Plouescat

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Modèle:Infobox Commune de France

Plouescat ({{#ifeq:1|0|[pluɛskat]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune française de Bretagne, située sur le littoral nord du département du Finistère. Le gentilé est Plouescatais, Plouescataise. La ville se situe à l'ouest du Léon. C'est aussi une station balnéaire réputée dans la région, qui attire de nombreux touristes.

Géographie

Fichier:Localisation plouescat.jpg
Localisation de Plouescat

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 29185.png
Carte de la commune de Plouescat

Plouescat (Modèle:Langue), chef-lieu du canton, fait partie de l'arrondissement de Morlaix. C'est une commune du nord Finistère (Modèle:Langue), située en bordure de la Manche, dans le pays de Léon, sur la Côte des Sables, à la limite de la Côte des Légendes.

Elle est séparée de Plounévez-Lochrist (Modèle:Langue) par le Keralle, petit fleuve côtier qui prend sa source à Saint-Vougay et se jette dans la Baie du Kernic, à Pont-Christ en Plouescat ; à l'Est, la commune est limitrophe de Cléder.

Le finage communal forme, du moins dans sa partie occidentale, une presqu'île limitée au nord par la Manche et au sud par l'Anse du Kernic ; sa pointe occidentale se trouve à Porz Meur. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

Le relief de la commune est relativement plat, les altitudes allant du niveau de la mer jusqu'à 56 mètres dans la partie orientale de la commune près de la Départementale 10 à Creac'h ar Vren ; le bourg se trouve sur une éminence modeste, vers 30 mètres d'altitude, à l'écart de la côte, restée longtemps peu peuplée (avant la périurbanisation littorale qui s'est développée surtout dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et bordée principalement de dunes basses, sensibles à l'érosion<ref>C. Yoni et B. Hallegouet, Extractions d'amendements marins et recul de la ligne de rivage en baie de Goulven (Finistère). Les paradoxes de la gestion d'un site, revue Norois, année 1998, consultable https://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1998_num_177_1_6850.</ref>, en dépit des enrochements et murs de béton érigés çà et là pour protéger le littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'altitude diminue jusqu'à quelques mètres seulement dans la vallée du Keralle, à la limite sud du finage communal.

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le granit(e) de Plouescat a été exploité en carrières (carrière dite des Dunes), notamment vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, servant alors par exemple pour la construction de l'église de Plouescat et pour le dallage de la chapelle Notre-Dame du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon<ref>"Répertoire des carrières de pierre de taille exploitées en 1889 : recherches statistiques et expériences sur les matériaux de construction", 1890, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9780517q/f115.image.r=Cl%C3%A9der.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name="Joly">Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group="Note">L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paysages

Fichier:Vu aérienne de Plouescat.jpg
Vue aérienne sur la baie du Kernic.
  • Le paysage naturel

Plouescat a un littoral de près de Modèle:Unité de long où se succèdent plages de sable fin, massifs dunaires, blocs de granit(e) érodés par les âges et une baie où s'entremêlent vasières et vastes bancs de sable.

"L'anse du Kernic" ou "baie de Kernic", ensablée, accueille à marée basse de nombreuses variétés d'oiseaux ; aussi, ce site est très prisé des ornithologues et chasseurs d'images. Sur toute la côte, le granit(e) offre des formes étranges et fantastiques, tandis qu'en mer, certains îlots sont le refuge des cormorans, des goelands ou même des phoques. Elle abrite une fois l'an, lors des grandes marées du mois d'août, un hippodrome marin temporaire ; les tribunes, la piste, le restaurant, les guichets des paris sont montés, puis démontés, en quelques heures.

Les dunes de Porsmeur et Poulfoën abritent une flore remarquable et très spécifique. À l'intérieur des terres, les paysages changent, faisant place à la grande digitale pourpre, à l'ajonc et ses fleurs jaunes, et au nombril de Vénus avec ses feuilles longues et charnues qui ornent les murs.

Fichier:Bretagne Finistere Plouescat2 tango7174.jpg
Champ d'artichauts à Plouescat
  • Les paysages agricoles

Situé en pleine Ceinture dorée, Plouescat bénéficie d'une situation géographique favorable à la production de légumes en plein champ. En effet le Gulf Stream, courant chaud qui remonte l'Atlantique, baigne les rivages et permet d'éviter les amplitudes thermiques importantes.

Depuis plus d'un siècle, le chou-fleur et l'artichaut sont les deux légumes phares de la ville, avec l'oignon rose de Roscoff (protégé par une AOP), l'échalote, le brocoli, le 'romanesco', la courgette, la tomate, la pomme de terre et la fraise, lesquels sont cultivés par des maraîchers répartis sur une trentaine d'exploitations agricoles. L'organisation des marchés a vu le jour grâce à la volonté de quelques producteurs qui ont créé la SICA (Société d'intérêt collectif agricole) dont le siège est à Saint-Pol-de-Léon.

  • L'habitat traditionnel

Félix Benoist décrit ainsi en 1867, l'habitat traditionnel : Modèle:Citation bloc

Modernisation

En 1978, la ville se vit attribuer le label de station balnéaire, ce qui entraîna l'agrandissement du port de Porsguen [Porz Gwen] lequel s'équipe dès lors et bénéficie d'un centre nautique. Dans le même temps, l'agriculture se diversifie et se réorganise en profondeur.

La population locale dispose de cinq écoles, une maison de retraite, des infrastructures sportives, de nombreuses associations, etc. Les estivants disposent de trois campings, de nombreux gîtes ruraux, de Modèle:Nobr secondaires, d'un port de pêche et de plaisance, d'hôtels et restaurants et d'un casino...

Voies de communication et transports

Le territoire de la commune est desservi par trois routes départementales, le D10, la D30 et la D330.

La commune se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord de la route nationale 12 de Rennes à Brest (également route européenne 50 sur cette portion).

Le port de Porsguen [Porz Gwen], naguère port goémonier et de pêche, est devenu également un port de plaisance désormais. Sa digue, longue de 93 mètres, a été édifiée en 1909 ; le port a été réaménagé après la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plouescat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouescat, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), zones urbanisées (20,6 %), prairies (4,5 %), zones humides côtières (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 2 536.

Parmi ces logements, 65 % étaient des résidences principales, 26,1 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 77 %<ref name="insee">Statistiques officielles de l’INSEE (version novembre 2016).</ref>.

Toponymie

Plouescat, chef-lieu du canton, fait partie de l'arrondissement de Morlaix (Montroulez en breton).

Le nom de Plouescat vient du mot vieux breton ploe qui veut dire paroisse et d'un second élément sur lequel les auteurs ne s'accordent pas. Pour Bernard Tanguy, il s'agirait du nom propre Resgat<ref>Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère, 1991.</ref>,<ref>Hervé Abalain, Les noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, Modèle:P..</ref> tandis que Joseph Loth y voit le nom iudcat que l'on retrouve dans le nom de Laniscat, le r étant noté par erreur à la place d'un i dans les attestations anciennes<ref>Joseph Loth, "Les noms des saints bretons", Revue celtique, 1909, Vol. XXX, Modèle:P..</ref>. Le nom pourrait aussi provenir de saint Ergat.

On note les graphies suivantes au cours des siècles :

Histoire

Héraldique

Modèle:Blason commune

Préhistoire

Le Paléolithique

Diverses armes et autres outils lithiques ont été découverts, attestant ainsi que le littoral armoricain a attiré des humains aux temps préhistoriques vers 80 000 Modèle:Av JC

Le Néolithique

Fichier:Menhir de Cam Louis Plouescat.jpg
Menhir de Cam Louis.

Le dépôt tourbeux de la plage de Porsguen [Porz Gwen], daté de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr ans a livré une faune de vertébrés : equus asinus, ovis aries, et du matériel archéologique attribuable au néolithique et à l'âge du bronze (ce dépôt illustre les variations du niveau de la mer, puisque cet endroit était alors recouvert de végétation). L'analyse pollinique a mis en évidence un type d'agriculture pratiquant le défrichement par le feu, la mise en pâture, puis en culture<ref>Jacques Briard, Claude Guérin, Marie-Thérèse Morzadec-Kerfourn et Yves Plusquellec, Le site de Porsguen en Plouescat (faune, flore, archéologie), "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 1970, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687097z/f15.image.r=Pabu</ref>.

Différents monuments mégalithiques comme des menhirs ou des dolmens attestent la sédentarisation de peuples primitifs datant de Modèle:Nobr ans Modèle:Av JC Une allée couverte, située à Guinirvit en baie du Kernic<ref>http://megalithes-breton.fr/29/accueil_29.php?nom=al/plouescat.html.</ref>, a fait l'objet de fouilles archéologiques dans les années 1980. Le menhir de Cam Louis<ref>http://megalithes-breton.fr/29/accueil_29.php?nom=me/plouescat4.html.</ref>, haut de 7 mètres, sert d'amer pour les navigateurs.

Il est à signaler que le menhir de Cam Louis, mesurant plus de Modèle:Unité de hauteur, est le septième de France de par sa taille.

L'époque Romaine

Les légions romaines après l'écrasement de la flotte des Vénètes vers 56 Modèle:Av JC essaiment au pays des Osismes (Nord-Finistère actuel), s'installent et construisent un balneum (thermes) datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au nord de la ville.

Le Moyen Âge

Au haut Moyen Âge, Plouescat est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive, dont le territoire englobait aussi Cléder et Sibiril. La paroisse de Plouescat se trouvait alors sous la direction de l'évêché de Léon<ref>http://www.infobretagne.com/plouescat.htm</ref>.

Avec la christianisation de la population locale par les moines irlandais apparaissent les premières mentions de la paroisse POESREZ-GAT en 1282 (année de la première mention connue du nom de la paroisse), qui deviendra PLOEZCAT en 1467.

La toponymie indique l'existence d'un gored (piège à poisson) au lieu-dit ar Gored.

La seigneurie de Saint-Georges (la famille de Saint-Georges est présente aux montres et réformations entre 1427 et 1481) s'étendait aussi en Plougoulm, Plounévez-Lochrist et Minihy du Léon ; cette famille se fondit par mariage dans celle de Kersauson à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en raison du mariage de Paul de Kersauson avec Sibille de Saint-Georges. La seigneurie de Mesguen se fondit elle aussi dans la famille de Kersauson en raison du mariage de Paul de Kersauson avec Marie du Mesguen<ref name="in">http://www.infobretagne.com/plouescat.htm.</ref>.

La Renaissance et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Plouescat (29) Église 04.JPG
Bannière de procession commémorant l'épidémie de peste de 1626-1627

La ville est marquée par deux épidémies de peste. C'est à cette époque que sont dressés les calvaires et croix dans la ville, pour conjurer le fléau de la peste. De cette époque date la chapelle de Kerzéan, plusieurs manoirs ou encore les halles situées en plein cœur de la ville.

En 1594, pendant les Guerres de la Ligue, François de Coëtnempren, seigneur de Kerdélégan<ref>François de Coëtnempren était seigneur de Kerdournant en Tréflaouénan</ref>, était capitaine des arquebusiers des paroisses de Cléder, Plouescat, Treffaouënan [Tréflaouénan], Guitevedé [Plouzévédé] et Plounéour [Plounévez-Lochrist]<ref>Anatole de Barthélémy, "Choix de documents inédits sur l'histoire de la Ligue en Bretagne", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110009t/f85.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4978565;2.</ref>.

En 1598 et 1599, un quart des habitants succombèrent lors d'une épidémie de peste à Plouescat<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. «En l'an mil cinq cent quatre vingtz dix huit et l'an 1599 mourut en la paroisse de Plouescat avecques la contagion cinq centz dix personnes étant alors recteur noble Paul Lesclave<ref>Archives départementales du Finistère, E dépôt, registre des baptêmes 1584-1606, dernier feuillet.</ref>.

Une autre épidémie de peste, qui sévit entre le Modèle:Date et le Modèle:Date, fit périr plus de 320 personnes<ref name="in" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Belle-Poule-10 lbp1.jpg
Combat entre la Belle Poule et l'HMS Arethusa.
Fichier:Belle-Poule-10 lbp2.jpg
Le combat de la Belle Poule et L'Aréthuse.

La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Cette période est marquée par de violentes épidémies de typhoïde qui sévissent dans toute la région.

La chapelle de Kerzéan est reconstruite (1714) et une nouvelle église est édifiée (1763).

Dans la nuit du 20 au Modèle:Date, le trésor de la fabrique de Plouescat, enfermé dans un coffre-fort situé dans l'armoire de la sacristie de l'église paroissiale, est volé ; le sénéchal du tribunal seigneurial de Kérouzéré conduit l'enquête et les deux coupables furent condamnés aux galères<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouescat de fournir 37 hommes et de payer 242 livres, et à celle de Larret de fournir 2 hommes et de payer 13 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan.</ref>.

Le combat naval de Pontusval

Dans le cadre de l'engagement français contre les Anglais lors de la guerre d'indépendance des États-Unis, le Modèle:Date, à hauteur de Pontusval, la frégate française la Belle Poule, commandée par le lieutenant de vaisseau saintongeois Jean-Isaac Chadeau de la Clocheterie, livra bataille, vers 6 heures du soir, à la frégate anglaise HMS Arethusa, du commandant Marshal. Les deux navires dérivèrent pendant le combat et se retrouvèrent, passé minuit, devant les grèves de Camlouis, en face de la chapelle de Saint-Eden, à Modèle:Unité environ à l'est de la baie du Kernic. L'Aréthuse eut le dessous : démâtée, le pont encombré de morts, elle s'enfuit vers la haute mer, tandis que la frégate française, encastrée dans les rochers, lui envoya sa dernière bordée de 50 coups de canon. La bataille fut rude. Le vainqueur comptait 40 morts et 57 blessés, dont La Clocheterie lui-même<ref>http://jln.tourbier.pagesperso-orange.fr/histoire/histoire_41.htm.</ref>. Partout en France ce fut la joie générale et les belles dames accommodèrent désormais leurs cheveux À la Belle Poule<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 12699 du 14 août 1931, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

C'est à l'abri des batteries de Plouescat que la Belle Poule vint débarquer ses blessés, écrivent A. Marteville et P. Varin<ref name="dico">A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiS553huZrZAhUGcRQKHda_CvkQ6wEIKDAA#v=onepage&q=Plouescat&f=false.</ref>.

La récolte du goémon

La collecte du goémon a suscité pendant des siècles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé : Modèle:Citation bloc

Fichier:Bretagne - Finistère - de Plouescat à Cléder - Four à Goémon - 004.jpg
Plouescat : fosse à goémon (le goémon y était brûlé afin d'obtenir de la soude)

Moysan, recteur de la paroisse de Plouescat, dans une lettre du Modèle:Date adressée à l'évêque de Léon Jean-François de La Marche en réponse à son enquête sur la mendicité, proteste contre la déclaration du Modèle:Date qui limite aux trois premiers mois de l'année la coupe du goemon et rappelle l'ordonnance de 1681 qui interdit d'en vendre aux autres paroisses. Il écrit (l'orthographe de l'époque a été respectée) : Modèle:Citation bloc

Le conseil municipal de Plouescat écrit en 1819 : Modèle:Citation bloc

Fichier:Plouescat Goémoniers sur la grève du Froutven.jpg
Goemoniers sur la grève du Froutven vers 1925 (carte postale Villard)

Antoine Favé raconte : Modèle:Citation bloc

Un sous-préfet de Brest, De Carné, écrit en 1812 : Modèle:Citation bloc

À la suite d'une enquête organisée par une circulaire du Modèle:Date du préfet du Finistère, le conseil municipal de Plouescat répond à propos de la date d'ouverture de la coupe du goémon (l'orthographe de l'époque a été respectée) : « Deux jours de faveur aux habitants qui n'emploient que des chevaux, des paniers ou des civières » et que « les transports se font sur des radeaux rarement remorqués »<ref>Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goemon aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f196.image.</ref>.

Plouescat en 1778

Fichier:Carte de Cassini Plouescat.jpg
Carte de Cassini de la paroisse de Plouescat (1783).

Famines et épidémies accroissent le nombre de morts à enterrer dans l'église, comme c'était alors la coutume : 129 morts à Plouescat en 1741. Les multiples interdictions concernant les inhumations dans les églises, décidées par les Évêques dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et par le Parlement de Bretagne en 1719 et 1721 suscitèrent parfois des réactions très violentes à l'encontre du clergé de la part des paroissiens : par exemple à Plouescat, André Postec<ref>André Postec, décédé âge de 69 ans le Modèle:Date à Kerscouarnec en Plouescat</ref> fut enterré par volonté de sa famille dans l'église le Modèle:Date, mais déterré à la suite d'une décision de justice le 23 décembre pour être inhumé dans le cimetière<ref>Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouescat en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La loi du Modèle:Date fait de Plouescat et Sibiril des succursales de la paroisse de Cléder<ref>"Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f432.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2.</ref>.

Le Modèle:Date, le conseil municipal de Plouescat se réunit dans l'église paroissiale (ce qui était alors habituel) pour organiser le tirage au sort de 13 hommes âgés de 18 à 40 ans dans le cadre de la levée en masse. Une émeute « formée en dehors de l'église par des habitants des communes de Cléder et de Sibiril » s'accompagna d'une irruption dans l'église d'une partie des manifestants<ref>Albert Laot, "La bataille de Kerguidu. Révolte contre-révolutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et réalité", Skol Vreizh n°65, 2013.</ref>. Les jours suivants, les paysans révoltés du Léon s'insurgèrent à l'occasion de la levée de 300 000 hommes, mais après leur défaite lors de la bataille de Kerguidu (Modèle:Date), ils se soumirent à Canclaux, commandant en chef de l'Armée des côtes de Brest, remirent leurs armes, des otages, et payèrent les frais de l'expédition<ref>A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj-_Yzm8PnYAhVEWhQKHQRmANoQ6AEIODAD#v=onepage&q=Cl%C3%A9der&f=false.</ref>. Modèle:Article détaillé Les communes insurgées acceptent le Modèle:Date les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront désarmés dans tiers [trois] jours à la diligence de leurs conseils généraux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout délai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses seront réglées par une contribution dont la masse sera répartie entre les dites paroisses (...), et payée dans tiers jours après qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront désignés par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rétablis aux fais des paroisses insurgées (...) ; les communes (...) fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sûreté de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) ». Le conseil municipal de Plouescat accepta ces conditions et dût payer 6 000 livres<ref>Paul Peyron, "Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f89.image.r=Cl%C3%A9der.</ref>.

Plouescat devient le chef-lieu du canton, au détriment de Cléder, ceci après dix ans de querelles de clochers. Sept maires se succèdent à la tête de la ville en l'espace de dix ans.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Plouescat Plan de 1828.jpg
Plan du littoral de Plouescat et particulièrement de la baie du Kernic datant de 1828.

Un arrêté préfectoral en date du Modèle:Date autorise les communes de Cléder et de Plouescat à poursuivre devant les tribunaux le sieur de Kersaintgilly<ref group="Note">Urbain de Kersaintgilly, né le Modèle:Date à Morlaix, mort le Modèle:Date au château de Tronjulien en Plounévez-Lochrist.</ref> « pour le faire condamner à délaisser aux dites communes la possession et la propriété du marais de Kerfissien »<ref>Émile Reverchon, "Des Autorisations de plaider, nécessaires aux communes et établissemens publics", 1853, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6464822d/f276.image.r=Cl%C3%A9der?rk=5665264;0.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouescat en 1845 : Modèle:Citation bloc

Fichier:Eglise de Plouescat.jpg
L'église paroissiale Saint-Pierre de Plouescat.

La construction de l'actuelle église date de 1864, ainsi que le transfert du cimetière hors de la ville et le développement des écoles et de l'instruction primaire ; sa flèche, haute de Modèle:Unité, fut achevée en 1870.

Le pourcentage de conscrits illettrés à Plouescat entre 1858 et 1867 est de 55 %. En 1879 le maître d'école de Plouescat a, dans une classe unique, 185 élèves de divers niveaux<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Félix Benoist décrit ainsi l'élevage des chevaux dans la région de Plouescat en 1867 : Modèle:Citation bloc

« Il est expressément défendu de se baigner ou de récolter du goémon sans caleçon dans les rivières et sur tout le littoral de la commune » précise un arrêté du maire de Plouescat en date du Modèle:Date<ref>Cité par Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

Des courses de chevaux furent organisées chaque année à partir de 1879 sur la grève de Kernic aux environs du 15 août, la date précise étant choisie en fonction des horaires et des coëfficients de marée<ref>Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.</ref>. Ces courses sont toujours organisées de nos jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, 200 villageois se ruent sur les gendarmes, leur jettent des pierres et parviennent à libérer un cultivateur qui venait d'être arrêté à la suite d'une rixe lors des opérations de tirage au sort à Plouescat<ref>Annick Le Douguet, "Violence au village", Presses universitaires de Rennes, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Brocolis ligne Plouescat-Saint-Pol 1910.jpg
Article de journal évoquant l'expédition de brocolis depuis la gare de Plouescat vers celle de Saint-Pol-de-Léon en 1910

Des Johnnies originaires de Plouescat trouvèrent la mort lors du naufrage du Hilda le Modèle:Date<ref>Louis Fabulet, Braves gens de Roscoff, Cléder et Sibiril, journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6408995/f1.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2.</ref> ; Plouescat fut particulièrement frappé par cette catastrophe : une équipe de 13 hommes, l'équipe Jaouen<ref>La Compagnie dirigée par Paul-Marie Jaouen (né le Modèle:Date à Kerscao en Plouescat) eût 14 victimes, la plupart originaires de Plouescat et Cléder, voir la liste de ses membres dans le journal L'Univers, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712546d/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2.</ref>, fut entièrement perdue ; « de mémoire d'homme, on ne se souvient pas d'avoir vu un tel malheur s'abattre sur la région. Avec la perte d'hommes, pour beaucoup ce sera la misère ; car beaucoup étaient les cultivateurs qui devaient payer leur ferme avec l'argent que devaient envoyer d'Angleterre leurs parents »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640897d/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=42918;4.</ref>. Modèle:Article détaillé

L'inauguration de la ligne ferroviaire des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon eût lieu le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 juin 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641474m/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7274714;0.</ref> (les travaux avaient été entrepris en 1905<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 février 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6406247/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=9871294;2.</ref>). Cette ligne, surnommé "train-patate", servit à transporter légumes et passagers jusqu'à Saint-Pol-de-Léon ; mais la nécessité d'un transbordement coûteux en gare de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff (la ligne de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon étant à voie métrique à la différence de celle de l'Ouest-État au départ de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff) fit que beaucoup de paysans préférèrent continuer à transporter leurs productions maraîchères en charrette jusqu'à l'une ou l'autre de ces deux gares<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 mars 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6417468/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12489332;0 et n° du 9 mai 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6421595/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12167442;0.</ref> ; elle ferma en 1946<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La construction du nouveau port de Plouescat, dans l'anse de Porz Guen, fut entreprise en 1908 ; ce nouveau port « remplacera celui du Kernic, autrefois assez fréquenté et aujourd'hui inaccessible aux navires, à cause du sable qui en obstrue l'entrée. (...) Le nouveau port rendra un service inappréciable aux nombreux marins-pêcheurs de Plouescat et de Cléder (...). Ces braves gens ne se verront plus dans la perspective de voir, lors des tempêtes (...), leurs barques désemparées, coulées à l'ancre, jetées à la côte avec de grandes avaries, ou même complètement brisées contre les écueils. Faute d'un abri, ces malheureux pêcheurs sont tous obligés, chaque année, d'interrompe pêche et navigation, et de désarmer leurs bateaux, depuis le mois d'octobre jusqu'au mois d'avril »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 décembre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6416357/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=11695336;4.</ref>.

Yves Le Febvre, l'auteur de la Terre des prêtres, fut juge à Plouescat entre 1910 et 1917.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plouescat, édifié en 1923 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 119 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, quatre sont morts sur le front belge en 1914 (Jean Calarnou à Rossignol, Pierre Guéguen à Auvelais, François Le Her à Ham-sur-Sambre, Jean Le Her à Maissin), huit : Jean Corre (second maître mécanicien torpilleur à bord du Kléber, disparu lors du naufrage de ce navire le Modèle:Date dans l'avant goulet de Brest, a été décoré de la Médaille militaire), Hervé Elard, Jean Elard, François Mazéas, Jean Mesguen, François Moal, Yves Porhel, François Senant) sont des marins disparus en mer, deux sont morts dans les Balkans (Jean Le Duff en Serbie, François Mercier à Corfou (Grèce). Les autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux quatre furent décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre : Jean Griec, soldat au 25e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Verdun (Meuse) ; François Keruel, soldat au 106e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Ostel (Aisne) ; Paul Ollivier, marsouin au [[2e régiment d'infanterie de marine|Modèle:2e régiment d'infanterie coloniale]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Servon-Melzicourt (Marne) et le missionnaire Ovide Theven de Guéléran, curé de Dame-Marie (Haïti), caporal brancardier au 338e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Raon-l'Étape (Vosges) ; Laurent Le Gall, soldat au 207e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Commercy (Meuse), a été décoré de la Croix de guerre<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=20276.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Jeune fille de Plouescat en coiffe traditionnelle.jpg
Jeune fille de Plouescat en coiffe traditionnelle (carte postale Villard)

Dans la décennie 1920, Pierre Trémintin, maire de Plouescat, dirige la "Fédération des républicains démocrates du Finistère", un parti catholique rallié à la République qui s'intègre en 1926 au Parti démocrate populaire. En 1932, Pierre Trémintin se heurta au recteur de la paroisse qui voulait lui interdire d'organiser un bal dans le foyer communal ; le bal eût quand même lieu<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Soixante des cent vingt huit marins canadiens qui étaient à bord du destroyer Modèle:NCSM, noyés lors du naufrage de ce navire le Modèle:Date au large de l'Île Vierge, ont été inhumés dans le carré militaire du cimetière de Plouescat<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=990209.</ref>. Jean Postec, cultivateur à Plouescat, témoigne : « Dans la nuit du 28 au 29 avril, je suis réveillé par de puissantes explosions venues du large. Au petit matin, je me rend sur la plage de Menfig afin de voir ce qui a pu se produire, et assiste à une scène dramatique. La mer est noire de pétrole et parsemée de dizaines de corps et de nombreux débris. Certains rescapés tentent tant bien que mal de rejoindre le rivage à travers le courant et les plaques de mazout. J'essaie d'apporter mon aide autant que je peux aux naufragés en les aidant à enlever leurs bouées et leurs habits noirs de mazout, et en ramenant les corps sans vie sur le sable. Terriblement marqué par cette journée, je ramène chez moi ces gilets de sauvetage, en souvenir du naufrage du destroyer canadien Modèle:NCSM, et de tous ces pauvres marins en détresse »<ref>Témoignage de Jean Postec, cultivateur à Plouescat, "Musée Mémoires 39-45" à Plougonvelin.</ref>.

Des habitants de Plouescat participèrent à la Résistance, formant un groupe du réseau Défense de la France à partir de 1943 : François L'Azou (hôtelier) et ses cousins, Yves et François L'Azou (coiffeur)<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-l.htm#deb.</ref>, Pierre Abjean, Louis L'Aminot, Jean-Louis Seïté<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/list-dep-train-s.htm#deb.</ref>, Paul Ouvrier, Eugène Muller<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/list-dep-train-m.htm#deb.</ref>, Vincent Toullec<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/deportation/29/p6-list-tu.htm</ref> ; plusieurs d'entre eux, arrêtés le Modèle:Date dans la ferme de Coesfoennec, firent partie du dernier convoi de déportés, dit « train de Langeais » parti de Rennes le Modèle:Date en direction de l'Allemagne : François L'Azou et Pierre Abjean parviennent à s'échapper du convoi au Lion d'Angers<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-ab.htm.</ref>, Louis L'Aminot faisant de même à Saint-Mars-du-Désert<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/list-deportes-trainkl.htm#deb</ref>. Par ailleurs François Pleiber, policier membre du réseau Navarre, arrêté le Modèle:Date, fut déporté à Dachau<ref>http://www.letelegramme.fr/finistere/plouescat/necro-francois-pleiber-resistant-deporte-16-07-2015-10707111.php et https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouescat-29430/necrologie-francois-pleiber-ancien-resistant-3568372.</ref>, ainsi que Jean-Louis Seïté, plus tard restaurateur à Saint-Malo. D'autres furent arrêtés sur dénonciation le Modèle:Date- au café des Mouettes à Plouescat, mais plusieurs d'entre eux (Jean Rannou, Jean Cizaire, René Perrot, Vincent Toullec) parvinrent à s'évader<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/convoi44/temoignages/toullec.htm#deb</ref>.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

  • Avec Pierre Trémintin comme Député-Maire et Conseiller Général, la commune accélère son équipement urbain : voirie communale, électrification, téléphone, etc. Les nouvelles constructions et l'amélioration de l'habitat s'intensifient.
  • L'agriculture reste la principale richesse de la commune suivie de près de l'activité touristique.

En 1968 les perceptions de Saint-Pol-de-Léon, Plouescat et Plouzévédé furent en partie détruites lors d'attentats commis par des paysans « égarés »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Depuis 1978, Plouescat bénéficie du statut de station balnéaire.

ANECDOTE

Le Modèle:Date- un rocher de la plage de Porsguen (de forme ithyhallique) -qui ressemblait tant à un phallus qu'il avait été surnommé le "zizi de pépé", régulièrement peint en rouge par des plaisantins, fut dynamité sur décision de la municipalité. Un mois plus tard, un autre rocher aux formes arrondies, pouvant rappeler celles d'un postérieur, fut à son tour recouvert de peinture rouge et surnommé "les fesses de mémé" ; cette fois-là la municipalité se contenta de faire enlever la peinture<ref>Jacques Chanteau, Ces pierres qui en voient de toutes les couleurs, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 28 janvier 2021.</ref>...

Politique et administration

Fichier:Plouescat La mairie.jpg
La mairie de Plouescat.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

La mairie de Plouescat se situe rue de la Mairie, face à l'église.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Circonscriptions et cantons

La Modèle:5e circonscription est composée des cantons de Landerneau (Landerne), Lesneven (Lesneven), Landivisiau (Landivizio), Guipavas (Gwipavaz), Lannilis (Lanniliz) et Plouescat.

Le canton de Plouescat regroupait les communes de Lanhouarneau, Plouescat, Plougar, Plounévez-Lochrist, et Tréflez, il fut supprimé en 2015 après le redécoupage.

Jumelages

La ville est jumelée avec deux villes :

Population et société

Démographie

Les habitants de la ville sont nommés les Plouescatais et les Plouescataises.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Évolution du rang démographique

Modèle:Tableau rang commune de France

En 2017, Plouescat était la 66e commune du département en population avec ses 3 446 habitants (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Bohars (65e avec 3 458 habitants) et devant Roscoff (67e avec 3 404 habitants).

Langue bretonne

À la rentrée 2017, 54 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 15,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm.</ref>.

Établissements scolaires

Plouescat dispose de quatre établissements scolaires.

  • L'école maternelle et primaire catholique, Notre-Dame-des-Victoires.
  • L'école maternelle et primaire laïque, Anita-Conti.
  • Le collège catholique, Saint-Joseph.
  • Le collège public, Louis-et-Marie-Fichez.

Manifestations culturelles et festivals

Le marché

Tous les samedis se tient le marché du village, place des Halles.

Les Mardis de Plouescat

Depuis plusieurs années, la ville organise chaque mardi d'été, des concerts gratuits adressés à un large public. Les Mardis de Plouescat ont vu se succéder des groupes de notoriété tel que Merzhin, Matmatah, Tri Yann, Red Cardell, Celtas Cortos etc.

L'exposition Art tout cour'

Depuis 2014, Art tout cour' a pris le relais de l'exposition Plouesc'art, présente depuis 1988 à Plouescat, avec une nouvelle orientation axée sur la mise en valeur de toutes les formes d'art actuel (peinture, sculpture, photo, arts graphiques, design...). Elle se tient toujours à l'école Anita Conti et se déplace de plus en plus dans la rue, à la rencontre de son public. Son signal : l'éclosion dans la ville de plots de toutes les couleurs qui indiquent que l'expo est ouverte.

Le Festival Place aux Mômes

Fichier:Festival Place aux Mômes Plouescat.jpg
Festival Place aux Mômes.

Le Festival est un évènement organisé par Sensation Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et consacré au théâtre de rue pour enfants. Des artistes venus de toute l'Europe interviennent l'été pour le plaisir des enfants: jonglage, théâtre, musique et acrobatie tous les lundis de juillet et d'août à l'amphithéatre extérieur de la médiathèque

Le Festival Léon'Art Jazz

Chaque année se déroule ce festival de jazz amateur. Une messe Gospel à l'église et un apéro-jazz sont proposés avec diverses animations. Les amateurs de jazz apprécieront la programmation est riche et variée autour d'une dégustation de poissonade aux Halles.

Les courses hippiques

Fichier:Courses Hippiques de Plouescat.jpg
Courses hippiques en baie du Kernic.

La Baie du Kernic et ses Modèle:Unité représente une aire de sable plate et dure qui sert chaque août d'hippodrome à la ville. Les chars à voile du centre nautique municipal laisseront la place aux chevaux de trot et de galop mais aussi aux postiers bretons pour deux journées de courses. Tout le monde peut venir parier ou simplement apprécier le spectacle. Les courses de Plouescat c’est aussi le côté festif avec restauration le midi sur l’hippodrome et le soir avec l'ambiance disco sous un chapiteau.

Le Triathlon Sprint

Le Triathlon est le rendez-vous estival pour les sportifs amateurs ou confirmés prêts à affronter Modèle:Unité de natation, Modèle:Unité de cyclisme et Modèle:Unité de course à pied. La rencontre est organisée par le Jogging Club de Plouescat. Pour toute information complémentaire ou inscription, vous pouvez vous rendre sur le site : http://triathlon.plouescat.free.fr

Fête de la Mer

Depuis plus d'un siècle, cette fête anime le port de Pors Guen, le temps d'un week-end. Traditionnellement dédiée aux marins disparus avec un hommage religieux, la fête de la mer est aujourd'hui un moment de convivialité, de découvertes culturelles avec une programmation variée.

Festival des jeux

Modèle:…

Personnalités liées à la commune

  • Olivier Diraison naît à Plouescat le Modèle:Date- de père notaire. Entré à l'École navale en 1891, il est vite promu enseigne de vaisseau de Modèle:1re et affecté à Toulon en 1896. Sa carrière militaire lui inspira sous le pseudonyme de Seylor (pour sailor qui signifie matelot ou marin en anglais) Les Maritimes, mœurs candides qui fera succès. Cet ouvrage le fera réformer par la Marine et il retourne à la vie civile en 1901. Sa carrière d'auteur commence alors.
    En 1914, la Première Guerre mondiale éclata et Diraison s'engagea dans l'armée. Il succombera à ses blessures en juin 1916 à la suite d'une attaque allemande. Son nom figure au Panthéon entre Charles Péguy et Guillaume Apollinaire.
Fichier:Pierre Trémintin.jpg
Pierre Trémintin.
  • Pierre Trémintin naît le 5 juin 1876, dans un bâtiment qui prendra son nom plus tardModèle:Quand. Il vient d'une famille aisée qui va lui permettre de faire des études juridiques. La politique l'intéresse et surtout le catholicisme social. Il devient conseiller général du Finistère en 1904, conseiller municipal en 1908 puis maire de Plouescat en 1912. Il va beaucoup contribuer à la modernisation de la ville : il crée la Fondation hospitalière, un centre nautique, un port de pêche et restaure certains joyaux du patrimoine plouescatais. Il Installe aussi les processus d'électricité et d'eau. Il sera député de 1924 à 1940 puis Président de l'Association des maires de France et conseiller de la République en 1947. Il meurt en octobre 1966 et rassemble pour ses funérailles une foule jamais égalée depuisModèle:Refnec.
  • Édouard Gabriel Mesguen naît le Modèle:Date- à Plouescat, de père douanier et de mère lingère. Après des études au collège de Saint-Pol-de-Léon, il entre au séminaire de Quimper et devient prêtre en 1905. Il enseigne pendant 15 ans à Quimper et Lesneven et il est promu supérieur de l'institution en 1920. Il est nommé évêque du diocèse de Poitiers en 1934. Il publia l'ouvrage 'Trois cents ans, les Ursulines de Saint-Pol-de-Léon'. Il meurt en août 1956 à Poitiers.
  • Béatrice Abollivier, née à Plouescat le Modèle:Date- d'Yves Abollivier, maître principal infirmier de la marine nationale, et de Marie-Yvonne Nédélec, est une politicienne, élue pendant 23 ans à Paris, et haute fonctionnaire, pendant plus de 10 ans préfet dans plusieurs départements successifs.
  • Dom Duff est né le Modèle:Date- dans une famille d'agriculteurs côtiers brittophones. Cet auteur-compositeur-interprète bilingue parle breton et français au quotidien. Après avoir joué de nombreuses années au sein du groupe Diwall (1995-2004), il entame en 2000 une carrière solo qui le mène vers la musique folk acoustique.
  • Loïc Prigent, né le Modèle:Date- à Plouescat, est un journaliste et un documentariste spécialisé dans la mode. Il commence comme journaliste à Libération et à Dépêche Mode. C’est pour le magazine qu’il se retrouve pour la première fois à un défilé, avec pour mission d'écrire sur le show. Plutôt qu’un simple compte rendu, il rapporte l'ambiance des coulisses, les potins des shows avec un humour décalé.

Activités associatives et municipales

La ville de Plouescat dispose de :

  • Une bibliothèque.
  • Un cinéma.
  • Un casino jeux.
  • Un centre nautique.
  • Un centre aéré.
  • Un foyer des jeunes.
  • 13 associations sportives.
  • 10 associations culturelles et de loisirs créatifs.
  • 12 associations organisatrices de fêtes et d'animations.
  • 14 associations solidaires et éthiques.

Ces associations sont principalement gérés par des bénévoles et sont souvent affiliées à une fédération.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de Modèle:Nobr (dont Modèle:Nobr sont imposés) représentant Modèle:Nobr personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de Modèle:Euro<ref name="insee" />.

Emploi

En 2014, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nobr, occupant Modèle:Nobr résidents actifs (salariés et non-salariés).

Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nobr contre un taux de chômage de Modèle:Nobr<ref name="insee" />.

Entreprises et commerces

En 2015, le nombre d’établissements actifs était de trois cent vingt-cinq dont cinquante dans l’agriculture-sylviculture-pêche, dix-huit dans l'industrie, vingt-six dans la construction, cent quatre vingt-neuf dans le commerce-transports-services divers et quarante-deux étaient relatifs au secteur administratif.

Cette même année, dix-sept entreprises ont été créées dont onze par des Auto-entrepreneurs<ref name="insee" />.

Culture et patrimoine : Monuments et lieux touristiques

La commune de Plouescat

Fichier:Eglise Plouescat nuit.jpg
Le clocher de l'église.

Le bourg

Le bourg est d'abord construit autour des halles et de l'église. Aux abords de celles-ci, plusieurs maisons présentent une architecture soignée (symétrie, pierres de taille, garde-corps travaillés, etc.) qui caractérise le style architectural du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le patrimoine religieux

L'église Saint-Pierre

L'église actuelle est la troisième de la paroisse de Plouescat. Après la démolition de la première en 1763 car jugée trop petite, la construction de la seconde en 1863, l'actuelle église est de style néo-gothique. La flèche s'élève à Modèle:Unité et c'est l'une des plus hautes de la région.

Les chapelles
  • À proximité se trouve le calvaire autel de Kergoal, datant de 1667, don de riches marchands de l'époque ; il a été restauré en 1927. L'autel situé au pied du calvaire servait de reposoir lors des processions.
Les croix et les calvaires

On dénombre 25 croix et calvaires dans la ville. Le calvaire le plus ancien est celui d'Irvit (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Le plus récent est celui de Kergoal-Vihan (1667).

Le patrimoine mégalithique

Fichier:Balneum de Gorré Bloué Plouescat.jpg
Thermes gallo-romains de Gorré Bloué.

Le patrimoine gallo-romain

  • Les stèles gauloises

Les stèles sont l'œuvre de tribus celtes datant du second âge du fer (entre moins 450 et le début de l'ère chrétienne). On distingue de types de stèles : les stèles basses de forme ovoïde comme celle de Gorré Bloué et les stèles hautes, plus nombreuses à Plouescat, qui sont généralement en colonne de 4 à 16 facettes.

  • Les thermes gallo-romains

On compte le balnéum de Gorré Bloué construit vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} Le bâtiment mesurait à l'origine Modèle:Unité sur 13 avec 9 pièces dont les fonctions étaient bien précises (salle centrale à ciel ouvert, salle tiède, chaude et froide, chaudière, etc.).

Le patrimoine civil et militaire

Fichier:Halles de Plouescat.jpg
Les halles de Plouescat.
Fichier:Plouescat (29) Halles 03.JPG
Charpente des halles

Les manoirs

Plouescat compte plus d'une vingtaine de manoirs.

  • Le manoir de Prat-Bihan

C'est le plus imposant de la ville et on suppose qu'il a été construit par un riche marchand au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

  • Le manoir de Mesguen

Le bâtiment date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et était la propriété de la famille nombreuse De Kersauzon.

Les halles

Les halles symbolisent la fonction économique de la ville (d'ailleurs la vie de la cité se concentrait autour de celles-ci). Elles datent du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sont depuis 1915 classées Monument Historique.

La poudrière de Saint-Eden

Le magasin à poudre de Saint-Eden a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et faisait partie d'un ensemble fortifié comprenant deux batteries, un corps de garde et une guérite.

Les fours à goémon

Il existe 2 fours à goémon sur la commune (près du rocher Roch Men Goubars et près du menhir de Cam Louis)<ref>Brochure Plouescat. Cléder - Côte des sables, page 17, éditée par l'office du tourisme de Roscoff.</ref>.

Ce sont des tranchées d'une dizaine de mètres creusées dans le sol datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des parois et un fond tapissés de pierres plates assemblées. Les fours à goémon servaient à extraire le carbonate de sodium par brûlage du goémon séché.

Notes et références

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Références

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Chanoine Henri Pérennès : Plouescat Notice sur la paroisse (éd. Le livre d'histoire Monographie des villes et villages de France)
  • René Monfort : Plouescat, gens de terre et de mer, un livre illustré de 120 photos prêtées par les Plouescatais et commentées par eux-mêmes. La vie quotidienne des gens de la côte au cours de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Paul Grijol et Bernard Mercier : Plouescat et son patrimoine (mise en page par l'Association Sevel Ploueskad).
  • Paul Grijol Plouescat d'hier et d'aujourd'hui 1988
  • Paul Grijol Au cœur, autour et au-delà de la baie du Kernic, 1997
  • Louis Coudurier : Brest et ses environs.
  • Hervé Guichoux : "Plouescat - Vivre en Léon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle" 1996

Articles connexes

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Liens externes

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