Michel d'Ornano

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 6 juillet 2023 à 17:18 par >Charpek
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Michel d'Ornano, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Garches<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>,<ref>https://www.humanite.fr/1991-03-09_Articles_-MORT-ACCIDENTELLE-DE-MICHEL-D-ORNANO-PS-L-ANALYSE-D-EDWIGE</ref>, est un homme politique français.

Biographie

Issu d'une famille noble d'ancienne extraction (1470), descendant de Marie Walewska et du maréchal d'Ornano, apparenté à la famille impériale, fils de Guillaume d'Ornano (1894-1985), cofondateur des parfums Lancôme, Michel d'Ornano commence, après une scolarité au lycée Carnot et des études de droit, une carrière d'industriel du parfum, avec son père et son frère, Hubert, en créant la société Jean d’Albret-Orlane.

Il s'engage en politique en 1962 en accédant à la mairie de Deauville, lieu de villégiature de ses parents. Il devient ensuite député de 1967 à 1991 et laissera son siège à son suppléant Jacques Richomme lorsqu'il sera nommé au gouvernement. Il sera aussi membre (1976) et président (1979) du conseil général du Calvados, et enfin président du conseil régional de Basse-Normandie (1983) dont il a été éphémèrement le premier en 1974 avant d'être nommé ministre. La région lui doit alors la desserte Paris-Caen-Cherbourg par turbotrain, l'implantation de l'accélérateur de particules GANIL à Caen et la construction de l’autoroute de Normandie, ainsi que le Festival du cinéma américain de Deauville.

Surnommé le « Duc de Normandie », il crée autour de lui un clan qui fait de lui l'homme fort de la Basse-Normandie pendant Modèle:Nombre. Il installe sa femme, Anne d'Ornano, à la mairie de Deauville en 1977, parraine les engagements politiques locaux comme ceux de son suppléant à l'Assemblée Nationale de 1974 à 1981 Jacques Richomme à Troarn. Frappé par le cumul des mandats, il propose en 1986 la présidence de région à René Garrec. À sa mort en 1991, sa suppléante Nicole Ameline devient députée, tandis que sa femme reprend la présidence du conseil général du Calvados.

Sur le plan national, il est un ami fidèle de Valéry Giscard d'Estaing. Il fonde avec ce dernier les Républicains indépendants (RI), puis adhère à l’UDF. Il est son directeur de campagne pour l'élection présidentielle de 1974<ref>Raphaël Proust, « 1974, Giscard peopolise la campagne de la droite », slate.fr, 18 avril 2012.</ref>. Cela lui vaudra d'être ministre durant toute la présidence de celui-ci, aux portefeuilles successivement de l'Industrie et de la Recherche, des Affaires culturelles, et de l'Environnement et du cadre de vie.

Au ministère de l'Industrie, il met en place le programme du nucléaire civil en France. Il persuadera Valéry Giscard d'Estaing du bien fondé du programme Ariane Espace qui verra le jour grâce à son action et celle de son directeur de cabinet de l'époque Jacques Darmon.

Pour les élections municipales de 1977, Michel d'Ornano est désigné par Valéry Giscard d'Estaing en novembre 1976 candidat à la mairie de Paris. Deux mois plus tard, Jacques Chirac, se déclarera à son tour sous les couleurs du tout nouveau RPR<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce premier duel entre RPR et Républicains indépendants préfigurera celui en 1981 entre Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing. Michel d'Ornano arrête son choix sur le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e arrondissement]], acquis depuis toujours à la droite, dans lequel il affronte le docteur Bernard Lafay, sénateur RPR de l’arrondissement âgé de Modèle:Nombre, qui meurt d'une crise cardiaque au cours de la précampagne électorale. Dans un geste élégant, Michel d'Ornano se désiste en faveur de Philippe Lafay, fils du défunt sénateur, et se présente dans le [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]], fief acquis à la gauche. Il est battu sans surprise par la liste de gauche conduite par le député communiste Louis Baillot, sur laquelle figurent Lionel Jospin et Claude Estier.

En Modèle:Date-, alors qu'il est ministre de la Culture, il fait censurer Modèle:Nobr à la Quinzaine du cinéma homosexuel dont Un chant d'amour de Jean Genet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, il double les crédits d'équipement des musées et fera voter la transformation de la gare d'Orsay en musée d'Orsay dans la loi de programme de 1978<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors de la première cohabitation, le chef du gouvernement Jacques Chirac refuse à Valéry Giscard d'Estaing le poste de ministre de l'Économie et des Finances et lui propose à la place le ministère de la Justice, qu'il décline. Chirac propose alors à d'Ornano la Justice, qu'il refuse à son tour, en expliquant à Chirac qu'il y a Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il a également été vice-président de la Socpresse.

Le Modèle:Date-, à Saint-Cloud, en sortant du café « Le Cloud de cœur » où il avait rendez-vous avec Robert Hersant, il est renversé par une camionnette de livraison. Il meurt peu après à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2017, Anne d'Ornano fait don de ses archives politiques personnelles et de celles de son mari aux archives départementales du Calvados<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mandats politiques

Fonctions ministérielles

Ouvrages

  • Une certaine idée de Paris (1976)
  • La Manipulation des médias (1983)

Dans la fiction

Hommages

Le stade de la ville de Caen porte son nom depuis son inauguration le Modèle:Date, en hommage à son grand rôle dans ce projet en tant que président du conseil général du Calvados.

La ville de Caen a également donné le nom de l'ancien ministre au Parc Michel-d'Ornano aménagé dans les jardins de l'abbaye aux Dames, siège du Conseil régional de Normandie.

En 2011, en présence de l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, une cérémonie est organisée afin de dévoiler, dans le hall de la mairie de Deauville, deux bustes à l'effigie de Michel et Anne d'Ornano<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail