Maison de Coligny

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Modèle:À sourcer Modèle:Voir homonymes Modèle:Famille Modèle:Infobox Famille noble

La famille de Coligny' était une très ancienne famille française noble originaire de Bresse éteinte en 1694, qui tirait son nom d'une petite ville située sur la frontière du comté de Bourgogne et du pays de Bresse<ref name="LCD">François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Modèle:Nobr rom, Édition 1865, Modèle:P..</ref>.

Cette famille a donné deux maréchaux de France, un lieutenant-général de l'infanterie française, deux amiraux, un cardinal, évêque de Beauvais, et un archevêque de Lyon. Elle forma plusieurs branches<ref name="LCD"/>.

Origine

Jean Du Bouchet, auteur de l'Histoire de l'illustre maison de Coligny (1662), rattache la famille de Coligny aux Manassès bourguignons dont elle serait un rameau<ref name="LCD"/>.

Vers 863, Richard, duc de Bourgogne, aidé d'un nommé Manassès, auquel on donne l'épithète de vir strenuus (homme courageux) , et d'autres seigneurs, défirent les Normands qui détruisaient et brûlaient les villages et les villes de la Bourgogne<ref name="RH">Modèle:Ouvrage</ref>.

En 912 vivait Manassès, ainsi qualifié, venerabilis comes, domnus Manassès ; sa femme s'appelait Hermingarde. Ils avaient au moins trois fils: Wallon, Gisalbert et Manassès. Ce Gisalbert était comte de Chalon ; il était comte principal de Bourgogne (quasi duc) lorsqu'il mourut en 956<ref name="RH"/>.

En 923, un comte appelé Manassès, fit une donation à l'église de Saint-Bénigne, à Dijon. La même année, un seigneur nommés Manassès, fit partie des seigneurs qui combattirent une armée de Normands, commandée par Ragenold<ref name="RH"/>.

Tous ces fragments d'anciennes chroniques, rassemblés par Dubouchet, prouvent seulement qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs comtes Bourguignons portèrent le nom de Manassès; mais il ne devait pas en conclure que Manassès, qui était sire de Coligny en 974 descendait de l'un d'eux<ref name="RH"/>.

Du Bouchet a inséré dans son ouvrage, une charte qui est la plus ancienne preuve authentique de l'existence des sires de Coligny En 974<ref name="RH"/>.

En 974, Manassès, sire de Coligny, donna les églises de Marboz et de Treffort à l'abbaye de Gigny. Dans cette charte, Manassès se donne le titre de comte, et se reconnaît comme vassal de Conrad, roi de la Bourgogne transjurane ; elle fut faite au château de Coligny, scellée du sceau de Manassès, de celui de Gerberge, sa femme, et de ceux de ses trois fils : Manassès, Wallace et Richer. Dans cet acte, les coteaux qui s'étendent depuis Coligny jusqu'au Pont-d'Ain, sont désignés sous le nom de Reversus mons ; de là le nom de Revermont que ces coteaux ont conservé<ref name="RH"/>.

Richer, fils de Manassès de Coligny, se serait fait moine à l'abbaye de Saint-Claude et aurait donné son château de Jasseron à ce monastère<ref name=topo188>Modèle:Topographie historique du département de l'Ain.</ref>.

Les possessions de la famille de Coligny sont probablement nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'éclatement du pagus de Bresse, et qui fut communément appelée Manche des Coligny<ref group="Note">Ce territoire s'étendait, au nord, des environs de Lons-le-Saulnier jusqu'au Rhône, au sud (à Serrières-de-Briord, détaché de la montagne, un rocher porte le nom de « pierre des Coligny ») ; à l'ouest, des environs de Bourg-en-Bresse jusqu'aux environs de Nantua, à l'est.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on en parle déjà comme « l'ancienne Manche des Coligny »<ref name=Kersuzan>Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales Modèle:N°, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Ville du Revermont, Coligny était située aux confins de deux principautés du St-Empire : la comté de Bourgogne (Franche-Comté) (pour la partie nord, ou Coligny-le-Vieux : dans le département du Jura ; plus tard marquisat de Coligny) ; et les États de Savoie (pour la partie sud, ou Coligny-le-Neuf : dans le département de l'Ain ; plus tard comté puis duché de Coligny).

La règle de l'héritage dans cette famille est la transmission des terres aussi bien aux descendants filles que garçons : cela amènera l'éclatement du territoire originel avec une multitude de fiefs territoriaux et banaux.

Titres

Liste non exhaustive des titres que porta la famille de Coligny suivant les périodes :

Terres et titres du Revermont

La Maison de Coligny a possédé sous différents titres les diverses parties de la terre de Coligny, partagée entre les descendants des seigneurs de Coligny. On trouve en particulier :

Les différentes terres titrées de Coligny sont donc :

Les autres terres tenues dans le Revermont par la maison de Coligny, sont :

Et en Bugey : les seigneuries de Cuchet (Saint-Sorlin-en-Bugey), de Saint-Denis, de Varey (Saint-Jean-le-Vieux).

Terres et titres dans d'autres régions

Par le mariage (1432) de Guillaume seigneur de Coligny avec Catherine de Saligny, la maison de Coligny hérita des terres suivantes :

La maison de Coligny a aussi possédé les terres suivantes :

Filiation

  • Manassès de Coligny<ref name=topo188/>

(Puis de père en fils sauf mention contraire) :

Tout Coligny

Coligny-le-Neuf, jusqu'aux dauphins de Viennois et à la maison de Savoie

Coligny-le-Vieux et Andelot

Modèle:Arbre généalogique/début Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique/fin

Branche des seigneurs de Chastillon

Après son installation en France, la branche aînée de la maison de Coligny posséda la seigneurie de Châtillon-sur-Loing.

Nombre des Coligny de cette branche embrassèrent la Réforme durant les Guerres de religion et combattirent les Guise aux côtés d'Modèle:Noble : notamment l'amiral Modèle:Noble († le Modèle:Date- lors de la Saint-Barthélemy) et ses frères François d'Andelot et Odet de Châtillon, déjà cités. Les autres membres de la famille demeurèrent catholiques. Dès le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la branche protestante redevint catholique (comme Charles, fils cadet de l'amiral, dès 1590), à l'exception d'Anne de Coligny, fille du maréchal Modèle:Noble et femme de Modèle:Noble duc de Wurtemberg à Montbéliard. Parmi les membres remarquables de la famille, citons Henriette de Coligny (1618-73), autre fille du maréchal Modèle:Noble-, célèbre précieuse et poétesse.

Branche des seigneurs de Saligny

Fichier:Blason de Coligny-Saligny.svg
Armes de la branche de Coligny-Saligny

Branches des seigneurs de Cressia

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}s : Antoine de Coligny, † 1496, seigneur de Cressia, Buenc et Loisia, fils cadet de Modèle:Noble-, sire de Coligny-le-Vieux et d'Andelot, et Catherine de Saligny ci-dessus, x 1468 Pâquette fille de Pierre des Crosses, d'où :

Descendance dans la famille de Pillot

L'arrière-arrière-petite-fille de Modèle:Noble, Anne-Elisabeth de Sandersleben (1722-1793 ; deux fois la petite-fille de Léopold-Eberhard !), épousa en 1747 Thomas de Pillot (1713-1777), seigneur de Chenecey et de Marnoz.

Anne-Elisabeth de Sandersleben (1722-1793) et sa sœur Eléonore-Charlotte de Sandersleben (1720-1781 ; épouse de Louis-Christophe de Faucigny-Lucinge) furent titrées co-comtesses de Coligny et obtinrent l'autorisation de transmettre à leurs enfants les noms et armes de Coligny "en vertu de Lettres Patentes données à Paris le Modèle:Date-, enregistrées au Parlement de Besançon et au Conseil souverain d'Alsace la même année, et à la Chambre des comptes de Bourgogne en 1719"<ref>Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europpe, Volume 16, Borel d'Hauteville, page 259</ref>.

En 1761, Thomas de Pillot fut titré par l'empereur François comte de Pillot-Coligny et du Saint Empire. Il ajouta à son nom celui de Coligny.

La famille de Pillot qui n'a aucune origine commune avec la famille de Coligny hormis l'alliance qu'on vient d'évoquer, était une famille marchande de Besançon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome IV page 157</ref>. Venue du négoce bisontin, elle acquit la seigneurie de Chenecey au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>François Vion-Delphin, François Lassus - 1989, "Le bailliage de Quingey en 1789: les cahiers de doléances", page 21)</ref>. En 1438 Gérard Pillot, marchand et cogouverneur (membre du conseil municipal) de Besançon fait son testament<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1494, Claude de Pillot fut anobli par lettres de l'empereur Maximilien<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La célèbre amante et muse d'Apollinaire, Lou (Louise de Coligny-Châtillon), appartenait à cette famille.

Héraldique

Armes

Figure Nom et blasonnement Période
Modèle:Armoiries avec ornements communs de Coligny

De gueules à une aigle d'argent, couronnée, becquée et membrée d'azur

Modèle:Armoiries avec ornements communs de Coligny

De gueules à une aigle d'argent, couronnée, becquée et membrée d'azur, lampassée et onglée d'or

Duc et pair
Blason de la branche de Coligny-Saligny de Coligny Saligny

Ecartelé : 1 et 4, De gueules à une aigle d'argent, couronnée, becquée et membrée d'azur, lampassée et onglée d'or (de Coligny); 2 et 3, de gueules, à trois tours d'argent (Saligny)

Modèle:Armoiries avec ornements communs Modèle:Noble 1622 - 1646
Modèle:Armoiries avec ornements communs Modèle:Noble, Duc de Chatillon (1646) et de Coligny (1648), Pair de France (1648), Maréchal de France (1649) 1649
Modèle:Armoiries avec ornements communs Odet de Coligny, Cardinal (1533-1563), Archevêque de Toulouse (1534-1550), Évêque-Comte de Beauvais et Pair de France (1535-1563) 1533 - 1571
Modèle:Armoiries avec ornements communs Charles de Coligny, Marquis de Coligny et Saint Bris, Chevalier des Ordres du Roi

Écartelé au I et au IV de gueules à l'aigle d'argent becquée lampassée membrée et couronnée d'azur, au II et III d'or à la croix de gueules cantonnée de douze alérions d'azur ordonnés 2 et 2 et chargée de cinq coquilles d'argent, le premier canton d'azur semé fleurs de lys d'or chargé d'un lion aussi d'or.

1617 - 1632

Cimiers et entours

  • sommant l'écu : une couronne ducale d'où issit une aigle d'argent couronnée & becquée d'azur; un heaume surmonté d'un sagittaire tirant à dextre.
  • support : deux lévriers d'argent accolés de gueules.
  • manteau de pair de France

Devises et cris

  • Devise de la maison de Coligny : Je les espreuve tous

Possessions

Liste non exhaustives des possessions tenues en nom propre ou en fief par la famille de Coligny :

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Bouchet (du), Preuves de l'histoire de la maison de Coligny, 1662.

Articles connexes

Liens externes

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