Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Modèle:Infobox Commune de France
Pont-de-Buis-lès-Quimerch (écrit localement Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h) {{#ifeq:1|0|[pɔ̃dbɥi lɛ kimɛʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France, issue de la fusion en 1965 des trois communes de Pont-de-Buis, Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h. La commune fait partie du parc naturel régional d'Armorique.
Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h est située à mi-chemin entre Quimper et Brest, au confluent de l'Aulne et de la Douffine.
Toponymie
Le nom de la commune provient du nom du pont qui enjambe la Douffine en contrebas au nord du bourg, pont qui est près du lieu-dit Modèle:Langue qui signifie « étendue de buis ». Le suffixe « Quimerch » est tiré de l'ancienne commune de Quimerch qui a fusionné avec Pont-de-Buis et Logonna-Quimerch en 1965 ; « lès » indiquant que Pont-de-Buis se trouve à proximité de Quimerch. « Quimerch » vient des mots bretons Modèle:Langue et Modèle:Langue (chevaux) et signifie « échine de chevaux »<ref name="infobretagne">InfoBretagne.com</ref>.
En breton et localement la graphie est « -merc'h ». Elle est utilisée sur le site web officiel de la commune, sur les panneaux routiers, et en général par tous les textes locaux. Quimerc'h se prononce {{#ifeq:1|0|[kimɛʁx]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} « kimerr' » en breton comme en français. Par contre, le code officiel géographique utilise la graphie « Quimerch ».
En breton, le nom de la commune est Modèle:Langue.
Ses habitants sont appelés les Pontdebuisiens et les Pontdebuisiennes.
Géographie
Un relief très accidenté
Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h se trouve à Modèle:Unité au nord de Châteaulin, à Modèle:Unité au sud de Landerneau, à mi-chemin entre Brest et Quimper, à proximité de la presqu'île de Crozon, de la rade de Brest et des monts d'Arrée. Modèle:Communes limitrophes
Desservie par la voie expresse route nationale 165 Brest-Quimper-Nantes (l'ancienne route nationale 170 allant de Quimper à Brignogan-Plages, mais qui était en fait déjà l'axe Brest-Quimper-Nantes qui traversait le bourg de Pont-de-Buis, étiré tout en longueur le long de cet axe, sinueux et pentu, connu alors pour ses embouteillages) ; la commune est aussi desservie par le rail depuis 1867 (ligne Quimper- Brest construite initialement par la Compagnie des chemins de fer d'Orléans), le relief accidenté nécessitant la construction en 1865 d'un viaduc sur la Douffine<ref>Photos de la construction du viaduc en 1865 consultables sur Gallica, photos 30 et 31</ref> et possède toujours une gare SNCF. Elle est traversée par la Douffine, dénommée aussi « rivière de Pont-de-Buis » et bordée au sud par l'Aulne et au nord par la rivière du Faou.
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Le viaduc ferroviaire entre Lopérec et Pont-de-Buis (ligne Quimper-Landerneau).
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Pont-de-Buis : la vallée de la Douffine et le quartier de Ty-Beuz vus depuis la mairie.
Le relief de la commune est très accidenté : si le bourg (mairie) se situe aux environs de Modèle:Unité d'altitude, l'altitude moyenne de la commune étant de Modèle:Unité, les altitudes au sein du finage communal vont du niveau de la mer (confluence Douffine-Aulne) à Modèle:Unité au signal de Quimerc'h, et même les altitudes au sein du bourg sont très variables en raison de son site très pentu. La commune connaît de ce fait assez fréquemment des coulées de boue sur ses pentes et des inondations dans ses fonds de vallée (12 au Modèle:Date, 25 au Modèle:Date, 17 au Modèle:Date, 26 au Modèle:Date, 5 au Modèle:Date, 12 au Modèle:Date, Modèle:Date, etc.).
Le bourg de Pont-de-Buis est très étiré en longueur le long de la Douffine, ainsi que le long de l'ancienne route nationale 165. Resté longtemps un simple petit hameau, peu de constructions y sont antérieures au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La Compagnie des chemins de fer d'Orléans s'intéressa aux gisements calcaires de la commune et commença à les exploiter dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Louis Chauris, "Quand la Compagnie du chemin de fer d’Orléans s’intéressait aux calcaires de Pont-de-Buis (Finistère)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXVIII, 1999</ref>.
La vallée de la Douffine et le quartier du Pont-Neuf
Pont-de-Buis-lès-Quimerch est située à cheval sur les deux rives de l'estuaire de la Douffine, estuaire modestement navigable par le passé à marée haute jusqu'à Ty-Beuz. Le « Pont-Neuf » fut longtemps le dernier pont sur ce fleuve côtier.
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Le Pont-Neuf (ancienne RN 165 Nantes-Quimper-Brest).
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La Douffine en amont du Pont-Neuf.
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La Douffine en aval du Pont-Neuf.
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L'estuaire de la Douffine à marée basse.
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L'estuaire de la Douffine : slikke et roselière.
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La Douffine à Ty-Beuz et le quai de l'ancien port.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pont-de-Buis-lès-Quimerch est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-de-Buis-lès-Quimerch, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'estuaire de l'Aulne, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), terres arables (26,5 %), prairies (16,5 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones humides intérieures (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
- Nobel Sport contrôle depuis 1996 la poudrerie de Pont-de-Buis, fabriquant désormais essentiellement de la poudre de chasse<ref>Le journal des entreprises</ref>. Elle fabrique également des munitions utilisées dans le maintien de l'ordre (grenades lacrymogènes), a un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros annuel et emploie 120 employés (chiffre 2009<ref name="télégramme-17-01-09"/>). Le Modèle:Date-, il est annoncé la reprise de fabrication de munitions militaires de petits calibre en France sur ce site avec un objectif de 100 millions de cartouches en 2020<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/jean-yves-le-drian-annonce-une-usine-de-munitions-nobelsport-4865851</ref>
- Livbag (fabrication d'airbags ; 950 salariés en 2009, moins en 2011 en raison de 150 suppressions de postes en 2009 ; l'usine appartient au groupe suédois Autoliv).
- Salaün Holidays est une agence de voyages d'origine familiale.
- Novatech Technologies<ref>Site officiel de Novatech Industries</ref> filiale de Novatech Industries, entreprise de sous-traitance en électronique. Elle emploie 230 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros annuel en 2012.
Histoire
Origines
Pont-de-Buis n'était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'un simple hameau, dénommé aussi « Port-de-Buis », près d'une chapelle de la paroisse de Saint-Ségal, situé au niveau du pont sur la Douffine. La localité ne devient paroisse qu'en 1909 et commune qu'en 1949.
Antiquité
Les restes d'un four à chaux gallo-romain et d'une villa gallo-romaine, ainsi qu'une sépulture de la même période, ont été trouvés à Goaz-an-Eyet, à Modèle:Unité en aval du bourg de Pont-de-Buis, en bordure de la rivière qui subit à cet endroit l'influence de la marée et est navigable à marée haute. D'autres constructions gallo-romaines ont été trouvées à Pont-de-Buis (à Coat-ty-Beuz, à Boutariec, à Kerguden, au château du Drénit), ou dans les parages (à Kerancaroc en Logonna-Daoulas). Le nom même de « Pont-de-Buis » ("Pont-ar-Veuzen") semble une présomption (d'autres toponymes se rapportant au buis existent dans la région comme le hameau de Buzit à un kilomètre au nord du bourg de Pont-de-Buis). La voie romaine allant de Quimper à Landerneau passait par Pont-de-Buis. Tous ces indices témoignent d'une présence gallo-romaine au Pont-de-Buis<ref>Chanoine Jean-Marie Abgrall, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1911, consultable sur Gallica</ref>.
Temps modernes
La poudrerie de Pont-de-Buis
La création et les débuts de la poudrerie
Un arrêté de Colbert (le fils) autorise le Modèle:Date Berthelot, fermier des poudres et salpêtres, à transformer un moulin à blé en un moulin à poudre à Pont-de-Buis, qui entre en production en 1688 sous les ordres de l'intendant de marine Desclouzeaux. Le site a été choisi en raison de sa proximité du port de guerre de Brest et de l'existence d'une chute d'eau aménageable sur un torrent pentu qui avait déjà permis l'installation de moulins à blé. La présence à proximité de bois contenant de la bourdaine, un des constituants de la poudre, a aussi joué. Dès 1692, quatre moulins à poudre fonctionnent et un petit débarcadère est installé sur la Douffine, en profitant du fait que l'estuaire de la Douffine est accessible à marée haute<ref name="Pont de Buis">Site de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la poudrerie est un établissement très important avec un bâtiment long de Modèle:Unité et d'une superficie totale de Modèle:Unité<ref>André Le Gall, La fabrication des poudres et la poudrerie de Pont de Buis (1750 - 1815), SNPE, 1988</ref>. En 1775, Lavoisier en est temporairement le régisseur. La poudrerie de l'île d'Arun, en Rosnoën, servait au séchage, au stockage et à la protection de la poudre neuve fabriquée dans la poudrerie de Pont-de-Buis<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
L'attaque de la poudrerie par Georges Cadoudal en 1795
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, le chef chouan Cadoudal, récemment échappé de la prison de Brest, et réfugié à Locoal-Mendon dans le Morbihan, parcourt en 4 jours en évitant les villes 25 lieues, pour faire un coup de main audacieux, à la tête de 500 hommes environ, à la poudrerie de Pont-de-Buis. À Edern, un de ses lieutenants, Éveno, exécute de 4 balles le curé assermenté devant les villageois terrorisés et rançonna six charrettes tirées chacune par deux chevaux, emmenant également en otages trois paysans. La poudrerie, trouvant un moteur parfait dans la force motrice du ruisseau sur lequel elle était installée, semblait à l'abri des attaques et l'exportation de sa production était facilitée par la rade de Brest toute proche. La garde de la manufacture avait été confiée à 15 vétérans commandés par un sergent quadragénaire ; Cadoudal réussit sans peine à investir avec ses hommes la poudrerie mal gardée emportant des barils de poudre et la caisse, détruisant le matériel et la poudre qu'ils ne pouvaient emporter. Sur le chemin du retour, à Saint-Ségal et Briec, Éveno fusillait encore deux curés jureurs. Cadoudal arrivait à la hauteur de Pleyben lorsqu'il comprit que trois bataillons républicains de Quimperlé couraient à sa poursuite, l'attendant du côté de Pont-Calleck. Mais Cadoudal parvint à les éviter, rentrant en Morbihan par Glomel et Trégarantec. Cadoudal réussit à rapporter le poudre qu'il avait promis aux chefs chouans assemblés à Locoal, cachant le stock dans une chapelle latérale de l'église avec la complicité du curé de Locoal<ref>Journal Le Temps no 15863 du 8 juillet 1903 et no 15864 du 9 juillet 1903</ref>.
==== L'essor de la poudrerie aux {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et le « scandale des poudres » ====
Transformée en « Agence Nationale des Poudres et Salpêtres » lors de la Révolution française, puis en « Service National des Poudres et Salpêtres » en 1819, la superficie de la poudrerie est alors de trois hectares. Elle est agrandie en 1841, puis sous la Troisième République avec aussi l'aménagement d'un quai supplémentaire dans le port de Py-beuz, sur la Douffine<ref>A. Le Grand, "Des moulins à poudre à la poudrerie nationale du Pont-de-Buis", Bulletin de la Société archéologique du Finistère", tome LXXX, année 1954</ref>.
En 1843, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi la poudrerie : Modèle:Citation bloc En 1840, la durée du travail est limitée à 14 heures par jour et une assurance-maladie est créée.
L'histoire de la poudrerie est aussi marquée par des accidents survenus dans l'usine même : un accident fait 6 morts le Modèle:Date, une quinzaine d'accidents graves ayant été enregistrés au cours de ses trois siècles d'existence, le premier datant de 1713.
Une gare de marchandises ouvre en 1888 pour desservir la poudrerie.
En 1887, la fabrication de la poudre noire<ref>La poudre noire était traditionnellement composée de 75 % de salpêtre, 12,5 % de soufre et 12,5 % de charbon</ref> est abandonnée au profit d'une nouvelle poudre, dite « poudre B » (du nom du général Boulanger, alors ministre de la Guerre), dont le constituant principal, le coton-poudre, provient d'une usine construite au Moulin Blanc au Relecq-Kerhuon près de Brest<ref>Frédéric Naulet, "La ferme des poudres et salpêtres création et approvisionnement en poudre en France (1664 - 1765)", Institut de Stratégie Comparée, consultable sur Patrimoine architectural et mobilier en Bretagne</ref>.
Des accidents liés à l'instabilité de cette nouvelle "poudre B"<ref>Victor Méric, "La poudre B", Revue Les Hommes du jour no 200 du 18 novembre 1911, consultable sur Gallica</ref> (explosion de deux cuirassés, le Iéna en 1907 et le Liberté en 1911, qui font plus d'une centaine de morts à chaque fois et plusieurs autres cuirassés endommagés) tous les deux dans le port de Toulon) provoquent des polémiques entre les directeurs respectifs de la poudrerie de Pont-de-Buis, Albert Louppe, et de la poudrerie du Moulin blanc, Léopold Maissin, par ailleurs rivaux au conseil général du Finistère, qui se rejettent la mauvaise qualité de la fabrication de la poudre<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 4660 du 27 octobre 1911, consultable sur Gallica, no 4664 du 31 octobre 1911, consultable sur Gallica, no 4666 du 2 novembre 1911, consultable sur Gallica et no 4679 du 15 novembre 1911, consultable sur Gallica</ref>.
Les deux directeurs sont dans un premier temps permutés, puis la polémique persistant entre les deux directeurs<ref>Article "La question des poudres et les accusations de Mr Maissin", journal Le Figaro no 300 du 27 octobre 1911, consultable sur Gallica et no 301 du 28 octobre 1911, consultable sur Gallica</ref>, licenciés en 1912.
Modèle:Article détaillé La construction du réseau ferroviaire a aussi permis d'acheminer au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la tourbe extraite des marais du Yeun Elez pour les besoins énergétiques de la poudrerie, en dépit de l'incommodité de la rupture de charge en gare de Châteaulin nécessitant un transbordement de la tourbe en raison de l'existence de deux gabarits ferroviaires différents (chemin de fer à voie étroite entre Brasparts et Châteaulin, à voie normale entre Châteaulin et Pont-de-Buis).
« Quand on a commencé à embaucher à la poudrerie, on savait que ça allait recommencer, que la guerre n'était pas très loin. Mon mari y est allé, ma belle-mère, mes copines, mes cousines, tout le monde » témoigne une personne âgée<ref>L'Expansion</ref>.
La poudrerie pendant les deux guerres mondiales
Pendant les deux Guerres mondiales, l'activité est maximale : en 1914, la poudrerie emploie Modèle:Unité et Modèle:Unité et la production de poudre est multipliée par dix entre 1914 et 1916 ; en 1917 la production atteint jusqu'à Modèle:Unité par jour avec Modèle:Unité (dont des travailleurs coloniaux et étrangers) et Modèle:Unité. La même année des grèves immobilisent l'établissement pendant cinq jours, à l'initiative des femmes qui revendiquent des augmentations de salaire.
Des mesures en faveur des ouvrières sont prises à partir de 1916 (le travail de nuit est interdit pour les femmes enceintes en Modèle:Date- ; deux salles d'allaitement ouvrent dans la poudrerie en Modèle:Date- et une classe enfantine est même créée dans un baraquement). En Modèle:Date- les ouvrières se mettent en grève pour protester contre les cadences infernales et réclamer de meilleurs salaires<ref>"Poudre de guerre. Pont-de-Buis 1914-1918. Histoire d'une industrie d'armement", ouvrage collectif sous la direction de Jérôme Cucarull, éditions Locus Solus, 2018.</ref>.
La poudrerie de Pont-de-Buis recrute aussi pendant la Première Guerre mondiale plusieurs milliers de femmes en Bretagne pour les envoyer travailler dans la poudrerie de Bergerac (Dordogne)<ref>Des hommes, des prisons et des camps</ref>.
La fin de la guerre provoque une division par quinze de la production ; les ouvriers non français (dont de nombreux Kabyles) sont renvoyés et les ouvrières incitées à rester dans leurs foyers (Modèle:Unité sont licenciées en Modèle:Date-).
Un accident fit trois morts en juin 1922<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 7522 du 8 juin 1922, consultable sur Gallica</ref>.
En 1939, la poudrerie emploie Modèle:Unité et Modèle:Unité et peut produire Modèle:Unité de poudres BFPA et Modèle:Unité de poudres à canon par mois. Par contre, la poudrerie cesse son activité pendant l'occupation allemande, les bâtiments étant mis sous séquestre<ref name="Pont de Buis"/>.
La poudrerie depuis la Seconde Guerre mondiale
La poudrerie reprend son activité en 1945 après quelques combats lors de sa libération le Modèle:Date entre les Allemands et les maquisards. Mais elle ne retrouva jamais son activité d'avant-guerre malgré les diversifications de fabrication (produits lacrymogènes et pyrotechniques, poudre de chasse, moulage d'objets en matière plastique, répartiteurs de têtes de câbles téléphoniques, etc.), des changements de statuts (l'entreprise est absorbée par la Société nationale des poudres et explosifs en 1971 et par Nobel Sport en 1996<ref name="télégramme-17-01-09"/>), privatisation de certaines activités, cession de terrains à d'autres entreprises comme Livbag entreprise du groupe suédois Autoliv en 1992 qui y fabrique des « générateurs de gaz » (sorte de capsule explosive) pour les airbags des automobiles. Les effectifs ne cessent de diminuer.
Le Modèle:Date, des explosions en chaîne tout le long de la chaîne de fabrication, à la suite d'une explosion initiale survenue dans un séchoir à poudre, se produit vers Modèle:Heure, « provoquant Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, plusieurs disparus et trois kilomètres de ruines autour de la poudrerie »<ref>Journal Le Télégramme no 9428 du 8 août 1975</ref>. Tous les ateliers furent détruits et la catastrophe fit même craindre la fermeture de l'entreprise en raison des dégâts matériels provoqués<ref>La poudrerie de Pont-de-Buis, trois siècles d'histoire, 1988</ref>. La poudrerie n'occupe plus guère qu'une centaine d'ouvriers sur un site de taille désormais démesurée, une centaine d'hectares.
Aujourd’hui l'usine Nobel Sport génère toujours de nombreux débats sur la sécurité notamment à la suite d'une nouvelle explosion le Modèle:Date- faisant trois blessés graves dont un membre arraché pour l'un d'eux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les autres faits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Dans le cadre d'un programme de constructions de 49 écoles de hameaux qui est décidé par le département du Finistère entre 1878 et 1885, une école est ouverte au hameau de Pont-de-Buis (qui faisait alors partie de la commune de Saint-Ségal)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d'envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les premiers matchs de football furent organisés dès 1912 : « Dimanche dernier se sont rencontrées, à Pont-de-Buis, les équipes récemment formées de Pont-de-Buis et de Quéménéven. (...) Ce premier essai montre que le football commence à s'implanter dans nos campagnes » écrit le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Pierre Daniélou, 25 ans, de Pont-de-Buis, garde des voies de communication, fut tué par un soldat allemand alors qu'il rentrait chez lui<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
La création de la commune
Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h est la plus jeune des communes du Finistère. Elle fut créée par le décret en date du Modèle:Date-<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 25 août 1949, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1573699f/f6.image.r=S%C3%A9gal?rk=1587990;4</ref> sous le nom de Pont-de-Buis sur des parcelles prises aux communes du Faou, de Saint-Ségal et de Quimerc'h<ref name="Cassini"/>. En 1965, elle fusionna avec les deux communes de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h<ref name="Cassini"/>, et prit son nom actuel. C'est une commune atypique mêlant Pont-de-Buis, cité ouvrière, ainsi que Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h, bourgs ruraux.
Le collège et le lycée professionnel
Le collège d'enseignement technique ouvre en 1960 et le lycée d'enseignement professionnel en 1976. Un collège d'enseignement général existe également : le collège François-Collobert.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les 19 et Modèle:Date-, de violents affrontements eurent lieu sur la voie rapide Quimper-Brest en raison de l'installation à Pont-de-Buis d'appareils destinés à la perception d'une taxe sur les transports routiers.
C'est dans une ferme de Pont-de-Buis, que sont retrouvés des restes provenant de la famille Troadec, disparue à Orvault, le Modèle:Date-<ref>Voir https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-de-buis-les-quimerch-29590/affaire-troadec-pont-de-buis-les-recherches-sont-terminees-4848065</ref>.
Les trois communes de Pont-de-Buis, Quimerch et Logonna-Quimerch ont chacune leur monument aux morts.
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Pont-de-Buis : le monument aux morts.
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Quimerch : le monument aux morts.
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Logonna-Quimerch : le monument aux morts.
Démographie
Évolution démographique récente
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Commentaire : Le gain subit de Modèle:Nobr survenu entre 1962 et 1968 s'explique par la fusion communale survenue avec les anciennes communes de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h. Sinon, depuis sa création comme commune en 1949, Pont-de-Buis a perdu régulièrement des habitants jusqu'en 1990, en proie à une récession industrielle marquée (déclin de la poudrerie, dont l'« âge d'or » fut la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les deux guerres mondiales, et des autres activités industrielles). Une certaine reprise démographique se manifeste toutefois récemment dans la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'évolution du solde naturel en témoigne : si jusqu'en 2005, il était souvent négatif (Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr en 2003 par exemple), il est redevenu positif en 2006 (Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr) et 2007 (Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr). Le solde migratoire, négatif pour la période 1975-1990 (- 0,8 % pour la période 1982-1990 par exemple) est redevenu positif depuis 1990 (+ 1,3 % pour la période 1999-2007)<ref>Insee - population.</ref>. Un redémarrage de l'urbanisation est sensible : Modèle:Nobr supplémentaires sont recensés en 2007 (Modèle:Unité) par rapport avec 1999 (Modèle:Unité)<ref>Insee - logements.</ref>.
Évolution démographique ancienne
{{#invoke:Démographie|demographie}} Commentaire : Ces résultats ont été obtenus en additionnant les chiffres des recensements de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h pour la période 1793-1946 et ceux des trois communes de Pont-de-Buis, Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h pour la période 1946-1962. Deux années posent problèmes : les chiffres de 1806 ont été volontairement omis car les résultats du recensement à Logonna-Quimerc'h cette année-là sont aberrants ; un double résultat est indiqué pour 1946, l'addition des deux communes alors existantes donnant 2838 habitants, mais la population reconstituée de la seule commune de Pont-de-Buis dans ses limites lors de sa création en 1949, donc y compris avec la partie du territoire annexé faisant alors partie des communes de Saint-Ségal et du Faou, donnant alors un résultat (incertain) de 4386 personnes.
L'analyse de l'évolution démographique ainsi reconstituée de l'ensemble du territoire qui forme l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h montre une augmentation régulière de la population tout au long de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (+ 721 habitants entre 1793 et 1851, soit + 50,1 % en 58 ans), puis, après un léger déclin pendant le troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une reprise de l'essor démographique jusqu'en 1911 (+ 842 habitants entre 1876 et 1911, soit + 41,7 % en 35 ans) ; l'entre-deux-guerres enregistre un déclin démographique modéré mais la Seconde Guerre mondiale, quel que soit le chiffre retenu pour l'année 1946, montre une reprise démographique liée à la poudrerie; le maximum démographique absolu est atteint en 1954 avec 4654 habitants suivi d'un déclin important ensuite : l'ensemble des communes constituant Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h perd 1281 habitants entre 1954 et 1990, soit - 29,4 % en 36 ans en raison d'un net déclin industriel. L'ensemble connaît toutefois un léger renouveau démographique ces dernières années.
Les résultats de ces recensements ne montrent que partiellement les changements de rapport de force intervenus entre les trois localités constituant l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h : Logonna-Quimerc'h s'est marginalisée en raison de sa faible importance démographique et de son isolement (15,7 % de la population totale en 1793 mais seulement 2,6 % en 1962), Quimerc'h, pourtant l'ancien chef-lieu communal dont Pont-de-Buis ne fut longtemps qu'un simple hameau également (84,2 % de la population totale, en incluant alors le hameau de Pont-de-Buis, en 1793, 26,2 % du total en 1962), l'ancien hameau de Pont-de-Buis concentrant lors du dernier recensement avant la fusion communale de 1965, donc lors du recensement de 1962, déjà la majeure partie de la population (71,2 % de la population totale).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Sites et monuments
- À Quimerc'h :
- L'enclos paroissial du vieux bourg de Quimerc'h comprenant :
- l'église Saint-Pierre, en ruines, est classée monument historique depuis 1932. Cette église de style gothique flamboyant breton, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), est l'ancienne église paroissiale de Quimerc'h, abandonnée en 1877 après que le bourg a été déplacé à quatre kilomètres de là pour le reconstruire sur la route Landerneau - Quimper, près de la nouvelle voie ferrée Landerneau - Quimper. Elle abritait autrefois des pierres datées de 1511 et 1584 qui ont été dérobées<ref>page d'information de la Communauté de communes de l'Aulne Maritime</ref>.
- l'ossuaire, construit en 1579, récemment restauré, classé comme monument historique depuis 1966.
- L'église du Sacré-Cœur, au « nouveau bourg » de Quimerc'h, date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais réemploie des éléments de l'ancienne église Saint-Pierre du "Vieux bourg" de Quimerc'h, d'où proviennent aussi le calvaire et la chapelle funéraire qui y ont été transplantés.
- L'enclos paroissial du vieux bourg de Quimerc'h comprenant :
- À Logonna-Quimerc'h :
- L'église Saint-Onna, consacrée à saint Onna ou saint Nonna, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le manoir de Kermorvan
- À Pont-de-Buis :
- l'église Sainte-Barbe (1910-1914) de la paroisse de Pont-de-Buis, édifiée en 1910 sur les plans de l'architecte Charles Chaussepied. L'édifice comprend une nef de six travées avec bas-côtés, terminée par un chœur à chevet droit peu débordant. L'église abrite une statue ancienne de sainte Barbe et deux Vierges<ref name="infobretagne"/>.
- L'ancien manoir de Guernevez date pour partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; c'était le siège d'une petite seigneurie dans la mouvance de la vicomté du Faou qui appartenait en 1426 à Olivier de la Palue<ref>Topic Topos</ref>.
- Le moulin de la Palue<ref>Topic Topos</ref> date de 1758 et dépendait de la seigneurie de la Vileneuve.
- La maison dite manoir de la poudrerie, construite vers 1694, pour Gilbert de la Forêt, directeur des moulins à poudre de la poudrerie (réaménagée aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Personnalités liées à la commune
- À Quimerc'h :
- Gilles Conen de Saint-Luc, président à mortier du Parlement de Bretagne, âgé alors de 75 ans, et sa femme, Françoise-Marie du Bot, sont arrêtés dans leur château du Bot en Quimerc'h le Modèle:Date, emprisonnés à Carhaix ; leur fille, Victoire est arrêtée à Quimper fin janvier 1794. Tous les trois sont traduits devant le tribunal révolutionnaire de Paris, condamnés à mort et exécutés, faisant partie d'une fournée de 17 condamnés, le Modèle:1er thermidor an II (Modèle:Date)<ref>Gaston de Carné, Revue historique de l'Ouest, 1896, consultable sur Gallica</ref>.
- Le comte Jean-Marie de Silguy, né au château du Bot à Quimerc'h est le fondateur, par le legs de ses tableaux, du musée des beaux-arts de Quimper.
- Albert Louppe
- À Pont-de-Buis :
- Suzanne Ploux (1908-1992), ministre française, en fut maire de 1945 à 1974.
- Louis Berthelot : ce sabotier, originaire de Scaër et installé à Pont-de-Buis, perdit « sa foi et sa jambe » sur le front de la Grande Guerre, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre son combat d’homme, de militant et de résistant jusqu’à sa mort. Le plus marquant fut son arrestation durant la Seconde Guerre mondiale. Yves, alors son voisin, se souvient le voir « monter devant chez nous avec sa jambe de bois et sa Légion d’honneur, encadré par deux gendarmes français<ref>Les amis de la Résistance du Finistère </ref> ! ».
- Gaétan Nocq, graphiste, enseignant et auteur de bande dessinée né en 1968.
Sources
Bibliographie
- Hélène et Yves Rolland, Entre terre et mer ou la naissance de deux communes au fil de l’Aulne, Port-Launay : 1840 - Pont-de-Buis : 1949, Châteaulin, Port-Launay, Saint-Ségal, Pont-de-Buis, Quimerc’h, Imprimerie régionale de Bannalec, 2003.
- Alain Darney, la Poudrerie de Pont-de-Buis (1688-1988), trois siècles d'histoire au bord de la Doufine.
Notes et références
Notes
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Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le site officiel de la commune
- la fiche INSEE de la commune
- Lycée professionnel de Pont-de-Buis (spécialisé dans les métiers de l'automobile)
- Inventaire du patrimoine
- Modèle:Autorité
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