Île-de-Bréhat
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Île-de-Bréhat {{#ifeq:1|0|[il də bʁea]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor au nord de la pointe de l'Arcouest en Bretagne. Elle est constituée de l'archipel de Bréhat à l'exclusion de l'île Maudez. Elle doit son nom à l'île principale, dénommée Bréhat, dont le nom breton est Enez Vriad. L'Île-de-Bréhat appartient au pays historique du Goëlo et la commune est rattachée au canton de Paimpol (arrondissement de Saint-Brieuc). Sa forte fréquentation saisonnière fait l'objet d'une réflexion sur son accès, limité à Modèle:Nombre quotidiens du 14 juillet au 25 août<ref name="libsurtou">" Ile de Bréhat, calanques, châteaux de la Loire… Ces sites français malmenés par le surtourisme". Article par Margaux Gable le 19 juin 2023 dans Libération [1]</ref>, à l'instar d'autres sites pouvant nécessiter une régulation. Modèle:Sommaire
Géographie
« Bréhat est près du continent » ; il ne faut guère que dix minutes pour traverser le chenal du Ferlas séparant le continent et l'île (en fait deux îlots reliés par un pont), qui souffre d'un trop plein de touristes : plus de Modèle:Nobr visiteurs annuels<ref>Modèle:Lien web.</ref> !
Description
L'archipel qui forme le territoire de la commune est d'une superficie totale de Modèle:Unité, incluant l'île principale et Modèle:Unité et récifs voisins, ainsi que le groupe d'écueils nommé plateau des Roches-Douvres, situé à Modèle:Unité au nord/nord-est. Bréhat est séparée du continent par le chenal du Ferlas, large d'environ Modèle:Unité<ref name="Ferlasgeoportail">Le Ferlas, carte littorale. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » également activées. Sur geoportail.gouv.fr.</ref>.
Avec Modèle:Unité, l'île principale, longue de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité maximum<ref>Présentation de l'archipel sur le site de la commune.</ref>, est en fait composée à marée haute de deux îles réunies au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par un pont-chaussée (ou pont ar Prat c'est-à-dire « pont de la Prairie », appelé aussi « pont-chaussée Vauban »)<ref name="pont ar Prat">Présentation du pont-chaussée Vauban.</ref> : l'« île Nord » au relief de landes et l'« île Sud » plus fleurie.
L'île possède une seule véritable plage, celle du Guerzido, en arc de cercle, tapissée de sable rose et entourée de rochers granitiques, située à son extrême sud.
Bréhat fut le premier site naturel classé en France le Modèle:Date-.
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Carte de l'archipel de Bréhat.
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Le paysage de Bréhat aux alentours du moulin Birlot.
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Une partie du littoral de l'île de Bréhat.
Climat
Son microclimat, « peu agréable, humide, brumeux et venteux » selon Geneviève Vergez-Tricom<ref>Geneviève Vergez-Tricom, « L'île de Bréhat », revue La Géographie, janvier 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9642220f/f56.image.r=Br%C3%A9hat</ref>, est cependant particulièrement doux en hiver (moyenne de Modèle:Tmp) et favorise une très grande diversité de fleurs et de plantes. On y trouve des mimosas, des figuiers, des eucalyptus, des céanothes, des echiums, des agapanthes, ou des hortensias. Les géraniums grimpent le long des façades des maisons. On y trouve même des palmiers. C'est un des rares lieux en « Bretagne Nord » sur lequel peuvent pousser des plantes méditerranéennes, car les gelées y sont encore plus rares que sur les côtes de la commune de Ploubazlanec et de la partie continentale de la « Ceinture dorée ».
Relief
Bréhat n'a pas de cours d'eau. Son relief est un mélange anarchique de creux et de bosses paraissant semés au hasard, « de monticules rocheux dont le sommet porte une série de blocs aigus ou arrondis, de larges cuvettes au fond plat, humide, couvert d'herbes ou de cultures. (…) Tous ces monticules ont leur sommet à peu près à la même altitude, à Modèle:Unité environ au-dessus de la mer ». Une bonne partie de l'île est recouverte de lœss, déposé lors de la glaciation de Würm, est pour cette raison très fertile ; il forme même par endroits (par exemple à Port Clos et à la Corderie) en bord de mer des falaises en raison de son épaisseur<ref name="bpt6k9642220f/f48">Geneviève Vergez-Tricom, « L'île de Bréhat », revue La Géographie, janvier 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9642220f/f48.image.r=Br%C3%A9hat</ref>.
Lors des glaciations quaternaires, Bréhat était rattachée au continent ; l'existence de la vallée très encaissée et submergée prolongeant l'actuelle ria du Trieux et passant à l'ouest de l'archipel le prouve.
Géologie
Le granite rose est très présent sur l'île, qui se trouve à l'extrémité est de la côte de granit rose.
La géologie de l'île fournit aussi un exemple de contact entre le granite porphyrique (roche claire) et la cornéenne (roche sombre marquée de bandes). Modèle:Citation<ref name="bpt6k9642220f/f48" />. Une étude de la stratigraphie d'un site d'une petite falaise de l'île sud (Ot Ar Villiec) a été réalisée en 2007 et publiée en 2013<ref>Modèle:Article.</ref>.
Par ailleurs, les roches à fleur d'eau de l'archipel de Bréhat forment des écueils dangereux. La navigation de plaisance y est particulièrement difficile et demande de solides connaissances maritimes.
Voies de communication et transports
L'Arcouest est le quai d'embarquement le plus proche et le seul en service toute l'année. Il est situé sur la commune de Ploubazlanec. Les compagnies « Sur Mer Bréhat » (d'avril à septembre)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et « Les vedettes de Bréhat » (service à l'année)<ref>Les vedettes de Bréhat.</ref> assurent l'accès à l'île par une navette qui accomplit toute l'année la traversée du chenal du Ferlas en une dizaine de minutes, depuis L'Arcouest jusqu'au Port Clos (sur la côte sud de l'île, face au continent).
L'Arcouest est lui-même desservi depuis Paimpol par la ligne 24 du réseau Axéobus.
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Le débarcadère de Port Clos à marée basse.
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Une rue de Bréhat.
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"Le petit train de Bréhat".
Les autres ports d'embarquement d'Erquy, de Saint-Quay-Portrieux et de Binic ne sont opérationnels qu'en période estivale et desservis par la compagnie « Les vedettes de Bréhat ».
Les engins à moteur (automobiles et camions) sont en principe « interdits » sur l'île, bien que de nombreux engins Diesel y circulent. Aussi, les vedettes ne transportent-elles pas de véhicules. Un parking à L'Arcouest est mis à la disposition des passagers.
La circulation sur place se fait :
- à pied ;
- à vélo ;
- en tracteur pour le transport en commun ("Le petit train de l'île de Bréhat") ;
- en engins utilitaires.
Vie traditionnelle
Geneviève Vergez-Tricom décrit en ces termes la vie traditionnelle à Bréhat : Modèle:Citation bloc
Le blé a longtemps été la culture dominante, mais ne suffisait pas pour la consommation locale ; avoine, orge, betteraves et fourrages étaient aussi cultivés, mais l'introduction de la culture des pommes de terre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle bouleversa l'économie de l'île ; dès 1817, Bréhat en produisait assez pour pouvoir en exporter, même si ce n'est qu'à partir de 1890 environ que se développa la culture des pommes de terre primeurs. Chaque famille possédait aussi un petit troupeau d'une ou deux vaches, quelques porcs et 3 ou 4 moutons. Longtemps, en raison du droit de vaine pâture, ces animaux pouvaient divaguer librement sur les parcelles non encloses, gardés par deux pâtres, l'un pour la partie nord, l'autre pour la partie sud de l'île. Cette coutume ne disparut qu'à partir de 1865 : « Jusqu'en 1865, tous les bestiaux, dont le nombre est considérable, erraient dans l'île de Bréhat, le jour et la nuit, du mois d'octobre au mois de décembre, sans entraves et sans gardiens, état de chose qui entraînait des dévastations et des accidents assez graves »<ref>"Bulletin des arrêts de la Cour de cassation rendus en matière criminelle", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5854777h/f47.image.r=Br%C3%A9hat?rk=4163110;4</ref>.
L'Île-de-Bréhat a longtemps connu le surpeuplement : en 1821, elle comptait Modèle:Nombre, soit près de 500 habitants par km2 ; le déclin démographique se produisit dans la seconde moitie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune n'ayant plus que 1086 habitants lors du recensement de 1886, et ce déclin s'est poursuivi tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bréhat n'ayant plus que 378 habitants en 2015, mais aussi de nombreux résidents secondaires en raison de l'essor du tourisme.
En 1999 Bréhat avait encore 4 marins pêcheurs, il n'en restait aucun en 2003, ce qui représente un tournant très symbolique dans la vie de l'île<ref>Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.
Tourisme
Bréhat est depuis plus d'un siècleModèle:Quand un lieu très attractif, aussi bien pour les touristes d'un jour venus depuis la Pointe de l'Arcouest que pour ceux, souvent riches et (ou) célèbres, qui y ont une propriété.
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Marée basse près de Pont ar Prat.
En 2018, selon l'Insee, une très forte proportion de 71,4 % ( passée ensuite à 72,1 % en 2020, le record des communes des Côtes-d'Armor)<ref>Modèle:Lien web.</ref> des logements étaient des résidences secondaires à Bréhat.
Urbanisme
Typologie
Île-de-Bréhat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), zones humides côtières (19 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1 %), eaux maritimes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Insula Brihiacum en 1083<ref>Dans une charte de la fondation du prieuré de Saint-Martin de Lamballe par Geoffroi, comte des Bretons, qui est datée de 1083 (archives des Côtes d'Armor).</ref>, Brehat en 1084, Brihiat en 1148, Ecclesia de Brechat en 1181, Brehat en 1198, Brihat en 1202, Brihiat en 1214, 1219 et en 1241, Briat en 1244, Parrochia de Brihat en 1255, Brehat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="rFAAAHV">Modèle:Lien web.</ref>.
Brehat vient peut-être du gaulois briga signifiant « hauteur »<ref name="rFAAAHV" />.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
À Modèle:Unité de la pointe de l'Arcouest, au nord de Paimpol, Bréhat est au centre d'une dizaine d'îlots ou l'on trouve des traces d'occupation datant du Paléolithique moyen : l'occupation humaine du site de Goavéra<ref>Modèle:Article.</ref>, situé en pied de falaise sur un filon de dolérite (cette roche volcanique dure constitue une bonne matière première pour la fabrication d'outils, la région ne disposant pas de silex)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce site est un bel exemple d'abri en pied de falaise qui a été découvert par le professeur P.R. Giot en 1967<ref>Voir pages 102 à 105 dans Monnier, J. L. (1979). Les premiers groupes humains en Armorique. Des origines au Ve millénaire. In : Giot, P. R., L'Helgouac'h, J., & Monnier, J. L., Préhistoire de la Bretagne, Éditions Ouest-France Université, Rennes, pp. 35-153.</ref>. Ce sont les traces apparentes (des outils de type moustérien) d'une époque où les îles bretonnes n'étaient pas encore des îles, mais des sommets séparés par des vallées côtières au littoral actuel. Ici comme ailleurs, le paysage littoral a ensuite connu des transformations importantes. Le volume des mers a varié avec le climat. L'eau, immobilisée en glace durant les périodes froides, s'est libérée à la faveur des réchauffements de l'atmosphère pour retourner aux océans, créant ces îles.
Un site habité au Gravettien, date de Modèle:Nobr avant J.-C., a été découvert à Plasenn-al-Lomm, au pied d'une falaise : des traces d'une hutte de Modèle:Unité de diamètre, adossée au rocher<ref>Romain Pigeaud, "Des mammouths aux Menhirs. La Préhistoire dans l'ouest", éditions Ouest-France, 2007, Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
D'autres traces d'occupation de l'île datent de la Gaule romaine.
Moyen Âge et Renaissance
La paroisse de Bréhat, enclavée dans l'évêché de Saint-Brieuc faisait partie du doyenné de Lanvollon relevant de l'évêché de Dol et était sous les vocables de saint Samson et Notre-Dame.
Vers 418, Fragan, un parent de Conan Mériadec aurait, venant de Grande-Bretagne, débarqué à Bréhat avec sa famille et ses domestiques, avant d'aller s'installer à Ploufragan<ref name="dictionnairehist02og">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og</ref>.
Au Moyen Âge, Bréhat devient un point militaire stratégique et le Comte de Penthièvre décide de fortifier l'île en construisant notamment un château au nord-est du bourg. Malgré ces fortifications, Bréhat sera régulièrement envahie par les Anglais, et même les Espagnols. En 1408, notamment, Bréhat est ravagée par les troupes anglaises, débarquées sur l'île Lavret et commandées par l'amiral Edmond Holland, comte de Kent qui trouvera la mort lors de la bataille. Celui-ci agissait alors pour le compte du duc de Bretagne, Jean V, qui était en conflit avec la comtesse de Penthièvre, Marguerite de Clisson. Les maisons sont incendiées, les gens sont massacrés et les défenseurs de l'île pendus aux ailes du « moulin du Nord », au sommet du tertre du Creac'h ar Pot. À la suite de cet épisode, son château, propriété de la Comtesse de Penthièvre, sera confisqué et rasé par le duc vers 1422. Tandis que la seigneurie qui fait jusque-là partie du comté de Penthièvre devient alors l'apanage de la famille ducale avec à sa tête Arthur III de Bretagne, comte de Richemont, frère du duc de Bretagne.
« En Modèle:Date- Jacquette de Bretagne, fille naturelle de Arthur III, bâtarde de Richemont, légitimée par lettres du roi Charles VII de France données à Saumur sans finance, avait été mariée le à Artus Brécart, écuyer de son père. Arthur III lui avait donné en la mariant cent livres de rente qu'il racheta par le don de la seigneurie de Brehat le . Artus Brecart, fut fait capitaine de Mervent, puis de Saint-Aubin-du-Cormier et du Coudray-Salbart, par lettres du , à quoi le duc Arthur III son beau-père ajouta une pension annuelle de six-vingt écus le , et par autres lettres du, il le confirma dans la possession et propriété de la terre de Brehat.
Leur fils François Brecart, sieur de l'Isle de Brehat, fut envoyé en Angleterre au mois de Modèle:Date- par la duchesse Anne, pour presser le roi d'Angleterre Henry VII de lui envoyer du secours »<ref>Père Anselme, tome 1, Modèle:P. 461.</ref>.
« Le receveur s'excuse de compter des revenus de Brehat parce que ledit seigneur en avoit fait don à Artus Brecart. La chambre des comptes à qui ce compte avoit été présenté, vérifia les lettres du don qui sont en datte du et les fit inscrire au long dans ce compte. Elles portent que le comte de Richemont avoit promis à Jacquette de Bretagne sa fille naturelle mariée audit Brecart, une rente de 100 livres et que pour l'assiete de la dite rente, il lui donne l'isle de Brehat avec ses appartenances et dependances, avec la reserve du ressort à la barre de Lanvollon. On voit aussi dans ce compte la ratification du duc de Bretagne »<ref>Extrait du compte rendu par Pierre Haloret, receveur du Goello, pour le comte de Richemont seigneur de Parthenay, connétable de France, depuis le Modèle:Date- jusqu'au Modèle:Date-. (AD 22 - E 1309). Ratification par François duc de Bretagne, de la cession de l'isle de Brehat faite par Artur de Bretagne, comte de Richemont, connétable de France, à Jacquete sa fille naturelle, mariée à Artus Brecart.
On a joint les lettres de légitimation de la dite Jacquette lui accordées par le roi en septembre 1443." (AD 22 - E 1309) événement : Légitimation septembre 1443 Saumur.</ref>.
Titulaires des droits et titres de Jacquette de Bretagne, ses descendants seigneurs de Bréhat : les familles de Rochedec puis Balavenne de Kerlan-Lestrézec, et Balavenne de Leshildry et Kernonen alias Balavoine, seigneurs de Bréhat, négocient avec le duc de Penthièvre et Gouverneur de la Bretagne Sébastien de Luxembourg-Martigues, descendant des comtes de Penthièvre, l'échange de la seigneurie de Bréhat contre un ensemble de seigneuries situées sur les paroisses de Pordic, Plérin et Tréméloir<ref>Saint Brieuc, Archives Départementales des Côtes d'Armor : Bréhat série E 1309 et Tréméloir série E 1392.</ref>.
En raison du décès du duc de Penthièvre en 1569, ces négociations entre la famille Balavenne alias Balavoine et les héritiers du duc de Penthièvre se poursuivirent jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour se terminer, sous la Régence de Louis XIII, par l'accord de la reine Marie de Médicis à une cession de droit seigneuriaux détenus par les héritiers de Jacquette de Bretagne au profit de la Couronne de France, contre versement de sommes sur le Trésor : le Modèle:Date-, Pierre Balavenne, Procureur du Roi, sieur du Rest et de Kerlen, agissant pour le compte de son épouse Anne de Rochédec, dame de Bréhat, descendante du duc de Bretagne Arthur III, négocie avec la duchesse de Mercoeur à Paris la vente de l'Ile de Bréhat pour 6.000 écus<ref>Archives départementales de la Loire-Atlantique, B 1670</ref>.
En 1590, le duc de Mercœur fait construire un fort à l'emplacement de celui qui avait été détruit par le comte de Kent en 1409, car « les habitants n'avaient aucune forteresse dans leur isle, qui pût les mettre en sûreté contre l'ennemi. (…) Dès que le fort fut achevé, les habitants de l'isle, qui étoient [étaient] d'excellents marins, se mirent à courir les mers avec de petits vaisseaux armés et s'emparoient [s'emparaient] de tout ce qu'ils trouvoient [trouvaient] sur la côte. Les Anglais, qui étoient [étaient] à Paimpol, formèrent le projet de prendre cette isle en 1591, mais ils trouvèrent tant de résistance qu'ils résolurent de l'affamer. Les assiégés, qui manquoient [manquaient] de vivres, se virent forcés de se rendre à discrétion. Ils essuyèrent les traitements les plus rigoureux de la part des vainqueurs, qui eurent la cruauté d'en faire pendre quinze ou seize aux ailes des moulins à vent les plus voisins de l'isle ». Bréhat ne resta pas longtemps en possession des Anglais, l'île fut reprise par les troupes du duc de Mercœur, pour le compte de la Ligue catholique, avant d'être prise par Henri de Kerallec pour le compte du roi Henri IV qui lui en donna le gouvernement<ref name="dictionnairehist02og" />.
Époque moderne
Charles Colbert de Croissy écrit en 1665 que Bréhat « a en tout plus de trois cents feux qui composent en tout jusqu'à dix-huit cents communiants<ref group=Note>Personnes en âge de communier.</ref> entre lesquels il y a sept cents bons hommes portant armes. Il y a un petit port (...) qui a deux entrées, l'une du côté de l'est appelée le Pertuis de la Souris dont le passage n'est pas de dix brasses de largeur (...) et une autre du côté du Sud et c'est la meilleure, mais toute cette chambre<ref group=Note>Il s'agit du port dénommé de nos jours "port de La Chambre".</ref> n'est que pour de petits vaisseaux de soixante tonneaux ». Il signale aussi l'existence d'un autre port au nord de l'île qui s'appelle La Corderie<ref group=Note>Charles Colbert de Croissy ne cite pas le port dénommé "Port-Clos", situé face à la Pointe de l'Arcouest.</ref> et précise que Bréhat produit du bon blé « mais en si petite quantité qu'il n'y en a que pour le tiers de l'année de la nourriture des habitants »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le prédicateur Julien Maunoir vint prêcher à Bréhat en 1642, 1673 et 1679<ref>Guillaume Le Roux, "Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir", 1848, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k/f281.image.r=Br%C3%A9hat?rk=5257536;4</ref>.
Vauban fit installer une batterie côtière et relier les deux tronçons de l'île par une chaussée, le "Pont ar Prad" (Pont de la prairie), ou "Pont Vauban"<ref>http://www.infobretagne.com/ile-de-brehat.htm</ref>.
De nombreux corsaires, les plus connus étant Coatenlem, Cornic-Duchesne, Cornic du Moulin, Canne-Fleuz, Nicolas Le Gonidec, Jacques Drézénec, Olivier Le Brujeon, Savidan, Yvon Le Gall, Arthur Le Roux, Poirier, Forger-Lambert et Corouge, habitant l'île ou y faisant souvent relâche, s’illustrèrent dans la chasse à l’Anglais, particulièrement sous les règnes de Louis XIV et Louis XV. Par exemple La Gazette du Modèle:Date annonce l'arrivée à Bréhat d'un navire anglais pris par le navire corsaire Le Nicolas, un numéro de l'année 1745 informe que le vaisseau La Revanche, « armé en course à Bréhat », commandé par le corsaire Jean Fleury, « y a amené un [bateau] corsaire de Jersey », un autre numéro de l'année 1746 indique la prise d'un autre navire anglais venant de La Barbade chargé de sucre et de cacao, enlevé par le navire corsaire La Marie Magdeleine et celui du Modèle:Date indique l'arrivée à Bréhat du navire anglais Le comte de Toulouze, dont s'est emparé le navire corsaire La Gloire<ref>Journal La Gazette du 3 août 1697, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64395631/f12.image.r=Br%C3%A9hat?rk=64378;0 ; année 1745, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6386192k/f339.image.r=Br%C3%A9hat?rk=107296;4 ; année 1746, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64417000/f247.image.r=Br%C3%A9hat?rk=85837;2 et du 7 janvier 1747, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62361548/f18.image.r=Br%C3%A9hat?rk=42918;4</ref>. Une dizaine de "maisons de corsaires" sont encore de nos jours identifiées à Bréhat, notamment celle de Corouge-Lambert, datée de 1772<ref>http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/brehat/Geoviewer/Data/html/IA22015722.html</ref>. La pierre tombale du corsaire Emile Cano-Fleury, décorée de tibias et d’une tête de mort, se trouve dans le porche de l’église paroissiale.
Une association regroupant environ 800 membres regroupe les descendants des corsaires (de Bréhat et d'ailleurs) et entretient leur mémoire<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/paimpol-22500/les-descendants-de-capitaines-corsaires-sur-le-pont-977750</ref>. Des naufrages se produisaient fréquemment : par exemple la Gazette du commerce du Modèle:Date relate brièvement la perte de trois bâtiments au large de Bréhat<ref>Journal Gazette du commerce du 29 mars 1774, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9746879m/f3.image.r=Br%C3%A9hat?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bréhat en 1778 : Modèle:Citation bloc
La Révolution française
Une pétition en date du Modèle:Date indique que l'île emploie alors entre 400 et 500 marins<ref name="bpt6k9642220f/f58" />. La chapelle de Kéranroux fut vendue comme bien national et la statue de Notre-Dame de Kéranroux cachée sur l'îlot de Roch-ar-Velen, situé dans l'anse de la Corderie<ref>http://www.perros-guirec.eu/index.php/326:chapelle-de-keranroux-a-brehat</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Bréhat souffrit beaucoup de l'épidémie de choléra en 1832 puis encore en 1854, avec respectivement 120 et 54 victimes. Les corsaires furent également nombreux jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi l'Île-de-Bréhat en 1843 : Modèle:Citation bloc
Les mêmes auteurs précisent aussi que cette île est une pépinière d'excellents marins, citant notamment Charles Le Bozec<ref>Charles Le Bozec, né le Modèle:Date à l'Île-de-Bréhat, capitaine de vaisseau, décédé le Modèle:Date à Île-de-Bréhat</ref> (qui se distingua notamment lors de la Bataille du 13 prairial an II, un combat contre les navires anglais au large d'Ouessant, alors qu'il était enseigne de vaisseau à bord du vaisseau amiral La Montagne<ref>Journal Le Figaro du 2 juin 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k272444r/f3.image.r=Br%C3%A9hat?rk=21459;2</ref>), Martin Le Forestier<ref>Martin Le Forestier, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat, capitaine de vaisseau, décédé le Modèle:Date à Paimpol</ref>, Armand Le Bigot<ref>Armand Le Bigot, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat, capitaine de vaisseau qui commanda notamment L'Impérial en 1806, décédé en août 1820</ref>, Pierre Thomas<ref>Pierre Thomas, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat, lieutenant de vaisseau, chef du pilotage dans l'embouchure de l'Escaut, chevalier de la Légion d'honneur en 1811, décédé le Modèle:Date.</ref> qui s'illustrèrent lors des guerres napoléoniennes.
Certaines familles bréhatines sont de véritables dynasties de marins, par exemple la famille Le Bozec : Pierre Marie Yves Le Bozec<ref>Pierre Marie Yves Le Bozec, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat, commissaire principal de la Marine à Brest, puis à Caen, décédé le Modèle:Date à Paris</ref>, chevalier de la Légion d'honneur ; son père Yves Marie Le Bozec<ref>Yves Marie Le Bozec, né le Modèle:Date à Bréhat, décédé le Modèle:Date à Bréhat</ref> fut capitaine au long cours ; son grand-père paternel Pierre Marie Le Bozec<ref>Pierre Marie Le Bozec, né le Modèle:Date à Bréhat, décédé le Modèle:Date à Bréhat</ref>, contre-amiral, fut commandeur de la Légion d'honneur et son grand-père maternel Pierre-Marie Yves Le Bozec<ref>Pierre Marie Yves le Bozec, né le Modèle:Date à Bréhat, décédé le Modèle:Date à Bréhat</ref>, enseigne de vaisseau, fut chevalier de la Légion d'honneur ; le père de ce dernier Pierre René Le Bozec<ref>Pierre René Le Bozec, né le Modèle:Date à Bréhat, décédé le Modèle:Date à Bréhat</ref> était lui-même capitaine de vaisseau.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la flottille des terre-neuvas (jusqu'à une quarantaine de bateaux) partait du port de la Corderie (40 barques de 50 à 100 tonneaux en 1834), qui s'ouvre plein ouest sur la haute mer ; de nombreux marins bréhatins embarquèrent aussi sur les goélettes de Paimpol à destination des parages de l’Islande et de Terre-Neuve pêcher la morue, d'autres allant à la pêche à la baleine. En 1866, Bréhat emploie 149 marins et pêcheurs au cabotage. Tous les parages de l'archipel étaient fréquentés par leurs petits bateaux calant peu et montés de voiles blanches ou brunes, allant jusqu'à Lézardrieux ou Paimpol. L'arrivée de la navigation à vapeur et le déclin de la pêche lointaine ont provoqué un net déclin : 42 marins recensés en 1901, 21 en 1925<ref name="bpt6k9642220f/f58" />.
Le phare des Héaux de Bréhat est allumé pour la première fois en 1840<ref>A. Vinet, Travaux publics exécutés ou achevés, en vertu de lois spéciales, dans le courant de l'année 1840, "Le Magasin pittoresque", 1841, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k31424x/f407.image.r=Br%C3%A9hat?rk=107296;4</ref>. Modèle:Article détaillé
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Le phare du Paon à Bréhat en 1873 (photographie de J. Duclos)
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Le phare des Héaux de Bréhat en 1873 (photographie de J. Duclos)
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L'entrée de la citadelle de Bréhat
François-Marie Luzel décrit Bréhat en 1873 : « En breton Briat, [elle] a environ Modèle:Nobr habitants, beaucoup plus de femmes que d'hommes, deux prêtres, un maître d'école, des sœurs pour l'instruction des filles, une petite garnison de sept soldats pour garder une poudrière, un garde d'artillerie, un garde magasin, un sémaphore, un phare. La population est généralement aisée. Quelques capitaines au long cours ou au cabotage et des marins retraités sont réputés riches, ce qui n'est que relatif au reste de la population. La culture ordinaire consiste en un peu de céréales de toutes sortes et beaucoup de pommes de terre, qui sont excellentes. En fait de bétail, beaucoup de moutons, pas mal de vaches, deux chevaux seulement et quatre ânes. Ce sont les femmes qui cultivent la terre et exécutent presque tous les travaux réservés aux hommes. (…) Peu de pêcheurs ; le poisson est d'ailleurs peu abondant. (…) Tout le monde parle le breton et le français »<ref>François-Marie Luzel, L'île de Bréhat en 1873, "Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou", novembre 1893.</ref>.
Prosper Mérimée, parlant de la partie sud de l'île, a écrit : « Ce coin de terre semble exceptionnel. J'y voyais avec surprise des arbres du midi de la France. Oubliant leur soleil natal, des myrtes, des mûriers, des figuiers gigantesques couvraient la plage, laissant presque tomber leurs fruits dans les flots. (…) Mais il suffit de passer la chaussée que Vauban fit construire entre les deux îles pour changer de monde : ici tout devient lunaire, les rochers plus acérés, la végétation plus rase. (…) [On croit] se retrouver en Irlande : fougères, ajoncs et bruyères ont remplacé la végétation luxuriante du sud »<ref>Cité par Marie Le Goaziou, Modèle:Ouvrage.</ref>.
La citadelle de Bréhat fut construite sous le Second Empire entre 1860 et 1862. Elle abrita des soldats jusqu'en 1875<ref name="montjoye.net">Modèle:Lien web.</ref>.
C'est en 1872 que l'Île-de-Bréhat est reliée télégraphiquement au continent, grâce à un câble venant de la Pointe de l'Arcouest sur Ploubazlanec<ref>"Journal télégraphique", 25 octobre 1894 (consulter en ligne).</ref>.
Le Modèle:Date, le canot de sauvetage de Bréhat se porta au secours de la goélette Général-Pélissier, de Paimpol, en perdition, et parvint à la ramener au port de la Corderie<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5768149d/f190.image.r=Br%C3%A9hat?rk=1287560;0</ref>. Le Modèle:Date, le canot de sauvetage de Bréhat sauva les 4 hommes de la gabare de pêche Anna, de Pleubian, en perdition<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5830789x/f20.image.r=Br%C3%A9hat?rk=128756;0</ref>. De nombreux autres sauvetages eurent lieu, trop nombreux pour être tous cités. L'histoire de cette station de sauvetage est évoquée dans la chapelle de Keranroux. Louis Gaillard a raconté un sauvetage effectué le Modèle:Date par des Bréhatins dans deux articles du journal Gil Blas<ref>Journal Gil Blas, n° du 24 novembre 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7524836s/f2.image.r=Br%C3%A9hat?rk=21459;2 et n° du 30 novembre 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7524842h/f2.image.r=Br%C3%A9hat?rk=64378;0</ref>. Le Modèle:Date, le torpilleur Bouët-Willaumez, mesurant Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de large, ayant un équipage de 22 hommes, coula sur la Roche Gautier, près des Roches Douvres, non loin de l'île de Bréhat<ref>Journal La Croix, n° du 2 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219172k/f4.image.r=Br%C3%A9hat?rk=193134;0 et n° du 4 septembre 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219174b/f4.image.r=Br%C3%A9hat?rk=128756;0</ref>.
Charles Bos écrit en 1897 à propos de Bréhat : « Pas de médecin, pas de pharmacien, pas même de sage-femme, mais en revanche deux curés et je ne sais combien de sœurs »<ref>Journal [[Le XIXe siècle (journal)|Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] du 18 août 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7566785n/f1.image.r=Br%C3%A9hat?rk=2746794;4</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
De nombreuses personnalités et artistes séjournèrent sur l'île : Prosper Mérimée, Ernest Renan, Pierre Loti, Max Jacob, Maurice Sachs, Théodore Botrel, Allan Osterlind, les frères Edmond et Jules de Goncourt, Paul Gauguin, André Barsacq, Emil Cioran, Robert Giraud, Louis Guillaume, André Vermare, Paul Vaillant-Couturier, Charles Le Goffic ou Kume Keiichirō.
La Belle Époque
Les paysages granitiques de Bréhat furent endommagés par l'extraction intensive du granite lors de la construction du port de Paimpol, ce qui suscita l'indignation de Charles Le Goffic. En 1899 le conseil général des Côtes-du-Nord émit un vœu en faveur de la protection des rochers pittoresques du littoral et en Modèle:Date- le conseil municipal de Bréhat demanda le classement de l'île au titre de la protection des paysages<ref>Serge Le Malefan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref> ; le classement intervint le Modèle:Date et Bréhat devint le premier site classé officiellement protégé en France au titre des « sites et monuments naturels de caractère artistique » à préserver<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'achat par un Allemand, Max Kahn, de plusieurs terrains dans l'archipel de Bréhat dans les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provoqua un émoi et des interrogations, allant jusqu'à des accusations d'espionnage<ref>Journal La Croix, n° du 15 septembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k257167j/f6.image.r=Br%C3%A9hat?rk=42918;4, n° du 2 avril 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258881d/f1.image.r=Br%C3%A9hat?rk=407727;2 et n° du 7 octobre 1919, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k260444z/f2.image.r=Br%C3%A9hat?rk=21459;2</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de l'Île-de-Bréhat porte les noms de 34 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux neuf au moins sont des marins disparus en mer dont Eugène Floury<ref>Eugène Floury, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat, maître fusilier à bord du contre-torpilleur Branle-Bas qui sauta sur une mine le Modèle:Date.</ref>, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Édouard Drillet<ref>Édouard Drillet, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat</ref>, cité à l'ordre de l'armée, disparu le Modèle:Date au large de Corfou (Grèce); André Le Quellec est mort de maladie à Mascate (Oman) et Alain Nicolas des suites de ses blessures à Casablanca (Maroc) ; trois (Lucien Mariette, Sylvain Menguy, Jean Trichet) sont des soldats morts sur le front belge ; Eugène Durand est mort en 1918 à Salonique (Grèce) dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="MGW 11693">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=11693</ref>.
L'entre-deux-guerres
Pendant l'entre-deux-guerres, le Modèle:Date, fut inauguré le nouveau canot de sauvetage de Bréhat, dénommé François-Henri Provensal<ref>"Annales du sauvetage maritime", juillet 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5768382q/f71.image.r=Br%C3%A9hat?rk=21459;2</ref>. Ce canot remplaça le Albert Henriette, qui avait été mis en service en 1909<ref>"Annales du sauvetage maritime", octobre 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58027125/f12.image.r=Br%C3%A9hat?rk=193134;0</ref>, lequel avait lui-même remplacé le Notre-Dame de Keranrou (qui avait notamment secouru la goélette Espérance le Modèle:Date)<ref>"Annales du sauvetage maritime", octobre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802634d/f15.image.r=Br%C3%A9hat?rk=450646;0</ref>.
Le François-Henri Provensal fit de nombreux sauvetages, par exemple de plusieurs bateaux de pêche lors de la tempête des 15 et Modèle:Date<ref>"Annales du sauvetage maritime", Modèle:1er janvier 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5828291g/f39.image.r=Br%C3%A9hat?rk=321890;0</ref>. Volant, patron de ce canot de sauvetage, fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1932 avec la citation suivante : « Depuis 35 ans, canotier, pus patron du canot de sauvetage de la station de Bréhat, a dirigé ou pris part à 29 sorties de sauvetage au cours desquelles 19 personnes ont été sauvées »<ref>"Annales du sauvetage maritime", Modèle:1er janvier 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58285317/f12.image.r=Br%C3%A9hat</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Suzanne Wilborts<ref>Suzanne Wilborts, née le Modèle:Date- à Paris, voir http://www.lamemoireenmarche.com/2015/06/pour-la-france.html</ref>, alias "Sidonie Gibbons", infirmière et épouse du médecin de l'île Adrien Wilborts (lequel fut aussi peintre<ref>https://musee-virtuel-brehat.fr/peintres/i-z/wilborts.html</ref>), fut à l'origine du réseau de résistance "Georges France 31", dit aussi "la bande à Sidonie"<ref>http://www.wikiarmor.net/La_bande_à_Sidonie</ref>, qui fit essentiellement de l'espionnage, transmettant des renseignements à l' Intelligence Service. Ce réseau accueillit au printemps 1941 un envoyé du BCRA, le capitaine Maurice Duclos. Ce réseau d'espionnage et d'évasion (via Nantes) fonctionna jusqu'en Modèle:Date-, mais la plupart de ses membres furent arrêtés successivement à partir du Modèle:Date-, le réseau ayant été infiltré par des Français travaillant pour les Allemands : 25 membres du réseau (surtout des Nantais) furent déportés (14 moururent dans des camps de concentration). Jean-Baptiste Legeay fut décapité le Modèle:Date- à Cologne, Adrien (mort en déportation) et Suzanne Wilborts arrêtés le Modèle:Date- et déportés, ainsi que leur fille Marie-José Chombart de Lauwe (elles survécurent à la déportation) ; Josette Bocq<ref>http://enguerres.chateaunantes.fr/index.php/jbocq</ref> mourut à Bergen-Belsen, Anne Leduc<ref>Anne Leduc, née le Modèle:Date à Saint-Efflam en Plestin-les-Grèves, arrêtée le Modèle:Date-, déportée dans les camps de concentration de Ravensbrück et Mauthausen, rapatriée en France le Modèle:Date-.</ref> survécut à la déportation, tout comme Henriette Le Belzic<ref>http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=80028</ref> ; Georges Le Bonniec<ref>Georges Le Bonniec, né le Modèle:Date- à Lanvollon.</ref> et André Marchais<ref>André Marchais, né le Modèle:Date- à Bordeaux.</ref>, tous deux de Lanvollon, furent décapités aussi à la prison du Klingeputz à Cologne le Modèle:Date-<ref>Roger Huguen, "Par les nuits les plus longues", Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, Modèle:3e édition, 1976 et http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Begard/Botlezan%20Alexandrine%20Le%20Guyader/Aide%20aviateurs%20et%20militaires%20Allies.html</ref>.
Le Modèle:Date, cinq jeunes gens (François Menguy, Pierre Guélorguet, Claude Robinet et deux élèves de l'école maritime de Paimpol) partirent depuis l'Île-de-Bréhat vers l'Angleterre (Portsmouth) à bord de la vedette Korrigane et rejoignirent les rangs des la France Libre<ref>Éric Rondel, Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944), éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
Le monument aux morts de l'Île-de-Bréhat porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles des marins comme Marcel Le Guen<ref>Marcel Le Guen, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat</ref>, marin mort de maladie à Beyrouth (Liban) le Modèle:Date, Georges Paranthoen<ref>Georges Paranthoen, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat</ref>, lieutenant de vaisseau, mort lors du torpillage de son bateau, le cargo Anadyr II, à Ismaïlia (Égypte) le Modèle:Date ; des résistants comme Éric Peters<ref>Éric Peters, né le Modèle:Date à Paris, membre du réseau de résistance Georges-France, voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article169672</ref>, fusillé au Mont Valérien le Modèle:Date, Raymond Famel<ref>Raymond Famel, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat</ref>, mort en déportation le Modèle:Date à Ganacker (annexe du camp de concentration de Flossenbürg (Allemagne), Adrien Wilborts<ref>Adrien Wilborts, né le Modèle:Date à Paris</ref>, déporté, mort au camp de concentration de Buchenwald le Modèle:Date ; Florian Huon<ref>Florian Huon, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat</ref> est mort en captivité le Modèle:Date à Krems an der Donau en Autriche<ref name="MGW 11693" />.
William Mitchell et trois autres marins britanniques non identifiés, victimes du naufrage du Modèle:HMS le Modèle:Date reposent dans le carré militaire du cimetière de l'Île-de-Bréhat<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=990182</ref>.
Bréhat fut occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale jusqu'au Modèle:Date. Au moment de leur retraite, ils dynamitèrent les phares du Paon et du Rosédo.
L'après Seconde Guerre mondiale
Jean Le Cleuziat<ref>Jean Le Cleuziat, né le Modèle:Date à Île-de-Bréhat</ref>, matelot, est mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Thudaumaut (Viêt Nam) pendant la Guerre d'Indochine<ref name="MGW 11693" />.
Le Modèle:Date fit naufrage la vedette L'Aide-Toi, qui faisait le tour de Bréhat ; le drame fit quatorze morts (des membres de la famille Jouanny de Quemperven, dont trois enfants) et huit survivants, pour certains difficilement réanimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le problème de la surfréquentation touristique
Les jours de pointe de fréquentation touristique, plus de 5 000 touristes débarquent dans l'île (c'est arrivé quatre fois en 2022). Un arrêté municipal, entré en vigueur en juillet 2023, limite à un quota de 4 700 visiteurs par jour la fréquentation touristique possible<ref>Modèle:Article.</ref>.
Langue bretonne
Le breton est longtemps resté la seule langue parlée par les îliens, probablement jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cependant, le français fait son apparition bien plus tôt que sur le continent. Les Bréhatins commencent ainsi à l'employer dès les années 1850, sans doute parce qu'un grand nombre d'entre eux servent alors dans la marine marchande. En 1920, l'enquêteur Pierre Le Roux relève que « le breton n'est plus parlé que par très peu de personnes, très âgées »<ref>http://projetbabel.org/atlas_linguistique_bretagne/nomenclature_1.jpg.</ref>. On peut supposer que les derniers locuteurs se sont éteints dans les années 1940.
Le dialecte bréhantin, comme le montre l'Atlas Linguistique de la Basse-Bretagne, rédigé en 1927, est très proche du breton du Goëlo. Il possédait néanmoins quelques formes plus archaïques, du fait de son isolement relatif du continent. Pour l'heure, il n'a pas été retrouvé d'enregistrements dans ce dialecte.
Politique et administration
Liste des maires de la commune
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Île-de-Bréhat<ref group="Fin.">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.
Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Île-de-Bréhat.
Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- </ref>,<ref>Les comptes de la commune de 2000 à 2015</ref>.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Île-de-Bréhat s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_0"/> :
En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Fin.">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_1">Modèle:Lien web.</ref> :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels<ref group="Fin.">Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (47 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 228 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux<ref group="Fin.">Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.</ref> pour Modèle:Euro (47 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 102 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Île-de-Bréhat<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_Detail">Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_Detail"/> :
- la taxe d'habitation constante 25,40 % ;
- la taxe foncière sur le bâti sans variation 17,55 % ;
- celle sur le non bâti constante 57,00 %.
La section investissement<ref group="Fin.">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :
- des dépenses d'équipement<ref group="Fin.">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (94 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2011 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013 ;
- aucun remboursement d'emprunt<ref group="Fin.">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref>.
Les ressources en investissement de Île-de-Bréhat se répartissent principalement en<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_2"/> :
- fonds de compensation pour la TVA pour une valeur totale de Modèle:Euro (9 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2009 ;
- subventions reçues pour une valeur de Modèle:Euro (6 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 66 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
L'endettement de Île-de-Bréhat au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Fin.">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée.</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Fin.">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année.</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Fin.">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Île-de-Bréhat.</ref> :
- l'encours de la dette pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 100 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_5">Modèle:Lien web.</ref> ;
- aucune annuité pour la dette. Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_5"/> ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 96 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2009 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref group="Cmpts" name="Alize2_2013_4">Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est de moins d'un an en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio est constant et faible (inférieur à Modèle:Nobr ans)
Démographie
La population permanente, dont l'essentiel se regroupe autour du bourg situé dans la partie orientale de l'« île sud », a fortement diminué (près de Modèle:Unité en 1846, 1 559 en 1873, 1 400 en 1952, 653 en 1982, 421 en 1999, 406 en 2001 et 439 en 2007)<ref>Présentation de Bréhat.</ref>.
En revanche, la population estivale peut atteindre une dizaine de milliers de personnes.
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Le Modèle:Date-, Bréhat sera le premier site naturel à être classé ou inscrit au titre des « sites et monuments remarquables naturels de caractéristiques artistiques ».
Plus de 50 % du territoire de l'archipel sont classés en espaces remarquables<ref>Bréhat, un jardin breton - article Figaro madame du Modèle:Date-.</ref>,<ref>Présentation générale de la commune de Bréhat.</ref>.
Cinq sentiers de randonnée sillonnent l'île, ses lieux et ses monuments<ref>Les sentiers de randonnée de l'île de Bréhat, carte interactive sur brehat-infos.fr.</ref>.
Lieux et monuments
Partie de l'île nord
- le phare du Paon
- le phare des Roches-Douvres
- la ruine de la chapelle St-Rion<ref>L’ancienne chapelle Saint-Riom</ref>
- Ar Men Plat
- Or ar Ouis
- Beg Pesquen
- la pointe du Crouc
- Chaise de Renan
- le Chandelier
- Le moulin de Crec'h-ar-Pot
- Le phare du Rosédo<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- le sémaphore
- la chapelle Notre-Dame de Keranroux ; elle date de 1860 mais a remplacé un édifice plus ancien qui fut le siège d'une chapellenie, rattachée en 1700 à la paroisse de Bréhat, et qui fut vendue comme bien national pendant la Révolution française. Elle contient plusieurs ex-votos offerts par des marins<ref>Chapelle Notre-Dame de Kéranroux et http://www.perros-guirec.eu/index.php/326:chapelle-de-keranroux-a-brehat</ref>.
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La chapelle Notre-Dame de Keranroux, vue d'ensemble
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La chapelle Notre-Dame de Keranroux, la façade
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Le phare du Paon 1
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Le phare du Paon 2
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Le moulin de Crec'h-ar-Pot
Partie de l'île sud
- Anse de la Corderie
- le pont du Prat
- la croix de Maudez, érigée en 1788, face à la mer, en pleine lande, elle évoque le souvenir du moine Maudez qui vint fonder un monastère sur une île voisine, en 570
- la chapelle Saint-Michel, bâtie sur un tertre rocheux de Modèle:Unité d'où l'on domine toute l'île-de-Bréhat
- l'église Notre-Dame, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
- la croix Saint-Michel, inscrite le Modèle:Date- sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Le moulin à marée du Birlot<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le moulin Birlot, adossé à un étang poissonneux séparé de la mer par une digue, fut en partie détruit par la tempête de 1987 qui emporta sa toiture, y compris la tôle ondulée qui avait remplacé le chaume d’antan. La mairie le racheta en 1989 et l' "Association des Amis du moulin Birlot", créée en 1994, l'a depuis restauré<ref>Le moulin à marée de Birlot (île de Brehat)</ref>.
- Le phare de la Croix
- Le moulin de Crec'h Tarec
- Le phare des Héaux de Bréhat<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- le Bourg
- La citadelle : datant du Second Empire, elle est formée d'une cour carrée entourée de pièces à voûte en pierres à usage divers, surmontées d'une terrasse protégée côté extérieur par un garde-corps « avec alternance de meurtrières, de canonnières et de bretèches en encorbellement sur mâchicoulis au-dessus des douves qui entourent l'édifice »<ref name="montjoye.net" />. Elle abrite les Verreries de Bréhat depuis 1998<ref>http://www.paimpol-goelo.com/decouvrir/patrimoine-culturel/147711-les-verreries-de-brehat---ateliers-de-souffleurs-de-verre</ref>.
- Plage du Guerzido
- le Port-Clos
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Le moulin à marée Birlot 1
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Le moulin à marée Birlot 2
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Le phare de la Croix
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La Croix de Maudez
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L'ancien moulin à vent de Crech-Tarec
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Vue de la cour intérieure de la citadelle de Bréhat
Mythes et légendes
- 470 : selon une croyance populaire, saint Budoc, moine breton (Bretagne insulaire), aurait construit un monastère sur l'île Lavrec, à l'est de Bréhat. Ce serait le plus vieux monastère de la péninsule armoricaine<ref>Bulletin de l’A.M.A.R.A.I., Modèle:N°, 1988, Modèle:P. Les Premiers Siècles de Bréhat (Côtes-du-Nord) par Jean-Luc Le Pache.</ref>. Saint Budoc aurait chassé les bêtes venimeuses qui pullulaient sur l'île de Lavrec et l'on dit que pour guérir de la morsure d'un serpent, il suffit de frotter la blessure avec de la terre de Lavrec<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Une autre légende concerne l'île Maudez qui doit son nom à saint Maudez dont on raconte qu'il aurait été mal accueilli par les bréhatins quand il voulut les évangéliser. Ces derniers invoquèrent le diable pour se débarrasser de saint Maudez. Mis au défi par le diable de rejoindre son île dans une auge en pierre, il pria et regagna son île sur un roc qui flotta miraculeusement. Au vu de ce miracle, le diable disparut et les bréhatins furent convaincus de la sainteté de Maudez<ref name=":0" />.
- D'autres légendes concernent la pointe du paon. On raconte que Gwill et Isselbert, deux jeunes nobles délinquants, avaient pour projet de tuer leur père Mériadec, comte de Goëlo. Mais Mériadec s’enfuit sur Bréhat. Le démon Golo-Robin, révéla aux deux frères l’endroit où se cachait leur père, au nord de l’île. Gwill et Isselbert s’y rendirent alors et l’assassinèrent. Chargeant le corps sur leurs épaules, les deux garçons gravirent la falaise pour jeter le corps à la mer. D’un seul coup, le sol s’ouvrit sous leurs pieds. La malédiction avait frappé, transformant Gwill et Isselbert en falaises qui plongent sur le gouffre. Les Bréhatines en âge de se marier auraient l’habitude de s’y rendre et de jeter un galet ou une pierre dans le gouffre. Si la pierre atteint l’eau sans toucher les parois, le mariage sera célébré dans l’année. Sinon, les jeunes filles devront attendre autant d’années qu’il y eut de rebonds contre la paroi<ref name=":0" />.
- Selon certain guides touristiques, Vauban qui aurait fortifié l'île sous Louis XIV, fit également construire le passage (pont en breton) qui relie les deux îles. Selon toute vraisemblance le Pont ar Prat (« pont de la prairie » – également appelé « pont Vauban ») - n'a jamais été conçu ou bâti par l'architecte. En réalité, il serait plus ancien et existait déjà au moment de la visite de Vauban sur l'île en 1695. Construit à l'origine sur un tombolo de galets, il fut cependant consolidé en moellons et pierre de taille en 1756. Depuis cette date, le Grand pont fut reconstruit entre 1795 et 1800, puis surélevé et consolidé à plusieurs reprises<ref name="pont ar Prat"/>.
- Plusieurs mythes veulent que des Bréhatins aient découvert le « nouveau monde » avant Christophe Colomb, et lui auraient révélé son existence<ref name=":0" />.
Tableaux
De nombreux artistes peintres ont représenté Bréhat, notamment Alexandre Séon, Ernst Josephson, Kuroda Seiki, Maxime Maufra, Samuel Peploe, Allan Österlind, Auguste Matisse<ref>http://www.musee-virtuel-brehat.fr/peintres/i-z/matisse.html</ref>, Robert Antoine Pinchon, Lucien Seevagen, etc. Un musée virtuel recense de nombreuses œuvres consacrées à l'île<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'illustrateur et peintre Frédéric de Haenen est mort à Bréhat.
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Alexandre Séon : La Prière ou L'Île de Bréhat
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Alexandre Séon : La file de la mer (Bréhat)
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Ernst Josephson : Le receveur des postes à Bréhat (1888)
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Kuroda Seiki : Fillette de Bréhat
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Kuroda Seiki : Île de Bréhat (1891)
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Kuroda Seiki : An island Bréhat
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Allan Österlind : Maisons à Bréhat
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Allan Österlind : Fin de journée. Bréhat (1891)
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Samuel Peploe : Île de Bréhat (vers 1905)
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Samuel Peploe : L'Île de Bréhat (vers 1905)
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Maxime Maufra : Île de Bréhat (avant 1918)
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Robert Antoine Pinchon : Vue de l'Île de Bréhat (1934)
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- Marie-Claire Lefébure Panorama vu du calvaire de la chapelle Saint-Michel (2001)
Personnalités liées à la commune
- Jacquette de Bretagne, dame de Bréhat, fille d'Arthur III, duc Bretagne, épouse d'Arthur Brécart, écuyer du duc de Bretagne Arthur III, connétable de Rennes et capitaine de Mervent, du Coudray-Salbart et Saint-Aubin-du-Cormier ; elle fut légitimée par le roi de France Charles VII, sa mère est restée inconnue. Les armes de Jacquette de Bretagne ont été choisies comme blason de l'île de Bréhat.
- Edmond Holland, Modèle:4e comte de Kent, mort lors de la bataille de l'île de Bréhat en 1408, enterré sur l'île Lavrec.
- La famille Balavenne alias Balavoine, puissante famille de la noblesse morlaisienne, armateurs et négociants, descendant de Jacquette de Bretagne et derniers seigneurs de Bréhat en 1601 ;
- Pierre-Marie Le Bozec (1769-1830), contre-amiral, né et mort à Bréhat.
- Alfred de Bréhat (1822-1866), écrivain du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de son vrai nom : Alfred Guézenec est né dans l'île en 1822.
- Pierre Dupuis, né à Orléans le Modèle:Date et mort à l'Île-de-Bréhat le Modèle:Date, est un artiste peintre français. Il est le frère du peintre et sculpteur Daniel Dupuis (1849-1899).
- Pierre Marie Yves Le Bozec (Bréhat, 1851 - Paris, 1904).
- Ernst Josephson (1851-1906).
- Frédéric de Haenen (1853-1929), illustrateur et peintre
- Henri Rivière (1854-1951).
- Allan Österlind (1855-1938), peintre ayant représenté plusieurs fois Bréhat sur ses toiles.
- Gustave Bourgain (1856-1918), peintre et graveur, possédait une résidence d'été dans les rochers de Guersido.
- Edmond Haraucourt (1856-1941), écrivain et poète, y possédait une propriété qu'il légua<ref>Modèle:Lien web.</ref> à la Cité internationale universitaire de Paris.
- Auguste Matisse (1866-1931), peintre de la Marine et maître-verrier, a vécu et est mort dans sa maison-atelier de La Corderie où il a passé l'été pendant plus de 35 ans.
- André Vermare (1869-1949), prix de Rome de sculpture et peintre, a vécu à Pen-ar-Boul où il s'était fait construire une maison en 1906, et y est mort.
- Henri Georges Meunier (1873-1922).
- Colette (1873-1954) résida un temps sur l'île Béniguet dans la maison de Georges Wague.
- Georges Wague (1874-1964), mime, chorégraphe et acteur, avait fait construire une maison sur l'île Béniguet.
- Léonard Foujita (1886-1968)<ref>Petit musée bréhatin, le coin des Peintres.</ref>.
- Lucien Seevagen (1887-1959), mort à Bréhat, a peint de nombreux tableaux représentant l'archipel<ref>http://www.musee-virtuel-brehat.fr/peintres/i-z/seevagen.html</ref>.
- Anders Osterlind (1887-1960).
- Marc Chagall (1887–1985) y a peint en 1924 La fenêtre sur l'Île de Bréhat, conservé au Kunsthaus de Zurich<ref>Collection Marc Chagall au Vereinigung Zürcher Kunstfreunde.</ref>.
- Georges Annenkov (1889-1974), peintre français d'origine russe, séjourne en 1926 à Bréhat, y peignant notamment Bretonne (Femme de Bréhat) et Breton<ref>Tableaux appartenant à une collection privée reproduits dans le livre : Musée départemental breton, « Peintres russes en Bretagne », éditions Palantines, 2006 Modèle:ISBN.</ref>.
- Louis Guillaume (1907-1971), poète, qui passa son enfance à Bréhat et dont une stèle commémorative se dresse dans l'île (Crech' Briant).
- André Barsacq (1909-1973), metteur en scène et directeur du Théâtre de l'Atelier à Paris, vient à Bréhat tout de suite après la guerre. Il passera toutes ses vacances en famille dans sa maison et, ayant acheté un vieux bateau, le Pimpino, il s'initie à la navigation à voile grâce à son ami marin Jean Briand. Mais c'est surtout sur Bréhat qu'il écrit toutes ses adaptations et travaille ses mises en scène de la rentrée théâtrale à Paris.
- Michel Patrix (1917-1973), artiste peintre, a séjourné à Bréhat en 1952, donnant à y situer ses paysages bretons.
- Robert Giraud (1921-1997) y rédigea son livre Le Vin des rues en 1953.
- Marie-José Chombart de Lauwe (°1923), née Wilborts, éminente résistante, vint y vivre chez sa grand-mère en 1936 puis y revint à la libération en 1945.
- Georges Bréhat (1923-1992), comédien français
- Heather Dohollau (1925-2013), poétesse britannique, a vécu à Bréhat jusqu'en 1958.
- Bernard Buffet (1928-1999).
- Francine Teneur (1935-2013<ref>Francine Teneur-Avis de décès sur memoire.lavoixdunord.fr.</ref>), écrivaine, prix Maillé-Latour-Landry en 1966 pour Marie Fortune résidait à Bréhat une grande partie de l'année<ref>L'écrivaine Francine Teneur honorée du prix Robert Chouart. Sur letelegramme.fr, 16 septembre 2005.</ref>.
- Goudji (°1941) y crée une aiguière Saint-Michel pour la vente aux enchères destinée à l'entretien du patrimoine de Bréhat. Elle se trouve dans l'église Notre-Dame de Bréhat.
- Erik Orsenna (°1947), écrivain et académicien français y possédait une maison et y a situé un roman : Deux étés.
- Catherine Breillat (°1948) y tourna le film Une vieille maîtresse (2007).
- Antoine Duléry (°1959), comédien français, a des racines familiales sur l'Île de Bréhat et y possède une maison<ref>Découverte de l'Île de Bréhat avec Antoine Duléry dans l'émission « Le Pays d'où je viens », Europe 1, 28/07/2011.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement
Ce sont les armes de la Bretagne avec une brisure. Elles furent celles de Jacquette de Bretagne, fille légitimée du duc Arthur III de Bretagne, qui reçut de son père la seigneurie de Bréhat.
Patrimoine naturel inventorié
La commune est concernée par deux types de zones remarquables<ref>Ploubazlanec, fiche sur inpn.mnhn.fr.</ref>.
La commune est concernée par une seule zone de ce type : la ZNIEFF continentale de type 1 de la « Côte nord et ouest de l'île Bréhat »<ref name="znEstTrxJdy">« Côte nord et ouest de l'île Bréhat » - 530015140. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, soit 311,79 hectares sur la côte ouest de l'île, incluant l'estran, le phare du Paon au nord, le port de la Corderie et l'île Raguénès au sud. La ZNIEFF vise les îlots, bancs rocheux et récifs de ce littoral.
Tout l'archipel est compris dans la grande zone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »<ref name="zpsTrevor">« Tregor Goëlo » - FR5310070. Fiche et cartographie Zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000.</ref>, un site Natura 2000 selon la directive oiseaux qui couvre 91 228 hectares répartis sur 27 communes des Côtes-d'Armor<ref group=Note name="CommunesZPStrevor">Les 27 communes de la ZPS de « Tregor Goëlo » sont :
Île-de-Bréhat, Kerbors, Kerfot, Kérity, Langoat, Lanmodez, Lézardrieux, Minihy-Tréguier, Paimpol, Penvénan, Pleubian, Pleudaniel, Ploëzal, Ploubazlanec, Plouézec, Plougrescant, Plouguiel, Plounez, Plourivo, Pommerit-Jaudy, Pouldouran, Quemper-Guézennec, La Roche-Derrien, Trédarzec, Tréguier, Trévou-Tréguignec et Troguéry.</ref>.
L'archipel est également inclus dans la Zone spéciale de conservation (ZSC) de « Tregor Goëlo »<ref name="ZSCtrevor">« Tregor Goëlo » - FR5300010, Fiche et cartographie Zone spéciale de conservation (ZSC) Natura 2000.</ref>, un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive habitats qui couvre Modèle:Unité au total.
Voir aussi
Bibliographie
. L'Ile Bréhat, seuil du paradis, Luc Yber, ill. par Lucien Séevagen, 1953, 80 pages
- Atlas des îles de l'Atlantique (France) ; Collection « Références » du Commissariat général au Développement durable, Modèle:Date-, 51 pages.
- Par l'Association pour la sauvegarde et l'entretien du patrimoine religieux de Bréhat, Bribes d'Histoire de l'Archipel Bréhatin, Louis Menguy, 2005, 507 pages.
- Eric Lebec & Luc Corlouër, Histoires de Bréhat, Monographie 2022, Éditions le Cormoran, beau livre 260 pages, 200 illustrations.
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Liens Île-de-Bréhat sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Notes de la sous-section Finances locales
- Notes de la sous-section Démographie
Cartes
Références
- Références de la sous-section Finances locales