Gudule (auteur)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Gudule, nom de plume d'Anne Jacqueline Madeleine Bocquillon-Liger-Belair, née le Modèle:Date de naissance à Ixelles, une commune de la Région de Bruxelles-Capitale en Belgique, et morte le Modèle:Date de décès à Puycelci en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, est une écrivaine franco-belge<ref>Modèle:Lien web</ref> francophone. Après des études d'arts déco en Belgique, elle passe cinq ans comme journaliste au Moyen-Orient, tandis qu'en France, elle collabore ensuite à divers magazines et écrit pour les enfants des histoires qui traitent de manière légère et drôle de sujets graves et d’actualité, comme le sida (La vie à reculons), les S.D.F. (L'Envers du décor) ou le racisme (L’Immigré). Mais elle explore également la veine fantastique comme dans La Bibliothécaire ou T'es une sorcière maman ? Paru en 2001 au Livre de poche jeunesse, Barbès blues visite quant à lui le genre du polar.
Adorée des jeunes lecteurs, l'oeuvre de Gudule Modèle:Incise est couronnée de nombreux prix.
Biographie
Modèle:Citation, comme elle se plaît à se qualifier elle-même, Anne Liger-Belair cultive dès son plus jeune âge le goût de la lecture. Elle suit une partie de sa scolarité dans un pensionnat religieux<ref name=wix>Sa vie (1945-2015), sur le site officiel.</ref> où elle grandit dans un milieu qui l’étouffe. Son père, Gérard, est un ami d’Hergé, pour lequel il assure l’expertise des bateaux et des avions que dessine ce dernier, mais l'univers catholique et traditionaliste qui l'entoure ne lui convient guère<ref name=lem/>. Elle découvre la poésie et les auteurs fantastiques belges Jean Ray et Michel de Ghelderode qui lui donnent le goût de l’irrationnel et de l’étrange<ref name=lec/>, mais aussi l'envie d'écrire : durant toute son enfance, de 1950 à 1965, elle compose des centaines de poèmes et une dizaine de romans<ref>Gudule, sur Fnac.com.</ref>, dont elle exploitera trente-cinq ans plus tard le tout premier Modèle:Incise sous le titre L’École qui n’existait pas<ref name=lem/>.
Dans les années 1960, après des études d’Arts-déco menées tant bien que mal à Bruxelles, elle part six ans au Liban où elle travaille comme journaliste et crée aussi des costumes de théâtre<ref name=pseu/>. Elle y rencontre et y épouse l'auteur de bande dessinée Paul Karali, dit Carali. En 1967 naît leur fils Olivier, qui deviendra écrivain, conteur et scénariste de bande dessinée sous le pseudonyme d'Olivier Ka<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1971, partie en France, elle écrit et dessine pour des magazines jeunesse tels que Pomme d’api et Pif poche, mais également pour des journaux satiriques comme Hara-Kiri, Fluide glacial, Charlie Hebdo, Charlie Mensuel, L'Écho des savanes et Psikopat.
En 1977, elle a un deuxième enfant avec Carali, une fille Modèle:Incise, qui deviendra elle aussi dessinatrice de bande dessinée sous le pseudo de Mélaka.
En 1979, Yvan Delporte, ancien rédacteur-en-chef du journal Spirou et du Trombone Illustré, lui demande un texte pour sa chronique mensuelle Pendant ce temps à Landerneau dans le mensuel (À suivre), texte qui sera censuré. Les aventures de Zoé Borborygme, Modèle:Citation, ne voient donc pas le jour<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À cette époque, elle signe aussi des contes et des billets d’humeur, mais également des scénarios pour Pichon, Carali, Siné et d'autres. De plus, elle anime sur Radio Libertaire une émission consacrée à la bande dessinée.
En 1987, après s'être séparée de Carali<ref name=lem>Anne Liger-Belair, Philippe-Jean Catinchi, Le Monde, 28 mai 2015.</ref>, elle publie sous le pseudonyme de Gudule<ref name =pseu>Gudule, apparition de ce pseudonyme, sur le site officiel.</ref>, son premier album pour la jeunesse, Prince charmant poil aux dents, chez Syros, et en 1990 son premier livre pour adultes : Et Rose elle a vécu chez Denoël. À partir de ce jour, elle signera près de 300 livres<ref name=puy/> comme Modèle:Citation dit-elle, sous des noms aussi divers que (Anne) Duguël, (Anne) Guduël, Anne Gudule, (Anne) Carali, (Anne) Karali ou Lili Bidault pour les adultes, et Gudule, la sainte patronne de la ville de Bruxelles, pour les enfants et les adolescents : Modèle:Citation
En 2003, lassés de Paris, Gudule et son compagnon Sylvain Montagne quittent la capitale pour s'installer à 50 km d'Albi, dans le petit village de Puycelsi dont ils sont tombés follement amoureux. La forêt de Grésigne, proche de ce hameau de quelques centaines d'habitants, inspirera à Gudule de nombreux contes traditionnels basés sur les légendes locales : Modèle:Citation Gudule y passera le restant de sa vie.
En 2008, elle rejoint l'équipe du magazine satirique Siné Hebdo dès son premier numéro<ref>Siné Hebdo : les collaborateurs, sur Journalisme.com.</ref>,<ref>Un casting d'enfer!, Anne Crignon, Modèle:1er septembre 2008, dans BibliObs</ref>.
Elle décède en 2015 des suites d'une longue maladie, une tumeur au cerveau<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2018, dans Sous les bouclettes, sa fille Mélaka lui rend hommage en racontant les dernières années de sa vie. Elle met en parallèle son déclin progressif, avec des épisodes plus anciens où sa vitalité et sa personnalité gaffeuse créent des respirations dans le récit<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Œuvres
Œuvres pour la jeunesse
Pour les enfants et les adolescents, Gudule publie des romans qui traitent de manière drôle et légère de sujets graves et d'actualité. À titre d'exemple, elle a abordé des thèmes aussi variés que l’enfance maltraitée (Agence Torgnole, frappez fort, 1991), la séropositivité en milieu scolaire (La Vie à reculons), l'errance des sans-abris (L’Envers du décor) ou le racisme (L’Immigré et Crime City).
Membre de l'association littéraire française la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse<ref>Modèle:Lien web</ref>, ses romans pour la jeunesse rencontrent un immense succès<ref name=lep>Gudule : Biographie, sur Le Petit Littéraire.</ref> et ont reçu plus de 50 prix et distinctions<ref name=prix>Prix littéraires et distinctions, sur le site officiel.</ref>.
Œuvres pour adultes
Hommage
En 2023, la ville de Gaillac nomme une rue Gudule <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- La famille Karali
- Forêt domaniale de Grésigne