Tomblaine est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :
Tempo 3 : Seichamps Haie Cerlin - Villers Campus Sciences
Ligne 11 : Saulxures Lorraine / Tomblaine Maria Deraismes - Vandœuvre Roberval / Nancy Artem
Ligne 15 : Essey Porte Verte - Malzéville Savlons
Ligne 20 : Art-sur-Meurthe - Nancy Gare
Ligne 22 : Essey Porte Verte - St Max Gérard Barrois
Ligne 58 (scolaire) : Dommartemont Collège R. Nicklès - Tomblaine Groupe Scolaire
Ligne 59 (scolaire) : Saulxures Centre - Tomblaine Groupe Scolaire
Ligne 60 (scolaire) : Art-sur-Meurthe - Tomblaine Groupe Scolaire
Ligne 61 (scolaire) : Art-sur-Meurthe Bosserville - Nancy Gare
Espace naturel
Les îles du Foulon et de l'Encensoir
Modèle:Article détaillé
Les îles du Foulon sont un milieu naturel protégé (ZNIEFF 410030376<ref>Modèle:Lien web.</ref>) constitué de bois et de prairies, entourés par la Meurthe. L'île abrite de nombreux animaux comme le renard, le castor, le cygne, le chevreuilModèle:Etc.
Urbanisme
Typologie
Tomblaine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,3 %), prairies (11 %), terres arables (4,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,4 %), forêts (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Tombelennes (1228), Tombeleine (1258), Tombelaines (1273), Tombellum (1386), Tombellaine (1402), Tombelaine (1522), Tumba Alanorum (1525), Thombelaine (1536), Tomblaine-aux-Oies (1779)<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Étymologie
Différentes thèses fantaisistes ont été avancées :
Le peuple barbare, les Alains, aurait été mis en pièces par les Romains sur ce lieu d'où le nom donné au lieu du combat : Tumulus Alanorum (« Tombeau des Alains »).
Le nom du village en langue gauloise signifierait « lieu élevé situé près d'un marais ou d'un réservoir d'eau » :
tom « digue, boue, limon » ;
blaen ou blen : « frontière, lieu élevé ».
En réalité, ces mots gaulois n'existent pas<ref>Voir : Georges Dottin, La Langue gauloise. Grammaire, textes et glossaire, Paris, Klincksieck, 1918</ref>,<ref>Voir : Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux celtique continental, éditions errance 2003</ref>.
En outre, le nom est attesté sous la forme Tombellennes en 1228<ref name="Dauzat">Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 679.</ref>, molendinum de Tombelennes, même date (VTF 788)<ref name=negre1196>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les toponymistes s'accordent pour considérer le type toponymique Tombelaine, Tomblaine comme un dérivé du terme tumba > tombe, sur la base d’un thème indo-européen *tum- « tertre, monticule ».
François de Beaurepaire établit un parallèle entre l'ancien nom du Mont-Saint-Michel (Tumba 850) et l'îlot contigu de Tombelaine<ref name="De Beaurepaire">François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986. p.112.</ref>. Il montre qu'il s'agit, selon toute vraisemblance, d'un dérivé du mot tumba (« tombe »), au sens de « tumulus », par extension « cimetière, sépulture »<ref name="De Beaurepaire"/>. Tomb-laine procède d'une forme Tumb-ell-ana<ref name="De Beaurepaire"/>.
Formations homonymes : Tombelaine, hameau à Sainte-Marie-aux-Anglais (Calvados), Tomblaine, un lieu-dit à Feugères (Manche) et Tomblaine, ancien nom d'un lieu à Chartres<ref name="De Beaurepaire"/>.
Histoire
L'histoire du site de Tomblaine remonte au moins à 500 ans avant Jésus-Christ.
La ville a été détruite en 1944 par les Allemands.
Le pont de Tomblaine
Depuis 1540 environ, un bac assurait la traversée de Tomblaine à Nancy. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, celui-ci franchissait la rivière en amont d'une baignade fort prisée des Nancéiens. Le nombre restreint de ponts sur la Meurthe se faisant sentir, monsieur le baron Buquet, qui deviendra maire de Nancy sous le Second Empire, entreprend à ses frais la construction du pont de Tomblaine. Les travaux commencent le Modèle:Date et la première pierre est posée par Modèle:Mlle Marie Buquet le Modèle:Date. Les travaux furent conduits par A.-F. Solet, entrepreneur à Nancy, et les ingénieurs J. Jaquiné et Charles Duhoux. Le pont est ouvert en octobre de la même année et sera à péage jusqu'en 1896, date à laquelle il est racheté par la ville de Nancy.
Il semblerait que le pont ait subi des dommages pendant la Seconde Guerre mondiale, une arche aurait été détruite.
Le pont du Millénaire
Le pont du Millénaire situé à Tomblaine rejoint Nancy et Jarville en traversant la Meurthe tout en passant au-dessus de l’île du Foulon. C’est un pont mixte acier-béton armé long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Maison régionale des sports se situant à Tomblaine au 13 rue Jean-Moulin<ref name="mrs">Modèle:Lien web.</ref>, la plupart des comités régionaux sportifs sont domiciliés à Tomblaine.
Église Saint-Pierre, reconstruite après 1945. Ont été conservés le premier niveau de la tour romane et le portail datant du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}.