Bénodet

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 4 octobre 2023 à 16:19 par >Ltqphg (retrait source Advercity (voir Bistro du 23/09/2023 et demande de mise en liste noire)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Bénodet (prononcé {{#ifeq:1|0|[benɔdε]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} aujourd'hui, {{#ifeq:1|0|[benodεt]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} jusqu'aux années 1950) est une commune française située dans le sud du département du Finistère, en région Bretagne. C'est une station balnéaire classée. La commune se dénommait Perguet jusqu'en 1878. Ses habitants s'appellent les Bénodétois. Le slogan de la ville est « Bénodet, la station balnéaire 5 étoiles ! » auquel s'est récemment ajouté « La station cinq étoiles ». Bénodet fait désormais partie de la « Riviera bretonne », nouvelle appellation touristique réunissant, outre Bénodet, Fouesnant et La Forêt-Fouesnant.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Bénodet se situe en bordure de l'océan Atlantique, dans le Pays fouesnantais ; la commune, station balnéaire classée, s'étend de l'anse de Penfoul (ramification de l'embouchure de l'Odet) au nord-ouest, face au petit port de Sainte-Marine (Combrit), situé en Pays Bigouden, jusqu'à l'anse du Petit Moulin et l'anse du Groasguen, qui s'ouvre sur la mer Blanche à l'est. Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Géologie, relief et hydrographie

Fichier:935 Pont de Cornouaille.JPG
L'anse de Penfoul, entre Clohars-Fouesnant et Bénodet, vue du Pont de Cornouaille.

La mer Blanche est une lagune découvrant totalement à marée basse, séparée de l'océan Atlantique par le cordon littoral des dunes domaniales de Mousterlin. Son rivage est partagé entre Bénodet et Fouesnant.

Modèle:Article détaillé

Le littoral est assez découpé, alternant caps (pointe du Coq, pointe Saint-Gilles, pointe du Groasguen) et baies, principalement l'anse du Trez, dont la plage (dite du Trez) en arc de cercle, orientée plein sud, a fait la réputation de Bénodet. La partie orientale du littoral communal, au bord de la mer Blanche, forme le quartier du Letty, longtemps resté rural mais désormais transformé en quartier résidentiel balnéaire, abritant plusieurs campings et une école de voile de l'UCPA. Entre la pointe Saint-Gilles et la pointe du Groasguen, quelques dunes (une table d'orientation s'y trouve) font face à l'archipel des Glénan.

Fichier:936 Pont de Cornouaille.JPG
Bénodet et l'Odet vus du pont de Cornouaille.

Bénodet possède aussi une partie rurale, certes assez peu étendue, située au nord-est de l'agglomération, dans laquelle se trouve l'ancien bourg paroissial de Perguet, avec son ancienne église, désormais chapelle, quelques hameaux (Keraven, Bouillennou, Talavern, etc.) où subsistent quelques exploitations agricoles et un pépiniériste. Mais cette partie intérieure s'est partiellement transformée en zones rurbaines résidentielles étirées le long des axes routiers (route de Menez Groas à Clohars-Fouesnant, route de Menez Groas à Trévourda, D 134 entre Pont Henvez et Clohars-Fouesnant avec les quartiers de Pen ar Créac'h et Park ar Groas par exemple.

Le finage de Bénodet est pour l'essentiel très plat, les altitudes allant du niveau de la mer à Modèle:Unité (à l'extrême-est du territoire communal, entre Kerangales et Keryon), l'altitude moyenne étant de Modèle:Unité. Plusieurs petits cours d'eau côtiers forment des vallées anciennement marécageuses (vallée de Keraven avec le moulin éponyme, principalement) ; la moindre hauteur, même très modeste, portant le nom de « Menez » (« montagne » ou « hauteur » en breton) comme Menez Groas ou Menez Kernun.

Modèle:Images

Le recul de la côte en raison de l'érosion marine est un phénomène déjà ancien : un rapport de 1913, basé sur des relevés effectués entre 1901 et 1912 par un ingénieur hydrographe, La Porte, comparés avec ceux effectués par Beautemps-Beaupré entre 1818 et 1821, écrit : « De l'Odet à Beg Meil, le recul de la côte est général : il est d'une vingtaine de mètres en moyenne pour la grande plage située entre Bénodet et la pointe de Mousterlin »<ref>Journal officiel de la République française. Lois et décrets, Modèle:Date Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Fichier:Baie de Bénodet.jpg
Baie de Bénodet depuis la promenade.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plomelin-Inra », sur la commune de Plomelin, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bénodet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fouesnant, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2022 la proportion des résidences secondaires était de 54,6 % à Bénodet<ref>Modèle:Article.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 40,2 % 418
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,5 % 16
Équipements sportifs et de loisirs 3,4 % 36
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,7 % 49
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 40,0 % 416
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,7 % 7
Forêts de feuillus 4,9 % 51
Forêts de conifères 0,4 % 4
Forêts mélangées 3,1 % 32
Landes et broussailles 0,1 % 1
Zones intertidales 0,4 % 4
Estuaires 0,3 % 3
Mers et océans 0,2 % 2
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Le nom breton de la commune est « Benoded » qui vient directement du breton « Ben Oded » ou « Penn Oded », écrit aussi Ben Audet ou Pen Audet, par exemple dans un texte de 1636<ref>Paul de Berthou et Léon Maître, "Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original", 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73687p/f143.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>, qui signifie « tête » (ou embouchure) de l'Odet (du nom du fleuve côtier), ou encore Bénaudet, graphie fréquemment utilisée aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Paul Féval utilise encore cette graphie en 1857 dans son roman La Louve, page 153, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6365476n/f155.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Jusqu'au Premier Empire inclus, le nom propre « Bénodet » désigne indistinctement les deux rives de l'embouchure de l'Odet, comprenant donc le port de Sainte-Marine sur la rive droite<ref>Serge Duigou, Les mystères de Penmarc'h, éditions Ressac, Quimper, 1994, Modèle:ISBN.</ref>.

Histoire

L'estuaire de l'Odet situé au fond d'une baie abritée au fort tirant d'eau permet à Bénodet de jouir d'une situation exceptionnelle pour les voyageurs et les marins. Un certain nombre d'entre eux purent ainsi laisser les traces de leur passage.

Préhistoire

Fichier:Menhir de Poulquer (Bénodet) -4.jpg
Le menhir de Poulquer à Bénodet.

Ces dernières sont peu nombreuses pour l'époque préhistorique : selon Jean-Baptiste Ogée, un dolmen se trouvait à Perguet, il a disparu ; un tumulus se trouvait sur la gauche de la route de Bénodet à Perguet, à environ un kilomètre de Bénodet : il a été fouillé en 1886 et on y a trouvé des débris d'urnes cinéraires en terre grise et brune<ref name="chan">Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Bénodet-Perguet, "Bulletin de la commission diocésaine d'histoire et d'archéologie", Quimper, Modèle:2e, 1902, Modèle:P., consultable http://catholique-quimper.cef.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf_notices/bnodet-perguet.pdf</ref>. Le menhir de Poulquer subsiste.

Période gallo-romaine

L'occupation gallo-romaine fut conséquente des deux côtés de l'Odet au niveau de son embouchure. Des vestiges en bon état d'un important établissement de bains (l'établissement possédait 12 chambres<ref>A. Serret, "Catalogue du musée archéologique et du musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper", imprimerie Cotennec, Quimper, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6340997f/f43.image.r=Perguet.langFR</ref> et on a trouvé dans l'une d'elles un petit bronze de Constance II<ref name="chan" />) subsistèrent ainsi à Bénodet à la pointe Saint-Gilles jusqu'en 1870<ref name="Lien1">Bénodet aux époques préhistorique et gallo-romaine - Louis Oges - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>, ainsi que « les ruines d'un village considérable »<ref name="chan" />. Des urnes funéraires, au moins neuf, malheureusement brisées, sauf une, légèrement ébréchée<ref>Elle a été déposée au Musée départemental breton par M. de Chabre</ref>, datant de la même époque, furent trouvées en septembre 1905 par des ouvriers entre le fort et le phare du Coq<ref>Séance du 29 mars, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f25.image</ref>. Un cimetière gallo-romain fut découvert en 1922 à la pointe Saint-Gilles (il a été détruit). Une voie romaine partant de Civitas Aquilonia (probablement Locmaria à Quimper) allait jusqu'au Poulker (Poulquer) en Bénodet<ref>René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f297.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

On retrouve la trace de l'activité de ce site portuaire aux {{#switch: VI

 | e | er | = 
   {{#switch: VI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VI|-| – | VI }}Modèle:S mini- siècle

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VI|-| – | VI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref name="Lien3">Historique de l'urbanisation de bénodet - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>, à l'époque de l'émigration bretonne en Armorique. Les chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall précisent : « Le Bourdelles a vu en 1890 de nombreux sarcophages en pierre autour de la chapelle en ruines de Saint-Gildas » et indiquent que la tradition indique « que cette chapelle aurait servi de poste fortifié aux Anglais lors de l'une de leurs descentes sur nos côtes » à une date non précisée<ref name="chan" />. Un trésor de Modèle:Nombre d'or, datant des {{#switch: IV

 | e | er | = 
   {{#switch: IV
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: IV|-| – | IV }}Modèle:S mini- siècle

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: IV|-| – | IV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} a été trouvé lors de la construction du fort en 1860<ref name=melennec>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une chapelle se trouvait dans cet ancien village dont on trouve trace dans certains écrits anciens, mais elle a totalement disparu. Son placître fut vendu par le conseil municipal de Perguet pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Moyen Âge

Si au Haut Moyen Âge, l'église de Perguet a été construite en arrière de la côte par les immigrants bretons de l'Armorique primitive, c'est probablement par crainte des pirates normands qui alors infestaient les côtes.

Une zone artisanale médiévale, comprenant notamment des fours et des poteries, datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été découverte et fouillée dans le cadre de la loi sur l'archéologie préventive (avant la construction d'un lotissement) route de Poulpry en 2020<ref>Thierry Charpentier À Bénodet, une zone artisanale médiévale sort de terre, journal Le Télégramme, n° du 20 ovembre 2020.</ref>.

Au Moyen Âge, la remontée de l'Odet n'étant pas des plus aisées pour les navires de commerce, Bénodet servait d'avant-port commercial à Quimper. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le port de Bénodet était relativement important et armait pas moins de dix navires pour le compte de négociants quimpérois qui commerçaient principalement avec Nantes et Royan. En échange de poissons bretons utilisés dans la fabrication de pâtés bordelais, les navires revenaient chargés de raisin et de vin<ref>« Le port de Bénodet », texte de Louis Oges écrit avant la guerre de 1939-1945 - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>. Sur la rivière de l'Odet, la petite anse de « Porz ar Gwin » ("le port au vin") reste le témoin du passage de ces navires pinardiers qui rythmèrent la vie du port de Bénodet et de la rivière, vers Quimper, jusqu'aux années 1970<ref>Du côté de l'Odet : Porz ar Gwin - F. Savary - 1994 - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>.

Bénodet était à l'époque un prieuré fondé probablement en 1231 par Eudon (Eude) de Fouesnant et sa famille selon un acte de l'évêque Rainaud conservé au cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas, la chapelle construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ayant pour saint patron saint Thomas de Cantorbéry, plus connu sous le nom de Thomas Becket, canonisé le Modèle:Date. Son culte est développé dans le Pays fouesnantais par les moines de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas<ref>Une chapelle Saint-Thomas, également dédiée à Thomas Becket, existe dans la localité voisine de Pleuven</ref>. Ce prieuré aurait disparu vers 1690, alors rattaché au séminaire de la marine de Brest. La liste (incomplète) des prieurs de Bénodet est connue et consultable dans la bande déroulante ci-dessous : Modèle:Boîte déroulante/début

  • avant 1506 : Guillaume Kervéou, prieur commendataire (démissionne le Modèle:Date)
  • 1507 - 1524 : Louis Le Louet
  • 1524 - ? : Guillaume La Lande
  • ? - 1535 : Guillaume Jehan
  • 1535 - 1541 : François Deduier
  • 1543 - ? : Jean Lotz
  • 1552 - ? : Hervé Le Cann
  • 1564 - après 1577 : Alain Le Maucazre
  • 1581 - ? : Hervé Rodellec
  • 1583 - 1601 : Olivier Coetaudon
  • 1601 - ? : Guillaume Kerouartz

(Source : Inventaire des titres de l'abbaye de Daoulas, cité par Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall<ref name="chan" />)Modèle:Boîte déroulante/fin Le port, donné à l'abbaye de Locmaria de Quimper, prend alors le nom de "Port Saint-Thomas" et devint un lieu d'asile, dénommé "Asile du bienheureux Thomas-martyr" dans un acte de 1232<ref>Acte par lequel le sénéchal de Cornouaille Henry Bernard reconnaît les droits du prieur de Locmaria à juger les affaires des bateaux et des marins dans ce port</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le port était assez important, armant au moins dix navires, qui se rendaient jusqu'à Nantes et Royan, appartenant à des négociants de Quimper. Par exemple, le Modèle:Date, Yvon Lecap, « maistre de La Madeleine » de Bénodet, charge dans le port de Royan « deux pois de ung cent de sel (...), deux tonneaux de vin (...), quatre tonneaux de pastel »<ref>Georges Musset, État des coutumes perçues à Royan de janvier 1478 au 2 juillet 1484, "Recueil des actes de la Commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure", 1902-1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214059v/f455.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref> ; il s'y trouve à nouveau avec le même bateau le Modèle:Date<ref>Georges Musset, État des coutumes perçues à Royan de janvier 1478 au 2 juillet 1484, "Recueil des actes de la Commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure", 1902-1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214059v/f469.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref> et Alen Morouan, « maistre de La Kateline » et « marchant de Bénaudet » y charge « quatorze tonneaux de vin » le Modèle:Date<ref>Georges Musset, État des coutumes perçues à Royan de janvier 1478 au 2 juillet 1484, "Recueil des actes de la Commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure", 1902-1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214059v/f482.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. En 1482-1483, le registre de la "comptablie", qui perçoit les taxes à l'entrée du port de Bordeaux enregistre 4 navires venant de Bénodet<ref>Il enregistre aussi 27 navires venant de Penmarch, 10 d'Audierne, 12 de Loctudy, 6 de Quimper, 2 de Blavet, voir Daniel Tanguy, Le cabotage sur les côtes méridionales de la Bretagne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, "Bulletin philologique et historique jusqu'à 1610 du Comité des travaux historiques et scientifiques", 1966, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6430324f/f250.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les archives ont conservé la trace d'un navire, La Marie, victime des pirates<ref name="La mer au Pays de Fouesnant - rprdq">Louis Oges, "Le port de Bénodet", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/la-merfouesnantphpi-rprdq</ref>. En 1569 encore, Jeanne d'Albret évoque un navire Le Theulle, de Bénodet, arrivé au havre du Plomb, près de La Rochelle<ref>Auguste Pawlowski, La pointe d'Aunis à travers les âges d'après la géologie, la cartographie et l'histoire, "Bulletin de géographie historique et descriptive", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61271438/f449.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Époque moderne

En 1596, Bénodet devient le repaire d'un chef de guerre et brigand ligueur, Christophe d'Arradon<ref>Christophe d'Arradon, quatrième des cinq fils de René d'Arradon, seigneur de Kerdréan, Qinipily, Camors, Botblezven, La Grandville, chevalier du roi et de Claude de Guého, capitaine de Modèle:Nombre d'armes, frère de René d'Arradon et de Georges d'Arradon</ref>, baron de Camors, qui vint s'établir à Bénodet après avoir été chassé d'Audierne et Pont-Croix, rançonnant les marchands de Quimper, Pont-l'Abbé et l'Île-Tudy et rendant tout commerce impossible<ref name="La mer au Pays de Fouesnant - rprdq" />. Le Modèle:Date, des bateaux appartenant à la troupe du soldat ligueur et brigand Guy Éder de La Fontenelle, qui prend ce jour-là momentanément Quimper avant d'être repoussé, attendaient dans le port de Bénodet pour prendre part au pillage, mais « frustrés de leurs espérances, s'en retournèrent à vide comme ils étaient venus » écrit le chanoine Moreau<ref>Jean Moreau, Henri Waquet (publié par), Mémoires du chanoine Jean Moreau sur les guerres de la ligue en Bretagne, Quimper, 1960</ref>. En 1648, une dizaine de pirates espagnols installés aux Glénan rendent tout trafic du port quasi impossible.

Fichier:Carte de Berthou de Launay 1723.jpg
Carte de l'estuaire de l'Odet et Bénodet datant de 1723 (par Berthou de Launay).

Des annotations de Berthou de Launay jointes à une carte datant de 1723 mettent en avant les qualités nautiques du site de l'estuaire de l'Odet (l'orthographe de l'époque a été respectée) : Modèle:Citation bloc

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bénaudet (orthographe utilisée à l'époque) est sous la mouvance des seigneurs de Bodigneau (Bodinio) en Clohars-Fouesnant<ref>Les potences et carcans de cette justice seigneuriale, qui disposait du droit de haute justice, se trouvaient au lieu-dit Kreach ar Soner (la "colline du sonneur"), devenu par la suite Creach Coard, à l'emplacement de l'actuel château-d'eau de Bénodet</ref>, mais fait partie de la paroisse de Perguet : plusieurs actes notariés des juridictions de Kemper-Corentin et de la baronnie du Pont attestent l'existence du village à cette époque<ref name="bleuzen">René Bleuzen, Vers les sources de l'hôtellerie à Bénodet avec la saga Le Clinche, consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/les-personnagesfouesnantphp-fd4iza</ref>.

Le Modèle:Date, Nicolas Euzenou, chevalier, capitaine garde-côte<ref>Son grand-père maternel, Maurice de Querlazrec, était déjà capitaine garde-côte et commandant de Bénodet et l'Île-Tudy (confirmé par des lettres royales en 1588, 1595 et 1612), de même que son père Alain Euzenou (confirmé par de slettres rouyales de 1612, 1635 et 1637</ref> de Bénodet et de l'Île-Tudy, seigneur de Kersalun et du Cosquer (en Combrit), marié avec Claude Guégant de Querpiguet, demande, tant pour lui que pour ses héritiers dont René Euzenou, chevalier, seigneur de la Vieuville, son fils aîné, à être reconnus comme « nobles, issus d'ancienne chevalerie et extraction noble »<ref>Comte de Rosmorduc, "La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse", tome 3, 1896-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5586686v/f307.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. C'est lui qui fut pendu le Modèle:Date à une fenêtre de son château du Cosquer par des paysans révoltés lors de la révolte du papier timbré. Sauvé momentanément par un paysan de Combrit, Mathieu Mendez, il mourut le Modèle:Date à Pont-l'Abbé des suites de ses blessures.

Le Modèle:Date, le sieur de la Vigne Buisson, commandant la frégate Comte de Tessé, qui pratique la guerre de course, « entre dans la rivière de Bénaudet avec une prise flessingoise de dix canons chargée de deux cents pipes de vin de Canarie et de deux mille piastres »<ref>"La Gazette (France)", année 1691, Modèle:N°, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6448147h/f376.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le bailli de Quimper François-Marie de Kerguélen de Penanjeun<ref>François-Marie de Kerguélen, né avant 1671, chevalier de Saint-Louis, commandant le ban et l'arrière-ban de l'évêché de Quimper, époux en secondes noces le Modèle:Date à Quilinen de Anne-Jacquette Danillo, dame de Penanjeun, décédé le Modèle:Date à Landrévarzec</ref> écrit en 1709 : « Le port de Benodet est très mal gardé, qu’il vient tous les jours des battaux pecheurs se rendant à Quimper qui y acheptent des blets, du pain et des provisions qu’ils vendent aux grenesiens (Guernesiais) et cela de nuit et de jour. Il parait, Monseigneur, qu’il seroit à propos de faire aborder au fort tous les bataux entrant et sortant. Comme se sont quatre ou cinq péïsants des paroisses voisines mal disciplinés qui montent à leur tour cette garde, si sa Majesté le juge à propos, j’aurez le soin d’en faire la visite toutes les semaines et de remédier à ce désordre, sans en atteindre aucune rétribution que l’honneur de vous en rendre compte, et de marquer par là à votre Grandeur le zèlle que je conserverai toujours pour les intérêts du Roy »<ref>Cité par http://www.glenan.fr/Textes/Villier_du_Terrage/villiers_du_terrage.htm</ref>. En 1768, c'est le contre-amiral Yves de Kerguelen qui vante en vain près du roi Louis XV les avantages du plan d'eau de Bénodet<ref>Texte cité par Louis Oges, "Le port de Bénodet", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/la-merfouesnantphpi-rprdq</ref>, mais le site de Lorient fut finalement préféré.

En 1746, pendant la guerre de Sept Ans, la frégate française Marquise de Toumy, du Havre, commandée par le lieutenant Jacques de Mary, prend à l'abordage la frégate anglaise Benjamin, de Londres, dont la cargaison se compose de sucre et de tafia ; il la conduit à Bénodet<ref>Journal Mercure de France, décembre 1742, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6515419q/f157.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref> ; le Modèle:Date par contre, la barque La Françoise, de Noirmoutier, chargée de vin, qui se rendait à Bénodet, doit s'échouer dans l'anse du Lorc'h en Névez pour échapper à un corsaire anglais qui est finalement repoussé avec l'aide des habitants qui tirent sur lui, mais... s'apprêtent ensuite à le piller en vertu de la coutume du droit de bris, ce que le capitaine parvint à éviter en mettant en perce une barrique : une fois les habitants ivre-morts, il parvint à se déséchouer et à repartir. Le Modèle:Date, un caboteur de Pont-l'Abbé doit à son tour s'échouer volontairement près de la Mer Banche car il a été pris en chasse par un corsaire anglais près de l'Île aux Moutons<ref name="La mer au Pays de Fouesnant - rprdq" />.

Le Modèle:Date, La Marie-Julienne, de Quimper, s'échoue près de l'Anse du Groasguen : en vertu de la coutume du droit de bris, le bateau est totalement pillé la nuit suivante ; le même sort frappe le Modèle:Date un bateau de 40 tonneaux du Pouliguen, le Sainte-Anne, échoué au même endroit ; à son tour, le Modèle:Date, la Marie-Gabrielle, aussi échouée près de Bénodet, est pillée. Par contre, en vertu de lois décidées contre les pilleurs d'épaves pendant la Révolution française, les habitants des communes de Perguet et de Fouesnant sont condamnées solidairement à payer 4 500 francs de dommages intérêts et 4 500 francs d'amende pour avoir pillé un navire le 21 pluviose an II (Modèle:Date)<ref name="La mer au Pays de Fouesnant - rprdq" />.

Benjamin Girard, dans son livre « La Bretagne maritime », publié en 1889, décrit ainsi Bénodet les siècles précédents : Modèle:Citation bloc

L'ancienne paroisse de Perguet

En 1645 le père Julien Maunoir, célèbre prédicateur, vint prêcher à Bénodet et en 1659 à Perguet<ref>Edm.-M.P. du V., Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Albanel, Paris, 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR</ref>. La liste des recteurs de Perguet est consultable dans l'ouvrage des chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall<ref name="chan" />.

En 1759 la paroisse de Perguet devait chaque année fournir huit hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

La Révolution française et le Premier Empire

Le décret de l'Assemblée nationale du Modèle:Date précise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont réduites à 18. Parmi elles, « Clohars, qui aura pour succursales les ci-devant paroisses de Goesnac (Gouesnac'h), Pleuven et Perguet »<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f410.image.r=Perguet.langFR</ref>. Ce découpage ne fut que provisoire et non repris lors de la création des communes par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date).

Guillaume-Henri Pellerin, recteur de Perguet depuis octobre 1787, ainsi que Jacques Lharidon, vicaire, s'exilèrent en Espagne dans les environs de Bilbao pendant la Terreur<ref>Manuscrit de M. Boissière, Liste des prêtres finistériens réfugiés ou déportés en Espagne, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f255.image.r=Perguet.langFR</ref>. L'église de Perguet et la chapelle de Bénodet sont fermées en juillet 1792<ref name="infobr">http://www.infobretagne.com/benodet.htm</ref>.

François Canaff<ref>François Canaff avait été curé de Perguet jusqu'en 1787, puis professeur de quatrième au collège de Quimper. Il devint vicaire à Saint-Ivy le Modèle:Date, après la déportation de Guillaume Le Guellec.</ref>, ancien curé de Perguet, fut assassiné à Saint-Yvi le 13 floréal an IV (Modèle:Date) : « Entre sept et huit heures du matin, cinq hommes, l'un habillé en paysan et les autres en "sans-culottes" arrêtèrent François Canaff, vicaire à Saint-Ivy, sur le grand chemin menant à Quimper, vis-à-vis du village de Kerousal en Saint-Ivy. Celui qui paraissait être le chef, c'était Geslin, lui prit la main droite et se retirant un peu en arrière, lui a tiré un coup de fusil à la partie supérieure et latérale gauche du cou, qui l'étendit à terre. Un deuxième coup dans le bas-ventre l'acheva »<ref>Daniel Bernard, "Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère", revue "Annales de Bretagne", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f112.image.r=Perguet.langFR</ref>.

La batterie et le corps de garde de Bénodet sont ainsi décrits en 1793 : « La batterie de Bénodet, située sur la rive gauche de la rivière de Quimper, à son embouchure, est armée de deux pièces de huit (canons de huit livres) avec affûts de côte. Elle est de forme circulaire, fermée à la gorge par un mur très peu élevé, et qui ne peut servir de défense. L'objet de la batterie est uniquement de défendre l'entrée de la rivière à son embouchure. (...) Cette batterie renferme un corps de garde couvert d'ardoises. La couverture a besoin d'être réparée. La poudrière, éloignée de quelques pas, est en très bon état. (...) Il est convenu que le service de cette batterie sera fait par un garde d'artillerie, un caporal et six hommes »<ref>Rapport de Toussaint Silguy, commissaire pour l'armement des côtes du canton de Fouesnant, cité par Jean Dénès et Yvette Le Gouill, "L'année 1793 dans le canton de Fouesnant", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/population-fouesnantphpll4-spy</ref>.

Le Modèle:Date, la goélette La Coureuse et les navires de commerce qu'elle accompagnait entre la baie de Bénodet et Lorient sont capturés par les Anglais<ref>O. Troude, "Batailles navales de la France", tome 2, 1867-1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6541320m/f456.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Le Modèle:Date, le lougre L'Écureuil, parti de Bénodet, attaqué par la frégate anglaise Niger, alla s'échouer volontairement au fond de l'anse de Quilvinet (Guilvinec) où le bateau anglais continua de la canonner, contraignant l'équipage à l'abandonner ; les Anglais, ne pouvant déséchouer le bateau, l'incendièrent<ref>O. Troude, "Batailles navales de la France", tome 3, 1867-1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6541322f/f45.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Le 8 floréal an VI (Modèle:Date), un arrêté ordonne que la cargaison du navire Le Vigilant (« [d]es laines, brais, goudrons et avirons »), pris par un corsaire de Jersey, et conduit à Bénaudet, soit mise sur-le-champ à la disposition de l'ordonnance de la Marine de Brest<ref>François-Nicolas Dufriche de Foulaines, " Code des prises et du commerce de terre et de mer", tome 1, partie 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6572553t/f259.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le 4 messidor an VIII (Modèle:Date), la batterie du Groasguen à Bénodet est prise d'assaut par les Anglais pendant la nuit et incendiée<ref>Arnaud Penn, "Fouesnant entre terre et mer, deux cents ans d'Histoires de la Révolution à nos jours, 1789-2000", Arnaud Penn, Modèle:ISBN.</ref>.

Le Modèle:Date (13 vendémiaire an IX), de 50 à 60 voiles (navires) attendent à Bénodet (et un autre convoi de 40 voiles y arrive, venant de Bordeaux, le 3 brumaire an IX, soit le Modèle:Date) afin de ravitailler Brest, mais sont bloqués par la marine anglaise, qui occupe alors l'île de Sein. Caffarelli organise alors le transport par voie de terre : on réquisitionne le plus de charrettes possibles pour transporter les vivres de Quimper (ainsi que de Lorient) jusqu'à Port-Launay<ref>Maurice Bernard, L'œuvre de Caffarelli à Brest, "La Révolution française, revue historique", janvier 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1162394/f42.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Le Modèle:Date (22 nivôse an XIII), [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] ordonne, dans une lettre au vice-amiral Degrès, de faire conduire à Brest et désarmer « les trois bateaux canonniers et les quinze péniches qui sont à Bénaudet »<ref>"Correspondance de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}", tome 10, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62954782/f122.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, un convoi de Modèle:Nombre, chargés de vivres pour la Marine, acculés par des bateaux anglais en rade de Kérity-Penmarch et en passe d'être brûlés, parvient à se réfugier à Audierne et Bénodet<ref>Charles-Guillaume Étienne, "Journal de l'Empire" du 6 avril 1811, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4197695/f2.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Le Modèle:Date, un navire corsaire français « est entré dans le port de Bénodet (...) amenant trois prises anglaises, dont les cargaisons sont évaluées à trois millions »<ref>Charles-Guillaume Étienne, "Journal de l'Empire" du 4 janvier 1813, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k420408j/f2.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Des paysans davantage que des marins

Selon une étude effectuée par René Bleuzen<ref name="foen">René Bleuzen, De Perguet à Bénodet : contribution à l'histoire par les métiers, Revue "Foen Izella" Modèle:N°, juin 1997, consultable http://www.glenan.fr/sites/Foenizel/bulletin_10/10_metie.htm</ref>, malgré sa situation littorale, les paysans prédominaient : en 1849 une centaine des électeurs de Perguet, sur un total de Modèle:Nombre, étaient alors cultivateurs, les 49 autres effectuant des métiers divers, mais l'on relevait alors seulement 7 marins et 8 douaniers. Le recensement de 1911 montre une notable évolution : sur les Modèle:Nombre de Bénodet (le nom de la commune a changé dans l'intervalle), on relève encore 104 agriculteurs (auxquels il faut ajouter 39 journaliers), mais les marins-pêcheurs sont au nombre de 23 (auxquels il faut ajouter 15 marins, pêcheurs de sable ou d'engrais marins), 10 bateliers (assurant probablement la traversée du bac alors en service pour traverser l'Odet entre Bénodet et Sainte-Marine), 4 douaniers, un garde maritime et un gardien de phare. On assiste donc à une certaine montée en puissance des professions liées à la mer pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Parmi les membres des professions maritimes dont l'histoire a conservé la trace, Charles Portier est maître-voilier à Bénodet. Il décède le Modèle:Date ; l'une de ses deux filles, Marguerite, se marie le Modèle:Date à Perguet avec Jean-François Le Clinche (décédé en octobre 1849), qui développe le commerce des poteaux de mines à destination de l'Angleterre, les caboteurs ramenant au retour du charbon. Il était aussi aubergiste. Parmi leurs neuf enfants, l'un, Ambroise Le Clinche, fut conseiller municipal et le premier élu de la commune à demander l'ouverture d'une école cotre l'avis du maire de l'époque, Jean-Marie Friant. Un de leurs petits-fils, François Le Clinche, né le Modèle:Date, marié avec Marie-Jeanne L'Helgoualc'h, diversifie encore les activités, développant une épicerie-débit de boisson-articles de pêche, et se mettant à louer des chambres meublées à l'enseigne À l'ancre de marine, devenu une résidence hôtelière désormais, mais le restaurant existe toujours dénommé désormais Le Transat. Un autre membre de la même famille crée le Grand Hôtel, fréquenté notamment par Sarah Bernhardt, et devenu L'Abbatiale de nos jours<ref name="bleuzen" />.

En 1833, à Bénodet, l'échouage d'une barrique d'eau-de-vie provenant d'un naufrage provoqua une rixe entre les préposés des douanes et les riverains qui voulaient s'approprier ce don du ciel. « En un instant, des myriades de paysans armés de bâtons se réunirent et opposèrent une résistance avec voies de fait et violence », les plus déterminés s'écriant « qu'il fallait tuer les douaniers ou les précipiter dans la mer »<ref>Annick Le Douguet, "Violence au village. La société finistérienne face à la justice (1815-1914)", PURennes, 2014, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

L'amélioration lente du réseau routier

En 1861, la route reliant Quimper à Bénodet est classée Chemin de grande communication ; sept communes, concernées par son itinéraire, devront pourvoir aux dépenses de son entretien : Quimper, Ergué-Armel, Pleuven, Clohars-Fouesnant, Gouesnac'h, Fouesnant et Perguet (Bénodet)<ref>Chemins de grande communication : nouveaux classements, "Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562885b/f228.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

La même année la route reliant Pont-l'Abbé à Fouesnant est également classée "Chemin de grande communication" (sauf le passage dans le bourg de Combrit, sanctionné car en trop mauvais état). Les communes de Pont-l'Abbé, Combrit, Perguet (Bénodet) et Fouesnant sont désignées pour pourvoir à son entretien<ref>Chemins de grande communication : nouveaux classements, "Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562885b/f231.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

En 1892, le chemin départemental Modèle:N° reliant Bénodet à Fouesnant est rectifié au niveau de l'ancienne église de Perguet : il passait antérieurement au sud du placître, et désormais au nord, ce qui entraîne la démolition d'une partie de l'ancien cimetière paroissial<ref>Jean Coroller, "Bénodet : l'odyssée de la galerie à trèfles", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/au-detourdesparoissesfouesnantphp-hyy1gh</ref>.

La reconstruction partielle de l'église Saint-Thomas-Becket

La chapelle Saint-Thomas-Becket devient église paroissiale en 1802 au détriment de celle de Perguet<ref name="patr">http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29003486</ref>. Le Modèle:Date, une tempête renverse le clocher de la chapelle ; sa chute provoque l'effondrement de la toiture. La chapelle est restaurée grâce à une aide du gouvernement royal<ref name="infobr" />.

En 1871, le conseil général du Finistère consent un secours de 4 000 francs à la commune de Perguet, « commune très pauvre et qui a absolument besoin d'être aidée pour arriver à la reconstruction projetée » de l'église Saint-Thomas-Becket, dont le coût est évalué à 25 000 francs<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1871, page 528, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55629544/f626.image.r=Perguet.langFR</ref>, ce qui fut fait entre 1873 et 1887 par l'architecte diocésain Joseph Bigot.

La création tardive d'une école

Fichier:Jos Parker 6.jpg
Dessin de la chapelle de Perguet à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (par Jos Parker).

Le Modèle:Date<ref>Déjà un arrêté du 21 pluviôse an III avait ordonné la construction d'une école à Perguet, mais il n'avait pas été suivi d'effet</ref>, à la suite d'une ordonnance royale portant création d'une école à Perguet, le conseil municipal, présidé par le maire Briant de Laubrière refuse, tout en reconnaissant sa nécessité, alléguant son manque de moyens financiers ; le conseil municipal, présidé alors par Jean-Marie Dessaux, refuse à nouveau le Modèle:Date et encore le Modèle:Date, la commune s'étant endettée pour la réparation de l'église et la reconstruction du presbytère. D'autres refus ont lieu les années suivantes, et encore le Modèle:Date « le conseil, après en avoir délibéré, considérant le peu d'élèves qui pourraient fréquenter cette école, refuse à l'unanimité moins une voix de consentir à la création d'une école »<ref>"Bénodet, en 1871 s'ouvrait la première école", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/ecoles-fouesnantphp-cgxb7m</ref>.

En avril 1872, un rapport du conseil général du Finistère indique l'ouverture d'une école de garçons à Perguet, ce qui réduit alors à 28 le nombre des communes du département encore sans école<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1872, page 8, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562178s/f8.image.r=Perguet.langFR</ref>. L'école a en fait ouvert le Modèle:Date, tenue par trois religieuses de la congrégation des Filles de Jésus (de Kermaria), l'une d'entre elles ayant pour mission de tenir une maison de charité. En 1874, la commune reçoit une subvention de 2 000 francs du conseil général pour la construction d'une maison d'école<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1874, page 297, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f618.image.r=Perguet.langFR</ref>.

En 1884 une école de garçons ouvre à Bénodet<ref name=Lélennec>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'école de hameau du Perguet

Fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} la construction de Modèle:Nombre de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour Modèle:Nombre de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour Modèle:Nombre de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Bénodet (Perguet)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

Pendant le mandat municipal (1878-1886) de René Berrou, une école de hameau ouvre à Perguet (l'école de Bénodet est surchargée, jusqu'à Modèle:Nombre dans la classe unique !) et un bureau de poste à Bénodet, demandé en 1872 en raison de l'activité du port et « du nombre élevé d'étrangers qui viennent l'été pour les bains de mer »<ref name="Les personnages du Pays de Fouesnant - -php6lyd ud">René Bleuzen, avec le concours de Renan Clorennec, "Bénodet : les maires de la commune de Bénodet (suite)", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/les-personnagesfouesnantphp6lyd-ud</ref>.

La création de la commune de Bénodet

Fichier:Le calvaire de Perguet.jpg
Le calvaire de Perguet en 1899 (photo de Louis Rousselet).
Fichier:Bénodet Cartographie.jpg
Le bourg de Bénodet en 1879.

Le bulletin du conseil général du Finistère de décembre 1877 écrit : « Le conseil municipal de Perguet demande que la commune soit autorisée à échanger le nom de Perguet contre celui de Bénodet »<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", décembre 1877, page 177, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55645158/f181.image.r=Perguet.langFR</ref> ; le conseil général donne un avis favorable dans sa séance du Modèle:Date<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", décembre 1877, page 177, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55645158/f377.image.r=Perguet.langFR</ref>.

La commune de Bénodet est née le Modèle:Date par décret du président de la République, maréchal Mac Mahon. Jusqu'à cette date, elle s'appelait Perguet<ref>Contribution à l'histoire de Perguet - René Bleuzen - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>, du nom de la paroisse de Perguet qui, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se composait d'une multitude de petits hameaux agricoles, constitués de fermes et de penty à l'intérieur des terres, et d'un hameau de pêcheurs et de marins pratiquant le cabotage, constitué autour de la chapelle Saint-Thomas, au port<ref name="Lien3" />.

C'est au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que ce hameau de pêcheurs devient le centre névralgique de la commune avec la construction de la mairie, de l'école mixte et l'agrandissement de l'ancienne chapelle Saint-Thomas, élevée au rang d'église paroissiale<ref name="Lien2">[1] Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>. Bénodet comptait environ Modèle:Nombre en 1878. C'était la seule agglomération de la commune et seules quelques routes encaissées y menaient.

La traversée de l'Odet avant le pont de Cornouaille

Fichier:La cale et l'embouchure de l'Odet au début du XXème siècle.jpg
La cale et l'embouchure de l'Odet au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Jusqu'à la Révolution française, les deux seigneuries de Kersalaün en Combrit et de Cheffontaines (ou Penfentenyo en breton) en Clohars-Fouesnant possèdent conjointement les droits de passage de l'Odet entre la cale du Perguet (du nom de la paroisse de Perguet, ancien nom de l'actuelle commune de Bénodet) et celle de Sainte-Marine, qu'ils afferment tous les six ans au plus offrant<ref>Philippe Rivière, "Le Pont de Cornouaille", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Octobre-2012.pdf</ref>. Après la Révolution française, le département du Finistère qui prit en charge le bac permettant de relier Sainte-Marine et Bénodet. Le fonctionnement du bac était aléatoire ; c'était au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une simple barque permettant de faire traverser les piétons, le premier véritable bac étant mis en service en 1817, se mouvant à la rame et à la godille, disparaît lors d'une tempête en 1823 et un nouveau bac, grand, avec un équipage de huit personnes, est alors construit, mais il est abandonné en 1835. D'autres adjudicataires du contrat d'affermage se succèdent, mais la traversée reste irrégulière et incertaine.

Dès 1844, le conseil général du Finistère émet un premier vœu en faveur de l'installation d'un bac charretier entre Bénodet et Sainte-Marine, vœu qui est renouvelé périodiquement pendant Modèle:Nombre. En 1872, une pétition comportant de nombreuses signatures demande l'installation d'un bac ; les conseils municipaux de Combrit, Perguet, Fouesnant, Saint-Évarzec, Clohars-Fouesnant aussi. Le conseil général, après avoir hésité entre plusieurs solutions, tranche en faveur d'un bac charretier<ref>Projet d'installation d'un bac charretier à Bénodet, "Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f436.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

En 1890 la mise en service de deux bacs charretiers de Modèle:Unité de long et trois mètres de large est un grand progrès ; un essai de service assuré par une régie départementale échoue et le bac est à nouveau affermé (à Pierre Caoudal); le Modèle:Date- l'un des bacs fait naufrage en raison de son manque d'entretien et de sa vétusté (une avarie de gouvernail alors qu'il transportait un tombereau attelé, chargé de pierres de taille et son conducteur, ainsi qu'un passager) sans faire de victimes et est renfloué, reprenant du service jusqu'en 1905, le second continuant toutefois à fonctionner. En 1906, Adrien de Baroncelli écrit : « Au hameau de Sainte-Marine, un grand bac à rames permet de traverser l'embouchure de l'Odet. Ce bac transporte au besoin des automobiles, néanmoins l'embarquement et le débarquement ne sont pas commodes ; enfin si plusieurs voitures doivent passer, on risque d'attendre longtemps son tour »<ref>Adrien de Baroncelli, La Bretagne : plages bretonnes, 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773044q/f144.image.r=Sainte-Marine.langFR</ref>. Le tarif est alors de Modèle:Unité pour les piétons, Modèle:Unité pour les bicyclettes, Modèle:Unité pour les automobiles et la durée de la traversée est estimée à six minutes<ref>Adrien de Baroncelli, La Bretagne : plages bretonnes, 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773044q/f146.image.r=Sainte-Marine.langFR</ref>. En 1908, Gordon Sturrock note que le tarif de la traversée est de Modèle:Unité par personne, mais que ce prix ne comprend pas le passage de la bicyclette<ref>Gordon Sturrock, Excursion en Bretagne : août 1908, Société vélocipédique métropolitaine, 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5774378v/f26.image.r=Sainte-Marine.langFR</ref>! La différence de tarif indiquée par ces deux auteurs, à deux ans d'intervalle, est surprenante. Le premier bac à vapeur, long de Modèle:Unité et large de huit mètres, est mis en service le Modèle:Date : il est tracté par des chaînes mouillées s'enroulant autour d'un tambour, mais il doit cesser son fonctionnement dès 1925 car le mécanisme a mal vieilli et les pannes étaient trop fréquentes.

André Chevrillon décrit ainsi le départ du bac en 1920 : Modèle:Citation bloc

Un nouveau bac à vapeur est inauguré le Modèle:Date, mais coule lors d'une tempête (le patron aurait oublié de fermer l'un des hublots !) dans la nuit du 4 au Modèle:Date dans le port de Bénodet<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 6 décembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k623921c/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref> ; il est renfloué et reprend du service après réparations le Modèle:Date jusqu'au Modèle:Date, jour où les Allemands le dynamitent. Une vedette à moteur, puis un chaland provisoire en bois le remplacent alors, la liaison n'étant rétablie avec un véritable bac qu'en 1951 : ce bac peut charger un maximum de 20 voitures et, très vite, est engorgé, principalement en saison estivale, en raison de l'accroissement du trafic (28 000 véhicules en 1951, 135 000 en 1964, 290 000 en 1971, le bac fonctionnant alors 18 heures par jour). Le temps d'attente avant d'embarquer peut être supérieur à une heure et de nombreux automobilistes, ainsi que les poids lourds, doivent faire le détour par Quimper où la rocade sud et le pont de Poulguinan (qui permet de traverser l'Odet juste en aval de Quimper) n'existent pas encore (mis en service en 1974)<ref>Philippe Rivière, "Le pont de Cornouaille, Modèle:Nombre de traversés, Modèle:Nombre de traversées, http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Octobre-2012.pdf</ref>.

Fichier:Archives bac Bénodet.jpg
Pour assurer la traversée de l'Odet, un bac charretier (à gauche) a été mis en service en 1888 et remplacé en 1911 par un bac à vapeur (à droite).

La mise en service le Modèle:Date du Pont de Cornouaille, construit par le département du Finistère entre Le Cosquer en Combrit et Kergos en Clohars-Fouesnant<ref>Photo du pont en construction sur le site officiel de Combrit Sainte-Marine</ref>, également appelé « pont de Bénodet »<ref>Modèle:Pdf Le passage de l'Odet entre les pays de Fouesnant et de Pont-l'Abbé - René BLEUZEN - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref> permit de relier enfin sans problèmes les deux rives de l'estuaire de l'Odet, donc le Pays fouesnantais au Pays Bigouden, même s'il fut à péage jusqu'en 1987, date de l'amortissement de ses frais de construction. Modèle:Article détaillé

Fichier:Pont de Bénodet 2011.JPG
Pont de Cornouaille.

La naissance d'une station balnéaire

Fichier:Bénodet 1903 2.jpg
Vue générale de Bénodet depuis Sainte-Marine avant 1903 (dessin de A. Karl)
Fichier:Maison Lemoine Bénodet.jpg
La maison Lemoine à Bénodet (dessin de 1877, auteur inconnu.
Fichier:Bénodet 1903 1.jpg
Le Chemin de la Grève (Rives de l'Odet) avant 1903 (dessin de A. Karl)

Dès le Second Empire, le site de Bénodet commence à attirer une population aisée à la recherche de lieu de villégiature et les premières maisons élégantes voient le jour à proximité du port<ref name="Lien2" />.

Mais le développement de Bénodet est directement lié à l’arrivée du chemin de fer à Quimper en 1863. Ainsi, dès 1870, Bénodet commence à voir se développer une nouvelle forme de tourisme élégant, adepte des bains de mer. En août 1875, sont organisées des manifestations nautiques constituant de fait un lancement quasi officiel de la station<ref>Serge Duigou, chapitre sur Bénodet dans « L'Odet », éditions Palantines, 2007, Modèle:ISBN Modèle:BNF.</ref>. Cette pratique balnéaire intègre alors l'histoire de Bénodet au même titre que le furent la pêche ou l'agriculture.

Le bourg, jusque-là regroupé autour du port, va alors s’agrandir et se transformer de façon continue jusqu’à aujourd'hui<ref>« À l'origine balnéaire d'une plage » dans le no 147 de la revue « études foncières » site personnel</ref>. De grandes propriétés, des villas (certaines sont classées) voient le jour le long de l'estuaire de l'Odet ; par exemple c'est en 1875 que Fernand Dauchez<ref>Une de ses filles, Jeanne Dauchez, artiste-peintre, épousa le peintre Lucien Simon ; un de ses fils André Dauchez est aussi un artiste peintre connu</ref>, avocat et important homme d'affaires parisien, découvre Bénodet et achète la propriété de Kergaït qui domine l'Odet à l'entrée de l'anse de Penfoul, qui fut son lieu de vacances d'été jusqu'à son décès en 1925<ref name="Chroniques de Fouesnant - ayx7">"Bénodet : conversation avec un centenaire", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/chroniques-defouesnantphpiy-ayx7</ref>. Si la première auberge, faisant aussi hôtel, ouvre dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tenue tout au long du siècle par la famille Le Clinche<ref>René Bleuzen, "Vers les sources de l'hôtellerie à Bénodet avec la saga Le Clinche, consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/les-personnagesfouesnantphp-fd4iza</ref>, plusieurs hôtels sont construits à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, face aux plages ou à la rivière, le plus connu étant le "Grand Hôtel"<ref>Cet hôtel est renommé "Abbatiale" en 1988.</ref>, construit en 1880, où descendirent artistes, gens de lettres et "yatchmen" souvent britanniques.

Autant d'éléments qui accélèrent, au tournant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un essor touristique qui ne cessera de croître par la suite et qui finira par conférer à Bénodet le statut de station balnéaire de plus en plus fréquentée<ref>Une station balnéaire en hiver : Bénodet 23 mars 1974</ref>, par exemple en août 1892, Sarah Bernhardt vint se reposer un mois à Bénodet<ref>Journal Le Figaro Modèle:N° du 4 août 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282248w/f3.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Marius Sepet visite Bénodet en 1894 et en fait cette description : « Environné de belles habitations, Bénodet est fréquenté par les Quimperrois (sic)<ref>Le journal Le Petit Parisien Modèle:N° du 30 juin 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k518228s/f3.image.r=B%C3%A9nodet.langFR, raconte un accident dû à un cheval tirant une voiture ramenant une famille quimpéroise revenant d'une partie de campagne au bord de la mer survenu dans la descente de la côte de Moulin du Pont ; dans le sens Quimper-Bénodet, cette côte posait aussi quelques problèmes aux chevaux: Bernard Delaire raconte que, partis de la gare de Quimper, « les chevaux transpiraient sous le lourd chargement. Au Moulin du Pont, il y avait un arrêt pour faire reposer les chevaux. Les jeunes montaient la côte à pied et remontaient dans la carriole à l'embranchement de Gouesnach », voir http://fr.slideshare.net/fouesnant/chroniques-defouesnantphpiy-ayx7</ref>, qui se baignent sur une plage de sable en arc de cercle (grandes cabines), située en avant du petit fort, ou batterie de Bénodet. Deux phares, l'un à feu fixe rouge et haut de Modèle:Unité, l'autre à feu fixe blanc et haut de Modèle:Unité, signalent l'entrée de l'Odet. Il existe en outre un sémaphore sur la rive droite. Ce ne sont plus seulement les Quimperrois qui fréquentent la plage de Bénodet et la riante verdure qui la couronne, elle est en train de devenir, grâce aux facilités de circulation, une station recherchée de loin, même des Parisiens et des Parisiennes »<ref>Marius Sepet, Un mois à l'Île-Tudy, "La semaine des familles" n° du 30 mars 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5513671j/f7.image.r=Tudy.langFR</ref>.

Cette autre description de Bénodet date de 1899 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La navigation sur l'Odet

En 1885 un bateau à vapeur, "Le Plongeur" transporte les voyageurs de Quimper à Bénodet et jusqu'à l'Île-Tudy ; il est remplacé en 1905 par une vedette en bois munie d'un moteur à pétrole, le "Terfel", puis, en 1921 l'"Amiral Ronarc'h", ainsi qu'un peu plus tard le "Roi Gradlon". En 1929 l'armement Donat<ref>Camille Donat, né le Modèle:Date- à Trébeurden, décédé le Modèle:Date- à Combrit ; son frère Louis Donat (1882-1960) commanda la Fée de l'Odet, puis la Perle de l'Odet.</ref> met en service la "Reine de l'Odet", qui peut transporter Modèle:Nombre et va jusqu'aux Glénan ; s'y ajoute en 1936 la "Perle de l'Odet" et la "Fée de l'Odet" (qui coula en 1946 au large de Boulogne-sur-Mer ).

En 1962, Pierre Monfort met en service l' "Aigrette" ; puis, après avoir racheté l'armement Donat, successivement l' "Aigrette II", puis "III", "IV" , "V", l'hydrojet l' "Atlante", une nouvelle "Aigrette II", et enfin le "Capitaine Nemo", un catamaran à vision sous-marine<ref name=Lélennec/>.

Fichier:Bénodet au début du XXème siècle.jpg
Bénodet au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Naufrages et sauvetages

En 1871, neuf personnes dont deux enfants, auraient été enlevées par un "coup de mer"<ref>Armand Praviel, L'affaire Buguet, "Revue belge" du Modèle:1er janvier 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859563b/f30.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, la chaloupe Sainte-Anne, chargée de kaolin, se brise par grosse mer sur le Mendion, une roche à six milles au large de Bénodet, et coule ; l'équipage fut sauvé par le bateau-poste des Glénans<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5767946m/f310.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, la chaloupe L'Eugène, de Concarneau, après une nuit de pêche à la drague, poussée par une forte brise de sud-ouest, heurte entre l'Île aux Moutons et le chenal de Bénodet la roche dénommée "La voleuse" et la chaloupe sombra immédiatement. Ce naufrage fit 4 noyés et deux survivants, recueillis par la chaloupe Sainte-Anne<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6210400b/f36.image.r=B%C3%A9nodet.langFR et journal La Presse du 6 février 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k542150j/f4.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, dans la baie de Bénodet, la chaloupe L'Arche d'Alliance, de Concarneau, commandée par Henri Bescond, avec Modèle:Nombre d'équipage, pratiquant la pêche à la drague, chavire à la suite d'une forte rafale de vent. La chaloupe Les Deux-Frères, également de Concarneau, parvient à sauver quatre des naufragés. Malheureusement, Henri Bescond et son fils, âgé de Modèle:Nombre, se sont noyés. « La veuve se trouve dans la plus grande détresse puisqu'il reste encore six enfants plus jeunes »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6488174h/f36.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le bateau de pêche 2025, de Douarnenez, chavire, renversé par une lame, en face de Bénodet. Les naufragés, qui se soutenaient en s'accrochant à des épaves, sont secourus par deux bateaux, l'un de Lesconil, l'autre du Guilvinec<ref>Journal La Lanterne Modèle:N° du 11 juin 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75055264/f4.zoom.r=b%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, l'Alma, un bateau de pêche de Bénodet, qui n'avait pas ses feux de position allumés, fut coupé en deux au large de Penmarch lors d'une collision avec le steamer Calédonie : le naufrage fit deux rescapés (recueillis à bord du Calédonie) et 4 disparus<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 6 avril 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2130026/f4.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, par tempête de sud-ouest et mer très grosse, le canot de pêche Finistère, monté par Modèle:Nombre d'équipage, sombre à l'entrée de la baie de Bénodet, à trois milles environ à l'ouest de l'Île aux Moutons. « Malgré le danger, les patrons et les équipages de canots Radegonde-Joséphine et Melin se portent au secours de naufragés. Leur dangereuse manœuvre est couronnée de succès », les sept hommes étant sauvés. Un prix de Modèle:Unité est accordé aux sauveteurs<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6436661m/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le journal Le Rappel du Modèle:Date indique que l'épave du Maria-Thérésa, un navire parti le Modèle:Date de Bénodet, chargé de poteaux de mines, a été découverte sur la côte du Pays de Galles<ref>Journal Le Rappel Modèle:N° du 10 février 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75436689/f4.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, la barque de pêche Henriette et Louise, de Lorient, chavire lors d'une violente tempête dans la baie de Bénodet. Le naufrage fait Modèle:Nombre<ref>Journal La Lanterne Modèle:N° du 10 octobre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7508972p/f3.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, un canot automobile faisant le service entre Concarneau et Bénodet tombe en panne ; les quatre hommes à bord tentèrent de regagner Concarneau à l'aviron, mais leur canot coula. Un seul des hommes à bord parvint à s'accrocher à un rocher et à être secouru<ref>Journal Le Petit Parisien Modèle:N° du 12 septembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5622693/f2.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, un bateau neuf, sortant des chantiers de Bénodet, l'Amour du Travail chavire au large de Beg Meil alors qu'il se rendait à La Forêt, avec deux hommes à bord ; ceux-ci sont recueillis par le Sainte-Anne<ref>"Annales du sauvetage maritime", juillet 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802711r/f77.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

En décembre 1909, le canot de pêche Marguerite, de Loctudy, chavire en baie de Bénodet sous la violence du vent alors qu'il revenait de la pêche à la crevette. Les trois hommes à bord sont sauvés par un autre bateau, le Saint-Antoine<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 décembre 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642367c/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Jean-Marie Depierrois, matelot des douanes à Bénodet, eût plusieurs sauvetages à son actif : un enfant le Modèle:Date à Rosbras, un autre le Modèle:Date à l'Île-Tudy, un autre le Modèle:Date à Bénodet et encore un autre le Modèle:Date à Bénodet<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1917, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58022289/f111.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le Carmen de Loctudy, est jeté par la tempête sur la grève de Penmorvan dans l'anse de Bénodet ; son capitaine est noyé<ref>Journal La Lanterne Modèle:N° du 22 février 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7513276n/f3.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

En juin 1912, le sloop Sainte-Marte coule en baie de Bénodet ; l'équipage est noyé<ref>Journal La Croix n° du 23 juin 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258335n/f6.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le soir du Modèle:Date, le sloop Jeanne-d'Arc, de Brest, chargé d'essences, à destination de Bordeaux, pris dans la tempête, tente de se réfugier à Bénodet et coule près de la pointe de Combrit. L'équipage put gagner la terre proche<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 2 mars 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5837019/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le canot de pêche Surcouf, pris par une rafale, chavire à 5 milles au sus-sud-est de Bénodet. L'équipage du thonier Hoche, de Concarneau, parvient à repêcher l'équipage du canot naufragé<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6476050v/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le vapeur Saint-Nicolas, de Marseille risque de s'échouer sur les roches "Les putains" alors que, pris dans la tempête et non maître de sa manœuvre, il était pris en remorque par le remorqueur Mastodonte. Il refuse toutefois le secours du canot de sauvetage Alice, du Guilvinec, mais finit par être jeté à la côte entre la pointe de Bénodet et la pointe de Mousterlin<ref>"Annales du sauvetage maritime", Modèle:1er janvier 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5766622v/f64.image.r=B%C3%A9nodet.langFR et journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 19 décembre 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k583993s.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Le vapeur échoué, avec tout le matériel qu'il renferme, est finalement vendu par adjudication par les services des Domaines le Modèle:Date à la Société normande de métallurgie<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6479352n/f38.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, la chaloupe Jeanne Augustine, de Loctudy, s'échoue sur la roche "Vérez" à l'entrée de Bénodet. L'Augustin Carré, bateau de sauvetage de l'Île-Tudy, vient la secourir en dépit du gros temps, mais ne trouve que quelques épaves, la chaloupe venant de disparaître. Son équipage s'était sauvé au moyen d'une petite embarcation<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5766638q/f85.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, Jean Péron, pêcheur originaire de Loctudy, mais seul à bord du Scrogneu, du Guilvinec, tombé à l'eau, à un mille au sud de la tourelle Men Du qui borde la sortie du chenal de Bénodet, est repêché par Armel Mariel et Yves Jaouen, deux pêcheurs de Lesconil, à bord du bateau de pêche Le nom est changé<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5766642m/f60.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le canot Le Bluet chavire dans les parages de l'îlot "Les Verres", juste au sud de Bnéodet ; deux disparus<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 décembre 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648228q/f2.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le trois-mâts goélette Dustu, de Pleubian, mais immatriculé à Fécamp, chargé de charbon, heurte la roche Malvic, à 4 milles au sud du port de Bénodet et coule ; les six hommes d'équipage, réfugiés dans leur canot de sauvetage, sont remorqués jusqu'à Bénodet<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 juillet 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6582533/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, René Toularastel, pêcheur à l'Île-Tudy, recueillit quatre naufragés entre Bénodet et l'Île-Tudy, au niveau du Téven, partis de Bénodet sur une plate; l'un d'eux, Hee [père] était déjà mort, les trois autres (Hee [fils], Christien et Mandez) ramenés par ce pêcheur de Modèle:Nombre à l'Île-Tudy<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58284915/f78.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le yacht Kraken coule en Méditerranée : son équipage, formé de quatre marins de Bénodet (dont le capitaine Sébastien Le Bec) et de sa région, est sauvé et débarqué à Barcelone<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 20 avril 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k624787c.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le cotre Alexandre-Marie, de Noirmoutier, chargé de Modèle:Unité de sel, coule en rade de Bénodet ; le naufrage fait un noyé et un survivant<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6547858n/f6.image.r=B%C3%A9nodet.langFR et journal Le Matin Modèle:N° du 17 novembre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k578533m/f5.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, un bateau de pêche fait naufrage en baie de Bénodet mais son équipage de six hommes est sauvé par le Jacobsen, un voilier-caboteur de Dunkerque<ref>Journal Le Matin Modèle:N° du 12 février 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k578620f/f3.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Herlé Kérivel, de Bénodet, patron de la vedette garde-pêche Les Glénans, reçut la médaille d'argent de la Société centrale de sauvetage des naufragés et un prix pour avoir plongé tout habillé afin de secourir le Modèle:Date un garde maritime tombé à l'eau et en train de se noyer, alors que la vedette s'amarrait dans le port de Bénodet<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5828309q/f56.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le sous-marin Pascal s'échoue, drossé par le vent alors qu'il appareillait, sur la roche du Four en baie de Bénodet ; il put être dégagé après sept heures d'efforts par le remorqueur de la marine Hippopotame<ref>Journal Le Matin Modèle:N° du 24 novembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861578/f3.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, un canot de pêche coule face à la plage de Bénodet, à environ 3 milles de la côte : le pêcheur à bord, de Loctudy, est sauvé par deux marins de Sainte-Marine<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 novembre 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662168m/f3.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le dundee thonier Claude-Anne, de Concarneau, est drossé à la côte près de Bénodet ; le bateau est perdu, mais les sept hommes à bord sont sauvés<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 26 septembre 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662110v/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

La Belle Époque

Fichier:Bénodet 1908.jpg
Liste des principaux habitants de Bénodet en 1908.
Les querelles liées à la laïcité

Le Modèle:Date, en vertu de la [[Congrégation religieuse en droit français|Loi du Modèle:1er juillet 1901]], un arrêté du préfet du Finistère laïcise l'école de Bénodet<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 17 août 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220402v/f3.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Le Modèle:Date, le journal Le Temps écrit : « L'inventaire [des biens du clergé] n'a pu être fait à (...) Bénodet »<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 9 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k238551z/f3.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. En vertu de la loi de séparation des Églises et de l'État, le Modèle:Date, les prêtres du presbytère de Bénodet sont expulsés, le même jour que ceux de La Forest et de Fouesnant, « Soixante gendarmes à cheval assuraient l'ordre »<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 17 octobre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k239149p/f3.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref> ; une femme est arrêtée pour avoir souffleté le maire, Nédélec<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 17 octobre 1907, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6415895/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Pardons et fêtes

Le pardon de Bénodet est ainsi décrit en 1896 : Modèle:Citation bloc

Gustave Geffroy décrit ainsi Bénodet et sa région, ainsi qu'une fête foraine, vers 1904 : Modèle:Citation bloc

Des travaux d'élargissement du quai du port de Bénodet sont effectués en 1906<ref>"Bulletin des lois de la République française", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215440m/f1606.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. En 1912, Modèle:Nombre sont inscrits à l'école de Bénodet, mais 25 ne peuvent être admis, faute de place. Une seconde classe ouvre enfin en 1913. L'école de Perguet compte Modèle:Nombre en 1912. Un bureau de bienfaisance ouvre à Bénodet le Modèle:Date.

La Première Guerre mondiale

Fichier:523 Châteaulin 1 GM.jpg
Bateau américain échoué sur la plage à Bénodet en 1918 (photographie Jacques de Thézac)
Fichier:Bénodet 015 Monument aux morts.JPG
Bénodet : le Monument aux morts.

Modèle:Nombre originaires de Bénodet sont mortes pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb resultcommune.php">Memorialgenweb.org - Bénodet : monument ax morts</ref>. Leurs noms sont indiqués sur le Monument aux morts de Bénodet<ref>http://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=monuments&id=212060&desc=benodet&individu_filter=christien</ref>, édifié par l'architecte Charles Chaussepied et inauguré le Modèle:Date. Parmi elles, trois soldats sont morts sur le front belge dont Guillaume Marteville<ref>Guillame Marteville, né le Modèle:Date à Bénodet, fils d'un gardien des phares du Coq et de la Pyramide à Bénodet, a contracté le Modèle:Date un engagement de Modèle:Nombre dans la Marine nationale ; membre de la Brigade de fusiliers marins commandée par Pierre Alexis Ronarc'h, décédé le Modèle:Date à l'hôpital de campagne de La Panne (Belgique) des suites de ses blessures. Son nom a été donné à un square de Bénodet</ref>, fusilier marin, mort à Modèle:Nombre à La Panne (Belgique) lors des combats de la Course à la mer, deux sont des marins disparus en mer, un est mort en captivité en Allemagne, la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Deux soldats ont été décorés de la Croix de guerre et de la Médaille militaire, François Le Gall<ref>François Le Gall, né le Modèle:Date à Combrit, marsouin au [[3e régiment d'infanterie de marine|Modèle:3e régiment d'infanterie coloniale]], mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à l'hôpital maritime de Rochefort</ref> et Pierre Le Gall<ref>Pierre Le Gall, né le Modèle:Date à Clohars-Fouesnant, sergent au 151e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Bazarnes (Yonne)</ref>.

La vie à Bénodet pendant la Première Guerre mondiale est racontée dans un article de Louis Ogès<ref name="La Guerre au Pays de Fouesnant - wd">Louis Ogès, "À Bénodet : la Grande Guerre, consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/guerre-afouesnantphpr9sm-wd</ref>, à l'époque instituteur et secrétaire de mairie ; il évoque l'atmosphère lors de la déclaration de guerre qui perturbe la "saison touristique" qui alors battait son plein, la peur des paysans de ne pas pouvoir faire les moissons, l'inauguration dès le Modèle:Date d'une plaque commémorative offerte par le maire Bouilloux-Lafont et destinée à recevoir les noms des enfants de Bénodet morts pour la patrie (elle s'avéra hélas beaucoup trop petite), l'installation par le maire d'un hôpital bénévole pour convalescents (le plus célèbre fut Guillaume Apollinaire) de 27 lits dans l'Hôtel de la Plage. Des torpilleurs furent basés à Bénodet pendant la guerre.

Pendant son séjour, Guillaume Apollinaire a célébré Bénodet dans un long poème dont voici la première strophe : <poem>

Je vous aime ce soir où monte la marée
Bateaux de Bénodet à la voile azurée
Pêcheurs de Loctudy dont les filets d'azur
Se confondent avec la mer et le ciel pur
Cependant que l'Odet bleu comme une pierre
Pâlit et que là-bas chaque phare s'éclaire (...)<ref>Guillaume Apollinaire, Le guetteur mélancolique, éditions Gallimard, 1993</ref>

</poem>

Bénodet vers 1920

André Chevrillon décrit ainsi Bénodet dans la "Revue des Deux Mondes" en 1920 : Modèle:Citation bloc

Plus loin André Chevrillon poursuit : Modèle:Citation bloc Kermoor fut d'abord une villa construite par la famille Koëchlin, des industriels alsaciens qui avaient choisi de rester français en 1871. Rodolphe Koëchlin mourut à Bénodet en janvier 1920 et ses héritiers vendirent la propriété qui fut transformée en hôtel-restaurant. En 1923 le peintre Pierre Savigny de Belay recouvrait de fresques les murs de la salle à manger, agrandie (lesquelles ont été achetées par la ville de Quimper en 2020)<ref name=Lélennec/>.

L'essor de la navigation de plaisance

Dès le début du siècle dernier, l'estuaire et la baie devinrent un lieu de rendez-vous des yachtmen naviguant dans la région ou venant d'outre-Manche. Leurs yachts faisaient alors escale à Bénodet. Des courses-croisières intégraient Bénodet comme but ou escale, comme la course « Bénodet - Ile d'Yeu - Bénodet » créée en 1927 par Maurice de Laubrière<ref>Un yachtman de la belle époque, Maurice de Laubrière 1854 - 1928 - N. Guichet - Le Chasse-Marée</ref>, la course « Le Palais - Bénodet »<ref>La grande semaine Le Palais - Bénodet dans le Ouest Eclair du 24/08/1935</ref> ou la course « Plymouth - Bénodet »<ref>La course croisière Plymouth - Bénodet dans le Ouest Eclair du 19 août 1936</ref> qui deviendra « Plymouth - La Rochelle - Bénodet - Plymouth » et à laquelle participa bien plus tard, en 1968, Éric Tabarly, sur Pen Duick III, avec Olivier de Kersauson dans son jeune équipage. Des régates étaient organisées chaque été<ref>Les régates de Bénodet, revue "Match" Modèle:N° du 14 août 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510065t/f12.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref> par la "Société des régates de Bénodet-Loctudy"<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 26 juillet 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k624518q/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Des yachts comme l' "Orion", propriété d'une américaine, l' "Eros" du baron de Rothschild, le trois-mâts l' "Ailée" de Virginie Hériot (elle s'imposa aux Jeux olympiques d'été de 1928), et d'autres, fréquentèrent le port (abrités dans l'Anse de Penfoul), où le "Pourquoi Pas ?" fit aussi escale en 1927<ref name=Lélennec/>.

L'essor de la station balnéaire

Le Modèle:Date, le conseil municipal proteste contre les extractions de sable sur la plage du Trez, sinon « dans une année ou deux, la réputation de Bénodet comme station balnéaire ne sera plus qu'un mythe et ce sera pour les habitants la plus affreuse misère »<ref name="La mer au Pays de Fouesnant - - phpvhouvk">René Bleuzen, "Bénodet est un havre de vie depuis la nuit des temps", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/la-merfouesnantphpvhouvk</ref>. En 1913, pour la première fois, la plage du Trez est surveillée pendant la saison balnéaire, avec le concours des Hospitaliers-Sauveteurs bretons<ref name="Les personnages du Pays de Fouesnant - -php6lyd ud" />.

Un recensement effectué le Modèle:Date- montre que Modèle:Nombre étrangères à la commune y résidaient alors ; dont 30 étrangères<ref>Parmi ces étrangers, 13 alsaciens (l'Alsace-Lorraine est alors allemande), 4 anglais, 1 italien, 5 suisses, 1 américain, 1 luxembourgeois et deux allemands</ref>, ce qui montre que la station avait déjà à l'époque un début de rayonnement international<ref name="La Guerre au Pays de Fouesnant - wd" />.

C'est durant l'été que la station était la plus fréquentée et, dès les années 1920, différentes animations estivales virent le jour à Bénodet<ref>Modèle:Pdf Animations estivales à Bénodet dans les années 1930 - René Bleuzen - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>. Bénodet est classée officiellement "station climatique" en 1919 et "station de tourisme" par un décret du Modèle:Date<ref>"Bulletin officiel de l'Office national d'hygiène sociale", 1928-1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62339758/f515.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. En 1921, 57 villas en location sont recensées et 322 chambres d'hôtel. Vers 1930, de 1200 à 1500 touristes fréquentent chaque année Bénodet, qui compte cette année-là 322 chambres d'hôtel et 57 villas de tourisme. Une taxe de tourisme est perçue à partir de 1932 et le syndicat d'initiative est créé dès 1934<ref name="La mer au Pays de Fouesnant - - phpvhouvk" />.

La vie menée par les personnes aisées fréquentant Bénodet durant la saison estivale pendant la Belle Époque et l'Entre-deux-guerres est racontée par Bernard Delaire, un des petits-fils de Fernand Dauchez<ref name="Chroniques de Fouesnant - ayx7" />. Les animations estivales de la station pendant la décennie 1930 font l'objet d'un article de René Bleuzen, qui décrit aussi le Pardon de Bénodet du Modèle:Date<ref>René Bleuzen, "Animations estivales à Bénodet dans les années 1930", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/la-merfouesnantphp-cdswkh</ref>.

Un "circuit cycliste de Bénodet" était aussi organisé chaque année<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 septembre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6308025/f9.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. François Haas<ref name="Francois Haas">François Haas, né le Modèle:Date à Bénodet, décédé le Modèle:Date à Quimper, fut par exemple Modèle:2e de la course cycliste Paris-Auxerre et Modèle:3e de Paris-Laigle en 1930 ; il participa au Tour de France cycliste ; voir http://www.siteducyclisme.net/coureurfiche.php?coureurid=24874 et journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 21 septembre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k624575n/f10.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>, originaire de Bénodet, fut entre 1930 et 1934 un coureur cycliste professionnel ayant une certaine notoriété.

L'Entre-deux-guerres

Le Modèle:Date, un rapport de M. Le Hen, inspecteur du travail, évoque la tuerie d'animaux tenue à l'époque par M. Le Guyader : « Cette tuerie est en pleine agglomération, (...) près de l'église et de la place publique de Bénodet. (...) J'ai trouvé l'établissement dans un état infect. (...) La surface de l'établissement est trop restreinte pour qu'on puisse y faire le nécessaire du point de vue de l'hygiène ». En conséquence, l'inspecteur émet un avis très défavorable à la poursuite de l'activité<ref>"Procès-verbaux et rapports du conseil départemental d'hygiène et des commissions sanitaires du Finistère. Lois des 15 février 1907 et 7 avril 1903 relatives à la protection de la santé publique 1922", imprimerie Ed. Menez, Quimper, 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6505561c/f107.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>. Une autre tuerie d'animaux, tenue par M. Jourdren, reçoit un avis favorable le Modèle:Date à la poursuite de son activité « sous réserve que les déchets putrescibles soient enfouis et recouverts d'une couche de chaux vive en vue de leur rapide destruction » et de la construction « d'une fosse cimentée pour recevoir les détritus » car « les eaux résiduaires [sont] déversées dans la mer et sur les terres avoisinantes »<ref>"Procès-verbaux et rapports du conseil départemental d'hygiène et des commissions sanitaires du Finistère. Lois des 15 février 1907 et 7 avril 1903 relatives à la protection de la santé publique 1922", imprimerie Ed. Menez, Quimper, 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6505561c/f106.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

En 1923 est décidée la construction de l'école de hameau de Menez Groas. L'école privée Notre-Dame ("Steredenn Vor") ouvre en 1927.

Un devis pour le projet de construction d'un réseau d'adduction d'eau potable est accepté en 1929 et un éclairage public est mis en place à partir de 1930<ref name="Les personnages du Pays de Fouesnant - -php6lyd ud" />.

Un décret du Modèle:Date autorise la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Bénodet<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6493055j/f36.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Une équipe de football, l'"Étoile de Bénodet", existe dans la décennie 1930<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 janvier 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659513x/f10.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

Le Modèle:Date l'hôtel "Speranza" de Bénodet est détruit par le feu<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 6 octobre 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659423z/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Vingt personnes de Bénodet sont mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale dont Joseph Saouter<ref>Matelot canonnier sur le Bretagne, décédé le Modèle:Date lors de l'attaque britannique sur Mers-El-Kébir</ref>, décédé à Mers el-Kébir et Guillaume Clément, disparu en mer, victime du naufrage du Djurdjura, cargo britannique coulé le Modèle:Date par le sous-marin italien Brin<ref name="MémorialGenWeb resultcommune.php" />.

En 1942, la marine de guerre allemande installe à Bénodet, l'arsenal de Lorient ayant été partiellement détruit par les bombardements alliés, une base de réparation et d'entretien pour ses dragueurs de mines. Un dock flottant est installé à proximité de l'anse de Penfoul, devant la propriété de « Kergaït », appartenant à la famille Dauchez, et réquisitionnée afin d'abriter les différents ateliers de tôlerie, de mécanique ou encore de menuiserie nécessaires au fonctionnement de la base. Le chenal et la plage furent minés et les Allemands barrèrent l'entrée de l'estuaire de l'Odet par un barrage constitué de corps morts reliés par un câble formé de 7 tronçons de Modèle:Unité chacun<ref>Jean-René Canevet, "La guerre 1939-1845 à Fouesnant et dans sa région", 2011, Modèle:ISBN.</ref>.

Fichier:001 Tombe Bénodet.jpg
Les tombes des deux aviateurs anglais dont l'avion a été abattu le Modèle:Date, dans le cimetière de Bénodet.

Un groupe de résistants FFI créé à l'initiative de Maurice Capron<ref group=Note>Maurice Capron, né le Modèle:Date- à Hem (Nord), aviateur héros de la Première Guerre mondiale, décoré de la Légion d'honneur à 28 ans, officier de réserve.</ref>, membre du réseau "Vengeance ", se développa à Bénodet. Maurice Capron, arrêté par la Gestapo fin février 1944, déporté d'abord au camp de concentration de Neuengamme, est mort d'épuisement en déportation à Fallersleben (près de Wolfsburg) le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date une escadrille d'avions britanniques attaque les installations allemandes de l'anse de Penfoul. Un avion anglais est abattu par la D.C.A. allemande et tombe en flammes près de la ferme de Keranguyon en Bénodet, tuant une employée et faisant un blessé grave<ref name="La Guerre au Pays de Fouesnant - k7vymv">Annick Le Douguet, "La gendarmerie de Fouesnant sous l'Occupation et à la Libération", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/guerre-afouesnantphp-k7vymv</ref>. Le pilote, Anthony Phillips, et son navigateur, Robert Thompson, sont tués sur le coup<ref>Modèle:Pdf Le 4 juillet 1944 à Bénodet par René Bleuzen - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref>. Une bombe larguée par l'avion tombe dans le quartier de Kereven, une jeune fille est blessée<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, Modèle:ISBN.</ref>.

Le Modèle:Date, le grand phare de Bénodet est décapité à mi-hauteur par les Allemands ; le phare du Coq et celui de Combrit, le dock, le bac sont également dynamités, ainsi que les bouées de la Rousse et de la Potée, ce qui représente une gêne considérable pour la navigation (par contre les cales d'accostage de Bénodet et Sainte-Marine restent intactes)<ref>"Rapport Modèle:N° concernant l'état du port de Bénodet et du matériel au 21 août 1944" cité par Jean-René Canevet, "La guerre 1939-1845 à Fouesnant et dans sa région", 2011, Modèle:ISBN.</ref> ; les Allemands quittent Bénodet le lendemain, après avoir jeté dans le port de grands quantités de munitions. Le grand phare fut reconstruit à l'identique en 1950. Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, un détachement de la marine FFI, fort de Modèle:Nombre, s'installe à Bénodet et démine le port, qui sert de mouillage pour les marines alliées<ref>Yvonne Nicolas, "Quelques aspects de la Libération au port de Bénodet", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/guerre-afouesnantphp-klvtwl</ref>. L'enlèvement des munitions jetées dans le port provoque un accident le Modèle:Date : un obus éclate accidentellement à la cale de Bénodet, faisant un mort (un jeune ingénieur allemand prisonnier, Ernest Reichart, enterré dans le cimetière de Bénodet) et neuf blessés (quatre marins allemands prisonniers et cinq résistants)<ref name="La Guerre au Pays de Fouesnant - k7vymv" />. Le port de Bénodet est à nouveau libre d'accès dès la fin du mois d'août 1944, par contre la plage du Trez n'est déminée et les chevaux de frise enlevés qu'entre le 4 et le Modèle:Date, le déminage du secteur de la Pointe Saint-Gilles et du Letty n'étant effectué qu'entre mai et août 1945<ref>"Rapport de l'officier des équipages Friant, commandant le groupe marine de Quimper basé à Bénodet", cité par Jean-René Canevet, "La guerre 1939-1945 à Fouesnant et dans sa région", 2011, Modèle:ISBN.</ref>.

À Kergariou, trois frères cultivateurs décidèrent le Modèle:Date de faire exploser des mines qu'ils ont récupérées pour arracher des souches d'arbres ; l'une de ces mines éclate intempestivement, tuant l'un d'entre eux, André Le Roy<ref>"Rapport de gendarmerie du Modèle:Date", cité par Jean-René Canevet, "La guerre 1939-1845 à Fouesnant et dans sa région", 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

L'après Seconde guerre mondiale

La Guerre d'Indochine
Fichier:002 Tombe Bénodet.jpg
Ex-voto à la mémoire de René Gouyen, mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine en février 1948 dans le cimetière de Bénodet.

Un soldat originaire de Bénodet, René Gouyen, est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine.

La démocratisation de la voile

À partir des années 1950, mais surtout dans les décennies 60-70, dans la mouvance de démocratisation de la pratique de la voile<ref>Le développement de la voile en France, entre démocratisation et élitisme (1945/1970) - Philippe Lacombe - 2009</ref> initiée pour partie par l’école de voile des Glénans, Bénodet connut des années rythmées par les régates de dériveurs et l’activité de ses écoles de voile (YCO et UCPA). Devant la grande plage, quelques précurseurs firent évoluer les premiers catamarans puis les premières planches à voile. À proximité de Bénodet, sur les rives de l'Odet, Éric Tabarly choisit un jour de s'installer et son Pen Duick évoluait régulièrement dans la baie.

Bénodet a aussi connu pendant la décennie 1950 des champions de gouren (lutte bretonne) comme Yvon Morvan et Mathurin Péron<ref>"La lutte bretonne à Bénodet", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/chroniques-defouesnantphp-hzzu0b</ref>.

La poursuite de l'essor touristique
Fichier:073 Bénodet.jpg
La plage du Trez en plein hiver.
Fichier:Bénodet 017 La plage du Trez.JPG
Bénodet : la plage du Trez (ou "Grande Plage").

Le "Palais des Congrès" est ouvert le Modèle:Date-, le cinéma et la thalasso un peu plus tard.

En 1971 ouvre le groupe scolaire de Kernével, ce qui entraîne la fermeture des autres écoles publiques.

L'assèchement du marais du Loc'h permet la construction dans la décennie 1970 de l'hôtel "Kastel Moor" et du complexe sportif de Kermoor<ref name=melennec/>. En 1992, Bénodet faisait partie des 10 communes bretonnes ayant la plus forte capacité d'accueil en nombre de places de camping<ref>"Tableaux de l'économie bretonne", 1992, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64756081/f27.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.

En 2012, Bénodet compte 7 hôtels disposant de 256 chambres (4 hôtels 3 étoiles disposant de 178 chambres<ref>Hôtel Ker Moor, Grand Hôtel Abbatiale, Hôtel Kastel, Armoric Hôtel</ref> et 3 hôtels 2 étoiles disposant de 78 chambres<ref>Les Bains de mer, Le Cornouialle, Ker Vennaik</ref>), mais le "Grand Hôtel Abbatiale" (un hôtel 3 étoiles disposant de 50 chambres) a été mis en liquidation judiciaire en janvier 2014<ref>https://www.ouest-france.fr/benodet-le-grand-hotel-abbatiale-ferme-1885427</ref>. La commune dispose aussi de 8 campings<ref>Sunêlia Escale St-Gilles, Le Letty, Camping du Poulquer, La Mer Blanche, Camping de la Plage, Camping du Trez, Aux 2 Chênes, Yelloh Village [ce dernier étant en fait sur le territoire de la commune de Clohars-Fouesnant]</ref> d'une capacité totale d'accueil de 2025 emplacements (dont 980 emplacements 4 étoiles et 87 emplacements 3 étoiles<ref name="0ufl15">http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/29/COM/DL_COM29006.pdf</ref> et de 25 restaurants.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La traversée de l'Odet pendant la saison touristique entre Bénodet et Sainte-Marine a été assurée par le "Picot", qui a transporté à raison de 32 traversées par jour près de Modèle:Nobr piétons et cyclistes en Modèle:Nombre ; le "P'tit bac" des Vedettes de l'Odet l'a remplacé en 2016<ref>Journal Le Télégramme, numéro du 17 août 2019.</ref>.

En 2020 la commune de Bénodet a été celle où les prix médians des maisons (Modèle:Nobr euros) ont été les plus élevés du Finistère, devançant Combrit (Modèle:Nobr euros)<ref>Blandine Le Cain, Immobilier : ces secteurs bretons où recherches et prix grimpent, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 25 janvier 2021, page 3.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Résultat des présidentielles 2012 :

Nicolas Sarkozy : Modèle:Nombre - 61,01 %
François Hollande : Modèle:Nombre - 38,99 %

Résultats du Modèle:2d tour des élections législatives 2012 dans la Modèle:1re du Finistère incluant Bénodet

Jean-Jacques Urvoas - Parti socialiste (PS)
Voix obtenues dans la Modèle:1re du Finistère - 62,74 % Modèle:Nombre
Voix obtenues dans la commune de Bénodet - 40,07 % Modèle:Nombre
Georges-Philippe Fontaine - Union pour un mouvement populaire (UMP)
Voix obtenues dans la Modèle:1re du Finistère - 37,26 % Modèle:Nombre
Voix obtenues dans la commune de Bénodet - 59,93 % Modèle:Nombre

Résultats des élections municipales de mars 2014.

  • Christian Pennanec'h, Bénodet d'abord (DVD): 72,04% avec Modèle:Nombre, élu dès le premier tour avec 20 élus.
  • Yannick Michel, Bénodet Ensemble (UG): 27,96% avec Modèle:Nombre et 3 élus.

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Liste des maires successifs<ref name="Les personnages du Pays de Fouesnant - -php6lyd ud" /> : Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Complete France</ref>

Politique environnementale

Qualité des eaux de baignade

Au cours de l'été 2013, les prélèvements effectués au milieu de la plage du Trez ont donné un bon résultat pour la qualité des eaux de baignade<ref>Ministère du travail, de l’emploi et de la santé - Qualité des eaux de baignade 2013</ref>.

Hydrolienne

La première hydrolienne<ref>Batiactu- info, emploi, moteur de recherche BTP & immobilier</ref> de France baptisée « Sabella D03», a été testée à Bénodet durant un an, d’avril 2008 à avril 2009.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique Commentaire : La population de Perguet-Bénodet a été multipliée par presque 8 entre 1793 et 2008, faisant plus que doubler pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais triplant pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'augmentation de la population la plus forte se produit toutefois pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune voyant sa population doubler entre 1954 et 2010, année où est atteint le maximum de la population avec Modèle:Nombre. Les périodes de stagnation démographique sont peu nombreuses, la principale s'étant produite entre 1846 (Modèle:Nombre) et 1876 (Modèle:Nombre) ; une épidémie (la maladie concernée n'est pas connue) touchant des familles entières entre 1836 et 1841 et une autre entre 1866 et 1872<ref name="foen" /> provoquant même de légers déclins démographiques temporaires. Depuis 1968, la population croît par immigration nette (de + 1,2 % à +2,1 % l'an selon les périodes intercensitaires), le solde naturel étant par contre légèrement négatif (de - 0,2 % à - 0,4 % l'an selon les périodes) en raison d'un taux de mortalité (variant entre 12,7 et 14, 5 pour mille) supérieur au taux de natalité (variant entre 12,6 et 8,6 pour mille) : il s'ensuit un taux d'accroissement naturel négatif (- 1,4 pour mille par exemple pour la période 1999-2009). En 2009, la commune a par exemple enregistré Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. Ceci est dû au vieillissement de la population (32,7 % de Modèle:Nombre et plus en 2009 pour 13,2 % de 0 à Modèle:Nombre la même année en raison d'un afflux de retraités (33,3 % de retraités en 1999, 44,2 % en 2009 parmi la population âgée de Modèle:Nombre et plus)<ref name="0ufl15" />.

Sur les Modèle:Nombre recensés en 2009, 55,6 % sont des résidences secondaires : ce très fort pourcentage s'expliquant par son statut de station balnéaire. Leur nombre a été multiplié par plus de 4 en Modèle:Nombre entre 1968 et 2009, passant de 537 à 2296, augmentant beaucoup plus rapidement que celui des résidences principales passées dans le même temps de 662 à 1644<ref name="0ufl15" />.

Après l'Île-Tudy et Carantec, Bénodet est en 2017, selon l'INSEE, la troisième commune du Finistère pour l'importance du revenu des retraités (avec Modèle:Nobr euros de revenu imposable)

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 21,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 46,1 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,62 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

  • École maternelle et primaire publique de Kernevez.
  • École Privée Notre-Dame Steredenn Vor.

Transports

  • Un bac piéton assure la traversée des passagers à pied (avec leurs vélos ou poussettes) entre Bénodet et Sainte-Marine. Service de mai au 15 septembre.
  • « Les Vedettes de l'Odet » proposent la découverte de l'Odet jusqu'à Quimper, des excursions aux Glénan. Départ de Bénodet, Quimper, Loctudy, Beg-Meil, La Forêt Fouesnant et Concarneau.
  • Un service de cars assure plusieurs liaisons quotidiennes entre Bénodet et Quimper : ligne 41 BreizhGo (CAT et Région Bretagne).
  • Aéroport de Quimper-Bretagne à Modèle:Unité.
  • Gare SNCF de Quimper à Modèle:Unité.

Santé

Médecins, deux pharmacies, trois cabinets infirmiers, trois masseurs-kinésithérapeutes, trois ostéopathes, une clinique soins-de-suite, deux pédicures-podologues.

Sports

  • Stages de voile, location et cours particuliers de windsurf, dériveur, catamaran ou kayak : UCPA « Le Letty » ou UCPA « Fort du Coq » externat et location.
  • Bénodet tennis club, situé au complexe sportif Poulpry.
  • Golf de l'Odet - 18 trous, practice, parcours école 9 trous, stages, leçons - route de Clohars-Fouesnant.
  • Pétanque Club à Bénodet au complexe sportif de Poulpry.
  • Équitation au haras de la Mer Blanche ou à l'UCPA.

Manifestations culturelles et festivités

  • Depuis 1971, chaque week-end du Modèle:1er mai, le Yacht Club de l'Odet organise l'Obelix Trophy<ref>Obelix Trophy</ref>, course rassemblant environ 200 voiliers pendant Modèle:Nombre. En 2013, pour la première fois depuis sa création, la course a cependant due être annulée, faute d'un nombre suffisant d'inscriptions<ref>Pas d'obelix Trophy cette année à Bénodet - Ouest-France</ref>. Il organise également chaque année, le dernier week-end de juin, le Rendez-vous de la Belle Plaisance<ref>Le site consacré à cette manifestation</ref>, rassemblement et régates de voiliers classiques ; et dans la première quinzaine d'aout, la remontée de l'Odet. Cette régate dans la rivière peut rassembler jusqu'à une cinquantaine de participants, en majorité des dériveurs.
  • Tous les ans, en période estivale, la commune organise des animations (spectacles et concerts) : « L'été en fête ». Elles ont lieu tous les vendredis soir face à la butte du fort.
  • Les « Fééries De Bénodet » les 14 & 15 août. Concerts gratuits, musiques du monde celtique et grand spectacle pyrotechnique et musical dans la baie le soir du 15 août. À partir de 2013, le feu d'artifice du 15 août à Bénodet est définitivement annulé<ref>Le feu d'artifice du 15 août définitivement annulé - Ouest-France</ref>.
  • Tournoi de tennis, tous les étés vers la fin août. Doté de Modèle:Unité en 2006.
  • Tournois de pétanque organisés tous les jeudis pendant l'été. Le record d'inscription est de 128 doublettes et les prix sont « mises + 30 % ».
  • Le musée du Bord de Mer, en plus de son fonds permanent, propose chaque saison une exposition sur une thématique différente.
  • De nombreux auteurs, débutants ou confirmés, de la région et d'ailleurs, viennent à la rencontre de leurs lecteurs à la bibliothèque municipale ainsi que dans les magasins de presse et librairies de la station, participant ainsi à la vie culturelle de Bénodet.
  • Le marché hebdomadaire se tient chaque lundi matin.

Loisirs et culture

Plages

Plage du Trez ou Grande Plage

Située au cœur de Bénodet, bordant la baie exposée au sud, c'est cette grande plage qui attire les premiers estivants du début du siècle dernier. Plusieurs familles ayant des villas font alors construire des cabines de plage sur des socles de granit, comme cela se faisait alors dans de nombreuses stations balnéaires. Ceux qui ne disposaient pas de telles cabines, installaient pour la saison des tentes de plage. Dans les années 1970, une grande partie des cabines dut céder la place à une nouvelle construction de béton, construite en remblai sur le haut de la plage, comportant cabines de plage (en location) et promenade. La partie de plage située face à la butte du fort avait vu ses cabines disparaître à la même époque mais conservait encore les socles de granit témoins de cette époque.

Fichier:Plage-Avant-apres-2.jpg
Plus d'un siècle sépare ces deux vues prises sur la butte du fort.

Les derniers travaux d'aménagement réalisés par la Ville firent disparaître ces derniers souvenirs d'une époque révolue et la promenade de béton longe aujourd'hui l'intégralité de la plage. Le remblai réalisé est plus important au niveau de la butte du fort et a fait disparaître les derniers rochers encore présents sur cette partie de la plage. D'autres stations de la région, comme Port-Manech (commune de Névez), ont pour leur part pourtant su conserver et tirer parti de leur patrimoine architectural balnéaire.

Fichier:Bénodet, la grande plage..jpg
La grande plage en 2011.

L'utilisation du béton dans les nombreux aménagements réalisés à Bénodet depuis près de Modèle:Nombre sert aujourd'hui de référence à l'industrie des ciments et bétons<ref>Bénodet (Finistère): du béton aux couleurs de l'été - Info Ciments</ref>.

Plage du Coq

Dominée par le phare du Coq et la corniche de l'estuaire, la plage du Coq n'a que peu changé depuis des années. Elle se prolonge jusqu'à la cale de l'ancien bac reliant Bénodet à Sainte-Marine et constitue de fait le début de la rive orientale de l'Odet.

Plage du Letty

Au débouché de la Mer Blanche, véritable petite mer intérieure nichée au sein d'un environnement naturel protégé, la plage du Letty fait face au cordon dunaire filant jusqu'à la pointe de Mousterlin.

Fichier:Bénodet - Le Letty.jpg
La Mer Blanche à Bénodet, à gauche : le Letty.

Port de plaisance

Fichier:Bénodet -Port de Plaisance.jpg
Le port de plaisance de Bénodet.

Accessible par tout temps, à toute heure de la marée et pour tous types de bateaux, le port de plaisance de Penfoul-Bénodet<ref>La fiche du port de Penfoul sur le site Bretagne Info Nautisme</ref> propose Modèle:Nombre sur ponton et Modèle:Nombre sur bouée.

Casino

Fichier:Bénodet-Casino.jpg
Le casino de Bénodet.

Administré par le groupe Lucien Barrière, le casino de Bénodet figurait, en 2009, en soixante-troisième place dans le classement national des établissements de ce type, treize étant installés en Bretagne<ref>Le Casino de Bénodet, un établissement de jeux typique d’une station balnéaire. Sur le site CasinosGuide.net</ref>.

C'est le statut de station classée de tourisme qui a permis que puisse s'installer un casino à Bénodet, permettant ainsi à la commune, comme la loi le prévoit, de se voir reverser près de 15 % du produit brut des jeux. L'arrivée des machines à sous en 1992 fit exploser cette participation au budget municipal (près de Modèle:Unité en 2007). Aménagements urbains et festivités estivales de Bénodet en bénéficièrent directement<ref>Les œufs d’or, par J-Y le Dréau sur le site de la mairie de Fouesnant</ref>.

Au casino de Bénodet, les mises sont possibles dès un centime d'euro, permettant ainsi à tous les publics de pouvoir jouer, participant de ce fait à la démocratisation des jeux d'argent<ref>Les jeux de l'argent: de l'agrément à la dépendance - Richard Lefrançois, Professeur associé à l'Université de Sherbrooke - Cyberpresse, La Tribune, Opinions, août 2009</ref> et assurant ainsi à l'établissement une fréquentation constante.

Centre de thalassothérapie

Thermes Marins de Bénodet : salle d’aromathérapie, hammams, saunas, rivière de marche d’eau froide et salle de gymnastique. Le centre dispose également d’un bassin d'eau de mer chauffé à Modèle:Unité.

Cinéma

Deux salles numériques de 110 et Modèle:Nombre équipées en 2D et 3D : Cinémarine Bénodet<ref>Le site du cinéma Cinémarine de Bénodet</ref> - Corniche de la plage.

Bibliothèque

Espace Jean-Boissel - avenue de la Mer.

  • 10 000 ouvrages
  • Prêt de cassettes vidéo, DVD, CD et CD-Rom
  • Espace enfants jeunesse
  • Salle de lecture
  • Recherche informatisée des livres.

Danse et musique bretonne

Modèle:Section à sourcer

Le Cercle Celtique « Korollerien Bénodet » (qui signifie : « Danseurs de Bénodet ») fut créé en 1942 à l'initiative du Modèle:Dr Jacq. Étudiant à Rennes mais issu d'une ferme bénodetoise, il fonda le groupe avec l'aide de sa sœur Marie Ange. Ce fut pour les jeunes de la région une vraie révélation mais surtout une prise de conscience de l'importance du folklore breton. Ainsi, de 1942 à environ 1958 les Korollerien Bénodet connurent un certain succès et virent leur apogée en 1951, date à laquelle Modèle:Mlle Jeannine Louédec devint « Reine des Voiles Blanches » et surtout « Reine de Cornouaille ».

Au fil des ans, cependant, la ferveur et l'enthousiasme diminuèrent malgré les efforts de quelques passionnés. En 1972, Jean René Guirinec redonna un nouvel élan au cercle : Modèle:Mlle Agnès Colliou obtient un titre de Deuxième Demoiselle d'Honneur. Quelques années plus tard le cercle réussit à s'illustrer de nouveau au Festival de Cornouaille, en obtenant un titre de Première Demoiselle d'Honneur en la personne de Modèle:Mlle Françoise Boussard. Malgré des efforts considérables et réitérés, le cercle des "Korollerien Bénodet" se voit contraint d'abandonner ses illusions en 1986.

En décembre 1996, cinq jeunes gens (Nicolas Bosser, Marie Cajean, Nathalie Désothez, Brigitte Nédélec, René Tudal), issus du terroir de l'Aven, en mal de culture bretonne, cherchant leur route parmi les différents cercles de Cornouaille, se retrouvèrent à Bénodet. À force de discours, d'engagement, de fierté pour la Bretagne et d'expérience, le projet de faire revivre le Cercle devient réalité et voit le jour en janvier 1997. Modèle:Mlle Marie Cajean, sa présidente, porte haut les couleurs de Bénodet pour sa grande première.

Le cercle celtique « Korollerien Bénodet » comprend actuellement une quarantaine de membres dont une dizaine d'enfants.

Le cercle présente trois types de costumes féminins, le costume porté est celui de la région fouesnantaise (Giz Fouen) et comprend :

  • Des costumes des années 1900 en velours et drap noir, certains étant perlés. Un costume des années 1930 en crêpe noir, brodé et perlé. Plusieurs costumes datant des années 1940 en velours noir, perlés et brodés de différentes couleurs. La coiffe et les collerettes sont différentes selon les époques : celles des années 1900 étant plus petites que celles des années 1940.
  • Le costume des hommes est celui des années 1940. Il est constitué d'un pantalon rayé, d'une chemise blanche, d'un gilet et d'une veste de velours et drap noir ainsi que d'un chapeau à boucle.

Les danses effectuées au sein du cercle celtique, au programme : Kas Ha Barh, valse / valse écossaise, Avant-deux-de-travers, gavotte de l'Aven, suite Bigoudène, gavotte des Montagnes, pas de sept, hanter dro et bien d'autres.

Culture locale et patrimoine

Monuments civils

  • Menhir de Poulquer, seul et dernier vestige des monuments mégalithiques ayant certainement existé sur le territoire de la commune<ref name="Lien1"/>.
  • Le Grand phare ou feu de la Pyramide.
  • Le phare du Coq.
  • Le fort du Coq. Cet édifice initialement connu sous le nom de « batterie de Bénodet » fut construit en 1862 face à la baie. Il n'était toutefois que peu visible depuis la mer grâce à une levée de terre, la butte du fort. Le fort n'eut visiblement aucune utilisation militaire et ne semble pas non plus avoir connu la moindre présence militaire en ses murs. Le fort resta longtemps propriété des services de la Marine. En 1958, le Yacht Club de l'Odet en devint locataire et y créa une école de voile dans les années 1970. Depuis la mer, on voyait de loin les lettres blanches YCO présentes sur la butte qui servait également à donner le départ des nombreuses régates qui avaient alors régulièrement lieu dans la baie, face à la plage. L'édifice fut finalement acquis par la municipalité en 1990. La butte fut remaniée et sa pente atténuée afin de permettre aux spectateurs des concerts estivaux de pouvoir rester assis sans glisser. Les trois lettres blanches ont disparu dans l'opération.
  • Le « Grand Hôtel » ou « Grand Hôtel Abbatiale » : construit en 1880 le « Grand Hôtel » constitue un bel exemple de ce que fut l'hôtellerie de tourisme « Belle Époque » de la région. Sarah Bernhardt y séjourna, tout comme Émile Zola, André Chevrillon ou Jean Rostand. Jean Boissel<ref name="ref-1">Jean Boissel par René Bleuzen - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref> y consacra sa vie, jusqu'en 1988, tout en étant un artisan du développement touristique de Bénodet. Les yachtmen britanniques, nombreux à fréquenter l'escale bénodétoise, appréciaient tout particulièrement l'hôtel et formaient une part importante de sa clientèle.
  • Villa « Menez Frost » : figurant sur les cartes de 1879 sous le nom de « Château Levainville », seule construction édifiée sur les hauteurs du bourg et dominant alors la lande (« Menez frost » pouvant se traduire par « mont pelé »), cette villa fut construite au cœur d'une grande propriété, par Gustave Levainville, alors préfet du Finistère. La construction débuta en 1872 sous la surveillance de l'architecte quimpérois Joseph Bigot (1801 - 1894) qui en dressa les plans. La construction fut achevée en 1875<ref>Article de Simone Cavalin le bulletin no 23 de l'association Foën Izella</ref>. L'après-guerre voit le démembrement de la propriété et la disparition de ses superbes plantations. Par la suite, la villa fut vendue et transformée en hôtel puis, à l'heure actuelle, en appartements locatifs.
  • Villa KerMadalen ou Magdalena : communément appelée « Le Minaret », elle est construite entre 1926 et 1928 par Albert Laprade et son assistant Léon Bazin pour Maurice Heitz-Boyer. L’architecte et le commanditaire ont tous-deux séjourné au Maroc ; Laprade en tant qu'architecte et urbaniste, Heitz-Boyer comme médecin de Thami El Glaoui, pacha de Marrakech. Cette expérience commune du mode de vie marocain est certainement à l'origine de cette villa<ref>Modèle:Article.</ref>. Située à l'embouchure de l'Odet, elle présente en effet une synthèse de style andalous-marocain et moderne, introduisant à la fois des modèles d'architecture paquebot employés par les architectes parisiens comme Pierre Patout, mais aussi des éléments caractéristiques du riad marocain. Pour sa construction, on fait appel à des ouvriers italiens dont certains s'installent par la suite à Bénodet. Pour sa part, le Glaoui contribue au chantier en envoyant une dizaine d'ouvriers mosaïstes marocains afin d'orner l'intérieur de la maison de zelliges<ref>René Bleuzen retrace l'histoire du Minaret</ref>. Il en résulte une architecture moderne décorée à l'orientale, dotée de tout le confort dont peut jouir une villa balnéaire aussi luxueuse à cette époque : hammam et sauna en sous-sol, solarium sur le toit, accès direct en sous-sol vers le garage à bateau de la plage du Coq, etc. La villa prend place au milieu d'un jardin architecturé, inspiré des riad marocains<ref>Projet pour le jardin « marocain » de la villa Kermadalen à Bénodet par Albert Laprade.</ref>. Il est totalement architecturé, conçu pour être traversé en empruntant des allées pavées de galets polychromes, bordées de parterres plantés en damiers enserrés de pièces de verdure, ouvrant des vues sur le rivages, menant à des fontaines et une piscine. Le lien entre l'architecture, son environnement végétal et minéral et le paysage est particulièrement étroit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Très vite, la tour de l'édifice offrant une vue sur l'estuaire, qui peut rappeler la cheminée d'un paquebot, donne pourtant à la villa son surnom de « Minaret ». L'histoire de sa construction et son propriétaire, très liés au Maroc, explique davantage ce nom d'usage. Maurice Heitz-Boyer y reçoit notamment le maréchal Hubet Lyautey et bien-sûr le Glaoui. En 1951, la villa est vendue et devient l'hôtel restaurant « Le Minaret ». En 1983, le bâtiment est surélevé d'un étage pour pouvoir accueillir davantage de touristes. Depuis quelques années, le Minaret est redevenu une villa privée, entièrement rénovée, en grande partie selon les plans et les décors d'origine. Seule la terrasse dominant la corniche et aménagée en 1983 pour en faire un bar-restaurant, « L'Alhambra », conserve son activité commerciale et offre à ses clients l'une des plus belles vues que l'on puisse trouver à Bénodet dans un établissement de ce type.
  • La balustrade à trèfles (rosaces quadrilobées) de la villa « Les Arcades », 37 bis, avenue de l'Odet, qui provient du clocher de l'église Saint-Mathieu de Quimper<ref>Jean Coroller, L'odyssée de la galerie à trèfles, consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/au-detourdesparoissesfouesnantphp-hyy1gh</ref>.

Monuments religieux

La chapelle de Perguet

La chapelle de Perguet<ref>Perguet - René Bleuzen - Document disponible auprès de l'association Foën Izella</ref> est une église dédiée à sainte Brigitte, une sainte irlandaise dont le culte est célébré en Bretagne depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (mais elle a aussi deux autres patrons, saint Laurent et saint Herbot). Le nom de la paroisse s'écrivait d'ailleurs autrefois Berchet, ancien nom de sainte Brigitte<ref name="chan" />. C'est l'ancienne église paroissiale de Bénodet. Elle est classée monument historique<ref>Charles Chaussepied, Note sur la chapelle et le calvaire de Perguet en Bénodet, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", tome 43, 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2077197/f32.image</ref> depuis l'arrêté du Modèle:Date<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/dapamer_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=TOUT&VALUE_1=Perguet&FIELD_2=cmer1&VALUE_2=&FIELD_3=cmer6&VALUE_3=&FIELD_4=cmer2&VALUE_4=&FIELD_5=cmer3&VALUE_5=&FIELD_6=cmer4&VALUE_6=&FIELD_7=Appellation&VALUE_7=&FIELD_8=Date%20protection&VALUE_8=&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Perguet%29%20%3aTOUT%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=50&MAX3=50&DOM=MH</ref>.

De l'édifice roman construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsiste la nef de trois travées avec bas-côtés, couverte de charpente. On note une différence d’agencement entre les deux côtés de la nef. Le côté nord, plus dépouillé, de grandes arcade à double rouleau<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, surmontés de grandes fenêtres ébrasés. Les deux travées orientales du côté sud présentent une toute autre élévation :  les arcades à simple rouleau sont portés par des piles rectangulaires flanqué d'un pilastre engagé côté nef, surmonté au-dessus de l’impose  par des demi-colonnes engagées qui supportent de grands arcs de décharge de plein cintre encadrant les fenêtres hautes. Les bases des colonnes posées sur l'imposte, en chapiteau renversé, sont ornées de petits personnages. Les chapiteaux sont sculptés d’entrelacs<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. L’arc triomphal, repris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est formé d’une arcade à double rouleau inscrite dans un arc en tiers-point<ref name=":0" />. Il donne sur le transept et le chœur non saillant, élevés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, donnant à l’édifice la forme d’un tau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La chapelle est complétée et agrandie aux {{#switch: XVI

 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} par l'ajout du mur d’enceinte et sa porte triomphale, d'un calvaire, d'un porche et d'un ossuaire, le tout formant alors un véritable enclos paroissial.

L'édification de l'ossuaire de type reliquaire d'attache sur le flanc sud-ouest de l'église a fossilisé une portion de mur roman qui a conservé à l'abri des intempéries son enduit extérieur d'origine. Il est orné d'un décor gravé et peint : quatre figures géométriques et l'amorce d'une cinquième (cercles concentriques faisant penser à des cibles dans lesquels s'inscrivent des triangles dans une disposition rayonnante). Ils constituent l'unique témoin connu des enduits décoratifs extérieurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1" />.

Trois pardons étaient traditionnellement organisés : celui de sainte Brigitte, le dimanche qui suit sa fête (le 23 juillet), celui de Saint-Laurent le deuxième dimanche d'août, celui de saint Herbot le dimanche de la Trinité.

La chapelle possède un riche mobilier inscrit en 1990: maître-autel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, autels latéraux des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tableau figurant la Sainte Parenté, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Vierge de Pitié<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Vierge à l'Enfant<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Saint Jacques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Saint Herbot<ref>Modèle:Lien web.</ref>, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Christ en croix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Saint Laurent<ref>Modèle:Lien web.</ref>, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, angelots du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On trouve aussi les statues de sainte Berchet, de saint Patrick (dénommé par erreur saint Patern), saint Laurent, saint Sébastien, ainsi que d'un saint évêque non identifié.

Les vitraux, contemporains, sont l'œuvre de l'artiste d'origine coréenne Kim En Joong. L'église est ouverte aux visites publiques durant l'été.

Église Saint-Thomas-Becket

Modèle:Article détaillé Communément appelée « église du port », cette chapelle située sur le vieux port est dédiée à Saint Thomas Becket. Elle fut édifiée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille de Fouesnant sur leur fief de Bénodet. Un acte de l'évêque Raynaud conservé au cartulaire de l'abbaye de Daoulas nous apprend qu'en 1231, le chevalier banneret Eudes de Fouesnant (mort en 1241) et ses frères donnent les dîmes du Perguet à l'abbaye de Daoulas et exigent dans l'acte de donation que les religieux prieraient pour leurs bienfaiteurs et se chargeraient du service religieux dans la chapelle de Bénodet. Les religieux officient jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1690), la chapelle, alors placée sous le vocable de "Notre-Dame", étant à cette époque un prieuré<ref name="chan" />.

Elle ne comptait à l'origine qu'une nef et un petit clocher. Elle fut agrandie au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En juillet 1840, la construction d'une nouvelle sacristie nécessita de creuser jusqu'à plus de Modèle:Unité de profondeur pour en établir les fondations sur un sol solide et l'on trouva alors un sol pavé de dalles et des restes de murs, traces d'une ancienne sacristie<ref name="chan" />. L'église fut reconstruite et la base surélevée, comme nous la voyons de nos jours, de 1873 à 1887 par l'architecte diocésain Joseph Bigot, avec réemploi d'éléments anciens. Dès 1802, la chapelle Saint-Thomas devient l'église paroissiale à la place de l'église de Perguet, devenue une simple chapelle<ref name="patr" />.

Une très belle statue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représente le mystère de la Sainte Trinité : Dieu le Père a dans ses bras son fils Jésus mort et la colombe de la paix sur la tiare posée sur sa tête. Il pose un pied sur l'orbe, marquant ainsi son pouvoir sur le monde.

Au fond de l'église se trouve une statue de saint Thomas en prélat du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle soigneusement gantée.

Un tableau de Eugène Buland de 1898 représente « Visite à Sainte Marie de Bénodet », une huile sur toile (113 x Modèle:Unité)[2], sur laquelle figure, en arrière-plan, une pietà polychrome jadis présente dans l'église. Lors de son séjour à Bénodet en 1917, Apollinaire écrit au sujet de cette œuvre : « J'aime à Bénodet dans l'église, Notre Dame de Pitié, moitié bleue et moitié cerise. Les personnages en prière, un homme et une femme de Bénodet, sont peints avec un réalisme qui leur confère une présence saisissante ». Le tableau se trouve aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Quimper.

Église Notre-Dame-de-la-Mer

Pour faire face à l'affluence estivale une nouvelle église fut construite en 1968 sous la direction de l'architecte Pierre Brunerie qui se serait inspiré de l'architecture des halles du Faouët (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) pour sa conception. Les vitraux en dalle de verre sont l'œuvre d'André Bouler. La réalisation de l'orgue est due au facteur d'orgues Yves Sévère du Mans<ref>http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.patrimoine-religieux.fr/annuaire_opr/bdphotos/1255538513149/photos_12555385703351.jpg&imgrefurl=http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/29-Finistere/29006-Benodet/124188-EgliseNotre-Dame-de-la-Mer&h=375&w=500&tbnid=63ApdvRW5I7T3M:&tbnh=101&tbnw=135&zoom=1&usg=__0_t0S71HrhCk5sLa6rXpofKVdJY%3D&docid=oKsZUrjh4WzhdM&sa=X&ei=VFoZU9WdD4fmywOixILgBg&ved=0CFgQ9QEwBjgK&dur=2246</ref>.

Le calvaire du bourg

Le calvaire du bourg date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et se trouve au carrefour de la rue Kerguelen et de la rue de l'église ; il marquait l'entrée du bourg, mais se trouve désormais en plein cœur de l'agglomération, juste devant l'hôtel Les Glénan.

Le musée du Bord de Mer

Ce musée est né de la volonté d'un homme, Jean Boissel<ref>Jean Boissel, né le Modèle:Date au « Grand Hôtel » tenu par ses parents, après avoir obtenu le baccalauréat, option commerciale, et parfait ses connaissances dans un hôtel niçois ainsi qu'en Angleterre, prisonnier au stalag 1A en Prusse-Orientale pendant la Seconde Guerre mondiale, dont il revint les mains gelées, croix de guerre, président de l'Office de tourisme de Bénodet de 1954 à 1988, adjoint au maire de Bénodet de 1953 à 1959 ; il contribua aussi à la création d'une section hôtelière au lycée Chaptal de Quimper ; il est décédé le Modèle:Date.</ref>, qui fit de la commune Bénodet sa légataire universelle à condition que cette dernière réalise un écomusée retraçant la vie et la culture de la région à une époque révolue<ref name="ref-1" />.

Le musée expose une partie du patrimoine légué par Jean Boissel, des meubles bretons et des faïences de Quimper, des ustensiles et objets de la vie quotidienne ainsi que des œuvres d'artistes ayant été inspirés par la région.

Le musée évoque au visiteur l’essor que prit ce bourg grâce à l’avènement du tourisme et à l’arrivée dans ses eaux de nombreux amoureux de la mer et de la voile. Il est vrai que Bénodet n’avait jusqu’alors que peu cultivé cet aspect maritime. Mais, curieusement (et Jean Boissel y contribua grandement, en visionnaire qu’il était) c’est bien cet aspect mer et voile qui contribua aux premiers succès de Bénodet qui fut à une époque aussi connu que la Trinité-sur-Mer ou d’autres ports alors fréquentés par les plaisanciers français ou anglais.

Ouvert tous les jours en juillet-août. Exposition permanente sur le thème de la Belle Plaisance.

Bénodet et les artistes

La peinture

Fichier:291 Jean-Eugène Buland.JPG
Eugène Buland : Visite à la Vierge de Bénodet (1898, musée des Beaux-Arts de Quimper).

La littérature

Modèle:Citation bloc

  • André Suarès séjourna Modèle:Nombre à Bénodet au cours de l'année 1900 pour travailler à l'écriture de « Le Livre de l'Emeraude ». Il écrit à Romain Rolland au sujet de Bénodet :

Modèle:Citation bloc

Modèle:Citation bloc

  • André Chevrillon évoqua Bénodet dans L'Enchantement breton, œuvre dans laquelle il regrettait déjà certaines transformations réalisées du fait du tourisme comme la transformation en route carrossable de la corniche de l'Estuaire qui n'était jusqu'alors qu'un sentier côtier.
  • Alex Nicol, auteur du roman Le Tsar de Bénodet (Éditions Alain Bargain - 2007), relate l'histoire du descendant d'un lieutenant du Tsar qui débarque à Bénodet et arme le Natacha, le gros sablier de l'Odet qui extrait le maërl des Glénan. À sa mort, sa fille Maria reprendra l'affaire pour la faire fructifier…
  • Serge Le Gall, auteur du roman Sables mouvants à Bénodet (Éditions Alain Bargain - 2002), entraîne le lecteur dans un suspense haletant sur les traces d'un serial killer, des rives de l'Odet, de Sainte-Marine à Bénodet en passant par les îles Glénan.
  • Dans le roman Psychose sur Bénodet (Éditions Alain Bargain - 2012), Bernard Larhant entraîne le lecteur dans une triple enquête dans la région de Bénodet.
  • Un peu plus loin sur la droite (Viviane Hamy, 1996, 255 p.), roman de Fred Vargas qui se déroule en Bretagne, dans un lieu imaginaire qui pourrait être inspiré par le Bénodet de l'enfance de l'auteur.

La musique

Le cinéma

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron (chanoines), Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Bénodet-Perguet, Bulletin de la commission diocésaine d'histoire et d'archéologie, Quimper, Modèle:2e, 1902, Modèle:P.
  • Philippe Bonnet, Patrick Dieudonné, Daniel Le Couédic, Bretagne, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un siècle d'architectures, Rennes, Terre de Brume ; Saint-Brieuc, AMAB, 2002
  • Philippe Bonnet et Daniel Le Couédic, Architectures en Bretagne aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Quimper, Palantines, 2011
  • Vincent Barré, Les Carnets d'architecture d'Albert Laprade, Paris, Kubrik éditions, 2006
  • René Bleuzen, « À Bénodet : le Minaret », dans Foen Izella, 2006, Modèle:P.
  • Renan Clorennec, De Perguet à Bénodet, Éditions Ressac, Quimper, 1984 Modèle:ISBN
  • Serge Duigou, L'Odet, Éditions Palantines, Plomelin, 2007
  • Foen Izella, numéro spécial Bénodet, 2003
  • Jean Galloti, Le jardin et la maison arabes au Maroc, Paris, éditions Albert Lévy, 1926
  • Michel Mélennec, Bénodet d'hier et d'aujourd'hui, Bénodet, Les Rainettes, 1997
  • Pierre Primot, « A bord du Penfret : le dernier sablier de l'Odet », dans Chasse-Marée, no 49, 1990, Modèle:P.
  • Jean-Didier Urbain, Sur la plage : mœurs et coutumes balnéaires ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècles

}}), Paris, Éditions Payot & Rivages, 1994

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:GeoGroup Modèle:Liens

  • Foën Izella Association de recherches sur l’histoire locale du pays de Fouesnant, auprès de laquelle il est possible de se procurer nombre de documents d'archives cités en référence de l'article.

Modèle:Palette Modèle:Portail