pourchasseront le lieutenant Emerson et l'arrêteront<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 4"/>.

Les Allemands quittèrent la ville quelques jours après le débarquement de Normandie, en fin de semaine entre le jeudi 8 ou le dimanche Modèle:Date-. Une troupe d'une trentaine d'hommes à pied s'en allèrent pour probablement aller sur Saint-Brieuc. Les américains arrivèrent le Modèle:Date-, même jour que la libération de Saint-Brieuc. Une unité d'artillerie d'environ cent hommes s'installèrent dans la commune avec quatre canons de Modèle:Unité tractés (probablement des M1 ou M1A1) et d'un radar mobile. Les canons avaient été positionnés en batterie dans les champs à gauche de la route qui mène à la pointe des Guettes (actuellement derrière le camping Bellevue). La troupe installa également une dizaine de tentes dans le même secteur<ref name=":histoire-patrimoine-hillion partie 4"/>.

Le monument aux morts porte les noms de douze soldats sont morts pour la France. Parmi eux deux ont péri en mer<ref name=":MémorialGenWeb"/>.

La Guerre d'Algérie

Le monument aux morts porte le nom d'un soldat tombé au Champ d'Honneur<ref name=":MémorialGenWeb"/>.

Aujourd'hui

Modèle:...

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Multiple image

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Finances locales

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Hillion<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Hillion. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Hillion s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :

En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Hillion<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :

La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :

  • des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (40 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011 ;
  • des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (11 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 13 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).

Les ressources en investissement de Hillion se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :

L'endettement de Hillion au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources d'Hillion.</ref> :

  • l'encours de la dette pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 87 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2009 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">

Modèle:Lien web.</ref> ;

  • l'annuité de la dette pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2010<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2011 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2010<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">

Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum d'environ Modèle:Nobr en 2005 et un maximum d'environ Modèle:Nobr en 2011.

Jumelages

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Hillionnais (Hilionad (Hilioniz), Hilionadez (-ed) en breton).

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Hillion depuis cette date :

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité<ref name="SL INSEE">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui place Hillion au 6 600e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole, et le revenu net imposable moyen s'élevait à Modèle:Unité<ref name="SL INSEE"/>. Au sein de la commune, 62,4 % des foyers fiscaux étaient imposables<ref name="SL INSEE"/>. Les revenus déclarés étaient pour 60,7 % des revenus salariés, pour 24,4 % des pensions, retraites et rentes et pour 10,2 % des revenus non salariés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités économiques

Fichier:Hillion Bouchots.jpg
Vue sur les bouchots.

La mytiliculture est une activité importante puisque 10 % des moules françaises, soit environ Modèle:Unité, sont issues de la production hillionnaise. Il s'agit d'une production par élevage sur bouchots situés à l'est de la Pointe des Guettes. L'accès à la zone est située sur la plage de Bon Abri. Les espèces présentes sont la Mytilus galloprovincialis, adaptée au climat, et la Mytilus edulis.

L'activité agroalimentaire est présente sur la commune.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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}}) — ouvert au public.

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}}

}}), avec sa chapelle Saint-Loup-et-Saint-Gilles et son colombier — privé.

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}}).

Autres

  • La maison de la baie, située sur la commune à proximité de la plage de l'Hôtellerie.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Palante Villa Hillion.jpg
Villa de Georges Palante

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement

Algues vertes

Fichier:Pointe du Grouin-4381.jpg
Algues vertes à la pointe du Grouin.

Dans son enquête journalistique consacrée aux algues vertes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Inès Léraud fait état de la mort de deux chiens sur une des plages de Hillion en 2008<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Entre les 24 et Modèle:Date-, ce sont au total 36 sangliers qui seront retrouvés morts dans l'estuaire du Gouessant à Hillion<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'hypothèse retenue est celle d'une mort provoquée par la décomposition des algues vertes, validée par la présence de sulfure d'hydrogène dans les poumons et le sang des animaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, c'est un joggeur qui est retrouvé mort dans l'estuaire du Gouessant. Là encore, la mort a été provoquée par une intoxication due à la décomposition des algues vertes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Maire de Hillion, Mickaël Cosson, a pris un arrêté de fermeture de la plage de Grandville du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, là encore, du fait des risques liés à la décomposition des algues vertes pour la santé humaine.

Depuis la mi-juillet 2021, la plage de l'hôtellerie est fermée au public du fait de la pollution aux algues vertes. À la suite de la publication de relevés dans l'air, le taux d'hydrogène sulfuré (H2S), gaz toxique émis lors de la dégradation des algues vertes, a été de 15,4 microgrammes par mètre cube, soit une augmentation de 150% entre 2020 et 2021. Si cette augmentation n'a pour conséquence que des maux de tête ou des irritations dans la gorge, la valeur de référence de l'OMS a été dépassée à deux reprises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Pièces justificatives d'une requête au Conseil d'État de Jean-Baptiste Lefebvre, conseiller au parlement de Bretagne, pour la construction d'une digue entre la côte de Hillion et celle de Cesson, près de Saint-Brieuc, 1759-1763. (Procès-verbal de visites des juges et ingénieurs de l'Amirauté de Saint-Brieuc, 1762). Cote 15 J 189 > Modèle:Souligner (Modèle:Unité), Archives I&V.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail