Mahmoud Abbas

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Mahmoud Selman Abbas (Modèle:Lang-ar), aussi connu par son surnom d’Abou Mazen (Modèle:Lang), né le Modèle:Date ou le Modèle:Date à Safed en Palestine mandataire<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>, est un homme d'État palestinien, président de l'Autorité palestinienne et de l'État de Palestine depuis 2005 ainsi que secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine jusqu'en 2015.

Mahmoud Abbas fait sa carrière aux côtés de Yasser Arafat. Il a dirigé la délégation palestinienne aux accords d'Oslo, qu'il a signés au nom de l'OLP en 1993, et où est stipulé que l’État d'Israël a droit à une existence en paix et en sécurité. Il exerce la fonction de Premier ministre de l’Autorité nationale palestinienne sous la présidence d'Arafat avant de lui succéder comme président, en 2005.

C'est sous sa présidence que le statut d'État observateur non membre de l'ONU a été reconnu pour la Palestine. Il est aussi connu pour ses propos antisémites et révisionnistes.

Modèle:Sommaire

Biographie

Origines

Mahmoud Selman Abbas naît le Modèle:Date ou le Modèle:Date à Safed, une ville de Galilée, située dans le nord d'Israël<ref>Modèle:Lien web. Archive</ref>. Cette ville comptait en 1922, selon le recensement britannique, une population de Modèle:Unité dont Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. B. Barron (éd.), Modèle:Lang, Modèle:Lang, 1923.</ref>, la ville étant un centre important du judaïsme.

Il existe un doute sur la date de naissance exacte d'Abbas, de nombreuses sources comme The New York Times ou encore Reuters, indiquent que ce dernier est né le 26 mars 1935 mais d'autres sources, indiquent qu'il est né, le 15 novembre de la même année comme The Wall Street Journal<ref name=":6" />.

L'Encyclopædia Britannica, de son côté indique juste la date 1935, sans préciser le jour exact.

Jeunesse et formation

Lors de la première guerre israélo-arabe en 1948, la ville est l'objet de sérieux combats et la population arabe doit fuir la ville. Mahmoud Abbas, âgé de Modèle:Nombre, se réfugie avec sa famille en Syrie<ref name="Le Monde">« Mahmoud Abbas, Chronologie », Le Monde du 9 octobre 2011.</ref>. Il y poursuit sa scolarité et y fait des études de droit<ref name="Le Monde"/>.

Il part ensuite à Moscou pour étudier l'histoire à l'université Patrice-Lumumba. Il rédige une thèse controversée sur le génocide des Juifs en 1983, dans laquelle il prétend que seulement 890 000 Juifs ont été tués dans la Shoah<ref>Modèle:Article</ref>. En 1984, il publie un livre L'autre Côté : la relation secrète entre le nazisme et le sionisme, dans lequel il affirme que des membres du mouvement sioniste et les nazis auraient été en contact dans le but de faire le plus de victimes juives possibles pour convaincre de créer l'État d'Israël<ref name="Le Monde" />,<ref name="radio canada">Modèle:Lien web.</ref>. Selon une traduction réalisée par le Centre Simon-Wiesenthal, Mahmoud Abbas remet également en question le nombre de victimes et la véracité des chambres à gaz, citant les écrits du négationniste français Robert Faurisson<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, dans le cadre d'un entretien accordé au journal Modèle:Lang, Abbas réfute les accusations de négationnisme sur sa personne<ref name="radio canada" />,<ref name="haaretz">Modèle:Lien web.</ref>.

Militant de la cause palestinienne

Dans les Modèle:Lnobr, il devient militant de la cause palestinienne et un de ses collecteurs de fonds<ref name="Le Monde"/>. Installé au Koweït, il participe avec Yasser Arafat et d'autres à la création du Fatah<ref name="Le Monde"/>, qui sera la principale composante de l'OLP créée le 28 mai 1964 et dont il s'occupera des finances<ref name="Le Monde"/>.

En 1977, il appelle au dialogue avec les formations pacifistes israéliennes lors d'un discours devant le Parlement de l'OLP<ref name="Le Monde"/>. Il devient par la suite membre du comité exécutif de l'organisation palestinienne, et en 1984 devient responsable des relations internationales de l'OLP<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2016, la première chaîne TV israélienne affirme que Mahmoud Abbas aurait été une taupe du KGB en 1983, sur la base de documents issu des archives du KGB. Son entourage nie ces accusations<ref>Cyrille Louis, « Abbas aurait été une « taupe » du KGB », Le Figaro, vendredi 9 septembre 2016, Modèle:Nobr.</ref>.

Au début des Modèle:Lnobr<ref name="Le Monde"/>, il permet la mise en place côté palestinien du dialogue qui conduira en 1993, aux accords d'Oslo<ref name="Le Monde"/> qu'il signera au nom de la délégation palestinienne<ref name="Le Monde"/>. En 1995, il publiera un livre sur cet accord et ce qui y a mené, Le Chemin d'Oslo.

Il est nommé secrétaire général de l'OLP en 1996<ref name="Le Monde"/>.

En 2002, il critique la militarisation de l'Intifada et l'isolement diplomatique des Palestiniens qu'elle provoque<ref name="Le Monde"/>.

Premier ministre de Palestine

Le Modèle:Date, Mahmoud Abbas devient Premier ministre, il promet de mettre fin à l'Modèle:Citation<ref name="Le Monde"/>.

D'après The Guardian, cette nomination du Premier ministre, la création même de ce poste avec des pouvoirs étendus (cédés par Arafat) et le choix de Mahmoud Abbas sont la conséquence de pressions des États-Unis, qui voulaient un négociateur plus fréquentable que Yasser Arafat (qualifié de terroriste par Israël, entre autres). Cette pression des États-Unis serait le résultat de l'insistance de la Grande-Bretagne à voir se concrétiser un peu Modèle:Citation promis par George W. Bush avant de le suivre dans la guerre d'Irak qui allait commencer (elle sera déclenchée le lendemain de l'élection de Mahmoud Abbas). Ce plan de paix avait été conçu par les États-Unis, l'Union européenne, la Russie et les Nations unies, et envisageait un État palestinien dans les trois ans<ref name="theguardian-20030319-usa.israel"/>.

Mahmoud Abbas se retrouve en conflit avec des groupes militants palestiniens, principalement le Jihad islamique et le Hamas, il cherche à éviter une guerre civile, et les négociations amènent les deux groupes à honorer un cessez-le-feu palestinien unilatéralModèle:Refnec.

Le Modèle:Date, il convoque le Conseil législatif palestinien et leur expose les raisons pour lesquelles il décide de démissionner : l’incapacité d’exercer ses fonctions face à l’opposition de Yasser Arafat et des autres membres de l’Autorité palestinienne et au manque d’appui des États-Unis et d’Israël. Il continue de gérer les affaires courantes jusqu’à l’entrée en fonction de son successeur, Ahmed Qoreï, élu le Modèle:Date.

Dans un entretien à Modèle:Lang le Modèle:Date, Mahmoud Abbas révèlera les raisons principales de sa démission : il affirme qu’il craignait pour sa vie à cause de protestations de plus en plus hostiles face à sa conduite lorsqu’il était encore Premier ministre.

Président de l'Autorité palestinienne et de l'État de Palestine

Élection et réélection

En 2005
Fichier:Mahmoud Abbas, Davos.jpg
Mahmoud Abbas au Forum économique mondial (2007).

À la mort de Yasser Arafat en Modèle:Date, Mahmoud Abbas remporte l’élection présidentielle du 9 janvier 2005.

Trois jours avant, il avait déclaré : Modèle:Citation.

Pendant la campagne électorale, il se rend dans le sud de la bande de Gaza, visite lors de laquelle de nombreuses personnes s'attroupent autour de son véhicule. Paniqué, il ferme la portière de sa voiture sur sa main droite, ce qui cause l'amputation d'un de ses doigts<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il prend ses fonctions le Modèle:Date- pour quatre ans.

En 2008

Le Modèle:Date-, le conseil central de l'OLP (CCOLP) élit Mahmoud Abbas président de l'État de Palestine<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2009
Fichier:Foreign Secretary with President Mahmoud Abbas (6707700273).jpg
Mahmoud Abbas avec William Hague (Londres, 16 janvier 2012).

Le Modèle:Date-, le Conseil national palestinien, organisme issu de l'OLP, annonce l'extension indéfinie de la présidence de Mahmoud Abbas<ref name="ARPJP"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L'OLP dont il est le chef, prolonge son mandat Modèle:Citation, pour éviter une crise politique<ref name="ARPJP"/>, sans fixer de date. Selon Omar Barghouti cette décision témoigne Modèle:Citation. Il estime que cette décision est Modèle:Citation, ajoutant : Modèle:Citation<ref name="ARPJP">Modèle:Lien web.</ref>. Mahmoud Abbas est réélu par ce conseil le Modèle:Date-<ref name="MARTOLP">« Mahmoud Abbas réélu à la tête de l'OLP », article sur le site de la Tribune de Genève, daté du 4 mai 2018.</ref> avec également un comité exécutif, plus haut organe collectif officiant comme le cabinet de Mahmoud Abbas<ref name="MARTOLP"/>. D'après La Tribune de Genève, 15 membres sont nommés, contre 18 précédemment, pour laisser de la place au Hamas, au Jihad islamique palestinien<ref name="MAACOLPARD"/> et à une autre formation plus petite elle aussi, même si ces trois mouvements ont boycotté le CNP<ref name="MARTOLP"/>. D'après Le Monde, Modèle:Citation, ce dernier contrôlant la bande de Gaza et étant en conflit ouvert avec le Fatah<ref name="MAACOLPARD">« Mahmoud Abbas assoit son contrôle sur l’OLP, au risque de la division », article sur le site lemonde.fr, daté du 30 avril 2018.</ref>.

Dans le cadre du Fatah, le nouveau président engage une réforme en profondeur de l’organisation, minée depuis des années par la corruption généralisée et les luttes internes. De nombreux adversaires de Mahmoud Abbas, craignent que la fin de l’intifada et la démilitarisation ne les prive de leur pouvoir et de leurs ressources, et de leur influence au sein du mouvement créé par Yasser Arafat.Modèle:Refnec.

En 2019
Fichier:Mahmoud Abbas and Vladimir Putin (2020-01-23) 02.jpg
Mahmoud Abbas et Vladimir Poutine (Ramallah, 23 janvier 2020).

Le Modèle:Date-, Mahmoud Abbas déclare qu'il compte organiser de nouvelles élections<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}https://www.arabnews.com/node/1562821/middle-east</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}https://www.haaretz.com/middle-east-news/palestinians/.premium-abbas-says-he-will-announce-first-palestinian-elections-since-2006-1.7912929</ref>

Politique intérieure

Le Modèle:Date-, le Hamas remporte les élections législatives palestiniennes face au Fatah de M. Abbas. Celui-ci demande donc au Hamas de former le prochain gouvernement et nomme Ismaël Haniyeh en tant que Premier ministre.

Le Modèle:Date-, Mahmoud Abbas limoge Ismaël Haniyeh à la suite d'une tentative violente de prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Il décrète l’état d’urgence et, le lendemain, désigne l’indépendant Salam Fayyad comme nouveau chef du Gouvernement.

En 2014, Mahmoud Abbas augmente les peines concernant la vente de terres à « des pays hostiles et à leurs citoyens ». Les peines comprennent le travail forcé et la peine de mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, l'OLP et le Hamas signent un accord de consensus national qui Modèle:Citation. Cet accord prévoit sept points dont les principaux sont : la formation d'un gouvernement d'union, des élections après six mois, la restructuration de l'OLP, la libération des prisonniers politiques respectifs, et des commissions de réconciliation. Le Modèle:Date, Rami Hamdallah, Premier ministre en poste, est chargé de former un nouveau gouvernement d'union nationale et, le Modèle:Date, le nouveau gouvernement prête serment. Cet accord comme de nombreux autres restera ineffectif. En Modèle:Date-, après de nombreuses tentatives de réconciliation, l’Autorité palestinienne et le Hamas sont toujours en conflit ouvert<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Place Mahmoud Darwich 021.jpg
Mahmoud Abbas inaugurant avec Bertrand Delanoë la place Mahmoud-Darwich à Paris (14 juin 2010).

Selon un sondage du PCPSR réalisé en 2017, une forte majorité de Palestiniens s'inquiète des libertés sous le régime de l'Autorité palestinienne et les deux tiers souhaitent la démission de Mahmoud Abbas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2019, sous la présidence de M Abbas, l'Autorité palestinienne fait passer une loi interdisant le mariage de mineurs à l'exception d'une autorisation par une cour islamique ou un « représentant de la loi »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} https://www.timesofisrael.com/abbas-bans-child-marriage-with-some-legal-exemptions/</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}https://www.alaraby.co.uk/english/news/2019/11/7/palestinian-authority-outlaws-child-marriage-in-occupied-west-bank</ref>. Jusqu'à cette loi, le mariage forcé de mineurs était une pratique courante dans les territoires de l'autorité palestinienne. En 2014, une étude de l'université de Birzeit de la zone C, trouve la plus grande prévalence dans les zones isolées 40 %, dans la vallée du Jourdain 38 % et dans le sud 35 %. Comparé à 26 % dans les zones urbaines<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://ldf.ps/documentsShow.aspx?ATT_ID=30098</ref>.

Tentatives de réconciliation avec le Hamas

Après le conflit entre le Fatah et le Hamas, qui dure pendant plus d'une décennie, Mahmoud Abbas décide en 2011 de conduire une réconciliation avec le mouvement islamiste. En 2014, il signe un accord avec celui-ci afin d'établir un gouvernement d'union entre le Hamas et le Fatah. Cependant, cet accord est rompu par le Hamas après quelques mois<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En février 2020, Mahmoud Abbas envoie une délégation dans la bande de Gaza en vue d'une réconciliation pour contrer le plan de paix proposé par les États-Unis mais cela n'aboutit pas<ref>Modèle:Lien web</ref>. En janvier 2021, il affirme être parvenu à un accord avec le Hamas pour organiser des élections présidentielle et parlementaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Actions à l'international

Fichier:P052809PS-0073 (3598405835).jpg
Mahmoud Abbas avec Barack Obama et Joe Biden à la Maison-Blanche (28 mai 2009).

À la suite du gel du processus de paix, le président Mahmoud Abbas opte pour l'offensive diplomatique. Le Modèle:Date, il demande officiellement à la tribune des Nations unies l'adhésion de l'État palestinien à l'ONU<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La demande est votée par l'Assemblée générale et passe favorablement devant le Conseil de sécurité mais les États-Unis mettent leur veto.

Le Modèle:Date-, l'UNESCO admet la Palestine en tant qu'État membre. Comme elle n'est pas encore un État membre des Nations unies, son admission a dû se faire par la recommandation du Conseil exécutif qui fut suivie d'un vote favorable à la majorité des deux tiers des États membres de l’ONU présents et votants à la Conférence générale. Le vote a été obtenu avec Modèle:Nombre pour, Modèle:Nombre contre, et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, date anniversaire du vote du plan de partage de la Palestine, la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État non-membre de l'ONU est portée au vote de l'Assemblée générale. L'Assemblée générale des Nations unies accepte la Palestine en tant qu’État observateur non membre par Modèle:Nombre pour (dont la France), Modèle:Nombre (dont les États-Unis, le Canada et Israël), et Modèle:Nombre (dont l'Allemagne et le Royaume-Uni), officialisant la reconnaissance d'un État palestinien au niveau international<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas signe un décret présidentiel imposant aux administrations l'usage du logo « État de Palestine » à la place de celui utilisé jusqu'à présent : « Autorité nationale palestinienne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il reçoit l'ordre de l'Amitié de la fédération de Russie le Modèle:Date.

En 2019, il déclare que l'Autorité palestinienne va se retirer de tous les accords avec Israël et qu'il va mettre en place un comité à cette fin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Abbas: Palestinians to halt agreements with Israel sur BBC.com</ref>.

En 2022

Après la mort de Saeb Erekat et la démission d'Hanan Ashrawi, en 2020, leurs postes restent vacants et Mahmoud Abbas continue de concentrer dans ses mains la quasi-totalité du pouvoir palestinien, alors que les divisions au sein de l'OLP, toutes contestant sa légitimité, demeurent vivaces et empêchent de parvenir à un accord politique<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref>.

Hospitalisations

Le Modèle:Date-, il est admis dans un hôpital de Ramallah pour la troisième fois en une semaine. Il quitte l'hôpital neuf jours plus tard, après avoir été soigné pour une pneumonie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Reconnaissance d'Israël

Fichier:Flickr - World Economic Forum - Shimon Peres, Mahmoud Abbas, Tzipi Livni - World Economic Forum on the Middle East Dead Sea Jordan 2007.jpg
Mahmoud Abbas avec Shimon Peres et Tzipi Livni (Davos, 14 mai 2007).

Mahmoud Abbas réaffirme régulièrement que l’État d'Israël est officiellement reconnu par les Palestiniens depuis les accords d'Oslo en 1993, mais il refuse de le reconnaître comme Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Lors d'une visite officielle aux États-Unis et d'une rencontre avec Barack Obama, début Modèle:Date-, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a appelé Mahmoud Abbas à reconnaître Israël comme un État juif et à ainsi montrer qu'il était réellement prêt pour une paix à long terme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, lors d'un discours à Ramallah, Mahmoud Abbas annonce qu'il accepte de poursuivre les pourparlers de paix mais qu'il refuse de reconnaître Israël comme « État du peuple juif », déclaration immédiatement saluée comme « positive » par le Hamas. Abbas y a aussi rappelé que depuis 1993, les Palestiniens reconnaissent l'existence de l’État d'Israël<ref>« Palestine : Abbas a donné « le coup de grâce » au processus de paix selon Israël », article sur le site de L'Express, daté du 26 avril 2014.</ref>.

Modèle:Article connexe

Négationnisme et antisémitisme

Fichier:Sharm El Sheikh, Egypt, on September 14, 2010.jpg
Mahmoud Abbas avec Hosni Moubarak, Hillary Clinton et Benyamin Netanyahou (Charm el-Cheikh, 14 septembre 2010).

En 1982, il rédige une thèse intitulée : The Connection between the Nazis and the Leaders of the Zionist Movement 1933–1945 qu'il défend à l'Institut des Études orientales de l'Académie des sciences d'URSS. Elle est publiée en arabe en 1984 sous le titre « L'autre face : la relation secrète entre le nazisme et le sionisme »<ref group="N">En arabe : Al-Wajh al-Ākhar : Al-'Alāqat aL-Sirriyya bayn al-Nāzīyya wa al-Sahyūniyya.</ref>. Dans ce livre Abbas affirme que le génocide nazi est exagéré et que les sionistes ont inventé le « mythe » de six millions de morts, un Modèle:Citation<ref name="BM">Modèle:Lien web.</ref>. Il ajoute qu'au plus Modèle:Nombre Juifs auraient péri<ref name="BM" />. Il y affirme que les Juifs tués l'ont été par un complot nazi et sioniste<ref name="theguardian-20030319-usa.israel">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Arafat forced to give up most powers to new PM », article sur le site de The Guardian, daté du 19 mars 2003.</ref>. Mahmoud Abbas est dénoncé par plusieurs organisations de lutte contre l'antisémitisme et les historiens spécialisés, qui l'accusent de négationnisme et de minimiser le nombre de victimes du génocide dans ce même texte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date, il s'exprime à la veille de la journée de commémoration de la Shoah et affirme que la Shoah est Modèle:Citation, tout en exprimant sa sympathie aux familles de victimes, et aussi Modèle:Citation<ref name="Figaro" />. Pour Efraim Zuroff, historien et président du Centre Simon-Wiesenthal de Jérusalem : Modèle:Citation<ref name="Figaro">Cyrille Louis, « Abbas condamne le « crime odieux » de la Shoah », Le Figaro, lundi 28 avril 2014, Modèle:Nobr.</ref>. Selon Mohammed Dajani, professeur à l'université al-Qods de Jérusalem, Modèle:Citation<ref name="Figaro" />.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, répond qu'Modèle:Citation ; faisant ainsi allusion à la prévision de la formation, d'ici à cinq semaines, d'un gouvernement d'union palestinien du Fatah et du Hamas, ce qui a amené Netanyahou à suspendre les négociations en cours<ref name="Figaro" />.

En Modèle:Date-, lors de heurts entre la police israélienne et de jeunes Palestiniens dans la mosquée Al Aqsa, au début de la vague de violence israélo-palestinienne de l'automne 2015, le président palestinien déclare : Modèle:Citation, ce à quoi Dore Gold, directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, répond : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Lors d'une visite à Berlin, en août 2022, le chancelier allemand Olaf Scholz demande à Abbas s'il va présenter des excuses pour le massacre des athlètes olympiques israéliens à Munich en 1972 par des terroristes palestiniens. Abbas répond que « si nous voulons revenir sur le passé, allez-y. J'ai 50 massacres qu'Israël a commis....50 massacres, 50 tueries, 50 holocaustes »<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Dans une interview accordée ensuite au tabloïd Bild, Scholz condamne les déclarations d'Abbas comme étant une « banalisation de l'Holocauste ». Ces remarques sont également condamnées par le ministère israélien des affaires étrangères<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une plainte contre Abbas ayant été déposée, une enquête est diligentée par le commissariat spécialisé de la police judiciaire du Land pour informer le parquet qui décidera de donner suite à cette affaire ou non<ref name=":4" />.

Accusations d'empoisonnement de puits palestiniens

Modèle:Article connexe

Le Modèle:Date, prononçant un discours devant le Parlement de l'Union européenne à Bruxelles qui l'a ovationné<ref name="France24_20160623">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le président palestinien déclare<ref>Modèle:Lien web.</ref> que récemment, Modèle:Citation, demandant rhétoriquement Modèle:Citation, Mahmoud Abbas ajoutant que cet appel entrait dans le cadre d'attaques qualifiées par lui Modèle:Citation<ref name="France24_20160623" />.

Le Modèle:Date, le bureau du président palestinien publie un communiqué : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Déclarations antisémites en public

Fichier:Presidente Piñera recibe en visita oficial a Presidente de Palestina, Mahmud Abás (23).jpg
Mahmoud Abbas avec Sebastián Piñera (Santiago, 9 mai 2018).

En Modèle:Date-, devant l'Organisation de la coopération islamique, il accuse les Juifs de Modèle:Citation, d'être des maîtres de la falsification et prétend que le Coran confirmerait que les Juifs Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mi-Modèle:Date, critiquant la politique américaine face au conflit israélo-palestinien, il qualifie l'ambassadeur des États-Unis David M. Friedman de Modèle:Citation. Ce dernier lui répond en dénonçant de l'antisémitisme<ref>« Mahmoud Abbas traite l’ambassadeur américain en Israël de « fils de chien » », leparisien.fr, 20 mars 2018.</ref>.

Le Modèle:Date, lors d'un discours à l'occasion d'une session du Conseil national palestinien, qu'il a qualifié de Modèle:Citation il a déclaré que la cause principale de l’extermination de six millions de Juifs durant la Shoah n’était pas l’antisémitisme, mais Modèle:Citation<ref name=":1">Modèle:Article</ref>. Selon lui, ils auraient choisi de se laisser tuer plutôt que d'émigrer vers la Palestine mandataire. Il a réitéré son assertion qu'Hitler aurait facilité l’établissement d’un foyer juif en Palestine que Modèle:Citation et que le projet sioniste était le fait de dirigeants européens ayant Modèle:Citation. Il a nié qu'il y aurait eu des pogroms contre des communautés juives ayant vécu dans les pays arabes et musulmans<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reprenant la théorie d'Arthur Koestler, il a affirmé aussi que les juifs ashkénazes n’étaient pas sémites, et que les révolutions arabes étaient une invention des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite de ces déclarations devant le Conseil national palestinien<ref name=":1" />,<ref name=":2" />, l'historienne de l'Holocauste Deborah Lipstadt estime qu'Abbas termine sa carrière comme il l'a commencée : dans l'antisémitisme classique et la réécriture de l'histoire visant à dépeindre les Juifs comme des collaborateurs nazis<ref>[1].</ref>.

Après les multiples contestations internationales, en Modèle:Date-, Abbas présente ses excuses aux Juifs qui ont pu « être offensés par [ses] propos » sur l'Holocauste et déclare qu'il respecte la foi juive et condamne l'antisémitisme<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En août 2023, il affirme devant le conseil révolutionnaire de son parti, le Fatah, que c'est la place des Juifs d'Europe dans la société « en lien avec l’usure et l’argent » qui explique « la discrimination de leurs concitoyens et le supplice de la Shoah »<ref>Modèle:Article</ref>. Après ces propos, la mairie de Paris, lui retire la médaille de Vermeil, la plus haute distinction de la ville, qu'il avait reçue en 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Réactions internationales

Fichier:The Prime Minister, Shri Narendra Modi meeting the President of Palestine, Mr. Mahmoud Abbas, in New York on September 28, 2015 (2).jpg
Mahmoud Abbas avec Narendra Modi (New York, 28 septembre 2015).

Le Modèle:Date, l'Union européenne a publié un communiqué dans lequel elle dénonce Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> L’envoyé américain au Proche-Orient les a qualifiées de Modèle:Citation. Benjamin Netanyahou a déclaré que ces remarques étaient Modèle:Citation et que le dirigeant palestinien Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient a condamné un discours reprenant Modèle:Citation et des propos Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, à la suite de la vague de condamnations internationales, Abbas présente ses excuses et déclare qu'il respecte la foi juive, condamne l'antisémitisme et la Shoah<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation

Réactions israéliennes

Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, estime que M. Abbas est un Modèle:Citation, ajoutant : Modèle:Citation De même, Naftali Bennett, ministre israélien de l'Éducation, déclare : Modèle:Citation<ref>[2].</ref>.

Controverses

Fichier:Prime Minister Banquet for Palestinian President 02 - 24825453290.jpg
Mahmoud Abbas avec Hwang Kyo-ahn (Séoul, 18 février 2016).

Liberté d'expression

Mahmoud Abbas est critiqué pour s'en prendre à ses opposants politiques, pour s'en prendre à ceux s'opposant à son gouvernement et pour ses menaces contre la presse<ref name="guardian" />

L'Autorité palestinienne procède à des interrogations et à des arrestations systématiques d'étudiants, soupçonnés de critiquer le régime<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [3].</ref>. En 2017, Abbas arrête une dizaine d'étudiants palestiniens soupçonnés de supporter l'opposition politique de Mohammed Dahlan. Les arrestations concernent également les activistes des réseaux sociaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [4].</ref>.

Selon Amnesty International, en 2017, Modèle:Citation, Modèle:Citation, et Modèle:Citation<ref>Palestine. Dangereuse escalade des attaques contre la liberté d'expression, publication sur le site d'Amnesty International, datée du 23 août 2017.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}« Palestine's new electronic crime law 'big setback to freedom of expression », article sur le site Modèle:Lien, daté du 17 août 2017.</ref>.

En 2017, plus de Modèle:Nombre internet sont clos, et Modèle:Nombre sont arrêtés depuis qu'une nouvelle loi condamne à plus d'un an d'emprisonnement les critiques du régime palestinien<ref name="guardian">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Palestinian journalists face crackdown as Abbas tightens grip on media », article sur le site de The Guardian, daté du 3 septembre 2017].</ref>.

Accusations de corruption

Mahmoud Abbas est fréquemment accusé de détournement d'argent<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [5].</ref>. Mohammed Rashid, journaliste et anciennement homme de confiance de Yasser Arafat puis conseiller financier d'Abbas, accuse (entre autres<ref>M. Rashid a menacé A. Abbas de dévoiler les circonstances étranges dans lesquelles il a pu accéder à la tête de l'OLP. Le Monde, lire en ligne.</ref>) ce dernier d'avoir détourné Modèle:Nombre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [6].</ref> et de détenir avec deux de ses conseillers l'accès aux 39 millions de dollars déposés dans un compte bancaire secret en Jordanie, alimenté par les États-Unis et des pays arabes<ref name=":3">Modèle:Article</ref>. Ces accusations valent à Rashid d'être lui-même accusé puis condamné par défaut à quinze ans de prison, à une amende de 15 millions de dollars, au remboursement de plusieurs millions de dollars et à la confiscation de ses biens, pour détournement de fonds et blanchiment d'argent<ref name=":3" />.

En 2012, Abbas et ses fils Yasser et Tarek sont attaqués au congrès des États-Unis pour leur corruption<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [7].</ref> ainsi que depuis 2009 par de nombreux journalistes américains.

En 2016, selon les Modèle:Lang, l'un des fils d'Abbas, détiendrait un million de dollars dans une [[société offshore|compagnie Modèle:Lang]] associée à l'Autorité palestinienne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [8].</ref>.

Ces accusations de part et d'autre n'étonnent pas la population palestinienne. En effet, selon une enquête publiée le Modèle:Date- « par un institut de sondage de Jérusalem-Est, 82,3 % des Palestiniens sont persuadés de l'existence de la corruption au sein de l'Autorité palestinienne »<ref name=":3" />.

Soutien au terrorisme

Tout comme l'écrasante majorité des Palestiniens, Mahmoud Abbas qualifie de Modèle:Citation les Palestiniens morts ou emprisonnés à la suite d'un attentat perpétré Modèle:Citation, et l'Autorité palestinienne versait une pension à leur famille jusqu'à Modèle:Date-, date à laquelle le président américain Donald Trump a demandé que soit arrêtée cette pratique<ref>« En conflit avec le Hamas, Mahmoud Abbas vient chercher du soutien à Paris », article sur le site lemonde.fr, daté du 2 juillet 2017.</ref>,<ref>« La Palestine ne paiera plus les familles d'auteurs d'attentats, selon Washington », article sur le site de L'Express, daté du 14 juin 2017.</ref>. Il refusera officiellement d'arrêter ses versements en Modèle:Date-, disant que Modèle:Citation et que Modèle:Citation<ref>https://www.i24news.tv/en/news/international/153840-170825-abbas-tells-us-he-won-t-stop-paying-terrorist-families.</ref>.

En 2016, Mahmoud Abbas salue le massacre de Munich comme une Modèle:Citation et comme Modèle:Citation<ref name="Newsweek">https://www.newsweek.com/palestinian-celebration-munich-olympic-massacre-shows-they-are-not-ready-peace-501539%3famp=1.</ref>. Mohammed Daoud Odeh, qui a orchestré le massacre, désigne Mahmoud Abbas (connu sous le pseudonyme Abu Mazen) comme ayant financé l’opération<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les responsables israéliens dénoncent l'incitation à la haine et l'apologie du terrorisme de l'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Newsweek" />.

En 2016, Mahmoud Abbas, à la tête du Fatah, crédite publiquement son organisation de la mort de 11 000 Israéliens<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Décorations et distinctions

Fichier:President Mahmoud Abbas official image.jpg
Portrait officiel de Mahmoud Abbas.

Décorations

Distinctions

Publications

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le sionisme est le début et la fin (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Beyrouth, 1977.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le mouvement sioniste chez Lénine (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Beyrouth, 1979.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les réfugiés juifs palestiniens (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Beyrouth, 1981.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Investir dans la victoire (Modèle:Lang), éd. Union générale des écrivains palestiniens, Koweït, 1981.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pour un Keren Hayessod arabe (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Beyrouth, 1982.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Voyage sans retour (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Ramallah, 1982.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'autre côté : la relation secrète entre le nazisme et le sionisme (Modèle:Lang), éd. Maison Ibn Rochd de l'édition, Amman, 1984.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Israël, la voie de l'impérialisme vers le tiers monde (Modèle:Lang), éd. Karmal, Amman, 1984.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pourquoi ces contacts ? (Modèle:Lang), éd. Centre palestinien des études régionales, Ramallah, 1988.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Israël et le gouvernement de l'apartheid sud-africain (Modèle:Lang), éd. Centre palestinien des études régionales, Ramallah, 1989.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} La polarisation religieuse et ethnique en Israël (Modèle:Lang), éd. Conseil palestinien des études étrangères, Ramallah, 1989.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les négociations de paix israélo-palestiniennes (Modèle:Lang), Tunis, éd. Maison tunisienne d'édition, Tunis, 1992.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le chemin d'Oslo (Modèle:Lang), éd. Maison libanaise d'édition de diffusion, Beyrouth, 1994.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'accord israélo-palestinien aux yeux de l'opposition (Modèle:Lang), éd. Asharq al-Awsat, Londres, 1994.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Trois ans après Oslo (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Ramallah, 1996.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} La chute du gouvernement Netanyahou (Modèle:Lang), éd. Centre palestinien des études régionales, Ramallah, 1999.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Quelques souvenirs d'Abou Mazen : une autobiographie (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Ramallah, 2001.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le processus politique au Moyen-Orient (Modèle:Lang), éd. Centre Zayed, Abu Dhabi, 2001.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'expérience du cent trente jours : les réalisations et les obstacles (Modèle:Lang), éd. Organisation de libération de la Palestine, Ramallah, 2003.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Une peu de la vérité (Modèle:Lang), éd. Centre palestinien des études, Gaza, 2003.

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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