Garlan

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Garlan {{#ifeq:1|0|[gaʁlɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Le nom « Garlann » viendrait du breton « garv » (rude) et de « lann » (lande) ou bien de « Gwaremm lann » (garenne de lande). La paroisse s'est constituée au Moyen Âge au détriment de Plouigneau (partie située au sud du Dourduff ) et de Plouézoc'h (partie située au nord du Dourduff).

Géographie

Garlan fait partie historiquement du Trégor finistérien. Modèle:Article détaillé

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 29059.png
Carte de la commune de Garlan.

Modèle:Communes limitrophes

Description

Située juste à l'Est-Nord-Est de Morlaix, le finage de Garlan est constitué par un plateau dont la partie sud est en pente vers le Nord (il atteint 118 mètres d'altitude près du manoir de Pradigou, à la limite Sud de la commune et s'abaisse jusq'à une cinquantaine de mètres dans sa partie proche du Dourduff, le bourg étant vers 90 mètres d'altitude). Au nord de la vallée du Dourduff, le plateau remonte progressivement jusqu'à atteindre 116 mètres à Toul ar Bahajou dans l'angle Nord-Est du territoire communal.

La vallée du Dourduff, encaissée d'une trentaine de mètres par rapport au plateau avoisinant, traverse la commune d'Est en Ouest. Ce fleuve côtier, qui a sa source dans la commune voisine de Plouigneau, coule à environ 40 mètres à son entrée dans la commune, et à une vingtaine de mètres à sa sortie de la commune ; il se jette dans la Rivière de Morlaix. Un modeste affluent de rive droite de ce cours d'eau forme la limite communale avec Lanmeur et Plouezoc'h, sa vallée étant parcourue par la D 786 (ancienne RN 786), axe routier reliant Morlaix à Lannion).

Le bourg de Garlan est à l'écart des grands axes routiers, mais la commune est toutefois traversée à sa limite nord par la D 786 précitée, et surtout dans son angle sud-ouest par la voie express RN 12 ; l'échangeur de Langolvas est en partie situé dans la commune, et dessert, outre Morlaix, le Parc des expositions de Langolvas.

Garlan présente un paysage rural traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé d'écarts constitués de hameaux ("villages") et fermes isolées. Malgré sa proximité avec l'agglomération morlaisienne, la commune est peu concernée par la rurbanisation sauf à son extrême Ouest, à proximité de l'échangeur de Langolvas. Le bourg de Garlan a conservé l'aspect d'un bourg rural, même si une périurbanisation est sensible, principalement au sud-ouest du bourg traditionnel, aux alentours de Kertanguy et Porsmocaër, avec la création de lotissements formés d'un habitat pavillonnaire peu dense ; le reste de la commune y a échappé, si l'on excepte les alentours de Coat Raden.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Morlaix », sur la commune de Morlaix, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Garlan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,3 %), terres arables (29,1 %), forêts (12,4 %), zones urbanisées (3,5 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Quarlan en 1427<ref>Daniel Delattre : Le Finistère. Les 283 communes. Éditions Delattre. 2004.</ref>, Garlan à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et en 1543.

Garlan vient du breton garv (rude)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et de lann (lande)<ref>Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Chasse-Marée - Ar Men. 1990.</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Des menhirs brisés se trouvent à Kertanguy et les vestiges d'un dolmen au Bois de la Roche. Six tombelles et un dépôt de haches à douille ont été trouvés à Ty-Nevez et un souterrain datant de l'Âge du fer à Keff-Du.

La voie romaine allant de Morlaix à Lannion passait par Garlan. Le nom des trois hameaux voisins de la Boissière : al Veuzit, Porsmoguet et Rozarbeuz, indique une origine gallo-romaine : une villa devait exister à proximité même si aucune trace archéologique n'en a été trouvée pour l'instant<ref name="LeGuennec">Modèle:Article.</ref>.

Le Moyen Âge

Les seigneurs de Boiséon (le château de Boiséon se trouve en Lanmeur ; la famille de Boiséon fut aussi propriétaire du château de Kérouzéré à partir de 1565 et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), qui disposaient du droit de haute justice, possédaient les titres et les prérogatives de fondateurs de l'église paroissiale de Garlan.

La seigneurie de Kerohan fut la plus importante de Garlan. Elle disposait des droits de haute, moyenne et basse justice ; elle jouissait des premières prééminences en l'église de Garlan. Le manoir, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appartient successivement aux familles de la Boissière, de Quillidien, de Quélen, de Kergroadès (René de Kergroadez, marquis du dit-lieu, y mourut en 1666), de Bréquigny, Le Gonidec de Tressan et de Carné<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La présence de lieux-dits comme "Convenant Béout" ou "Convenant Laviec" indique l'existence par le passé de convenants, dits encore "domaines congéables" dans la paroisse.

Époque moderne

Pendant la guerre entre Ligueurs ultra catholiques et partisans du roi protestant Henri IV, Garlan adhère à la Sainte Union morlaisienne constituée de Ligueurs, malgré l'opposition acharnée du capitaine de Garlan, Jacques de Quisidic, seigneur de Kervilzic, fortement attaché à la cause royale. Cette position lui valut d'être assassiné. Le seigneur de Keroustrand, Guyon de Quilidien<ref group=Note>Guyon de Quilidien, né vers 1540 à Plestin, sieur du Porziou et de Kerohant, décédé avant 1588.</ref>, le remplaça, avec comme lieutenant le seigneur du Bois-de-la-Roche, Yves Le Blonsard.

Françoise de Quisidic, fille de Jacques de Quisidic, seigneur de Kervilsic, en Garlan dans le diocèse de Tréguier, née en 1577, convertie par un sermon de Michel Le Nobletz, après avoir vécu une partie de sa vie à Saint-Michel-en-Grève où elle aurait vu deux apparitions de la Vierge Marie, en 1657 et en Modèle:Date-, mourut le Modèle:Date près du couvent de Cuburien, probablement dans l'hospice situé à proximité<ref>Guy Alexis Lobineau, "Les vies des saints de Bretagne et des personnes d'une éminente piété qui ont vécu dans la même province , avec une addition à l'Histoire de Bretagne", 1725, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114592x/f498.image.r=Cuburien et, sous la direction de René Laurentin et Patrick Balchiero, "Dictionnaire des apparitions", 2007, consultable https://books.google.fr/books?id=2EPCADgWbNUC&pg=PT494&lpg=PT494&dq=Fran%C3%A7oise+de+Quisidic&source=bl&ots=jbVTY-hA_a&sig=O_e9kuPnYkSSBo0vEvXIFHcYmxM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjLo_2a887XAhWCyxoKHR4TC8EQ6AEIOTAE#v=onepage&q=Fran%C3%A7oise%20de%20Quisidic&f=false</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Garlan de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

La paroisse de Garlan était divisée en huit frairies : le Rascoët, Kertanguy, Kergustou, Kervézec, Rosgustou, le Bois de la Roche, la Boissière et le Mesguen. Des fabriques particulières existaient pour le maître-autel, le Sacre, saint Éloi, le Rosaire, la confrérie de saint Yves, la Rédemption des captifs et la Terre sainte<ref name="LeGuennec"/>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Garlan en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Au moment de la Révolution française, les armoiries des seigneurs de Boiséon, de la Roche-Jagu et de la Boissière-Kerohant, présentes sur les vitraux de l'église paroissiale, sont brisées ou martelées, en vertu du décret de l'Assemblée nationale du Modèle:Date-, qui paraît n'avoir été appliqué à Garlan que bien plus tard. Dans un rapport du Modèle:Date-, le maire constate que, à la suite de ces dégradations, l'église est dans un état lamentable<ref name="LeGuennec"/>. La même année, le recteur, Christophe Derrien<ref group=Note>Christophe Derrien, né en 1735 à Plésidy.</ref>, recteur depuis 1778, et son vicaire, François Lazou, tous deux prêtres réfractaires, sont chassés et remplacés par des prêtres constitutionnels. D'après la tradition, Christophe Derrien aurait été caché dans la tour de l'auberge-relais de poste de Garlan où il finit par être arrêté. Les deux prêtres réfractaires sont détenus au château de Brest avant d'être déportés en Espagne. Après avoir essayé de revenir en Bretagne, François Lazou est à nouveau arrêté en 1798 et déporté sur l'Île de Ré, où il meurt le Modèle:Date-. François-Marie Martin<ref group=Note>François-Marie Martin, né le Modèle:Date- à Plounéour-Ménez.</ref>, devint recteur constitutionnel de Garlan en 1792, et le resta jusqu'en 1806. Après la signature du Concordat entre le Premier Consul Bonaparte et le pape Pie VII, Christophe Derrien revint exercer son ministère à Plougasnou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Garlan en 1843 : Modèle:Citation bloc Les mêmes auteurs précisent que le château de Kervolongar appartient alors à M. de Forsanz<ref group=Note>Hilarion Damaze de Forsanz, né le Modèle:Date- à Morlaix, paroisse Saint-Mathieu et décédé le Modèle:Date- à Saint-Urbain. Son fils Hilarion Charles de Forsanz, né le Modèle:Date- à Roscutiren en Garlan, décéda le Modèle:Date- à Kervolongar en Garlan ; il fut maire de Garlan.</ref> et celui du Bois de la Roche à M. de Cillart<ref group=Note>Alphonse Cillart, né le Modèle:Date- à Kervolongar en Garlan, décédé le Modèle:Date- à Quimperlé. Son père, Jean Cillart, comte de la Villeneuve, fut maire de Garlan.</ref>, mais que ce dernier appartenait autrefois à la famille Blonzart du Bois de la Roche<ref group=Note>Par exemple François Blonzart, né vers 1730 à Garlan, décédé le Modèle:Date- à Morlaix, fut capitaine de la milice des garde-côtes de Garlan.</ref>; ils ajoutent que les châteaux actuels sont deux constructions modernes, c'est-à-dire de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tout comme le manoir de Kertanguy ; par contre que celui de Kerangoué est ancien et appartient à M. de Rosmorduc, mais est habité par des fermiers.

En 1854, une épidémie de choléra qui affecte la région de Morlaix pendant plusieurs mois fait au 12 morts à Garlan en août et septembre.

En Modèle:Date-, un rapport du conseil général du Finistère annonce l'ouverture d'une école de filles à Garlan<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1872, page 8, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562178s/f8.image.r=Perguet.langFR</ref> (elle est construite en 1873, soit un an après celle des garçons).

L'église actuelle de Garlan, dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, a été construite entre 1877 et 1879 selon les plans d'Ernest Le Guerranic et consacrée le Modèle:Date-. Elle a remplacé un édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fondé par les seigneurs de Boiséon et rattaché à l'évêché de Tréguier, qui, déjà sous la Révolution, menaçait déjà ruine ; cette ancienne église « contenait deux ou trois autels décorés de boiseries sculptées de quelque valeur que l'on vendit pour subvenir aux frais de la construction »<ref name="LeGuennec"/>.

En 1899, Garlan fait partie des dix-huit seules communes du département du Finistère à déjà posséder une société d'assurance mutuelle, forte de Modèle:Nombre, contre la mortalité des animaux de ferme, qui assure les chevaux et les bêtes à cornes<ref>Compte-rendu et procès-verbaux, " Association bretonne, Classe d'agriculture", Saint-Brieuc, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f68.image.r=Ploudaniel.langFR et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f91.image.r=Ploudaniel.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Par arrêté du préfet du Finistère, l'école publique de Garlan, tenue jusque-là par les religieuses des Filles du Saint-Esprit, est laïcisée le Modèle:Date-<ref>Journal L'Aurore, n° du 7 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k728482v/f2.image.r=Plomodiern?rk=42918;4</ref>.

Louis Le Guennec décrit ainsi Garlan en 1909 : « Le joli bourg de Garlan, distant d'environ six kilomètres de Morlaix, fiat partie du canton de Lanmeur. Il groupe ses quelques maisons blanches et coquettes autour d'une petite place régulière, sur une colline peu élevée que borde au Sud la fraiche vallée où coule le Dourdu (...). Le cimetière qui entoure [l'église] forme esplanade au-dessus de la vallée du Dourdu, et l'on y domine un calme et souriant paysage animé par la rivière sinueuse, les moulins virant à l'ombre ds peupliers et des ormes, les fermes anciennes cachant leurs pignons aïgus derrière les haies des vergers. De l'autre côté le château du Bois de la Roche, vieux murs et vieux toits, apparaît à l'orée de ses bois de sapins couronnant un coteau abrupt aux escarpements schisteux, feuris d'ajoncs et de bruyères »<ref name="LeGuennec"/>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Garlan (29) Monument aux morts.JPG
Le monument aux morts de Garlan.

Le monument aux morts de Garlan porte les noms de 38 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; la plupart sont décédés sur le sol français (parmi eux François Billant, vicaire à Garlan depuis 1913, sergent au 219e régiment d'infanterie, disparu à Sailly-Saillisel (Somme) le Modèle:Date-, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Étienne Campion, maréchal des logis, engagé volontaire, tué àl'ennemi le Modèle:Date- à Dommartin (Somme), décoré de la Croix de guerre), à l'exception d'Henri Salaun de Kertanguy, soldat au 118e régiment d'infanterie, disparu dès le Modèle:Date- lors des combats de Maissin (Belgique) et de Jean-Pierre Le Deun, zouave, disparu en mer le Modèle:Date- à bord du Sant'Anna, torpillé au large de Salonique ; Pierre Le Duc est mort de maladie à Sfax (Tunisie) le Modèle:Date-, donc après l'armistice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Le stade de Garlan porte le nom d'Alexandre Pichodou, un aviateur d'avant-guerre, qui fut le second de Jean Mermoz, une figure légendaire de l'aéropostale. Alexandre Pichodou avait été scolarisé à Garlan pendant la guerre 1914-1918. Le Modèle:Date-, l'hydravion de Mermoz et Pichodou, la « Croix du Sud », qui faisait route vers Rio de Janeiro, s'abîme dans l'océan Atlantique, au large de Dakar.

La Seconde Guerre mondiale

La commune n'a eu aucun mort pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Des Garlanais ont été résistants, par exemple Marc Bourhis<ref group=Note>Marc Bourhis, né le Modèle:Date- à Kertanguy en Garlan, cultivateur, décédé en octobre 2017.</ref> à partir de février 1944 ; il combattit notamment lors des combats de la Poche de Lorient<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, à la suite d'un coup de feu tiré dans un champ, toute la population du bourg de Garlan et quelques agriculteurs des fermes avoisinantes fut rassemblée dans le bourg et leurs maisons fouillées<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Une nouvelle mairie-poste est construite en 1962.Modèle:...

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Garlan (29) Mairie.JPG
La mairie de Garlan.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:…

Monuments

Fichier:Château de Kervezec Garlan 02.JPG
Le château de Kervezec.
Fichier:Château de Kervolongar 1900.jpg
Le château de Kervolongar au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale).
  • Le château de Kervolongar ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècles

}}). Il fut, en raison de mariages d'héritières, propriété successive des familles de Kergariou, de Lesvern, des Anges, du Laz et de Tréfalégan (ou Tréffalégan) et de la famille de Forsanz de 1775 à la décennie 1970.

Fichier:Garlan (29) Église.JPG
L'église paroissiale Notre-Dame des-Sept-Douleurs.
  • L'église paroissiale est dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et à saint Éloi, le culte de ce dernier s'expliquant par une confusion au Moyen Âge avec saint Alor, ancien évêque de Quimper, dont la vie est très peu connue. Construite entre 1877 et 1879, elle a un clocher haut de 25 mètres et qui est entouré de quatre clochetons. Des ossements de saint Vincent Ferrier conservés dans un reliquaire (dans une timbale en argent placée dans un coffret) exposé sous une châsse placée sur l'autel) ont été volés en septembre 2020 dans l'église<ref>Pauline Brisset, Les ossements de Saint Vincent Ferrier volés dans l'église de Garlan, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 26 septembre 2020.</ref>.
  • La chapelle Sainte-Anne, construite en 1649 par Jean Thépault, seigneur de Tréfalégan, est une ancienne dépendance du manoir de Rascoët.

Économie

Modèle:Article détaillé

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Évolution du rang démographique

Modèle:Tableau rang commune de France

En 2016, Garlan était la Modèle:176e commune du département en population avec ses Modèle:Nb (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Plouégat-Guérand (Modèle:175e avec Modèle:Nb) et devant Tourch (Modèle:177e avec Modèle:Nb).

Personnalités

Liens externes

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Morlaix Communauté Modèle:Portail