1083 kilomètres séparent les villes de Porspoder et Menton (Alpes-Maritimes) ce qui en fait les deux communes les plus éloignées de France continentale.
Le littoral est assez découpé, alternant presqu'îles (du Vivier et de Saint-Laurent ; celles-ci étant d'ailleurs d'anciennes îles rattachées par l'homme au continent par la construction de digues qui les ont transformées en tombolos d'origine anthropique), pointes (Pointe de Garchine notamment, mais aussi pointe de Kerizella et pointe de Penn ar Gored, au toponyme révélateur de l'existence d'un barrage à poissons, gored en langue bretonne, par le passé) et anses (notamment celle du bourg), ainsi que l'Île Melon. La presqu'île Saint-Laurent possède respectivement au nord-est et au sud-est, donc à l'abri des vents dominants, deux havres servant traditionnellement d'abri pour les barques et au nom révélateur : Porz Doun et Porz Iliz. Mazou est un "port de poche" qui est, avec Gwin Zégal en Plouha, le dernier représentant d'un mode de mouillage très particulier dont la tradition remonte au moins au Moyen-Âge, un simple mouillage sur pieux de bois (une petite trentaine de troncs de huit à 10 mètres de hauteur enfoncés dans le sable sous-marin, leur base étant consolidée par des pierres)<ref>Anne Lessard, Mazou, port de poche à Porspoder, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n°du 31 mai 2020.</ref>.
Modèle:Article détaillé
Les altitudes sont peu élevées, allant du niveau de la mer jusqu'à 58 mètres dans la partie orientale du finage communal, qui forme un plateau en pente douce vers la mer, à peine entaillé par de très modestes petits fleuves côtiers, en fait de simples ruisseaux.
Les paysages de la presqu'île Saint-Laurent et de celle du Vivier
Le graniteporphyroïde rose (un granite à gros feldspaths roses) de l'Aber-Ildut, dit "granite de Laber" provient d'un pluton et affleure de l'Île Ségal au sud jusqu'à Porspoder au nord et jusqu'à Plouguin au nord-est ; ces gros feldspaths roses sont très résistants à l'altération et apparaissent souvent en relief, ce qui a contribué à leur intérêt monumental ; ce massif de granite rose est parcouru par tout un réseau de diaclases, ce qui a facilité l'exploitation de la roche (des monolithes en ont été extraits dès la Préhistoire pour obtenir des menhirs ; dès 1809, Pierre Bigot de Morogues écrit : « Ce superbe granite est d'une grande dureté et susceptible du plus beau poli ; on le trouve sur le bord de la mer en très gros blocs détachés, ce qui permet de l'exploiter plus facilement »<ref>Pierre Bigot de Morogues, "Journal des mines" Modèle:N°, 1809.</ref>.) C'est ce granite qui a été exploité aussi à Porspoder, notamment à l'Île Melon<ref>Louis Chauris, "La saga des granites de l'Aber-Ildut", http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource018.html et http://www.wiki-brest.net/index.php/Granite_de_l%27Aber_Ildut</ref>.
Ce granite porphyroïde est particulièrement favorable à l'altération, favorisant la création d'arène granitique et le déblaiement de celle-ci par la mer donne des boules résiduelles de granite créant des chaos de roches aux formes spectaculaires, comme à Melon et à Mazou<ref>André Guilcher, Évolution morphologique de vallées bretonnes, "Bulletin de la Section de géographie", 1961, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6246312w/f62.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref>
Habitat
Le bourg de Porspoder, en situation littorale, est excentré dans la partie nord-ouest du territoire communal. C'est un village linéaire, étiré le long de la route départementale n°27 parallèle au littoral, formant une agglomération continue vers le nord avec Argenton, hameau qui dépend de la commune voisine de Landunvez ; cette agglomération a tendance à se prolonger aussi vers le sud, toujours le long de cette même route et à ses abords jusqu'à Melon et la limite sud du finage communal en raison d'une périurbanisation diffuse assez dense liée à la prolifération de résidences secondaires en raison de la proximité de l'océan. « Porspoder n'est qu'un exemple, valable pour toute la Bretagne, de l'actuelle désagrégation du littoral envahi par les résidences secondaires » écrit la revue Sites et monuments dès 1972<ref>Bernard Grall, La côte bretonne en danger, "Sites et monuments", octobre 1972, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9780954c/f45.image.r=Porspoder</ref>. Toutefois une bonne partie littoral reste encore préservé de toute urbanisation sauf au niveau du bourg, ainsi que dans la partie sud, où la route départementale longe le littoral aux alentours du hameau de Melon.
L'intérieur présente un habitat rural dispersé en de nombreux écarts, formés de fermes isolées ou de hameaux, notamment celui de l'ancienne commune de Larret.
Transports
Outre la route départementale n°27 (qui vers le nord va vers Landunvez et Portsall et vers le sud vers Lanildut et Saint-Renan), la commune est aussi reliée à Saint-Renan et Brest par la route départementale n°68, même si celle-ci rejoint la route départementale n°27 au niveau d'Argenton.
Le port de Mazou est, avec celui de Gwin Zégal à Plouha, un des derniers représentants d'un type de mouillage très particulier, le mouillage sur pieux de bois, dont la tradition remonte au Moyen-Âge. Une petite trentaine de pieux constitués de troncs d'arbres, avec leurs racines, et consolidés avec des pierres, est plantée dans le sable<ref>Anne Lessard, Mazou, port de poche à Porspoder, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 31 mai 2020.</ref>.
Fichier:Arrière-grand-père-Paul François.jpgFrançois Paul<ref group="Note">François Paul (1860-1952), père de François Paul, maire de la Libération (1944-1945) et grand-père de François Jules Paul, chef de groupe des F.F.I.de Porspoder-Penfrat (Bataillon de Ploudalmézeau).</ref>, patron du canot de sauvetage d'Argenton Henri Munier de 1917 à 1926.
François Paul (1860-1952), canotier comme son père Jules, fut le patron de l'Henri Munier de 1917 à 1926 - cf Page 22 du recueil " 1895-1995, 100 ans de Sauvetage à Argenton ", édité par la S.N.S.M.-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Porspoder est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Porspoder, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), terres arables (23 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,8 %), prairies (4,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), forêts (2,6 %), zones humides côtières (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
"Porzhpoder" en graphie bretonne actuelle, Porspoder vient de porzh et poder (port et potier en breton)<ref name=":a" />, « Le port du potier »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un lieu-dit situé à quelque distance du bourg se nomme en breton Mezou Pors-podérou ("Champ des potiers du port")<ref>Joseph Loth,Un phénomène linguistique : saint Budoc devenu saint André, "Revue celtique", 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473497q/f132.image.r=Porspoder?rk=2017177;2</ref>.
Un quartier près du bourg est dénommé traditionnellement An Dre en breton ("Le Treff" en français) ; ce nom garde probablement le souvenir de l'existence d'une trève dont il ne reste aucune trace historique connue. Un lavoir et une fontaine ayant une statue assez ancienne qui représente un évêque mitré représente officiellement saint Budoc, mais cette statue était considérée par les vieilles gens du quartier comme étant celle de saint André, la confusion provenant du fait que sant an dre signifie tout simplement en breton "saint du quartier"<ref>Joseph Loth,Un phénomène linguistique : saint Budoc devenu saint André,"Revue celtique", 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473497q/f132.image.r=Porspoder?rk=2017177;2</ref>.
Histoire
Origines
C'est à Porspoder qu'aurait débarqué saint Budoc ou Buzeuc, sur une pierre miraculeusement flottante : "sur la grève de Porspoder, on vit aborder un jour une grande auge en pierre qui venait d'outre-mer en flottant sur les eaux. De cet auge se leva saint Budoc" (Beuzeg en breton actuel).
Porspoder devient paroisse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et commune en 1790. La petite commune de Larret ("Lazret" en 1695), peuplée de seulement 143 habitants, lui est rattachée en 1971.
En 1611 Tanguy de Kermenou, seigneur du dit lieu, mais aussi de Coëtforn et Kerduat (en Plouarzel), de Kerroc'hic, de Plivern (en Cléder), de Kermavezan (en Beuzit-Conogan), du Mescouez, du Liscouet et de la Salle, d'ancienne extraction chevaleresque depuis au moins dix générations, épousa Guillemette de Kersauson (alors veuve d'Yves Pinart), fille de Guillaume III de Kersauson ; celle-ci, à nouveau veuve, mourut en 1626 et fut enterrée dans la chapelle de Kermenou<ref>Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f93.image.r=Porspoder?rk=3755383;2.</ref>.
Le Modèle:DateHenriette de France, reine d'Angleterre en fuite, débarqua « en un petit hâvre nommé Mellon ». Son navire croisa toute la journée devant la grève. Les habitants s'inquiétèrent. Ils craignaient une attaque et il fallut parlementer. « Toute la coste estant en armes l'obligea de faire mettre un mouchoir au bout d'un baston ». La reine débarqua en piteux équipage. Elle logea dans une petite maison couverte de toit de chaume. Mais elle fut par la suite solennellement accueillie à Brest, puis dans d'autres villes bretonnes le long de son trajet vers la capitale<ref>Alexandre Masseron (citant des travaux de l'historien Henri Bourde de la Rogerie), Henriette de France en Bretagne, "Journal des débats politiques et littéraires", n° du 31 juillet 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4842497/f2.image.r=Porspoder?rk=193134;0</ref>.
À Porspoder, alors qu'on baptisait 51 enfants en 1691, on n'en baptise plus que 28 en 1692 et 37 en 1693 et 1694<ref>Archives départementales du Finistère, BMS de Porspoder</ref>
Jean-Baptiste Ogée écrit vers 1787 qu'à Porspoder « le territoire est exactement cultivé et produit abondamment du blé et du foin ». Et le continuateur d'Ogée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> précise en 1843 que l'agriculture y est prospère grâce à l'abondance des engrais de mer, que la culture et l'usage de la pomme de terre ont tellement pris qu'on peut dire que ce tubercule sert à nourrir les deux tiers des habitants. « Il en résulte que Porspoder exporte plus de la moitié de ses récoltes en froment et autres céréales »<ref>Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux {{#switch: XVIII
Modèle:Article détaillé
La commune connait également une forte activité maritime et les maîtres de barques, prospères, ont fait édifier des maisons remarquables.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Porspoder de fournir 9 hommes et de payer 59 livres, et à celle de Larret de fournir 2 hommes et de payer 13 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.
Au printemps 1789, les paroissiens de Pospoder rédigèrent un cahier de doléances dans lequel il est notamment écrit : « Qu'il plaise à Sa Majesté faire accorder une diminution sur la capitation desdits paroissiens, attendu que les personnes riches qui y habitoient et qui payoient une forte somme de capitation évaluée à une somme de 300 livres » ont quitté la paroisse et « ces personnes ne sont remplacées que par des pauvres hors d'état de payer leurs articles »<ref>Henri Sée, Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution, "Annales de Bretagne", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115319g/f384.image.r=Porspoder?rk=85837;2</ref>. Un autre vœu demande « qu'il plaise à Sa Majesté de supprimer l'usage où sont huit ecclésiastiques, tant séculiers que réguliers, de lever une dîme à la douzième gerbe dans plusieurs cantons de ladite paroisse, et qui n'ont jamais rendu ni rendent aucun service, et qui ne paraissent avoir autre titre pour prélever cette dîme que l'usage. Cette charge est très onéreuse aux paroissiens dudit Porspoder »<ref>Henri Sée, Les cahiers de paroisses de la Bretagne en 1789, "La Révolution française : revue historique", janvier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1163246/f510.image.r=Porspoder?rk=5858398;0</ref>
Selon Jacques Cambry, vers 1795, le bourg de Porspoder était formé d'« une soixantaine de maisons » ; il ajoute : « Il n'y a qu'une lieue de Porspoder à Alberildut : cette côte est inabordable. Ce port reçoit des barques de deux ou trois cents tonneaux. Deux ou trois particuliers y font le commerce de planches, de fer, de vin, d'eau-de-vie, de résine, de fromage et de fruits secs ; on y faisait jadis la pêche au maquereau. Sur toute cette côte on pêche une espèce de congre dont on pourroit tirer un bien plus grand parti : on le sale, on le fume, on le conserve sec »<ref>Jacques Cambry, "Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795", Imprimerie-Librairie du Cercle Social, An VII 1799 (réédition "Société archéologique du Finistère", Quimper, 1999 [[[:Modèle:ISBN]]])</ref>.
Fichier:Pacific naufrage.jpgArticle du journal La Presse décrivant la trouvaille à Melon (en Porspoder) le Modèle:Date- d'une bouteille contenant un billet en langue anglaise relatant le naufrage du paquebot américain Pacific disparu corps et biens.
Un décret impérial du Modèle:Date rattache à Lanildut les villages de Kerdrevor et de l'Aber-Ildut qui faisaient jusque-là partie de Porspoder<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Lanildut?rk=21459;21869 et 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f19.image.r=Lanildut?rk=42918;4</ref>. Une pétition rassemblant 72 signatures réclamait ce rattachement à Lanildut, les signataires arguant « leur grand isolement du bourg de Porspoder dont ils sont éloignés de 5 kilomètres, par des voies de communication très difficiles, et surtout en hiver, tandis qu'ils trouvent par leur annexion à Lanildut, dont ils ne sont séparés que par Modèle:Nobr mètres de distance, les facilités les plus grandes pour l'accomplissement de leurs devoirs civils et religieux et l'instruction de leurs enfants »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Porspoder?rk=1201722;4</ref>.
En 1871, une épidémie de peste bovine ayant provoqué une mortalité très importante de bœufs dans le nord du Finistère, notamment à Landerneau où Modèle:Nobr bœufs avaient été rassemblés en Modèle:Date- afin de pourvoir au ravitaillement de Paris pendant la Guerre de 1870, il devint très important d'enfouir au plus vite les cadavres de ces animaux ; 600 à 800 d'entre eux furent placés dans deux vieux navires, la Salve et le Podor, que l'on fit couler à coups de canons entre Ouessant et Porspoder ; les cadavres de certains de ces animaux vinrent s'échouer sur la côte de Porspoder (d'autres à Ouessant, Béniguet et même l'Île Vierge), où ils furent immédiatement enterrés<ref>M. Constantin, De la peste bovine ou typhus contagieux des bêtes à cornes, "Congrès scientifique de France", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k445274p/f227.image.r=Porspoder</ref>.
Fin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :
Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Porspoder (Melon)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.
Le pardon de Saint-Ourzal était alors très fréquenté comme le monte cette description datant de 1886 : « De toutes les chapelles de ce bienheureux , la plus fréquentée est celle qu'il possède auprès de Porspoder. Les pèlerins y affluent de tous les coins du Léon, principalement le jour de la Trinité. C'est à qui brûlera ce jour-là (qui est celui du pardon (...) de la chapelle) le plus de cierges devant l'autel du saint, pour se le rendre favorable. Les jeunes filles n'oublient pas non plus de jeter dans sa fontaine quelques-unes des épingles qui ferment leur corsage. La coutume veut que, le dimanche de la Trinité, on se rende à ce sanctuaire avant le jour, en observant, jusqu'à ce que l'on se soit remis en route pour rentrer chez soi, le silence absolu. Il ne suffit pas de ne parler ni à voix haute, ni à voix basse, il est encore défendu de communiquer par signes. Si ces conditions sont fidèlement observées, les pèlerins qui voient le soleil faire trois sauts, au moment où il se lève, peuvent tenir pour certain qu'ils se marieront dans l'année »<ref>L.-F. Sauvé, Superstitions relatives au mariage, "Mélusine : revue de mythologie, littérature populaire, traditions et usages", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57906482/f197.image.r=Porspoder?rk=4442082;0</ref>.
En 1902 Gustave Geffroy décrit « Porspoder, tapi dans un extraordinaire tas de goémon où les maisons, la petite église apparaissent confondus avec les pierres. De la chapelle absidiale, la vue est splendide : les côtes et l'océan à perte de vue, une fortification de récifs, un amoncellement d'îlots, une mer enflée, immense »<ref>Gustave Geffroy, La Bretagne, "Le Tour du monde", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k344448/f311.image.r=Porspoder</ref>.
En 1912, la ville de Brest créa dans une villa une colonie de vacances à Porspoder, laquelle fonctionna encore, accueillant des fillettes (dont de nombreuses pupilles de la nation), après la Première Guerre mondiale<ref>Jeanne Callarec et Henri Pichot, Les colonies de vacances de la ville de Brest, "La France mutilée : bulletin", n° du 26 août 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5604678q/f2.image.r=Porspoder?rk=150215;2</ref>.
Le monument aux morts de l'ancienne commune de Larret, situé à l'entrée de l'ancienne église paroissiale, porte les noms de 9 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, dont celui de Jean Thépaut, marsouin au 56e régiment d'infanterie coloniale, mort de maladie le Modèle:Date en Macédoine ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Paul Gruyer décrit ainsi Porspoder en 1924 : « L'église de Porspoder fut bâtie sur la grève même, au bord d'un chaos de rochers farouches, tapissés d'énormes et gluants goémons, qu'hommes et femmes recueillent avec des râteaux afin de les faire brûler ensuite pour en tirer l'iode et la soude. Il n'y a nulle part, en Bretagne, de décor plus sauvage, plus terrible aussi lorsque soufflent les tempêtes du large. Alors la mer bondit jusqu'à l'église, et c'est au rugissement des vagues que prient les fidèles. Jadis, je l'ai connu, le cimetière y était accolé, avec ses tombes creusées dans le sable et son ossuaire, où les tibias étaient rangés par paquets, comme des sarments de vigne, où les crânes étaient enfermés dans de petites boites de bois blanc, percées d'un trou en forme de cœur (...). Lors des grandes marées d'équinoxe les flots venaient clapoter parmi les tombes et faire danser les petites boîtes de bois. (...) »<ref>Paul Gruyer, revue "L'Art et les artistes", mars 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61119805/f174.image.r=Porspoder?rk=1888421;2</ref>. Mais cette description est exagérée et critiquée par Alexandre Masseron qui écrit qu' « il est exact que l'église de Porspoder est bâtie près de la grève et qu'elle était, il y a quelques années, entourée d'un cimetière comme la plupart des églises bretonnes ; les ruines de l'ossuaire subsistent encore. Mais entre la grève et le sol de l'ancien cimetière, il y a une différence de niveau de 6 à 8 mètres au moins ; les personnes du pays que j'ai interrogées n'ont jamais vu la mer battre même le pied du mur d'appui »<ref>Journal La Croix, n° du 7 septembre 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2619455/f3.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref>.
Fichier:Porspoder 1925.jpgArticle vantant les attraits touristiques de Porspoder ("Revue du Touring-Club de France", octobre 1925).
Le Modèle:Date, cinq hommes requis par l'occupant allemand pour aller travailler sur l'Île Melon se noyèrent dans la passe entre l'île et la digue (la nuit était tombée et le courant très fort ce jour-là en raison d'une marée à fort coëfficient).
Le Modèle:Date- à Argenton, M. Le Gall fut tué d'une balle dans la tête par un militaire russe [ Armée Vlassov ] alors qu'il circulait en voiture<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
La ville compta plusieurs résistants actifs, comme François Jules Paul, chef de groupe de la 3ème Compagnie F.F.I. (Porspoder-Penfrat)<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui fit partie du bataillon de Ploudalmézeau et était le fils de François Paul (maire de 1944 à 1945), mais aussi les familles Gillet, Foll, Simottel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sept soldats (Mathieu Guéguen, Pierre Gueneuguès, Paul Le Vaillant, Alain Magueur, Jean Menguy, Michel Menguy et Joseph Provost) originaires de Porspoder ont été tués pendant la Guerre d'Indochine et quatre (Yvon Hurdebourcq, Joseph Kerleroux, Lucien Le Deun et Joseph Provost [un homonyme du précédent cité]) pendant la Guerre d'Algérie<ref name=plaque/>.
En 2021 un projet d'implantation par le groupe "ERG Développement France" de 3 éoliennes d'une hauteur de 125 à 138 mètres divise la population et les élus locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
L'ancienne paroisse, puis commune, de Larret
Brévalaire Audren<ref group="Note">Brévalaire Adren, d'origine noble (son père était seigneur de Keryvoas), né le Modèle:Date à Kerlouan, décédé en 1778.</ref>, curé de Larret, indique en 1775, en réponse à une enquête sur la mendicité effectuée par Mgr de La Marche, évêque de Léon, que a paroisse compte alors 21 mendiants et 4 habitants aisés<ref name="larret">Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Larret en 1778 :
Modèle:Citation bloc
René Jaffrédou<ref group="Note">René Jaffrédou, né le Modèle:Date à Plouarzel, décédé le 2 pluviôse an VI (Modèle:Date) à Larret.</ref>, successeur de Brévalaire Audren comme recteur de Larret, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. À partir du Concordat, il fut remplacé par Augustin Le Hir<ref group="Note">Augustin Le Hir, né le Modèle:Date au manoir de Troménec en Landunvez ; il fut nommé en 1807 recteur de Lanildut, puis de Tréouergat ; décédé en 1823 à Tréouergat.</ref>, jusqu'en 1807, lequel ne fut pas remplacé ensuite jusqu'à la suppression de la paroisse en 1810<ref name="larret" />.
En 1845, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Larret :
Modèle:Citation bloc
Benjamin Girard décrit ainsi Larret en 1889 :
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Selon Louis Le Guennec, vers 1920, Larret « est la moins peuplée et l'une des plus petites, après Locquénolé, des communes du Finistère. Mais son bourg en est assurément l'un des moins banaux et un artiste en fera toujours la découverte avec joie. Il se compose en effet, en tout et pour tout d'une vétuste chapelle quasi abandonnée, d'un vieux manoir noble à colombier[Kerazan], d'un autre logis archaïque fortifié d'un semblant d'échauguette, d'une maison ruinée et enfin un débit-épicerie-forge, seul logis moderne et vivant au milieu de cette Pompeï léonarde »<ref>Louis Le Guennec, "Le Finistère monumental", tome 2, "Brest et sa région", Les Amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1981.</ref>.
La commune de Larret avait 166 habitants en 1793 et 197 en 1806 (année du maximum de population depuis que les recensements existent) ; sa population s'abaisse à 131 habitants en 1831, remonte jusqu'à 190 habitants en 1861, puis s'abaisse régulièrement pour n'atteindre que 104 habitants en 1926 ; après une timide remontée jusqu'à 127 habitants en 1936, la population diminue à nouveau pour n'être plus que de 84 habitants, lors du dernier recensement précédant la fusion avec Porspoder.
Budoc Mathieu Corric<ref group=Note>Budoc Mathieu Corric, né le Modèle:Date à Vourch en Porspoder, décédé le Modèle:Date à Kerdrevor en Porspoder.</ref>
Jean-François Jacob<ref group=Note>Jean François Jacob, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref>
Cultivateur.
1895
1901
Yves Le Vaillant<ref group=Note>Yves Le Vaillant, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Prat Paul en Porspoder.</ref>
Maître au cabotage.
1901
1903
Jean Le Vaillant<ref group=Note>Jean Le Vaillant, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Prat Paul en Porspoder.</ref>
Capitaine au long cours. Fils d'Yves Le Vaillant, maire précédent.
1903
1922
Emmanuel Colin<ref group=Note>Emmanuel Colin, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date au bourg de Porspoder.</ref>
Fils de Jean-François Colin, maire entre 1879 et 1886.
1922
1937
Jacques Marie Quentel<ref group=Note>Jacques Marie Quentel, né le Modèle:Date à Porspoder. Sa liste est dite "anticartelliste", donc opposée au Cartel des gauches</ref>
Notaire. Fils de Jacques-Marie Quentel, maire entre 1872 et 1878.
1937
1943
Joseph Le Borgne<ref group=Note>Joseph Mathieu Le Borgne, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Kermerrien en Porspoder.</ref>
group=Note>François Paul. Originaire de Saint-Pabu. Comptable à Brest-Recouvrance. Marié, s'installe à Porspoder. Délégué Départemental de l'Éducation Nationale. Président de la Délégation spéciale (Ordonnance du 21 avril 1944) -Maire de la Libération- Au début des années 50, premier accouveur de la région. Décède le Modèle:Date à 87 ans.
</ref>
Cultivateur-Éleveur (Créac'h Gwen) Président de la Délégation spéciale (cf "Note").
1945
1977
Yves Pelle<ref group=Note>Yves Pelle, né le Modèle:Date à Poul ar Scanv en Porspoder, décédé le Modèle:Date à Brest.</ref>
Presqu’ile Saint-Laurent rattachée à la terre ferme que par un mince isthme aux côtés duquel se situent les plages de La Grève Blanche ou plage des dames et La Grève des Bateaux.ou plage des curés À la pointe de la presqu’île, il est possible d’admirer au loin le phare du Four. Au centre se situe un four à Goémon.
Île de Melon est une petite île inhabitée, qui renferme des vestiges mégalithiques tels que de nombreux menhirs et un dolmen. Elle servit longtemps comme carrière d’extraction de granit.
Petit port traditionnel "Porz Mazou" dont la particularité est d'avoir conservé, au fil des ans, le mode ancestral de mouillage sur pieux de bois dont l’histoire remonte au Moyen Âge.
Autres petits ports : Melon, Mesdoun et Porsmeur
Près de Modèle:Unité de littoral et des plages - du Nord au Sud : Plages des Colons, plages des Dames, plage des curés, Plage du Bourg, Plage de Mazou, Plage de Melon, Plage du Porsmeur.
Pointe de Gard'Sign et sa table d'orientation (1991) : point de vue à 180 degrés, 14 phares, feux et balises y sont visibles à l'horizon.
Le GR 34 dit "sentier des douaniers", l'emblématique sentier de grande randonnée du tour de Bretagne.
La chapelle Saint-Anne, située au pied du clocher de l'église, du côté occidental.
L'église Saint-Léonor de Larret (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle- 1729), sous le patronage de saint Léonor (lequel pourrait être saint Lunaire)<ref name=larret/>, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été profondément remaniée en 1729 ; de plan rectangulaire, c'est l'ancienne église paroissiale d'avant la fusion de la paroisse avec celle de Porspoder en 1810 ; son site correspond à un lieu de culte très ancien qui aurait été christianisé au Moyen-Âge, comme en témoigne la stèle de l'Âge du fer, surmontée d'une coix pattée et nimbée visible dans son enclos paroissial ; elle possède un système ancien de vases acoustiques inclus dans les murs, leur col ouvert permettant d'amplifier la voix du prédicateur ; son clocher-mur est percé à sa base d'une porte gothique surmontée des armes de la famille Autret de Kerguiabo<ref>http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/porspoder.pdf</ref>.
Calvaire situé dans l'enclos paroissial de l'église Saint-Léonor de Larret.
La chapelle Saint-Ourzal (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle- 1715). Cette chapelle, construite en 1639 par René de Kermenou, est dédiée à saint Ourzal, un saint inconnu par ailleurs, qui est peut-être saint Tourzal ou Gourzal, qui pourrait être à l'origine un saint gallois connu sous le nom de saint Wrthwl, mais cela reste très incertain<ref>Joseph Loth, Questions de grammaire et linguistique brittonique, "Revue celtique", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473212x/f166.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref> ; selon une autre hypothèse plus vraisemblable, saint Ourzal serait tout simplement saint Arzel (saint Armel), patron de la paroisse voisine de Plouarzel. C'est un lieu de culte très ancien comme en témoignent la stèle d'âge du fer christianisée visible près de la fontaine (improprement classée comme menhir au titre des monuments historiques<ref name="mérimée">Modèle:Base POP Mérimée</ref>) et les débris d'urnes funéraires exhumés lors des travaux de restauration menés à partir de 1979 (dès 1910, la chapelle n'avait plus de toit et était envahie par la végétation)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa fontaine faisait l'objet de rites de dévotion comme en témoigne cet extrait d'un article de journal datant de 1928 : « Dans les ruines de l'ex-chapelle Saint-Ourzal est une fontaine perdu dans les herbes, les cailloux et les roseaux. J'y ai vu venir une paysanne et son petit dont elle venait laver les pieds nus dans l'eau miraculeuse afin qu'il marchât plus tôt.Trois vendredis de suite, il faut venir ainsi procéder à cette immersion et le miracle s'accomplit »<ref>Armory, Le calme rêveur de notre Bretagne, journal Comœdia, n° du 25 août 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76491307/f1.image.r=Ourzal?rk=64378;0</ref>. Saint Ourzal avait aussi la réputation de marier dans l'année les jeunes gens des deux sexes qui l'imploraient avec une fervente dévotion<ref>De La Villegille, "Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger", janvier 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k358736/f490.image.r=Ourzal?rk=236052;4</ref>. Selon une autre tradition, les femmes de marins recueillaient la poussière de la chapelle et la lançaient au vent pour que la mer leur rende leurs hommes<ref>Bruno Fourn, "Brest, Ouessant, Océanopolis", Guides bleus, 1992</ref>.
L'ancienne chapelle Notre-Dame-des-Flots à Melon, ancien bâtiment d'usine (brûlerie d'algue construit en 1879)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et aménagé en chapelle et béni le Modèle:Date-.
Plusieurs mégalithes jalonnent le territoire communal témoignant de l'ancienneté du peuplement de la région. Qu'il s'agisse de dolmens, qui servirent de sépulture, ou de menhirs, dont la fonction demeure énigmatique, ces constructions sont la signature des hommes du néolithique. Le dolmen de l'Île Melon dans le petit port du même nom est très significatif. Quinze mégalithes de la commune sont ainsi classés aux monuments historiques<ref name="test">classement du Néolithique, Ministère de la Culture.</ref>.
Sur le Port de Melon, on trouve également une ancienne poudrière et un ancien four à goémon.
Les hameaux construits à l'époque des maîtres de barques ({{#switch: XVIII
}}) : le Creach, Kermerrien, Prat Paul, le Spernoc, Keroustad.
Les lavoirs traditionnels, encore utilisés aujourd'hui : lavoir du Chemin de Meslan, lavoir de Porspodiriou, lavoir de la Rue du Spernoc, lavoir du Cosquer.
Ensemble construit de Prat Paul (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), pour un patron de caboteurs dit maître de barque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au pied des maisons une stèle ovoïde basse de l'âge du fer.
La fontaine de l’enclos de la chapelle Saint-Ourzal. Les parents y plongeaient trois fois les petits enfants pour qu'ils apprennent à marcher.
2012 : le film Les Seigneurs, de Olivier Dahan, avec l'acteur Omar Sy, Franck Dubosc a été tourné sur la presqu'île Saint Laurent et sur l'Ile de Molène.