Nendaz
Modèle:Infobox Commune de Suisse
Nendaz (prononcé Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Dictionnaire géographique de la Suisse Modèle:Lire en ligne</ref>, Modèle:MSAPI ou Modèle:MSAPI ou Modèle:Référence nécessaire Modèle:MSAPI<ref name=":122">Modèle:Ouvrage</ref>) est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Conthey.
Géographie
Le territoire de Nendaz s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
La commune de Nendaz est formée de 15 villages et de 2 hameaux répartis sur les bords du Rhône à Aproz (située à Modèle:Unité d'altitude), jusqu'au hameau de Siviez à Modèle:Unité d'altitude. Son point le plus haut est le sommet de la Rosablanche à Modèle:Unité.
Nendaz touche 11 communes depuis 2017 et jusqu'à 13 avant 2013, et c'est le record en Valais<ref name="Cyrille Michelet">Nendaz, Hier et Aujourd'hui, Cyrille Michelet, mars 1977</ref> :
- sur la rive droite du Rhône : Chamoson, Ardon, Vétroz, Conthey ;
- puis Sion, Veysonnaz, Vex, Hérémence, Val de Bagnes, Riddes (en deux endroits, en plaine et au-dessus d'Isérables) et Isérables ;
- elle a pour voisines la plus grande commune du canton, Val de Bagnes, et la plus petite, Veysonnaz.
Localités
Rive gauche de la Printze | Rive droite de la Printze | Localités disparues<ref name="Cyrille Michelet" /> |
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Aproz | Baar | Le Végenand (ou Visinand) |
Bieudron | Brignon | Le Saviésan |
Coor | Beuson | Le Châtelard |
Fey | Clèbes | Vernay |
Bleusy | ||
Les Condémines | Verrey (ancien nom : Heis) | |
Basse-Nendaz | ||
Sornard | ||
Saclentse | ||
Haute-Nendaz | ||
Nendaz-Station | ||
Planchouet | ||
Siviez (Super-Nendaz) |
Le village de Vernay, qui se trouvait à l'endroit appelé « Chardonnay », le long du chemin qui mène à Saclentse, a été détruit par une avalanche la nuit de Noël 1737. Selon l'Abbé Joseph Fournier, les hameaux du Vernay, du Vésenand et du Saviésan auraient disparu lors de la Peste Noire de 1346<ref name="Abbé Fournier" />.
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce Modèle:MSAPI ou Modèle:MSAPI, dérive probablement d'un mot celtique latinisé en Modèle:Latin et signifiant bois sacré ou sanctuaire. La première occurrence écrite du toponyme, sous la forme de Nenda, remonte à 984<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En patois, il s'écrit NîndaModèle:Ref nec.
Histoire
Les plus anciens vestiges de peuplement dans le val de Nendaz datent du néolithique récent (env. 2000 av. J.-C.). Parmi les civilisations anciennes, seuls les Romains ont laissé de menues traces de passage.
L'histoire officielle de la commune commence le 19 mars 985 lorsqu'une charte atteste l'existence de Basse-Nendaz et de ce qui est aujourd'hui Haute-Nendaz. Les références aux autres villages n'interviendront qu'à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Longtemps l'histoire du vallon, qui n'est pas encore une entité politique, est liée à celle de Conthey sous dépendance burgonde d'abord, puis partagée entre les droits du prince-évêque de Sion, ceux de l'Abbaye de Saint-Maurice et ceux de la Maison de Savoie. C'est une période de troubles, voire de conflits. Le Modèle:Date, le comte Amédée VI de Savoie accorde à Nendaz des lettres de franchises, privilèges qui lui valent de s'organiser selon ses intérêts.
La bataille de la Planta (1475) a pour conséquence de mettre le Bas-Valais dans le giron des 7 dizains du Haut-Valais, pour un bail de plus de 3 siècles. Nendaz devient donc à l'instar du reste du Bas-Valais un pays sujet du Haut-Valais.
Comme le reste du Valais, Nendaz fait partie de la République du Valais du Premier Empire, avant de rejoindre la Confédération suisse en 1815. En 1848, Nendaz élit son premier conseil communal et son premier président, Jean-François Blanc, de Haute-Nendaz.
La construction de la première télécabine Haute-Nendaz / Tracouet, en 1958 lance l'activité touristique dans la commune. Actuellement, Nendaz compte 20 000 lits et se profile au Modèle:4e des stations valaisannes<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
L'incendie de Basse-Nendaz en 1812
Le Modèle:Date, jour de l'Ascension, un grand incendie, d'origine inconnue, ravage le village de Basse-Nendaz. Une partie du village est sauvée grâce à l'intervention rapide de la troupe en garnison à Conthey et d'un grand nombre d'hommes venus de Sion.
Le 25 mai, le président de la commune de Nendaz, Jacques Michelet, fait part de ce sinistre au préfet du département du Simplon, Derville Maléchard. Dans une lettre datée du Modèle:Date (quatre jours avant le début de la retraite de la Campagne de Russie), l'Empereur Napoléon accorde une indemnité de Modèle:Nombre francs aux victimes de cet incendie<ref name="Abbé Fournier">http://www.nendaz.org/commune/histoire-nendaz.html Familles bourgeoises
Nendaz d'autrefois (Notices historiques et légendes), Abbé Joseph Fournier, décembre 1975</ref>.
L'incendie de Clèbes en 1904
Le lundi 8 août 1904, en fin d'après-midi, un incendie se déclare dans le village de Clèbes, par temps sec et chaud. Lorsque le tocsin de l'église de Basse-Nendaz retentit, les habitants abandonnent leurs travaux pour porter secours, mais, en raison des distances et des fortes pentes, les cinq pompes à incendie de la commune arrivent trop tard. Le feu s'est rapidement propagé parmi les constructions en bois, serrées les unes contre les autres. Le village est rebâti presque entièrement en pierre<ref name="Abbé Fournier" />.
Politique
Les organes politiques principaux de la commune de Nendaz sont le Conseil communal (pouvoir exécutif) et l'Assemblée primaire (pouvoir législatif). Un remplacement de l'Assemblée primaire par un Conseil général (art. 78 Cst du canton du Valais) est refusé en votation populaire le Modèle:1er juin 2008 par 50,3 % des votants (taux de participation : 56%)<ref>Modèle:Article</ref>. Jusqu'en 2020, le Conseil communal comporte 11 sièges. Le 21 juin 2020, une réduction du nombre de sièges de 11 à 9 est acceptée par 91% des votants (taux de participation : 35%)<ref>Modèle:Article</ref>. Pour la législature 2021-2024, trois partis sont représentés au Conseil communal : Parti démocrate-chrétien (PDC) (5 sièges), Parti libéral-radical (PLR) (2 sièges) et Parti socialiste (PS) (2 sièges).
Les résultats des élections communales d'octobre 2020 permettent d'indiquer la force respective des partis politiques de Nendaz : Parti démocrate-chrétien : 50,5 %, Parti libéral-radical : 28,6 %, Parti socialiste : 20,9 %. Nendaz compte aussi une section de l'Union démocratique du centre (UDC). Présente pour la première fois à l'occasion des élections communales de 2004, l'UDC recueille 5,1 % des suffrages. En 2008, le parti socialiste de Nendaz s'allie aux Verts et se présente aux élections du Conseil communal sous la dénomination « Alliance de gauche ». À l'exception de la législature 1957-1960, le PDC a toujours détenu la majorité absolue des sièges du Conseil communal<ref>Modèle:Article</ref>. En 1988 et 1992, un membre du Parti d'entente communale (divers droite) obtient un siège au Conseil communal.
Population et société
Gentilés et surnoms
Les habitants de la commune se nomment les Nendards (fém. : Nendettes)<ref name=":122" />. Ceux de la localité de Beuson se nomment les Beusonards<ref name=":033">Modèle:Ouvrage</ref> ; ceux de Brignon, les Brignonards<ref name=":032" /> ; ceux de Fey, les Feysans<ref name=":06">Modèle:Ouvrage</ref>.
Les habitants de la localité d'Aproz sont surnommés les Renoilles, soit les grenouilles en patois valaisan<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref> ; ceux de Baar, les Pecàs-Peis, soit les mangeurs de haricots<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ; ceux de Basse-Nendaz, les Corbés, soit les Corbeaux<ref name=":122" /> ; ceux de Beuson, é Beussanâ<ref name=":033" /> ou Beussonàs<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, soit les tachetés<ref name=":033" />; ceux de Brignon, les Cosses (du nom de ses ruelles étroites ou des recoins malpropres)<ref name=":032">Modèle:Ouvrage</ref>; ceux des Clèbes<ref name=":05">Modèle:Ouvrage</ref> et de Verrey, les Reusses, soit les Russes<ref name=":04">Modèle:Ouvrage</ref> ; ceux de Fey, les Canàs<ref name=":0" />, soit les canards<ref name=":06" /> ; ceux de Haute-Nendaz, è Tsamo<ref name=":122" /> ou Tsames<ref name=":0" />, soit les chamois<ref name=":122" />.
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle révèle une modification de structure de la population, propre aux pays développés : le vieillissement. La « pyramide des âges » permet de visualiser l'érosion que subit la base, la jeunesse. À Nendaz, les jeunes de moins de 20 ans représentaient encore 26,6 % de la population en 1990 ; ils ne sont plus que 20,7 % en 2012<ref name="Panorama110">Nendaz Panorama n°110, mai 2012</ref>.
Familles
L'hégémonie des familles bourgeoises traditionnelles est en net recul. En effet, ces familles représentaient 89 % de la population nendette en 1977 ; en 2012 cette proportion est de 55 %<ref name="Panorama110" />. Parmi les plus nombreuses, dans l'ordre décroissant : les Fournier, Délèze, Mariéthoz, Bornet, Praz, Glassey, Bourban, Lathion, Charbonnet, Michelet, Métrailler, Devènes, Fragnière, Clerc, Darioli, Pitteloud, Martin, BroccardModèle:Référence nécessaire.
Les deux plus anciennes familles sont les Délèze en 1219 et les Praz (Prato) qui se trouvent déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1221. Puis on rencontre encore les Bornet (1344) ou les Cartoblat (1379)<ref name="Abbé Fournier" />.
Économie
Modèle:Vide La commune compte Modèle:Nb résidences secondaires en 2020<ref>Modèle:Article</ref>.
Industrie
- Aproz Sources Minérales SA est une usine d'embouteillage du groupe Migros
Tourisme
Les remontées mécaniques de Nendaz font partie du domaine des « 4 Vallées » avec Verbier, La Tzoumaz, Veysonnaz, Thyon, les Collons.
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
La chapelle de Saint Michel de Haute-Nendaz est fondée en 1499 par les frères Anthillioz (Antoine) et Thomas Blanchar, en l'honneur de Saint Michel et de la Vierge Marie. Des indulgences sont accordées par l'évêque de Sion, le cardinal Mathieu Schiner, le Modèle:1er mars 1500<ref name="Abbé Fournier" />. Elle est ornée de fresques (fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}) du peintre Charles-Frédéric Brun, plus connu sous le nom du « Déserteur ».
Une chapelle Saint-Sébastien se trouve située au bord de la route qui mène à Fey sur un promontoire rocheux dominant la vallée du Rhône. La chapelle est dédiée à Saint Sébastien.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Délèze, demi-fondeur ayant participé aux Jeux olympiques à trois reprises.
- Théo Gmür, champion paralympique en ski alpin.
- Jean-René Fournier, conseiller aux États.
- Sébastien Fournier, footballeur natif de Clèbes.
Nendaz dans la littérature
Nendaz est le lieu de l'action de la nouvelle Le Déserteur de Jean Giono. Le « déserteur », fuyant la France dans les années 1850, est accueilli à Nendaz par le président de la commune et y reste vingt ans jusqu'à sa mort.
Héraldique
Modèle:Blasonnement Les armoiries de Nendaz sont issues d'un sceau de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sont adoptées officiellement en 1941. Pour certains auteurs, la grenade symbolise la sincérité et la libéralité par son fruit ouvert ainsi que la fécondité et l'union par ses grains serrés. Entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et 1941, la commune utilise d'autres armes avec une composition moderne, similaires à celles de Nax ou Mase. Celles-ci étaient d'azur et comportaient un sapin de sinople sur un mont avec deux chèvres ou deux chamois broutant l'arbre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Fonds d'archives
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Site touristique : Nendaz.ch
- Coutumes et croyances de Nendaz