Jonathan Edwards (athlétisme)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Athlète

Jonathan David Edwards, né le Modèle:Date à Londres, est un athlète britannique spécialiste du triple saut. Champion olympique, champion du monde, champion d'Europe et champion du Commonwealth, il a remporté les quatre titres majeurs auxquels peut postuler un athlète du Royaume-Uni. Il détient l'actuel record du monde de la discipline depuis le mondial de Göteborg en 1995, compétition où il devient le premier athlète à dépasser les dix-huit mètres en conditions régulières avant d'améliorer une deuxième fois sa marque avec un saut à Modèle:Unité, un record du monde qui tient depuis Modèle:Durée. Durant sa carrière, il aura figuré en tête des bilans mondiaux de 1995 à 2002, seul le Cubain Yoelbi Quesada interrompant cette série en 1997<ref name="trackandfieldnews">Modèle:Lien web</ref>. Il est surnommé par certains médias « le Goéland », allusion au livre Jonathan Livingston le goéland.

Carrière sportive

Débuts

Bien que montrant des dispositions pour l'athlétisme, il consacre ses premières années aux études, facilitées par un excellent niveau intellectuel. Ce n'est qu'après l'obtention d'un diplôme de physique à l'université de Durham qu'il se destine à l'athlétisme en 1991.

Auparavant, il a toutefois fait ses premiers pas sur les pistes. Pour sa première participation aux Jeux olympiques, à Séoul en 1988, il échoue, avec Modèle:Unité, lors des qualifications. Meilleur Britannique de la discipline en 1989, il termine troisième de la Coupe du monde à Barcelone. L'année suivante, malgré une saison perturbée par une blessure à la hanche droite, il termine à la deuxième place lors des Jeux du Commonwealth de 1990 à Auckland.

Cependant, ses convictions religieuses (il est baptiste) le conduisent à ne pas disputer de compétition le dimanche<ref name="Eurosport">Modèle:Article.</ref>. C'est ainsi qu'il manque les Championnats du monde d'athlétisme 1991 de Tokyo, les qualifications étant prévues le dimanche.

Sa deuxième tentative aux Jeux, lors des Jeux olympiques de Barcelone, se solde par une nouvelle élimination au niveau des qualifications, avec un essai à Modèle:Unité. En fin de saison, il remporte la première place lors de Coupe du monde à La Havane, compétition où l'équipe du Royaume-Uni termine à la deuxième place.

Sa saison suivante débute par une sixième place aux Mondiaux en salle de Toronto. L'événement principal de la saison estivale se situe à Stuttgart, qui abrite les Mondiaux. La décision de participer à ceux-ci, malgré un concours de qualification disputé le dimanche, s'est faite après de longues discussions avec son père vicaire, et après une profonde étude de la Bible. Lors de la finale, il remporte la troisième place, l'Américain Mike Conley remportant l'or<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1994, il dispute ses deuxièmes Jeux du Commonwealth. À Victoria, il remporte sa seconde médaille d'argent dans cette compétition. Mais sa saison est perturbée par le virus d'Epstein-Barr, responsable entre autres de la mononucléose.

Records du monde

Fichier:Willie Banks Seoul 1988.jpg
Jonathan Edwards bat le record du monde de Willie Banks en 1995.

Il commence la saison 1995 par deux premiers sauts au-delà des 18 mètres, avec Modèle:Unité puis Modèle:Unité, réalisés lors de la Coupe d'Europe, disputée à Villeneuve-d'Ascq<ref name="Eurosport"/>. Ses sauts ne peuvent toutefois être homologués, en raison d'un vent favorable trop important (+ Modèle:Unité). Selon lui, Modèle:Citation fait du dernier « le » saut parfait<ref name="Eurosport"/>. Ce cloche et le premier saut ont été mesurés à Modèle:Unité (soixante centimètres de mieux que lors de son futur record de Göteborg)<ref name=defi>« Un défi personnel », entretien publié dans le quotidien L'Équipe du lundi 25 août 2003.</ref>. Puis, le Modèle:Date-, au meeting de Salamanque, il établit avec Modèle:Unité un nouveau record du monde, effaçant des tablettes le record de Willie Banks qui date de Modèle:Date-<ref name="Eurosport"/>.

Ces performances le placent comme le logique favori du concours du triple saut des mondiaux de Göteborg. Lors de son premier saut, il réalise Modèle:Unité, devenant ainsi le premier homme à officiellement dépasser la barrière des 18 mètres. Quelques minutes plus tard, lors de son deuxième essai, il réalise Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vidéo du record du monde du triple saut lors des Mondiaux de Göteborg 1995, site de l'IAAF, consulté le 15 mai 2009</ref>, dépassant une nouvelle barrière symbolique, celle des 60 pieds. Le cloche et le premier saut sont mesurés à Modèle:Unité<ref name=defi/>. En un seul concours, il a fait progresser le record du monde de 31 centimètres<ref name="cinqanteans">Triple ban à Edwards, 50 ans de sport, l'Équipe, Modèle:ISBN</ref>. Le deuxième, le Bermudéen Brian Wellman, termine à 67 centimètres<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est également le logique favori des Jeux olympiques d'Atlanta, d'autant qu'il vient d'enchaîner une série de 22 victoires consécutives<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, les espérances et la pression pèsent sur ses épaules et c'est complètement miné qu'il se présente aux Jeux<ref name="sportvox">Modèle:Lien brisé</ref>. Au contraire de ses deux précédents concours olympiques, il parvient à se qualifier pour la finale. Lors de celle-ci, il manque ses deux premiers essais puis réalise Modèle:Unité et Modèle:Unité, ce qui le place à la deuxième place du concours, devancé par l'Américain Kenny Harrison qui le prive du titre en réalisant un saut de Modèle:Unité. Ce saut, record olympique, place alors l'Américain à la deuxième place des bilans mondiaux<ref name="jo1996">Modèle:Lien web</ref>.

Lors du mondial de 1997, à Athènes, c'est le Cubain Yoelbi Quesada, avec un essai à Modèle:Unité, qui le prive d'un nouveau titre, Edwards réalisant pour sa part Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Edwards remporte un nouveau titre majeur avec le titre européen, obtenu lors des Championnats d'Europe 1998 à Budapest. Sa victoire est obtenue par un triple saut de Modèle:Unité.

Champion olympique

Fichier:Jonathan Edwards olympics 2000.jpg
Jonathan Edwards aux Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney

Lors des championnats monde de Séville 1999, avec un saut de Modèle:Unité, il termine à la troisième place, devancé de Modèle:Unité par l'Allemand Charles Friedek et de Modèle:Unité pour la médaille d'argent par le Bulgare Rostislav Dimitrov<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En baisse de confiance en raison de résultats moyens en regard de son potentiel, il doit faire face, quelque temps avant les Jeux olympiques de Sydney, au décès de sa belle-mère, atteinte d'un cancer en phase terminale. Il se reproche son manque d'implication auprès d'elle, au profit de sa discipline. Toutefois, en accord avec sa femme, il décide de participer aux Jeux. Il doit également faire face à l'hostilité de l'équipe de natation du Royaume-Uni qui lui reproche une publication où il aurait qualifié les nageurs de Modèle:Lang<ref name="gardian">Modèle:Lien web</ref>. Lors de son troisième essai de la finale, il réalise Modèle:Unité et obtient son premier titre olympique, devançant le Cubain Yoel García et le Russe Denis Kasputin<ref name="sydney2000">Modèle:Lien web</ref>.

Sa saison suivante débute par une médaille d'argent aux Championnats du monde en salle de Lisbonne. Puis, en début de saison estivale, il remporte sa cinquième victoire en Coupe d'Europe, après 1995, 1996, 1997, 1998. L'année suivante, il remportera une sixième victoire. Lors des mondiaux d'Edmonton, il remporte son deuxième titre mondial, écrasant le concours avec un triple saut de Modèle:Unité, son principal concurrent, le Suédois Christian Olsson devant se contenter de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fin de carrière

L'année suivante, il devient le quatrième athlète, avec Sally Gunnell, Linford Christie et Daley Thompson, à remporter les titres de champion olympique, champion du monde, champion d'Europe et champion du Commonwealth. Cette dernière victoire est obtenue lors des Jeux du Commonwealth de 2002 à Manchester, devançant son compatriote Phillips Idowu<ref name="manchester2002">Modèle:Lien web</ref>. Lors des Championnats d'Europe disputé à Munich, il remporte la médaille de bronze, devancé par Christian Olsson et l'Allemand Charles Friedek.

En 2003, il commence la saison en plein air fort tardivement, en réalisant la troisième performance mondiale de l'année<ref>Modèle:Lien web</ref>, Modèle:Unité, au meeting de Gateshead ; ce qui constitue le meilleur concours de rentrée de toute sa carrière. Puis il remporte le meeting de Londres, avec une blessure à la cheville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Bien qu'il ait espéré terminer sa carrière aux Jeux d'Athènes, en raison de cette blessure, il annonce que sa dernière compétition sera les Championnats du monde 2003 de Paris-Saint-Denis<ref name=defi/>. Ce dernier rendez-vous a failli ne pas avoir lieu, la Fédération française voulant interdire sa présence, en raison d'un contrôle positif à la morphine en 2002. Or ceci est dû à un traitement à la codéine, traitement légalement signalé à l'IAAF. Avec un saut à Modèle:Unité lors des qualifications, il parvient à entrer en finale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais, lors de celle-ci, submergé par l'émotion, sa cheville droite encore endolorie, il abandonne après deux sauts, le premier non achevé à Modèle:Unité et le second à peine plus abouti à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avant de quitter le concours, Christian Olsson, le successeur qu'il s'est choisi<ref name=defi/>, le prend dans ses bras et ils échangent quelques mots<ref name="sportvox"/>,<ref>« C'est ainsi que les goélands meurent », chronique de Marc Ventouillac, publié dans le quotidien L'Équipe du dimanche 18 août 2013.</ref>.

Palmarès

Palmarès international
Date Compétition Lieu Résultat Performance
1989 Coupe du monde des nations Barcelone Modèle:3e Modèle:Unité
1990 Jeux du Commonwealth Auckland Modèle:2e Modèle:Unité
1992 Coupe du monde des nations La Havane Modèle:1er Modèle:Unité
1993 Championnats du monde Stuttgart Modèle:3e [[Triple saut masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1993|Modèle:Unité]]
1994 Jeux du Commonwealth Victoria Modèle:2e Modèle:Unité
1995 Championnats du monde Göteborg Modèle:1er [[Triple saut masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1995|Modèle:Unité]] (RM)
1996 Jeux olympiques Atlanta Modèle:2e [[Triple saut masculin aux Jeux olympiques d'été de 1996|Modèle:Unité]]
Finale du Grand Prix Milan Modèle:1er Modèle:Unité
1997 Championnats du monde Athènes Modèle:2e [[Triple saut masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1997|Modèle:Unité]]
1998 Championnats d'Europe en salle Valence Modèle:1er Modèle:Unité
Championnats d'Europe Budapest Modèle:1er Modèle:Unité
1999 Championnats du monde Séville Modèle:3e [[Triple saut masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1999|Modèle:Unité]]
2000 Jeux olympiques Sydney Modèle:1er [[Triple saut masculin aux Jeux olympiques d'été de 2000|Modèle:Unité]]
Finale du Grand Prix Doha Modèle:1er Modèle:Unité
2001 Championnats du monde en salle Lisbonne Modèle:2e Modèle:Unité
Championnats du monde Edmonton Modèle:1er [[Triple saut masculin aux championnats du monde d'athlétisme 2001|Modèle:Unité]]
2002 Championnats d'Europe Munich Modèle:3e Modèle:Unité
Jeux du Commonwealth Manchester Modèle:1er Modèle:Unité
Coupe du monde des nations Madrid Modèle:1er Modèle:Unité
Finale du Grand Prix Paris Modèle:2e Modèle:Unité
2003 Championnats du monde en salle Birmingham Modèle:4e Modèle:Unité

Statistiques

Records

Reconnu pour son équilibre parfait lors de ses sauts<ref>Modèle:Article.</ref>, Jonathan Edwards a établi à trois reprises le record du monde du triple saut, les trois lors de l'année 1995. C'est d'abord le Modèle:Date- qu'il bat avec Modèle:Unité le record de Willie Banks. Puis lors des mondiaux de Göteborg, il réalise Modèle:Unité lors de son premier essai avant de battre son propre record une seconde fois lors de la même compétition en réalisant Modèle:Unité lors de son deuxième essai<ref name="Eurosport"/>,<ref name="Libération">Modèle:Article.</ref>.

Cette performance est toujours le record du monde de la spécialité.

Edwards détient bon nombre des meilleures performances de la discipline. Il détient également la meilleure performance réalisée avec un vent favorable, Modèle:Unité, performance établie lors de la Coupe d'Europe 1995<ref name="iaaf-all-times">Modèle:Lien web.</ref>.

10 meilleures performances mondiales de tous les temps<ref name="iaaf-all-times"/>
Distance Vent Athlète Date Lieu
Modèle:Unité +1.3 Jonathan Edwards Modèle:Date Göteborg, CM
Modèle:Unité +0.2 Christian Taylor Modèle:Date Pékin, CM
Modèle:Unité<ref>Le premier saut d'Edwards en finale à Göteborg n'est pas comptabilisé sur le site l'IAAF qui ne liste que le meilleur des 6 essais.</ref> +1.3 Jonathan Edwards Modèle:Date Göteborg, CM
Modèle:Unité +0.8 Christian Taylor Modèle:Date Eugene
Modèle:Unité -0.4 Kenny Harrison Modèle:Date Atlanta, JO
Modèle:Unité +0.0 Pedro Pichardo Modèle:Date La Havane
Modèle:Unité +0.8 Pedro Pichardo Modèle:Date Doha
Modèle:Unité +1.1 Christian Taylor Modèle:Date Doha
Modèle:Unité +0.3 Teddy Tamgho Modèle:Date Moscou, CM
Modèle:Unité +0.8 Christian Taylor Modèle:Date Doha
Modèle:Unité +0.4 Jonathan Edwards Modèle:Date Oslo
JO : Jeux olympiques
CM : Championnats du Monde

Meilleures performances de l'année

Triple saut<ref>Modèle:Lien web</ref>
Année Distance Vent Date Lieu Rang<ref>Classement établi par l'IAAF en fonction des meilleures performances de l'année</ref>
1989 Modèle:Unité Modèle:Date Barcelone Modèle:11e
1990
1991 Modèle:Unité Modèle:Date Carlisle 8T
1992 Modèle:Unité Modèle:Date La Havane 6T
1993 Modèle:Unité Modèle:Date Stuttgart (CM) Modèle:6e
1994 Modèle:Unité Modèle:Date Sheffield Modèle:8e
1995 Modèle:Unité Modèle:Date Göteborg (CM) Modèle:1er
1996 Modèle:Unité Modèle:Date Atlanta (JO) Modèle:2e
1997 Modèle:Unité Modèle:Date Munich Modèle:2e
1998 Modèle:Unité Modèle:Date Oslo Modèle:1er
1999 Modèle:Unité Modèle:Date Lahti Modèle:2e
2000 Modèle:Unité Modèle:Date Sydney (JO) Modèle:1er
2001 Modèle:Unité Modèle:Date Edmonton (CM) Modèle:1er
2002 Modèle:Unité Modèle:Date Manchester Modèle:1er<ref>Il établit les trois premières performances de l'année.</ref>
2003 Modèle:Unité Modèle:Date Gateshead Modèle:3e
JO : Jeux olympiques
CM : Championnat du monde
T : rang partagé

Distinctions personnelles

En 1995, son titre de champion du monde et ses trois records du monde lui valent de nombreuses récompenses. La rédaction sportive de la BBC le récompense du titre de Sportif de l'année. En France, le journal sportif L'Équipe le nomme champion des champions mondiaux.

La même année, l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) le récompense du trophée IAAF de l'athlète de l'année.

Il est également nommé Athlète européen de l'année en 1995 et 1998 par l'Association européenne d'athlétisme (AEA ou plus connu sous le sigle EAA, pour Modèle:Lang).

En 2000, peu après les jeux de Sydney, il est élevé au rang de commandeur dans l'Ordre de l'Empire britannique (CBE)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sa capacité à révolutionner la discipline lui a valu le surnom de « Goéland », allusion au livre Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach<ref name="Libération"/>,<ref name="Eurosport"/>.

Reconversion

En 2004, il rejoint la liste des consultants de BBC Sport pour les compétitions d'athlétisme<ref name="BBC2004">Modèle:Lien web</ref>.

En 2005, il est nommé au Modèle:Lang (LOCOG: comité d'organisation des jeux de Londres) en tant que représentant des athlètes<ref name="londres2012_1">Modèle:Lien web</ref>.

En 2008, cette mission est complétée par un titre de vice-président du Modèle:Lang<ref name="londres2012_2">Modèle:Lien web</ref>.

Vie personnelle

Au début Jonathan Edwards refusait de concourir le dimanche à cause de ses croyances baptistes. Une position de principe qui lui a valu de ne pas pouvoir concourir aux championnats du monde de 1991. Cependant en 1993, après discussion et délibération avec son père vicaire, il décide de concourir le dimanche car si Dieu lui a donné un talent, c'est pour l'exercer.

En 2007, dans une interview, il avoue sa perte de foi : Modèle:Lang (« Si vous y pensez rationnellement, il semble hautement improbable qu'il existe un Dieu »)<ref name="theTimes">Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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