Porspoder

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Modèle:Infobox Commune de France

Porspoder {{#ifeq:1|0|[pɔʁspodɛʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune littorale du département du Finistère (29), dans la région Bretagne, en France métropolitaine.

Géographie

Fichier:410 Porspoder.jpg
Porspoder vu depuis la presqu'île Saint-Laurent.

Situation

Porspoder se situe sur le littoral ouest du Pays de Léon. Elle compte notamment sur son territoire la presqu'île Saint-Laurent, au large de laquelle se trouve le Phare du Four, et les îles Melon, Melgorn et Mazou.
Porspoder est non loin de la pointe de Corsen limite géographique conventionnelle entre la Manche et l'Atlantique.

1083 kilomètres séparent les villes de Porspoder et Menton (Alpes-Maritimes) ce qui en fait les deux communes les plus éloignées de France continentale.

Fichier:Map commune FR insee code 29221.png
Carte de la commune de Porspoder

Modèle:Communes limitrophes

Relief

Le littoral est assez découpé, alternant presqu'îles (du Vivier et de Saint-Laurent ; celles-ci étant d'ailleurs d'anciennes îles rattachées par l'homme au continent par la construction de digues qui les ont transformées en tombolos d'origine anthropique), pointes (Pointe de Garchine notamment, mais aussi pointe de Kerizella et pointe de Penn ar Gored, au toponyme révélateur de l'existence d'un barrage à poissons, gored en langue bretonne, par le passé) et anses (notamment celle du bourg), ainsi que l'Île Melon. La presqu'île Saint-Laurent possède respectivement au nord-est et au sud-est, donc à l'abri des vents dominants, deux havres servant traditionnellement d'abri pour les barques et au nom révélateur : Porz Doun et Porz Iliz. Mazou est un "port de poche" qui est, avec Gwin Zégal en Plouha, le dernier représentant d'un mode de mouillage très particulier dont la tradition remonte au moins au Moyen-Âge, un simple mouillage sur pieux de bois (une petite trentaine de troncs de huit à 10 mètres de hauteur enfoncés dans le sable sous-marin, leur base étant consolidée par des pierres)<ref>Anne Lessard, Mazou, port de poche à Porspoder, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n°du 31 mai 2020.</ref>. Modèle:Article détaillé Les altitudes sont peu élevées, allant du niveau de la mer jusqu'à 58 mètres dans la partie orientale du finage communal, qui forme un plateau en pente douce vers la mer, à peine entaillé par de très modestes petits fleuves côtiers, en fait de simples ruisseaux.

Les paysages de la presqu'île Saint-Laurent et de celle du Vivier
De la ponte de Garchine à la limite de Lanildut

Géologie

Fichier:361 Île Melon.jpg
L'Île Melon et ses anciennes carrières de granite vue du continent.

Le granite porphyroïde rose (un granite à gros feldspaths roses) de l'Aber-Ildut, dit "granite de Laber" provient d'un pluton et affleure de l'Île Ségal au sud jusqu'à Porspoder au nord et jusqu'à Plouguin au nord-est ; ces gros feldspaths roses sont très résistants à l'altération et apparaissent souvent en relief, ce qui a contribué à leur intérêt monumental ; ce massif de granite rose est parcouru par tout un réseau de diaclases, ce qui a facilité l'exploitation de la roche (des monolithes en ont été extraits dès la Préhistoire pour obtenir des menhirs ; dès 1809, Pierre Bigot de Morogues écrit : « Ce superbe granite est d'une grande dureté et susceptible du plus beau poli ; on le trouve sur le bord de la mer en très gros blocs détachés, ce qui permet de l'exploiter plus facilement »<ref>Pierre Bigot de Morogues, "Journal des mines" Modèle:N°, 1809.</ref>.) C'est ce granite qui a été exploité aussi à Porspoder, notamment à l'Île Melon<ref>Louis Chauris, "La saga des granites de l'Aber-Ildut", http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource018.html et http://www.wiki-brest.net/index.php/Granite_de_l%27Aber_Ildut</ref>.

Ce granite porphyroïde est particulièrement favorable à l'altération, favorisant la création d'arène granitique et le déblaiement de celle-ci par la mer donne des boules résiduelles de granite créant des chaos de roches aux formes spectaculaires, comme à Melon et à Mazou<ref>André Guilcher, Évolution morphologique de vallées bretonnes, "Bulletin de la Section de géographie", 1961, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6246312w/f62.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref>

Habitat

Le bourg de Porspoder, en situation littorale, est excentré dans la partie nord-ouest du territoire communal. C'est un village linéaire, étiré le long de la route départementale n°27 parallèle au littoral, formant une agglomération continue vers le nord avec Argenton, hameau qui dépend de la commune voisine de Landunvez ; cette agglomération a tendance à se prolonger aussi vers le sud, toujours le long de cette même route et à ses abords jusqu'à Melon et la limite sud du finage communal en raison d'une périurbanisation diffuse assez dense liée à la prolifération de résidences secondaires en raison de la proximité de l'océan. « Porspoder n'est qu'un exemple, valable pour toute la Bretagne, de l'actuelle désagrégation du littoral envahi par les résidences secondaires » écrit la revue Sites et monuments dès 1972<ref>Bernard Grall, La côte bretonne en danger, "Sites et monuments", octobre 1972, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9780954c/f45.image.r=Porspoder</ref>. Toutefois une bonne partie littoral reste encore préservé de toute urbanisation sauf au niveau du bourg, ainsi que dans la partie sud, où la route départementale longe le littoral aux alentours du hameau de Melon.

L'intérieur présente un habitat rural dispersé en de nombreux écarts, formés de fermes isolées ou de hameaux, notamment celui de l'ancienne commune de Larret.

Transports

Outre la route départementale n°27 (qui vers le nord va vers Landunvez et Portsall et vers le sud vers Lanildut et Saint-Renan), la commune est aussi reliée à Saint-Renan et Brest par la route départementale n°68, même si celle-ci rejoint la route départementale n°27 au niveau d'Argenton.

Le port de Mazou est, avec celui de Gwin Zégal à Plouha, un des derniers représentants d'un type de mouillage très particulier, le mouillage sur pieux de bois, dont la tradition remonte au Moyen-Âge. Une petite trentaine de pieux constitués de troncs d'arbres, avec leurs racines, et consolidés avec des pierres, est plantée dans le sable<ref>Anne Lessard, Mazou, port de poche à Porspoder, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 31 mai 2020.</ref>.

Fichier:Arrière-grand-père-Paul François.jpg
François Paul<ref group="Note">François Paul (1860-1952), père de François Paul, maire de la Libération (1944-1945) et grand-père de François Jules Paul, chef de groupe des F.F.I.de Porspoder-Penfrat (Bataillon de Ploudalmézeau).</ref>, patron du canot de sauvetage d'Argenton Henri Munier de 1917 à 1926.

Sauvetage en mer

Une station de sauvetage maritime est créée à Argenton en Porspoder en 1895<ref>Modèle:Lien web</ref>. En avril 1926, sous l'égide des Hospitaliers Sauveteurs Bretons cette station de sauvetage maritime modernisée disposera d'un nouveau bateau de sauvetage tout comme la station de Saint-Cast<ref>Journal «L'Ouest-Eclair, du 23 novembre 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648198t/f4.image.r=Porspoder?rk=2639498;0</ref>.

François Paul (1860-1952), canotier comme son père Jules, fut le patron de l'Henri Munier de 1917 à 1926 - cf Page 22 du recueil " 1895-1995, 100 ans de Sauvetage à Argenton ", édité par la S.N.S.M.-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Ouessant-Stiff », sur la commune d'Ouessant, mise en service en 1995 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Porspoder est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Porspoder, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), terres arables (23 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,8 %), prairies (4,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), forêts (2,6 %), zones humides côtières (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Portz Poeder fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Porzpoder en 1427<ref name=":a">Modèle:Lien web.</ref>.

"Porzhpoder" en graphie bretonne actuelle, Porspoder vient de porzh et poder (port et potier en breton)<ref name=":a" />, « Le port du potier »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un lieu-dit situé à quelque distance du bourg se nomme en breton Mezou Pors-podérou ("Champ des potiers du port")<ref>Joseph Loth,Un phénomène linguistique : saint Budoc devenu saint André, "Revue celtique", 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473497q/f132.image.r=Porspoder?rk=2017177;2</ref>.

Un quartier près du bourg est dénommé traditionnellement An Dre en breton ("Le Treff" en français) ; ce nom garde probablement le souvenir de l'existence d'une trève dont il ne reste aucune trace historique connue. Un lavoir et une fontaine ayant une statue assez ancienne qui représente un évêque mitré représente officiellement saint Budoc, mais cette statue était considérée par les vieilles gens du quartier comme étant celle de saint André, la confusion provenant du fait que sant an dre signifie tout simplement en breton "saint du quartier"<ref>Joseph Loth,Un phénomène linguistique : saint Budoc devenu saint André,"Revue celtique", 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473497q/f132.image.r=Porspoder?rk=2017177;2</ref>.

Histoire

Origines

C'est à Porspoder qu'aurait débarqué saint Budoc ou Buzeuc, sur une pierre miraculeusement flottante : "sur la grève de Porspoder, on vit aborder un jour une grande auge en pierre qui venait d'outre-mer en flottant sur les eaux. De cet auge se leva saint Budoc" (Beuzeg en breton actuel).

Porspoder devient paroisse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et commune en 1790. La petite commune de Larret ("Lazret" en 1695), peuplée de seulement 143 habitants, lui est rattachée en 1971.

Préhistoire

Les mégalithes sont nombreux à Porspoder : un dolmen (fouillé en 1882) et trois menhirs (dont un de 6 mètres de haut et 3 mètres de large) dans l'Île Melon ; un dolmen et un menhir à Kerivoret ; un dolmen à Poul-Iod<ref>Émile Cartailhac, "Dictionnaire archéologique de la Gaule", 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9763804h/f467.image.r=Lanildut?rk=3218900;0</ref>. Les mégalithes de Saint-Dénec (4 menhirs dont deux couchés) ont été décrits par Paul du Chatellier<ref>Louis L'Hostis, Les mégalithes de Saint-Dénec, en Porspoder (Finistère), "Bulletin de la Société préhistorique de France", n° du 23 février 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5691780p/f31.image.r=Lanildut</ref>. Deux autres menhirs se trouvent à Troanigou, l'un de 4 mètres et l'autre de 2,90 mètres de hauteur. Le menhir de Kérouézel est classé monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen-Âge

L'abbé Alexandre Thomas écrit en 1889 qu'à la pointe de l'île Melon « on montre une roche appelée encore aujourd'hui Roc'h-ar-Marc'h-Du et où, dit-on, aurait débarqué saint Pol [venant d'Ouessant]. (...) Au temps de saint Pol, ce n'était probablement même pas une île, car elle n'était séparée de la terre ferme que par un canal qui n'a même pas trente mètres de largeur »<ref>Alexandre Marie Thomas, "Saint Pol-Aurélien et ses premiers successeurs", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739054p/f70.image.r=Porspoder?rk=3390574;4</ref>. C'est aussi à Porspoder qu'aurait débarqué saint Budoc<ref>Onésime Pradère, "Brest, son château, son port, sa rade et ses environs : guide du touriste", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56854381/f17.image.r=Porspoder?rk=3497871;2.</ref> : Modèle:Citation bloc Selon Jean-Baptiste Ogée, « le château de Kermenou appartenait en 1330 à Yves Chevalier, seigneur de Kermenou ; la maison noble du Rotz appartenait en 1400 à Hervé de Keroulas<ref group=Note>Hervé de Keroulas (1385-1416), seigneur de Boiséon et de Boisriou, époux de Béatrix de Penhoët de Guerand-en-Plouégat (1391 - 1428), voir http://genealogie.quebec/info/index.php?no=173608.</ref>, chevalier, seigneur du Rotz »<ref name=ogee>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un sanctuaire dédié à "Notre-Dame de Porspoder" est signalé en 1381<ref>Paul Peyron, "Le culte de la très Sainte Vierge dans le diocèse de Quimper", 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5814658q/f60.image.r=Porspoder?rk=2317608;0</ref>.

Époque moderne

En 1611 Tanguy de Kermenou, seigneur du dit lieu, mais aussi de Coëtforn et Kerduat (en Plouarzel), de Kerroc'hic, de Plivern (en Cléder), de Kermavezan (en Beuzit-Conogan), du Mescouez, du Liscouet et de la Salle, d'ancienne extraction chevaleresque depuis au moins dix générations, épousa Guillemette de Kersauson (alors veuve d'Yves Pinart), fille de Guillaume III de Kersauson ; celle-ci, à nouveau veuve, mourut en 1626 et fut enterrée dans la chapelle de Kermenou<ref>Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f93.image.r=Porspoder?rk=3755383;2.</ref>.

Le Modèle:Date Henriette de France, reine d'Angleterre en fuite, débarqua « en un petit hâvre nommé Mellon ». Son navire croisa toute la journée devant la grève. Les habitants s'inquiétèrent. Ils craignaient une attaque et il fallut parlementer. « Toute la coste estant en armes l'obligea de faire mettre un mouchoir au bout d'un baston ». La reine débarqua en piteux équipage. Elle logea dans une petite maison couverte de toit de chaume. Mais elle fut par la suite solennellement accueillie à Brest, puis dans d'autres villes bretonnes le long de son trajet vers la capitale<ref>Alexandre Masseron (citant des travaux de l'historien Henri Bourde de la Rogerie), Henriette de France en Bretagne, "Journal des débats politiques et littéraires", n° du 31 juillet 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4842497/f2.image.r=Porspoder?rk=193134;0</ref>.

À Porspoder, alors qu'on baptisait 51 enfants en 1691, on n'en baptise plus que 28 en 1692 et 37 en 1693 et 1694<ref>Archives départementales du Finistère, BMS de Porspoder</ref>

Aux {{#switch: XVII

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}} une partie de Porspoder dépendait, au sein de la principauté de Léon, de la châtellenie de Coat-Méal<ref>Arthur de la Borderie, La vicomté ou principauté de Léon,"Revue de Bretagne et de Vendée", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f110.image.r=Porspoder?rk=3712464;4</ref>.

Une agriculture prospère

Jean-Baptiste Ogée écrit vers 1787 qu'à Porspoder « le territoire est exactement cultivé et produit abondamment du blé et du foin ». Et le continuateur d'Ogée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> précise en 1843 que l'agriculture y est prospère grâce à l'abondance des engrais de mer, que la culture et l'usage de la pomme de terre ont tellement pris qu'on peut dire que ce tubercule sert à nourrir les deux tiers des habitants. « Il en résulte que Porspoder exporte plus de la moitié de ses récoltes en froment et autres céréales »<ref>Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux {{#switch: XVIII

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}}

}}), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f167.image</ref>.

Activité maritime

Modèle:Article détaillé La commune connait également une forte activité maritime et les maîtres de barques, prospères, ont fait édifier des maisons remarquables.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Porspoder de fournir 9 hommes et de payer 59 livres, et à celle de Larret de fournir 2 hommes et de payer 13 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Porspoder en 1778 : Modèle:Citation bloc

Plusieurs marins de Porspoder participèrent à la Guerre d'indépendance américaine : Joseph Le Gall<ref group=Note>Joseph Marie Le Gall, né le Modèle:Date à Porspoder</ref>, mousse dans l'escadre du comte d'Estaing ; Budoc Prat<ref group=Note>Budoc Prat, né le Modèle:Date à Porspoder.</ref> (mort le Modèle:Date), "surnuméraire" dans l'escadre du comte de Ternay ; Michel Leysour<ref group=Note>Michel Leysour, né le Modèle:Date à Kermerien en Porspoder.</ref> et Claude Meloc<ref group=Note>Probablement Claude Le Melloch, né le Modèle:Date à Brélès.</ref>, "surnuméraires" dans les escadres des comtes de Guichen et de Grasse<ref>Henri Mérou, " Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525402h/f82.image.r=Porspoder?rk=2939928;4, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525402h/f245.image.r=Porspoder?rk=2939928;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525402h/f215.image.r=Porspoder?rk=2939928;4</ref>.

Révolution française

Au printemps 1789, les paroissiens de Pospoder rédigèrent un cahier de doléances dans lequel il est notamment écrit : « Qu'il plaise à Sa Majesté faire accorder une diminution sur la capitation desdits paroissiens, attendu que les personnes riches qui y habitoient et qui payoient une forte somme de capitation évaluée à une somme de 300 livres » ont quitté la paroisse et « ces personnes ne sont remplacées que par des pauvres hors d'état de payer leurs articles »<ref>Henri Sée, Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution, "Annales de Bretagne", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115319g/f384.image.r=Porspoder?rk=85837;2</ref>. Un autre vœu demande « qu'il plaise à Sa Majesté de supprimer l'usage où sont huit ecclésiastiques, tant séculiers que réguliers, de lever une dîme à la douzième gerbe dans plusieurs cantons de ladite paroisse, et qui n'ont jamais rendu ni rendent aucun service, et qui ne paraissent avoir autre titre pour prélever cette dîme que l'usage. Cette charge est très onéreuse aux paroissiens dudit Porspoder »<ref>Henri Sée, Les cahiers de paroisses de la Bretagne en 1789, "La Révolution française : revue historique", janvier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1163246/f510.image.r=Porspoder?rk=5858398;0</ref>

Marie-Gabriel Liard, recteur, Claude-M. Thomas, vicaire et Jean-M. Léostic, prêtres réfractaires à Porspoder, s'exilèrent tous les trois à Bilbao en Espagne pendant la Terreur<ref>Manuscrit de M. Boissière, Liste de prêtres finistériens réfugiés ou déportés en Espagne, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f256.image.r=Porspoder?rk=1480694;0</ref>. Joseph Thépaut, né le Modèle:Date à Porspoder, fut prêtre constitutionnel, ordonné par Mgr Expilly le Modèle:Date ; en 1804, il est recteur de Locmélar, mais est qualifié de « mauvais sujet, tapageur »<ref>Prêtres expilliens, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f263.image.r=Porspoder</ref>.

Selon Jacques Cambry, vers 1795, le bourg de Porspoder était formé d'« une soixantaine de maisons » ; il ajoute : « Il n'y a qu'une lieue de Porspoder à Alberildut : cette côte est inabordable. Ce port reçoit des barques de deux ou trois cents tonneaux. Deux ou trois particuliers y font le commerce de planches, de fer, de vin, d'eau-de-vie, de résine, de fromage et de fruits secs ; on y faisait jadis la pêche au maquereau. Sur toute cette côte on pêche une espèce de congre dont on pourroit tirer un bien plus grand parti : on le sale, on le fume, on le conserve sec »<ref>Jacques Cambry, "Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795", Imprimerie-Librairie du Cercle Social, An VII 1799 (réédition "Société archéologique du Finistère", Quimper, 1999 [[[:Modèle:ISBN]]])</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Porspoder dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Dans la nuit du 22 au Modèle:Date, un brick norvégien de 150 tonneaux, chargé de bois du Nord à destination de Saint-Martin-de-Ré, se perdit près de Porspoder<ref>Journal "Le drapeau blanc" du 4 novembre 1820, consultable https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&query=%28gallica%20all%20%22Porspoder%22%29%20and%20arkPress%20all%20%22cb327588450_date%22&rk=6201747;2#resultat-id-1</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Porspoder en 1845 : Modèle:Citation bloc

Le droit de vaine pâture

Le droit de vaine pâture s'exerçait encore couramment au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc

Porspoder dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Pacific naufrage.jpg
Article du journal La Presse décrivant la trouvaille à Melon (en Porspoder) le Modèle:Date- d'une bouteille contenant un billet en langue anglaise relatant le naufrage du paquebot américain Pacific disparu corps et biens.

Un décret impérial du Modèle:Date rattache à Lanildut les villages de Kerdrevor et de l'Aber-Ildut qui faisaient jusque-là partie de Porspoder<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Lanildut?rk=21459;21869 et 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f19.image.r=Lanildut?rk=42918;4</ref>. Une pétition rassemblant 72 signatures réclamait ce rattachement à Lanildut, les signataires arguant « leur grand isolement du bourg de Porspoder dont ils sont éloignés de 5 kilomètres, par des voies de communication très difficiles, et surtout en hiver, tandis qu'ils trouvent par leur annexion à Lanildut, dont ils ne sont séparés que par Modèle:Nobr mètres de distance, les facilités les plus grandes pour l'accomplissement de leurs devoirs civils et religieux et l'instruction de leurs enfants »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Porspoder?rk=1201722;4</ref>.

Fichier:Usine Melon vente 1887.jpg
Annonce de la mise en vente d'une usine de produits chimiques "à base de varech" située à Melon (journal Le Figaro du Modèle:Date).

En 1871, une épidémie de peste bovine ayant provoqué une mortalité très importante de bœufs dans le nord du Finistère, notamment à LanderneauModèle:Nobr bœufs avaient été rassemblés en Modèle:Date- afin de pourvoir au ravitaillement de Paris pendant la Guerre de 1870, il devint très important d'enfouir au plus vite les cadavres de ces animaux ; 600 à 800 d'entre eux furent placés dans deux vieux navires, la Salve et le Podor, que l'on fit couler à coups de canons entre Ouessant et Porspoder ; les cadavres de certains de ces animaux vinrent s'échouer sur la côte de Porspoder (d'autres à Ouessant, Béniguet et même l'Île Vierge), où ils furent immédiatement enterrés<ref>M. Constantin, De la peste bovine ou typhus contagieux des bêtes à cornes, "Congrès scientifique de France", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k445274p/f227.image.r=Porspoder</ref>.

Une épidémie de variole frappa Porspoder et des communes avoisinantes en 1882<ref>Rapport général sur les épidémies de 1882, "Mémoires de l'Académie de médecine", 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6361334q/f171.image.r=Porspoder</ref>.

Fin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Porspoder (Melon)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

Le pardon de Saint-Ourzal était alors très fréquenté comme le monte cette description datant de 1886 : « De toutes les chapelles de ce bienheureux , la plus fréquentée est celle qu'il possède auprès de Porspoder. Les pèlerins y affluent de tous les coins du Léon, principalement le jour de la Trinité. C'est à qui brûlera ce jour-là (qui est celui du pardon (...) de la chapelle) le plus de cierges devant l'autel du saint, pour se le rendre favorable. Les jeunes filles n'oublient pas non plus de jeter dans sa fontaine quelques-unes des épingles qui ferment leur corsage. La coutume veut que, le dimanche de la Trinité, on se rende à ce sanctuaire avant le jour, en observant, jusqu'à ce que l'on se soit remis en route pour rentrer chez soi, le silence absolu. Il ne suffit pas de ne parler ni à voix haute, ni à voix basse, il est encore défendu de communiquer par signes. Si ces conditions sont fidèlement observées, les pèlerins qui voient le soleil faire trois sauts, au moment où il se lève, peuvent tenir pour certain qu'ils se marieront dans l'année »<ref>L.-F. Sauvé, Superstitions relatives au mariage, "Mélusine : revue de mythologie, littérature populaire, traditions et usages", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57906482/f197.image.r=Porspoder?rk=4442082;0</ref>.

Benjamin Girard décrit ainsi Porspoder en 1889 : Modèle:Citation bloc En 1896, un document indique que les sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen assistaient et soignaient gratuitement les malades de Porspoder à domicile<ref>La France charitable et prévoyante : tableaux des œuvres et institutions des départements, numéro 1, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802221d/f627.image.r=Bourg-Blanc.langFR</ref>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs carrières (celles de Ports-an-Eis-Vinis, d'Enez-Choenec, de Cléguer, de l'île Melon) exploitaient le granite porphyroïde à gros grains de cristaux feldspathiques (exploité aussi à Lanildut, Brélès et Plouarzel) dans la commune de Porspoder ; le granite extrait servit notamment pour la construction des quais et formes de radoub du port militaire de Brest<ref>"Répertoire des carrières de pierre de taille exploitées en 1889", 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9780517q/f114.image.r=Porspoder?rk=3605168;0</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1902 Gustave Geffroy décrit « Porspoder, tapi dans un extraordinaire tas de goémon où les maisons, la petite église apparaissent confondus avec les pierres. De la chapelle absidiale, la vue est splendide : les côtes et l'océan à perte de vue, une fortification de récifs, un amoncellement d'îlots, une mer enflée, immense »<ref>Gustave Geffroy, La Bretagne, "Le Tour du monde", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k344448/f311.image.r=Porspoder</ref>.

Le journal Le XIXe siècle évoque en Modèle:Date- « la grande misère des pêcheurs d'Argenton, de Porspoder et de Laber<ref group=Note>L'Aber-Ildut en Lanildut.</ref> » et l'envoi d'une délégation à Paris pour demander des secours<ref>Journal Le XIXe siècle, n° du 30 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7572363q/f2.image.r=Porspoder?rk=171674;4</ref>.

Les naufrages étaient fréquents : par exemple le Modèle:Date, le steamer anglais Wilton, chargé de grains, allant d'Odessa à Rotterdam, fit naufrage au large de Porspoder ; le naufrage fit 27 victimes et un seul rescapé, recueilli à Porspoder<ref>Journal Le XIXe siècle, n° du 24 novembre 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7566699b/f3.image.r=Porspoder?rk=21459;2</ref>. En Modèle:Date- celui d'un couple et d'un de leurs enfants partis relever des casiers au large de Melon ; ce naufrage fit 8 orphelins à Melon<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 9 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639906g/f2.image.r=Porspoder?rk=1244641;2</ref>. En 1908, le trois-mâts italien Régina fit naufrage près de Porspoder ; quatre marins du quartier maritime du Conquet furent condamnés par le tribunal maritime de Brest car ils « s'étaient emparés de différentes pièces de bois et de pétrole provenant du bateau »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 avril 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641766z/f4.image.r=Porspoder?rk=3605168;0</ref>. Le Modèle:Date le bateau de pêche 2238, dénommé François, de Porspoder fit naufrage entre le phare du Four et Argenton ; les deux hommes d'équipage furent noyés<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 8 mars 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642827j/f5.image.r=Porspoder?rk=4034354;4</ref>.

En 1912, Léon Barthou gagna le "Grand Prix de l'Aéro-Club de France" en atterrissant à Porspoder avec son ballon sphérique après avoir parcouru 550 kilomètres en un peu plus de six heures<ref>"La Vie au grand air : revue illustrée de tous les sports", 5 octobre 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9605297t/f5.image.r=Porspoder?rk=429186;4</ref>.

En 1912, la ville de Brest créa dans une villa une colonie de vacances à Porspoder, laquelle fonctionna encore, accueillant des fillettes (dont de nombreuses pupilles de la nation), après la Première Guerre mondiale<ref>Jeanne Callarec et Henri Pichot, Les colonies de vacances de la ville de Brest, "La France mutilée : bulletin", n° du 26 août 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5604678q/f2.image.r=Porspoder?rk=150215;2</ref>.

En Modèle:Date-, la ligne de chemin de fer à voie étroite allant de Portsall à Porspoder, longue de 8 km, construite par les Chemins de fer armoricains est inaugurée (le projet avait été lancé en 1906) ; son exploitation est confiée à la Compagnie des Chemins de fer départementaux du Finistère<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 24 mai 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6274666p/f8.image.r=Porspoder?rk=128756;0</ref>. Cette ligne ferma en 1939 et fut déclassée en 1940<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 24 février 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9611294m/f6.image.r=Porspoder?rk=493564;4</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Monument aux morts - Porspoder-29.jpg
Le monument aux morts de Porspoder.

Le monument aux morts de Porspoder porte les noms de 61 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, 9 au moins sont des marins disparus en mer (parmi eux Eugène Le Borgne a été décoré de la Médaille militaire et Auguste Venneguès de la Croix de guerre), 5 au moins sont morts sur le front belge, soit en 1914 (Gabriel Caroff à Dixmude), soit en 1917 (Yves Colin, Yves Kerjean et Joseph Perrot à Nieuport ; Joseph Provost à Langemarck) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, à l'exception de Pierre Louédoc, mort le Modèle:Date à Cotonou (Dahomey)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le monument aux morts de l'ancienne commune de Larret, situé à l'entrée de l'ancienne église paroissiale, porte les noms de 9 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, dont celui de Jean Thépaut, marsouin au 56e régiment d'infanterie coloniale, mort de maladie le Modèle:Date en Macédoine ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date un hydravion en avarie dans l'anse de Porspoder fut secouru par l' Henri Munier, canot de sauvetage d'Argenton : les deux aviateurs à bord furent secourus et l'hydravion pris en remorque jusqu'au port d'Argenton<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1917, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802260h/f34.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Eglise de Porspoder Paul Gruyer.jpg
"Église gothique bâtie sur la grève, à Porspoder (Finistère)", photographie de Paul Gruyer, revue "L'Art et les artistes", mars 1924)

En Modèle:Date-, on comptabilise pour Porspoder « 224 bateaux armés jaugeant 497 tonnes dont 149 goëmonniers, 3 filets dérivants, 73 cordiers, ligneurs ou casiers »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 mai 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647267f/f6.image.r=Porspoder?rk=4570838;0</ref>.

Paul Gruyer décrit ainsi Porspoder en 1924 : « L'église de Porspoder fut bâtie sur la grève même, au bord d'un chaos de rochers farouches, tapissés d'énormes et gluants goémons, qu'hommes et femmes recueillent avec des râteaux afin de les faire brûler ensuite pour en tirer l'iode et la soude. Il n'y a nulle part, en Bretagne, de décor plus sauvage, plus terrible aussi lorsque soufflent les tempêtes du large. Alors la mer bondit jusqu'à l'église, et c'est au rugissement des vagues que prient les fidèles. Jadis, je l'ai connu, le cimetière y était accolé, avec ses tombes creusées dans le sable et son ossuaire, où les tibias étaient rangés par paquets, comme des sarments de vigne, où les crânes étaient enfermés dans de petites boites de bois blanc, percées d'un trou en forme de cœur (...). Lors des grandes marées d'équinoxe les flots venaient clapoter parmi les tombes et faire danser les petites boîtes de bois. (...) »<ref>Paul Gruyer, revue "L'Art et les artistes", mars 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61119805/f174.image.r=Porspoder?rk=1888421;2</ref>. Mais cette description est exagérée et critiquée par Alexandre Masseron qui écrit qu' « il est exact que l'église de Porspoder est bâtie près de la grève et qu'elle était, il y a quelques années, entourée d'un cimetière comme la plupart des églises bretonnes ; les ruines de l'ossuaire subsistent encore. Mais entre la grève et le sol de l'ancien cimetière, il y a une différence de niveau de 6 à 8 mètres au moins ; les personnes du pays que j'ai interrogées n'ont jamais vu la mer battre même le pied du mur d'appui »<ref>Journal La Croix, n° du 7 septembre 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2619455/f3.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref>.

Fichier:Porspoder 1925.jpg
Article vantant les attraits touristiques de Porspoder ("Revue du Touring-Club de France", octobre 1925).

François Leguen, quartier-maître à bord du sous-marin Ondine, disparût dans le naufrage de ce sous-marin coulé en surface par un vapeur grec au large de Vigo (Espagne) le Modèle:Date<ref>Revue L'Illustration n° 4468 du 28 octobre 1928 et journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 octobre 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657615f/f3.image.r=Porspoder?rk=4270407;2</ref>.

Le Modèle:Date « quatre bateaux goemonniers Sainte-Jeanne-d'Arc, Saint-Joseph, Breiz-Izel et Reine-du-Port, revenant de l'Île Quéménès avec un chargement de goémon, drossés par les vents et les courants, ont été jetés sur les récifs de la Pointe-Beguer-Herch, à l'entrée du port de Porspoder. Le Saint-Joseph est perdu ; les autres bateaux pourront être réparés »<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 26 décembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k506093w/f6.image.r=Porspoder?rk=214593;2</ref>.

Georges Bernard décrit ainsi la récolte du goémon à Porspoder en 1934 : Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé En 1937, 95 bateaux étaient immatriculés à Porspoder par l'inscription maritime, « mais on en compte guère que la moitié faisant la pêche »<ref>La grande misère de nos marins, Journal L'Ouest-Éclair, n° du 31 mars 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660848j/f6.image.r=Porspoder?rk=2124474;0</ref>.

Un camp de réfugiés espagnols exista à Porspoder entre 1936 et 1939<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 13 juin 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661650h/f8.image.r=Porspoder?rk=3154522;0</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé

Fichier:427 Plaque commémorative Melon.jpg
Plaque commémorative située au port de Melon en souvenir du drame survenu le Modèle:Date.

Des plaques commémoratives appliquées sur le mur du cimetière de Porspoder portent les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles plusieurs marins : Pierre Dagorn, mort le Modèle:Date lors du naufrage du patrouilleur Barsac près de Vigo (Espagne) ; Jean Capri, quartier-maître mécanicien mort le Modèle:Date lors du naufrage du cuirassé Bretagne victime de l'Attaque de Mers el-Kébir et Pierre Perchoc, matelot canonnier à bord du Dunkerque, décédé le même jour dans les mêmes circonstances<ref name=plaque>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, cinq hommes requis par l'occupant allemand pour aller travailler sur l'Île Melon se noyèrent dans la passe entre l'île et la digue (la nuit était tombée et le courant très fort ce jour-là en raison d'une marée à fort coëfficient).

Le Modèle:Date, une camionnette transportant du tabac entre Porspoder et Saint-Renan fut raflée par la résistance pour ravitailler le maquis de Ploudalmézeau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- à Argenton, M. Le Gall fut tué d'une balle dans la tête par un militaire russe [ Armée Vlassov ] alors qu'il circulait en voiture<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Le maquis FFI de Penfrat, en Porspoder, encercla et attaqua début Modèle:Date- le radar de la pointe de Garchine, puis libéra toute la zone de Porspoder - Argenton - Landunvez<ref>Georges-Michel Thomas et Alain Legrand, "Le Finistère dans la guerre (1939-1945)", tome 2, "La Libération", 1981, consultable https://books.google.fr/books?id=LHRYDwAAQBAJ&pg=PT128&lpg=PT128&dq=maquis+de+penfrat+porspoder&source=bl&ots=1fzJs9eI3M&sig=ACfU3U2JuI7Gvw35DP9SIajjN6Qd6uZO7g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjU2qnPt4jiAhVpA2MBHeALAUMQ6AEwAXoECAgQAQ#v=onepage&q=maquis%20de%20penfrat%20porspoder&f=false</ref>.

La ville compta plusieurs résistants actifs, comme François Jules Paul, chef de groupe de la 3ème Compagnie F.F.I. (Porspoder-Penfrat)<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui fit partie du bataillon de Ploudalmézeau et était le fils de François Paul (maire de 1944 à 1945), mais aussi les familles Gillet, Foll, Simottel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

André Jouet, résistant membre des Francs-Tireurs et Partisans, qui passe sa retraite à Porspoder, a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Sept soldats (Mathieu Guéguen, Pierre Gueneuguès, Paul Le Vaillant, Alain Magueur, Jean Menguy, Michel Menguy et Joseph Provost) originaires de Porspoder ont été tués pendant la Guerre d'Indochine et quatre (Yvon Hurdebourcq, Joseph Kerleroux, Lucien Le Deun et Joseph Provost [un homonyme du précédent cité]) pendant la Guerre d'Algérie<ref name=plaque/>.

En 1967, Hervé et Anne-Louise Blaize transforment l'ancien "Hôtel des Dunes" en discothèque "Le Zodiac". De nombreux artistes comme Nicoletta, Joe Dassin, Sylvie Vartan, Sacha Distel, etc. et de nombreux groupes de rock s'y sont produits<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 6 mai 2019.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2021 un projet d'implantation par le groupe "ERG Développement France" de 3 éoliennes d'une hauteur de 125 à 138 mètres divise la population et les élus locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

L'ancienne paroisse, puis commune, de Larret

Brévalaire Audren<ref group="Note">Brévalaire Adren, d'origine noble (son père était seigneur de Keryvoas), né le Modèle:Date à Kerlouan, décédé en 1778.</ref>, curé de Larret, indique en 1775, en réponse à une enquête sur la mendicité effectuée par Mgr de La Marche, évêque de Léon, que a paroisse compte alors 21 mendiants et 4 habitants aisés<ref name="larret">Modèle:Lien web.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Larret en 1778 : Modèle:Citation bloc

René Jaffrédou<ref group="Note">René Jaffrédou, né le Modèle:Date à Plouarzel, décédé le 2 pluviôse an VI (Modèle:Date) à Larret.</ref>, successeur de Brévalaire Audren comme recteur de Larret, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. À partir du Concordat, il fut remplacé par Augustin Le Hir<ref group="Note">Augustin Le Hir, né le Modèle:Date au manoir de Troménec en Landunvez ; il fut nommé en 1807 recteur de Lanildut, puis de Tréouergat ; décédé en 1823 à Tréouergat.</ref>, jusqu'en 1807, lequel ne fut pas remplacé ensuite jusqu'à la suppression de la paroisse en 1810<ref name="larret" />.

Fichier:413 Porspoder Près chapelle Saint-Léonor.jpg
Maison ancienne et porte ogivale à Larret.

En 1845, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Larret : Modèle:Citation bloc

Benjamin Girard décrit ainsi Larret en 1889 : Modèle:Citation bloc Selon Louis Le Guennec, vers 1920, Larret « est la moins peuplée et l'une des plus petites, après Locquénolé, des communes du Finistère. Mais son bourg en est assurément l'un des moins banaux et un artiste en fera toujours la découverte avec joie. Il se compose en effet, en tout et pour tout d'une vétuste chapelle quasi abandonnée, d'un vieux manoir noble à colombier [Kerazan], d'un autre logis archaïque fortifié d'un semblant d'échauguette, d'une maison ruinée et enfin un débit-épicerie-forge, seul logis moderne et vivant au milieu de cette Pompeï léonarde »<ref>Louis Le Guennec, "Le Finistère monumental", tome 2, "Brest et sa région", Les Amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1981.</ref>.

La commune de Larret avait 166 habitants en 1793 et 197 en 1806 (année du maximum de population depuis que les recensements existent) ; sa population s'abaisse à 131 habitants en 1831, remonte jusqu'à 190 habitants en 1861, puis s'abaisse régulièrement pour n'atteindre que 104 habitants en 1926 ; après une timide remontée jusqu'à 127 habitants en 1936, la population diminue à nouveau pour n'être plus que de 84 habitants, lors du dernier recensement précédant la fusion avec Porspoder.

Dès leur élection en 1965, Yves Le Vaillant, dernier maire de Larret, et ses 8 conseillers municipaux, souhaitaient dans une délibération, renouvelée en 1970, le rattachement de Larret à la commune voisine de Porspoder. La fusion avec Porspoder survint au Modèle:Date (arrêté préfectoral en date du Modèle:Date)<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées

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Mairie de Porspoder

Liste des maires

Modèle:ÉluDonnées
1790 1790 Modèle:M.
1803 1804 Budoc Mathieu Corric<ref group=Note>Budoc Mathieu Corric, né le Modèle:Date à Vourch en Porspoder, décédé le Modèle:Date à Kerdrevor en Porspoder.</ref> Maître de barque.
1808 1815 François Provostic<ref group=Note>François Provostic, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref> Notaire.
1815 1816 Jean Colin<ref group=Note>Jean Colin, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Pospoder.</ref> Capitaine de commerce.
1817 1821 Michel Le Gall
1821 1822 Jean-Marie Provostic<ref group=Note>Jean-Marie Provostic, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Lesneven.</ref> Notaire. Marchand de draps. Expert arpenteur. Frère de François Provostic, maire entre 1808 et 1815.
1822 1825 Jean-Jacques Hyppolite Guerin<ref group=Note>Jean-Jacques Hyppolite Guérin, baptisé le Modèle:Date à Lambézellec, décédé le Modèle:Date à Saint-Renan.</ref> Chirurgien.
1825 1828 Pierre Pons Rabon<ref group=Note>Pierre Pons Rabon, né vers 1786, décédé le Modèle:Date à Saint-Marc. Ses enfants sont nés à Porspoder.</ref>
1831 1832 Jean Salaün<ref group=Note>Probablement Jean Marie Salaün, né le Modèle:Date au Moulin Kerbonoré en Guilers, décédé le Modèle:Date à Saint-Pierre-Quilbignon, marié à Porspoder où ses enfants sont nés.</ref> Cultivateur.
1833 1836 Guillaume Kerhuel<ref group=Note>Guillaume Kerhuel, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref> Marchand.
1844 1872 Yves-Marie Le Gall<ref group=Note>Yves-Marie Le Gall, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref> Notaire.
1872 1878 Jacques-Marie Quentel<ref group=Note>Jacques Marie Quentel, né le Modèle:Date à Kervao Bian en Lambézellec, décédé le Modèle:Date à Lannilis.</ref> Notaire.
1879 1886 Jean-François Colin<ref group=Note>Jean François Colin, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref> Maître de barque. Petit-fils de Jean Colin, maire entre 1815 et 1816.
1887 1888 Amédée Le Meur<ref group=Note>Amédée Le Meur, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref> Capitaine au long cours.
1888 1894 Jean-François Jacob<ref group=Note>Jean François Jacob, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref> Cultivateur.
1895 1901 Yves Le Vaillant<ref group=Note>Yves Le Vaillant, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Prat Paul en Porspoder.</ref> Maître au cabotage.
1901 1903 Jean Le Vaillant<ref group=Note>Jean Le Vaillant, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Prat Paul en Porspoder.</ref> Capitaine au long cours. Fils d'Yves Le Vaillant, maire précédent.
1903 1922 Emmanuel Colin<ref group=Note>Emmanuel Colin, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date au bourg de Porspoder.</ref> Fils de Jean-François Colin, maire entre 1879 et 1886.
1922 1937 Jacques Marie Quentel<ref group=Note>Jacques Marie Quentel, né le Modèle:Date à Porspoder. Sa liste est dite "anticartelliste", donc opposée au Cartel des gauches</ref> Notaire. Fils de Jacques-Marie Quentel, maire entre 1872 et 1878.
1937 1943 Joseph Le Borgne<ref group=Note>Joseph Mathieu Le Borgne, né le Modèle:Date à Porspoder, décédé le Modèle:Date à Kermerrien en Porspoder.</ref> Marin.
1943 1943 Joseph Cadiou<ref group=Note>Joseph Cadiou, né le Modèle:Date à Landivisiau, décédé le Modèle:Date à Porspoder.</ref> Notaire.
1944 1945 François Paul<ref

group=Note>François Paul. Originaire de Saint-Pabu. Comptable à Brest-Recouvrance. Marié, s'installe à Porspoder. Délégué Départemental de l'Éducation Nationale. Président de la Délégation spéciale (Ordonnance du 21 avril 1944) -Maire de la Libération- Au début des années 50, premier accouveur de la région. Décède le Modèle:Date à 87 ans. </ref>

Cultivateur-Éleveur (Créac'h Gwen) Président de la Délégation spéciale (cf "Note").
1945 1977 Yves Pelle<ref group=Note>Yves Pelle, né le Modèle:Date à Poul ar Scanv en Porspoder, décédé le Modèle:Date à Brest.</ref>
1977 1995 Charles Pavot
1995 2001 Marie-Aimée Gouzien
2001 2008 Louis Graziana Liste Gérer Porspoder autrement
2008 2014 Yannick Marzin (DVD) Ancien conseiller général
Liste Porspoder en avant (sans étiquette)
2014 2018 Jean-Daniel Simon (DVD)<ref>Modèle:Lien web.</ref> Liste Rassemblons Porspoder (sans étiquette)
Chef d'entreprise, démissionnaire le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>
2018 Yves Robin (DVD)<ref>Modèle:Lien web.</ref> maire actuel

Jumelage

La commune de Porspoder est jumelée à Modèle:Lien, au Royaume-Uni.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Patrimoine maritime

Fichier:Mazou.jpg
Port traditionnel de Mazou
Fichier:Phare du Chenal du Four.jpg
Phare du Four
  • Presqu’ile Saint-Laurent rattachée à la terre ferme que par un mince isthme aux côtés duquel se situent les plages de La Grève Blanche ou plage des dames et La Grève des Bateaux.ou plage des curés À la pointe de la presqu’île, il est possible d’admirer au loin le phare du Four. Au centre se situe un four à Goémon.
  • Île de Melon est une petite île inhabitée, qui renferme des vestiges mégalithiques tels que de nombreux menhirs et un dolmen. Elle servit longtemps comme carrière d’extraction de granit.
  • Petit port traditionnel "Porz Mazou" dont la particularité est d'avoir conservé, au fil des ans, le mode ancestral de mouillage sur pieux de bois dont l’histoire remonte au Moyen Âge.
  • Autres petits ports : Melon, Mesdoun et Porsmeur
  • Près de Modèle:Unité de littoral et des plages - du Nord au Sud : Plages des Colons, plages des Dames, plage des curés, Plage du Bourg, Plage de Mazou, Plage de Melon, Plage du Porsmeur.
  • Pointe de Gard'Sign et sa table d'orientation (1991) : point de vue à 180 degrés, 14 phares, feux et balises y sont visibles à l'horizon.
  • Le GR 34 dit "sentier des douaniers", l'emblématique sentier de grande randonnée du tour de Bretagne.

Patrimoine historique

  • La chapelle Saint-Ourzal (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle- 1715). Cette chapelle, construite en 1639 par René de Kermenou, est dédiée à saint Ourzal, un saint inconnu par ailleurs, qui est peut-être saint Tourzal ou Gourzal, qui pourrait être à l'origine un saint gallois connu sous le nom de saint Wrthwl, mais cela reste très incertain<ref>Joseph Loth, Questions de grammaire et linguistique brittonique, "Revue celtique", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473212x/f166.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref> ; selon une autre hypothèse plus vraisemblable, saint Ourzal serait tout simplement saint Arzel (saint Armel), patron de la paroisse voisine de Plouarzel. C'est un lieu de culte très ancien comme en témoignent la stèle d'âge du fer christianisée visible près de la fontaine (improprement classée comme menhir au titre des monuments historiques<ref name="mérimée">Modèle:Base POP Mérimée</ref>) et les débris d'urnes funéraires exhumés lors des travaux de restauration menés à partir de 1979 (dès 1910, la chapelle n'avait plus de toit et était envahie par la végétation)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa fontaine faisait l'objet de rites de dévotion comme en témoigne cet extrait d'un article de journal datant de 1928 : « Dans les ruines de l'ex-chapelle Saint-Ourzal est une fontaine perdu dans les herbes, les cailloux et les roseaux. J'y ai vu venir une paysanne et son petit dont elle venait laver les pieds nus dans l'eau miraculeuse afin qu'il marchât plus tôt.Trois vendredis de suite, il faut venir ainsi procéder à cette immersion et le miracle s'accomplit »<ref>Armory, Le calme rêveur de notre Bretagne, journal Comœdia, n° du 25 août 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76491307/f1.image.r=Ourzal?rk=64378;0</ref>. Saint Ourzal avait aussi la réputation de marier dans l'année les jeunes gens des deux sexes qui l'imploraient avec une fervente dévotion<ref>De La Villegille, "Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger", janvier 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k358736/f490.image.r=Ourzal?rk=236052;4</ref>. Selon une autre tradition, les femmes de marins recueillaient la poussière de la chapelle et la lançaient au vent pour que la mer leur rende leurs hommes<ref>Bruno Fourn, "Brest, Ouessant, Océanopolis", Guides bleus, 1992</ref>.
  • L'ancienne chapelle Notre-Dame-des-Flots à Melon, ancien bâtiment d'usine (brûlerie d'algue construit en 1879)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et aménagé en chapelle et béni le Modèle:Date-.
  • Plusieurs mégalithes jalonnent le territoire communal témoignant de l'ancienneté du peuplement de la région. Qu'il s'agisse de dolmens, qui servirent de sépulture, ou de menhirs, dont la fonction demeure énigmatique, ces constructions sont la signature des hommes du néolithique. Le dolmen de l'Île Melon dans le petit port du même nom est très significatif. Quinze mégalithes de la commune sont ainsi classés aux monuments historiques<ref name="test">classement du Néolithique, Ministère de la Culture.</ref>.
  • Sur le Port de Melon, on trouve également une ancienne poudrière et un ancien four à goémon.
  • Les hameaux construits à l'époque des maîtres de barques ({{#switch: XVIII
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}}

}}) : le Creach, Kermerrien, Prat Paul, le Spernoc, Keroustad.

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}) et son colombier de Kermenou (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; en ruines en 1994, il est en cours de restauration<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • Ensemble construit de Prat Paul (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), pour un patron de caboteurs dit maître de barque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au pied des maisons une stèle ovoïde basse de l'âge du fer.
  • La fontaine de l’enclos de la chapelle Saint-Ourzal. Les parents y plongeaient trois fois les petits enfants pour qu'ils apprennent à marcher.
  • Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

Personnalités liées à la commune

  • Alexandre Masseron, écrivain, hagiographe, spécialiste de Dante, avocat et maire de Brest, mort à Porspoder en 1959.
  • Herri Léon (dit "La Pie"), musicien et compositeur, a habité à Porspoder. Une salle lui a été dédiée à Melon.

Loisirs

  • Restaurants : le bourg compte près de 7 restaurants : 2 crêperies, 1 restaurant gastronomique, 1 restaurant-pizzeria et 3 restaurants.
  • Bars : 1 Pub, 3 Bars et 1 Bar-PMU.
  • Vie nocturne : Boîte de nuit
  • Tourisme : 1 éco-hôtel, 1 camping et village-vacances, et des chambres d'hôtes et gites.
  • Commerces (faïencerie,biscuiterie, supérette, coiffeurs, pharmacie) et marché estival.
  • Activités : Location de vélos, vélos électriques, tandems et streetsteppers

Sports

  • Activités : Tennis, Handball, Football, Gymnastique, Cyclotourisme, Yoga, Marche / Randonnée.
  • Événements sportifs : les 10 et Modèle:Date- ont eu lieu les championnats de Bretagne de TREC en attelage.

Littérature

Cinéma (tournages)

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Autres projets

Liens externes

Voir aussi

Modèle:Palette Communauté de communes du Pays d'Iroise Modèle:Portail