Plounévézel

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 16 juillet 2023 à 12:30 par >Roland45-Bot (Section Occupation des sols : Déplacement et centrage carte + reformulation txt IGN.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Plounévézel {{#ifeq:1|0|[plunevezɛl]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29205.png
Carte de la commune de Plounévézel

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Plounévézel est situé dans le centre-est du département du Finistère, dans la région historique du Poher, au nord-ouest de Carhaix et au sud-est des Monts d'Arrée et du Parc naturel régional d'Armorique.

Le finage communal est limité au sud et à l'est par l'Hyères (qui la sépare de Carhaix et de Treffrin), au nord-est par le ruisseau du moulin de Polan (qui prend plus en aval le nom de ruisseau de Goaz ar Guelen), affluent de rive droite de l'Hyères, qui sépare la commune de celle de Carnoët (ces deux cours d'eau servant alors aussi de limite départementale entre les départements du Finistère et des Côtes-d'Armor), et à l'ouest par le ruisseau de Dourcan, autre affluent de rive droite de l'Hyères ; leur confluence à 80 mètres d'altitude, au niveau du pont routier sur la D 764 (ancienne RN 764, désormais axe Lorient-Roscoff, lequel longe la limite ouest de la commune), constitue le point le plus bas de la commune, en pente douce exposée au sud (le point le plus élevé, à 164 mètres d'altitude, se trouve à l'extrême nord de la commune avec Poullaouen, près de Kerviolet. Le bourg, en situation relativement centrale au sein du territoire communal, est vers 120 mètres d'altitude.

La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé de nombreux écarts (hameaux et fermes isolées), dont le hameau de Kergroaz (Kergroas), situé à l'extrême sud de la commune, qui est un faubourg de Carhaix. Lors du recensement de 1892, le bourg n'avait que 38 habitants agglomérés, moins que les hameaux de Kergroas (qui possédait alors 120 habitants), Kerzutal (56 habitants), Kerviolet (53 habitants), Garsalain (51 habitants), Coatilouarn (45 habitants) et Kergariou (39 habitants) et à peine plus que ceux de Kermarzin (36 habitants), Kervengoz (31 habitants), Kernevez (30 habitants) et Kergonval (30 habitants)<ref name=free1018>Modèle:Lien web. </ref>. Le bourg, donc traditionnellement tout petit, a grossi ces dernières décennies en raison de la création de lotissements au sud-ouest de l'ancien bourg, la commune connaissant une certaine périurbanisation en raison de la proximité de Carhaix.

L'ancienne voie ferrée du Réseau breton, Ligne de Morlaix à Carhaix, qui traverse la partie nord-est du territoire communal (la commune disposait d'une halte ferroviaire près du hameau de Frostel), a été aménagée en voie verte (n°8, allant de Roscoff à Concarneau).

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 17 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plounévézel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Carhaix-Plouguer, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), prairies (10,7 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (4,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploeneguezell au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ploenevezell en 1514 et Prounezvel en 1646<ref name="étymologie Infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Plounévézel vient du breton ploe (paroisse) et nevezel ou nevez (nouveau)<ref name="étymologie Infobretagne" />.

Le nom de la commune en breton est Plonevell<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Moyen-Âge

L'ancien manoir de Goazvennou existait au moins dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et appartint un temps à la famille de Lesquellen<ref name="étymologie Infobretagne"/>.

Époque moderne

Les seigneurs de Lamrat étaient représentés aux montres de l'évêché de Cornouaille entre 1481 et 1562 et un seigneur de Lamprat fut sénéchal de Carhaix en 1660<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f74.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=386268;0</ref>. Charles de Pestivien était seigneur de Goazvennou (Gouarennou) en 1536. Un nouveau manoir de Goazvennou fut construit en 1686 par Jean Veller du Croixmen, sénéchal de Carhaix ; il passa ensuite par alliances successives aux mains des familles Garnier et de Saisy<ref name="étymologie Infobretagne"/>.

Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675. Charles Le Goffic évoque ces faits dans son roman Croc d'argent<ref>Charles Le Goffic, "Croc d'Argent", , 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k805589/f337.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel</ref>.

Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Plounévézel et y aurait accompli un miracle par procuration : il aurait guéri une « folle » en lui faisant baiser sa clochette apportée au domicile de la malade par le recteur de la paroisse, Canant<ref>R.P. Guillaume Le Roux, "Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir", 1848, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k/f234.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=901292;0</ref>.

Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Plounévézel était de 121 sur une population totale qui s'élevait alors à 907 habitants<ref>Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution", 1906, page 307.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit en ces termes Plounévézel en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La paroisse de Plounévézel fut en 1791 supprimée par l'Assemblée constituante : « Il n'y aura, pour la ville de Carhaix et les campagnes environnantes, qu'une seule paroisse, qui sera desservie sous l'invocation de saint Trémeur, dans l'église ci-devant collégiale de cette ville. La paroisse de Plounévézel, Sainte-Catherine sa succursale, ainsi que les succursales de Saint-Quijeau et Treffrin sont supprimées et réunies à la paroisse de Carhaix ; l'église de Plounévézel et celle de Treffrin sont conservées comme oratoires »<ref>Jérôme Mavidal et Émile Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860. Du 28 août au 17 septembre 1791", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k495459/f564.image.r=ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=2038636;4</ref>. Cette paroisse fut rétablie par la suite.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1853, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plounévézel : Modèle:Citation bloc

La liste des personnes vivant à Plounévézel lors du recensement de 1892 a été publiée sur un site Internet<ref name=free1018/>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Inondation 1910 Plounévézel.jpg
Article du journal La Croix du Modèle:Date relatant les inondations provoquées par une crue de l'Hyères.

Le Modèle:Date, l'Hyères déborda de manière catastrophique, submergeant jusqu'à sa toiture la chapelle Sainte-Catherine et abîmant le pont reliant le Petit Carhaix à Kergroas<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 février 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638811b/f3.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=364808;4</ref>. Une autre grave inondation survint en 1910<ref>Journal La Croix, n° du 29 janvier 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k257592x/f3.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=64378;0</ref>.

Le pardon de Saint-Pierre était alors célébré chaque année le dimanche de la Pentecôte, même s'il n'était fréquenté que localement<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 28 mai 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392603/f3.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=386268;0 et n° du 2 juin 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642183x/f5.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1137344;4</ref>.

En Modèle:Date-, le recteur de Plounévézel reçut un délai de 15 jours pour quitter son presbytère, sous peine d'en être expulsé<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 14 septembre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6415560/f4.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=2103014;4</ref>.

Les courses de Carhaix étaient organisées chaque année sur l'hippodrome de Penalan ; des trains spéciaux amenaient les voyageurs depuis Carhaix et Poullaouen jusqu'à la halte de Plounévézel, située à proximité de l'hippodrome<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 mai 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642152h/f2.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1738206;0</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plounévézel porte les noms de 57 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux quatre sont morts en Belgique (Joseph Boulanger, soldat du 118e régiment d'infanterie, à Maissin dès le Modèle:Date, Pierre Le Corre à Ypres le Modèle:Date, Guillaume Jouan et Louis Le Dren, le même jour le Modèle:Date à Boezinge) (tous les trois soldats du 73e régiment d'infanterie) ; 1 (François Balem<ref group=alpha>François Balem, canonnier au 2e régiment d'artillerie de montagne, mort de maladie contractée en service le Modèle:Date.</ref>) est mort en Grèce à Salonique dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; deux d'entre eux (François Bouédec<ref group=alpha>François Bouédec, né le Modèle:Date à Plounévézel, aide familial agricole, marsouin au 2e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Vienne-le-Château (Marne).</ref> et Pierre Dantec<ref group=alpha>Pierre Dantec, né le Modèle:Date à Plounévézel, cultivateur au hameau de Coat Guern, soldat au 207e régiment d'infanterie, décédé le Modèle:Date à Reims (Marne).</ref>) ont été décorés de la Croix de guerre ; François Loget<ref group=alpha>François Loget, né le Modèle:Date à Poullaouen, cordonnier, décédé au hameau de Kergroas en Plounévézel.</ref>, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, est décédé des suites de ses blessures le Modèle:Date <ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=29608</ref>.

L'Entre-deux-guerres

La "Société anonyme des Ardoisières Centre de Bretagne" exploitait une carrière d'ardoises à Garsalin (Garz Alain), en bordure de la route nationale 787 (actuelle D 787) allant de Carhaix à Callac<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 17 août 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6477356/f11.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1845502;4</ref>.

Lors des élections municipales de 1935, la liste radicale de Youenn (Yves) Mével, dont les 12 membres obtiennent entre 157 et 133 voix, sont tous élus, battant la liste socialiste conduite par l'ancien instituteur et secrétaire de mairie Jean-Louis Guillemin, dont les membres obtiennent entre 113 et 95 voix. Une lettre anonyme reçue en 1938 par le maire est consultable sur un site Internet<ref>http://mairie.plounevezel.free.fr/plounevezel_site/www.plounevezel.org/spipe1af.html?article224</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Pierre Jappron<ref group=alpha>Pierre Jappron, né le Modèle:Date à Collorec, domicilié à Kerguévarrec en Plounévézel.</ref> est décédé le Modèle:Date à Hohenstein-Ernstthal (Saxe, Allemagne)<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=41470</ref>. Jean-Marie Le Gall, né à Plounévézel, résistant membre du réseau Libération-Nord, fut arrêté devant sa famille dans le village de Kerivoal où il habitait le Modèle:Date et est mort du typhus en déportation le Modèle:Date au camp de concentration de Neuengamme ; chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, son nom a été donné à l'école publique de Plounévézel<ref>Georges Michel Thomas, "Le Finistère dans la guerre", tome 2, "La libération", 1981, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33258057/f40.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1824043;2 et https://www.letelegramme.fr/finistere/plounevezel/deportes-un-hommage-a-jean-marie-le-gall-28-04-2015-10610375.php</ref>.

Les martyrs de Plounévézel
Fichier:Plounévézel 1944.jpg
Article du journal L'Humanité relatant les exécutions sommaires des résistants de Lamprat en Plounévézel le Modèle:Date.
Fichier:Stèle Lamprat.jpg
La stèle commémorative des résistants de Lamprat pendus par les Allemands le Modèle:Date

Le Modèle:Date à Lamprat, un hameau de Plounévézel, de jeunes résistants s'invitent à déjeuner à la ferme d'Yves Mével, maire de la commune. Leur chef a été blessé la veille lors d'un bombardement anglais de la ligne ferroviaire à Port-de-Carhaix. Six Allemands arrivent par hasard dans l'intention de réquisitionner des charrettes pour transporter du matériel et les font prisonniers, sauf Jean Manach, 20 ans, caché dans la cheminée. Eugène Léon, 24 ans, sur qui les Allemands trouvent un pistolet, et qui tente alors de s'enfuir, est aussitôt abattu. Les Allemands mettent le feu à la ferme. Les huit résistants (cinq autres personnes furent également un temps arrêtées, mais relâchées) arrêtés subissent un interrogatoire et sont torturés dans le bois de Coat-Penhoat, sur la route de Poullaouen ; puis entassés, ligotés, dans un camion qui prend la direction de Rennes. En cours de route, ils furent successivement pendus : Jean Le Dain, 23 ans, à un poteau électrique au bas de la descente de Moulin-Meur ; Georges Auffret, 23 ans, à l'entrée de Carhaix, route de Brest ; Marcel Goadec, 22 ans, en pleine ville de Carhaix, rue de la Fontaine-Blanche (actuelle rue des Martyrs) ; Georges Le Naëlou, 22 ans, au bourg du Moustoir ; Marcel Le Goff, 22 ans, à l'embranchement de La Pie en Paule ; Marcel Bernard, 19 ans, à l'entrée de Rostrenen ; Louis Briand, 18 ans, dans la ville de Rostrenen et François L'Hostis à Saint-Caradec<ref>Journal L'Humanité, n° du 24 novembre 1944, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408001c/f1.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=21459;2</ref>. Le responsable de ces exécutions serait un feldwebel du [[Division de forteresse Kreta|Modèle:8e de parachutistes Kreta]], qui se dirigeait vers le front de Normandie<ref name=rondel>Modèle:Ouvrage </ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une stèle érigée à Lamprat<ref>Modèle:Lien web et http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=41471</ref> commémore ces faits tragiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont un récit détaillé a été fait par Éric Rondel dans un chapitre son livre "Crimes nazis en Bretagne"<ref name=rondel/>. Jean Le Manac'h (1925-2003) fut le seul résistant rescapé du drame.

L'après Seconde Guerre mondiale

En 1948 est installé à Plounévézel un centre d'insémination artificielle.

En 1973 est créé le club de football, qui choisit comme nom "Les Toros" par référence au centre d'insémination de la commune ; les trois premières années le club joue ses matches à domicile sur l'hippodrome de Penalan, faute de disposer d'un autre terrain. En 1977 Xavier Berthou, président du club, devient aussi maire de la commune et le reste pendant 43 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Xavier Berthou, élu maire en 1977 a eu pendant 40 ans, à partir de 1980 et jusqu'en 2020, le même secrétaire de mairie, Philippe Connan<ref>Jean-Noël Potin, 40 ans de travail en binôme à la mairie, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 juillet 2020.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

  • L'ancienne chapelle Saint-Vital, construite en 1694 ; son toit s'est effondré vers 1998<ref>Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, "Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", juillet 1998, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9777309c/f20.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=64378;0</ref>.
  • Plusieurs croix dont celle de Kermoigne (elle date de 1524) et celle de Saint-Idunet (aussi du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la croix du cimetière date de 1876.
  • Les vieilles maisons de Kergroaz (Kergroas) et le pont du Petit Carhaix sur l'Hyères.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Événements

Le semi-marathon Huelgoat-Carhaix et le Modèle:Unité Poullaouen-Carhaix traversent la commune chaque année au mois de mai<ref>Courses Huelgoat-Carhaix</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Communauté de communes du Poher

Modèle:Portail