Goulien
Modèle:Infobox Commune de France
Goulien {{#ifeq:1|0|[guljɛn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne. Elle est située vers l'extrémité du Cap Sizun, non loin de la pointe du Raz.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Goulien est située dans la partie nord-ouest de la presqu'île du Cap Sizun ; la commune est littorale de la rive sud de la baie de Douarnenez.
Le littoral de Goulien est formé de falaises très découpées, hautes de plusieurs dizaines de mètres (des altitudes de 72 mètres se rencontrent à plusieurs reprises à proximité du littoral, notamment de part et d'autre de Kerguerriec) et les rares petites grèves (la plus importante crique est celle de Porz Kanape dans laquelle se jettent deux petits ruisseaux, Kouar Kanape et Kouar Kermaden [kouar signifie ruisseau en breton]) sont d'accès quasi-impossible ou très difficile depuis le continent ; le littoral de Goulien ne possède aucun port et est resté quasi-inhabité. Cet aspect sauvage a permis à ce littoral de rester un sanctuaire de la vie sauvage, désormais protégé par la Réserve de Goulien-Cap Sizun. Quelques îlots rocheux longent ce littoral, le principal étant celui d'Ar Milinou Braz où nichent de nombreuses espèces d'oiseaux de mer (océanite tempête, fulmar, cormoran huppé, goéland argenté, goéland brun, goéland marin, mouette tridactyle, guillemot, pingouin torda, macareux) qui sont aussi observables de plusieurs autres endroits, notamment de Kastell ar Roc'h, une des falaises les plus hautes du Cap Sizun<ref name="monnat">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
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Kastell ar Roc'h (Réserve du Cap-Sizun à Goulien) 1.
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Kastell ar Roc'h (Réserve du Cap-Sizun à Goulien) 2 ; à l'arrière-plan le Cap de la Chèvre.
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La lande face au rocher de Kastell ar Roc'h (Réserve du Cap-Sizun à Goulien).
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Îlot rocheux et falaises au débouché du vallon du ruisseau de Kergulan (limite communale entre Goulien et Beuzec-Cap-Sizun) ; à l'arrière-plan la Réserve du Cap-Sizun.
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L'îlot du Milinou Braz (Goulien).
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Le vallon très encaissé et la crique du ruisseau de Kergulan (limite entre les communes de Goulien et de Beuzec-Cap-Sizun) ; au large le rocher du Danou.
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Les falaises entre le ruisseau de Kerisit et la limite de Cléden-Cap-Sizun.
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Les falaises entre Ménez Kermaden et la Pointe de Penharn, qui est visible à l'arrière-plan (celle-ci se trouve dans la commune de Cléden-Cap-Sizun).
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Borne du GR 34 entre Ménez Kermaden et la Pointe de Penharn.
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Îlot rocheux entre Ménez Kermaden et la Pointe de Penharn 1.
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Îlot rocheux entre Ménez Kermaden et la Pointe de Penharn 2.
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Le GR 34 et les falaises à l'ouest de « Ti Félix ».
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Lande et falaises près de « Ti Félix ».
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Les falaises entre le vallon de Kerisit et « Ti Félix » 1.
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Les falaises entre le vallon de Kerisit et « Ti Félix » 2.
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Les falaises entre le vallon de Kerisit et « Ti Félix » 3.
En raison de ce littoral peu hospitalier, la commune tourne traditionnellement le dos à la mer : le bourg est situé dans l'intérieur des terres, à nette distance de la côte, sur le plateau à près de 80 mètres d'altitude et est à l'écart de la voie principale de circulation formée par la route départementale Modèle:N°7 qui va de Douarnenez à la Pointe du Van (le bourg est desservi par la route départementale Modèle:N°43 qui vient depuis l'est de Pont-Croix et se dirige vers l'ouest vers le bourg de Cléden-Cap-Sizun) ; le bourg de Goulien est de faible importance, l'habitat étant traditionnellement dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées.
Le relief est constitué principalement d'un plateau dont l'altitude maximale est de 90 mètres (le long de la D 7, à proximité du parc éolien), lequel est toutefois échancré par quelques vallons où coulent des ruisseaux de faible importance qui se dirigent soit vers le sud (le principal, qui prend sa source au sud du hameau de Kerennou, sert de limite sud à la commune, la séparant de Pont-Croix et Primelin et coule ensuite vers l'ouest, se jetant dans l'océan Atlantique au niveau de la baie des Trépassés), soit, au nord de la ligne de partage des eaux qui coïncide à peu près avec le tracé de la route départementale Modèle:N°7, vers le nord pour se jeter dans la baie de Douarnenez : ceux-là n'ont qu'un cours très bref (par exemple le ruisseau de Porlorec qui sert pour partie de limite communale avec Cléden-Cap-Sizun et le ruisseau d'Ar Valc'h, qui sert de limite communale avec Beuzec-Cap-Sizun), mais à pente forte et leurs vallons sont très encaissés dans leur partie aval, contribuant à accidenter un littoral formé par ailleurs de falaises élevées.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sein », sur la commune d'Île-de-Sein, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Goulien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,1 %), terres arables (25 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), prairies (2,6 %), forêts (2,5 %), eaux maritimes (1 %), zones urbanisées (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Golthuen en 1192 et 1202, Golchuen en 1267, Goulchen en 1364, 1368, 1426 et 1536, Goulhien en 1540 et Goulien en 1623.
Le nom « Goulien » vient peut-être de saint Goulven, mais selon les chanoines Peyron et Abgrall un acte de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du cartulaire de Quimper cite le nom d'un chapelain du nom de Golthuen ou Golchuen, qui serait le nom du patron de la paroisse<ref name="peyron">Modèle:Article.</ref>.
La toponymie des lieux-dits de Goulien a fait l'objet d'une étude de Jean-Yves Monnat : par exemple Kanape signifie « chanvre » en breton (il existait autrefois des mares à rouir le chanvre dans la vallée du ruisseau de Kanape) ; Porz an Halenn signifie la « crique du sel » car on y récoltait autrefois un peu de sel dans de petites flaques asséchées<ref name="monnat"/>.
Histoire
Préhistoire
Un tumulus, situé au sud-ouest du village de Kerlan, haut de 2 mètres et mesurant dix mètres de diamètre, contenait des fragments de poteries, notamment des tessons d'amphores, des fragments de bois pourris et des clous en fer, une urne cinéraire à deux anses, plusieurs objets en bronze, le tout mêlé à des cendres abondantes. Il s'agit là de la sépulture par incinération d'une femme qui date de l'époque romaine ; ce type de sépulture sous tumulus n'était pas une coutume romaine, il s'agit probablement d'une tombe indigène qui mêle des objets usuels des romains à la persistance de rites funéraires plus anciens<ref name="tumulus">Modèle:Article.</ref>.
Trois stèles datées de La Tène ancienne (époque gauloise), à l'origine des stèles funéraires liées à des tombes à incinération, se trouvent dans l'enclos paroissial : la plus haute (2,80 mètres), à section circulaire, est cannelée (un creux à son sommet laisse supposer qu'une croix fut un temps placée à son sommet) ; la seconde, haute de 1,70 mètre, est à section quadrangulaire : une troisième, de section carrée, a un mètre de hauteur<ref name="stele">Modèle:Lien web.</ref>.
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Les stèles dans l'enclos paroissial de Goulien.
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Une des stèles de l'enclos paroissial de Goulien.
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Stèle de l'âge du fer près de la chapelle Saint-Laurent à Lannourec.
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Urne cinéraire trouvée dans le tumulus de Kerlan (dessin de Paul du Châtellier).
Un groupe de 4 menhirs, accompagnés d'un dolmen, qui étaient probablement les restes d'un alignement mégalithique plus important, est cité à deux kilomètres au sud de Goulien, « assez près d'un moulin à vent », en 1875<ref>Émile Cartailhac, "Dictionnaire archéologique de la Gaule : époque celtique", tome Ier, A-G, 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97696550/f342.image.r=Goulien?rk=3347656;0</ref>.
Antiquité
Les traces d'un chemin romain, appelé hent-ahès ["chemin d'Ahès"], de soixante-dix pieds de largeur, en pierres de taille, qui se continue jusqu'à la Baie des Trépassés, sont visibles à Goulien. Paul du Châtellier décrit en ces termes cette voie romaine en 1886 : Modèle:Citation bloc
Moyen Âge
Selon Miorcec de Kerdanet, les ruines d'un monastère fondé par Azénor<ref group=Note>Azénor, ou Aliénor, fille du mythique Even, comte de Lesneven, fut, d'après la légende, enfermée au château de Brest puis jetée à la mer dans un tonneau, errant au gré des courants et nourrie par un ange, elle échoua sur la côte irlandaise oùù elle donna naissance à saint Budoc.</ref> ainsi qu'une fontaine Sainte-Azénor se voyaient jadis entre le bourg de Goulien et la chapelle de Lannourec<ref name="peyron"/>.
Le manoir de Lezoualc'h, demeure des seigneurs de Lezoualc'h, se situe à environ 1 km du bourg de Goulien, sur la route de Cléden-Cap-Sizun. La seigneurie de Lezoualc'h appartenait à la famille Autret, dont le membre le plus ancien connu fut Juquel Autret, archer en brigandine à la montre de 1481, receveur des fouages de Pont-Croix entre 1415 et 1457<ref>Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, "Cap-Sizun", éditions Palantines, 2005, Modèle:ISBN.</ref>. Ce manoir fut pillé en 1595 par Guy Éder de La Fontenelle et Guy Autret de Missirien y naquit en 1599 (son frère aîné continuant à habiter dans ce manoir, il alla habiter le manoir de Lézergué en Ergué-Gabéric). En 1913, le manoir de Lezoualc'h est ainsi décrit : « Une haute muraille, toute couverte de lierres, en grande partie écroulée, cerne le domaine le long du chemin. Un portail au cintre surbaissé donne accès à la cour intérieure, inégale, au pavage défait. À gauche s'élève le bâtiment principal, édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, composé d'un grand corps de logis à deux étages, surmonté d'un toit aigu. L'intérieur n'offre rien de remarquable, sauf un grand escalier en pierre de taille et la monumentale cheminée du rez-de-chaussée ». Ce manoir fut le berceau de la famille Autret, déjà attestée comme noble dans le registre de réformation de la noblesse de 1426<ref>Daniel Bernard, Les Autret et la seigneurie de Lezoualc'h, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1913, consultable http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=BERNARD_Daniel_-_Les_Autret_et_la_seigneurie_de_Lezoualc%27h</ref>.
Le seigneur de Lezoualc'h disposait d'un « droit de sennage consistant en le septième des merlus, dorades et autres poissons pêchés sur les côtes de Cléden, Plogoff, Goulien et aux environs de l'Île de Sein ». Il jouissait également « au port et rade du Loc'h [en Plogoff et Primelin], de la faculté de prendre une fois l'an, un merlu sur tout "compagnon de bateau" qui déchargeait au dit port »<ref>Joachim Darsel, Les seigneuries maritimes en Bretagne, "Bulletin philologique et historique jusqu'à 1610 du Comité des travaux historiques et scientifiques", 1966, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6430324f/f110.image.r=Plogoff.langFR</ref>.
Époque moderne
Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Goulien en 1648<ref>Edm.-M. P. Du V., "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au XVIIe siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f186.image.r=Goulien?rk=2167392;4</ref>.
En 1741, une épidémie de dysenterie sévit : « Dans chacune des paroisses de Goulien, Plogoff, Esquibien, Plouinec, Plozévet, Mahelon, Poulan, Beuzet-Cap-Sizun, Pouldergat, Douarnenez, on compte le chiffre énorme de dix à douze morts par jour (...) En 1768, ce sont les paroisses de Primelin Cléden, Goulien, Esquibien et Plogoff qui sont envahies »<ref>A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au XVIIIème siècle, revue "Annales de Bretagne", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f31.image.r=Plogoff.langFR</ref>.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Goullien [Goulien] de fournir 10 hommes et de payer 65 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Goulien en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française et Premier Empire
La paroisse de Goulien, qui comprenait alors 220 feux, élit deux délégués, Mathieu Kerloch et Yves Urcun, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.
Olivier Le Pape, recteur de Goulien, devint en 1791 le premier maire de la commune.
Clet Quideau<ref group=Note>Clet Quideau, né le Modèle:Date à Kermaden en Goulien, décédé le Modèle:Date à Pont-Croix.</ref>, né à Goulien, fut soldat pendant l'Empire, combattant notamment en 1812 en Espagne, et rédigea un journal intitulé par lui « Voyage militaire » ; il revint en 1814 avec le grade de sergent-major à Goulien et il exerça par la suite la profession de cabaretier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Goulien en 1843 : Modèle:Citation bloc
L'épidémie de choléra de 1849 fit deux morts à Goulien<ref>Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f26.image.r=Goulien?rk=2339067;2</ref>.
Une station d'étalons postiers est créée à Goulien en 1877<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", décembre 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55645158/f190.image.r=Goulien?rk=128756;0 et août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562053m/f327.image.r=Goulien?rk=21459;2</ref>.
Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 que Goulien fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Selon Christian Pelras, six moulins à eau et six moulins à vent existaient à Goulien au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : celui de la vallée du Valc'h, à la limite de Beuzec-Cap-Sizun, fut le premier à être arrêté, suivi par les autres (par exemple Bréhonnet pendant la décennie 1930, Kervoën en 1958, Meilh Vrotel en 1962, puis celui de Kerbeulec ; le dernier fut le moulin de Kergonvan arrêté en 1984<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran<ref group=Note>Domicilié au Légué en Plérin (Côtes-du-Nord).</ref> demanda « la concession de mines de houille, schistes bitumineux, anthracite, lignite ou pétrole » qui pourraient se trouver sur les communes de Cléden-Cap-Sizun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne, Plouhinec, Pont-Croix et Goulien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La tempête de début Modèle:Date-, qualifiée de véritable raz de marée, provoqua l'échouage sur la côte de Goulien de 17 barriques de vin venues d'on ne sait où, qui ne tardèrent pas à être brisées contre les rochers par la mer en furie<ref>Journal La Croix, n° du 6 février 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2202464/f2.image.r=Goulien?rk=257512;0</ref>.
En 1904, une troupe de théâtre en breton, dirigée par l'abbé Louis Abjean, vicaire à Goulien, fit des représentations, la première au bourg de Goulien, qui connurent un succès certain<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 décembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640560s/f4.image.r=Goulien?rk=107296;4 et n° du 8 juin 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6407282/f4.image.r=Goulien?rk=793995;2</ref> ; l'abbé Louis Abjean composa aussi en 1904 un cantique en langue bretonne devenu célèbre : Da feiz hon tadou koz<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année des tensions vives provoquèrent une rixe entre l'instituteur public, Goualch, qui avait enlevé le crucifix de la maison d'école, provoquant le mécontentement de la majeure partie de la population, et Hervé Gloaguen, président du comité local de l'Action libérale populaire<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 janvier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640226r/f4.image.r=Goulien?rk=579402;0</ref>.
En 1911, le presbytère de Goulien est construit par l'architecte Charles Chaussepied.
En Modèle:Date-, on trouva l'instituteur de Goulien mort de froid dans sa chambre<ref>Journal Le Figaro, n° du 21 janvier 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k290202x/f4.image.r=Goulien?rk=21459;2</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Goulien porte les noms de 45 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (le tiers de tous ceux qui ont été mobilisés) ; « Certaines familles [ont] perdu tous leurs hommes à l fois, fils et gendres »<ref>Christian Pelras, "Goulien, commune bretonne du Cap Sizun. Entre Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et IIIe millénaire", Presses universitaires de Rennes, 2001.</ref> : parmi eux, deux sont décédés sur le front belge (Clet Guillou dès le Modèle:Date à Rossignol et Simon Dagorn le Modèle:Date à Nieuport) ; Jean Corre a été tué lors de la bataille d'Elhri au Maroc le Modèle:Date ; cinq (Yves Claquin<ref group=Note>Yves Claquin, maître-mécanicien à bord du sous-marin Le Héros coulé le Modèle:Date par l'aéronavale britannique à Diégo-Suarez (Madagascar) dans le cadre de la Bataille de Diégo-Suarez, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.</ref>, Yves Donnart, Jean Linot, Yves Marzin, Pierre Pichon<ref group=Note>Jean Linot et Pierre Pichon, sont disparus en mer le Modèle:Date lors du naufrage du croiseur cuirassé Léon Gambetta ; Pierre Pichon a été décoré de la Croix de guerre.</ref>) sont des marins disparus en mer ; deux soldats sont morts dans le cadre de l'expédition de Salonique (Clet Velly en Serbie en 1917 et Jean Saouzanet<ref group=Note>Jean Saouzanet a été décoré de la Croix de guerre, de la Médaille de la Bravoure en argent (serbe) et cité à l'ordre de son régiment.</ref> en Grèce en 1918) ; Pierre Coader a été assassiné le Modèle:Date au Tchad ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux deux (Jean Dagorn<ref group=Note>Jean Dagorn, séminariste, chasseur au 19e bataillon de chasseurs à pied, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Vailly-sur-Aisne (Aisne). Son frère Simon Dagorn est aussi mort pour la France en Belgique en 1915.</ref> et Germain Goraguer<ref group=Note>Germain Goraguer, sergent au 153e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures à l'hôpital temporaire du Casino à Cherbourg le Modèle:Date.</ref>) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, un (Daniel Kerloc'h) de la Médaille militaire et deux (Jean Cloarec et Corentin Le Page) de la Croix de guerre ; Jean Bernard, caporal au 114e régiment d'infanterie, a été le dernier soldat originaire de Goulien tué pendant cette guerre le Modèle:Date à Neuville-Saint-Amand (Aisne)<ref name="genweb">Modèle:Lien web.</ref>.
Thépault, vicaire à Goulien avant la guerre, soldat infirmier au 219e régiment d'infanterie fut cité à l'ordre de son régiment : « A soigné et ramassé plusieurs blessés sous un violent bombardement et avec la plus grande abnégation »<ref>Journal La Croix, n° du 3 décembre 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k259575x/f5.image.r=Goulien?rk=278971;2</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le Modèle:Date la foudre tomba lors d'une tempête sur le bourg de Goulien, provoquant l'effondrement du clocher et endommageant plusieurs maisons<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 10 mars 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6468446/f4.image.r=Goulien?rk=128756;0</ref>.
En 1938, une série d'incendies criminels provoquèrent une véritable psychose de peur à Goulien<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 novembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6614476/f4.image.r=Goulien?rk=536483;2</ref>.
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Article du journal L'Ouest-Éclair décrivant les dégâts provoqués par la foudre dans le bourg de Goulien le Modèle:Date.
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Article du journal L'Ouest-Éclair décrivant une série d'incendies criminels à Goulien en 1938.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Goulien porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Jean Carval<ref group=Note>Jean Carval, né le Modèle:Date à Goulien, était pupille de la nation, son père Jean Carval étant décédé pendant la Première Guerre mondiale.</ref>, décédé lors des combats de la poche de Dunkerque le Modèle:Date à Téteghem (Nord) ; Jean Laouenan a lui aussi été tué lors de la Débâcle le Modèle:Date à Houdelmont (Meuse) ; Jean Gloaguen, Noël Dagorn et Jean Normant sont des marins disparus en mer ; Clet Pichon, soldat des Forces françaises libres au Bataillon de marche n° 2 est mort le Modèle:Date lors de la bataille de Bir Hakeim ; Sébastien Quéré est mort en Allemagne en 1942 alors qu'il était prisonnier de guerre ; Jacques Pérennès, résistant, a été tué à l'ennemi le Modèle:Date à Clohars-Carnoët ; Georges Didailler, résistant, est mort d'un accident le Modèle:Date<ref name="genweb"/>.
L'après-Seconde-Guerre-mondiale
Trois soldats (Clet Bonis, Jean Kérisit et Henri Mens), originaires de Goulien sont morts pendant la guerre d'Indochine et un (Corentin Savina) pendant la guerre d'Algérie<ref name="genweb"/>.
En 1958 est créée la réserve du Cap Sizun (sa création est provoquée par trois jeunes scientifiques, occupés au baguage d'oiseaux dans les falaises de Goulien, qui voient le Modèle:Date un pêcheur de l'Île de Sein tirer sur des cormorans et prendre des poussins dans les nids pour les montrer à un groupe de touristes<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest , numéro du 24 avril 2019.</ref>) ; il s'agit de la première réserve créée par la SEPNB (Société pour l'Étude et la Protection de la Nature en Bretagne), ouverte d'emblée au public.
En Modèle:Date- sont implantées huit éoliennes de Modèle:Unité. Un centre d'interprétation ludique et scientifique, la Maison du vent<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est aménagé dans l'ancienne école du bourg.
Entre 1962 et 1964, Christian Pelras, alors jeune ethnologue au Musée de l'homme, entreprit une étude sur « l'adaptation d'une communauté agricole et rurale française aux conditions de la vie moderne » qui fut une monographie de la commune de Goulien, dans le cadre d'un grand projet interdisciplinaire dénommé « Les enquêtes de Pont-Croix », parallèlement aux enquêtes menées alors à Plozévet. Les films alors tournés ont été déposés à la Cinémathèque de Bretagne à Brest et sont consultables sur Internet<ref>https://www.cinematheque-bretagne.fr/Base-documentaire-426-0-0-0.html?ref=1ac8b33c1383118e33ebb3cac3e11935</ref>. Son livre Goulien, commune bretonne du Cap-Sizun. Entre Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} millénaire, a été publié en 2001 aux Presses Universitaires de Rennes<ref>https://books.openedition.org/pur/44287 et https://www.youscribe.com/catalogue/livres/litterature/romans-historiques/goulien-commune-bretonne-du-cap-sizun-3001508</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 2014, la commune de Goulien achète « Ti Félix », une maison construite en 1927 par Félix Coquet dans la lande de Menez Kermaden dans un site grandiose surplombant les falaises qui dominent de 120 mètres la baie de Douarnenez, et les Modèle:Unité attenants ; abandonnée alors depuis quelques années, la maison a été restaurée et est devenue une halte pour les randonneurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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« Ti Félix », la seule maison de la commune proche du littoral (édifiée en 1927, rachetée par la commune en 2014).
En 2019, un projet de parc solaire d'une puissance de production de 11 à 20 MW, dans le secteur de Lannourec, à proximité des huit éoliennes existantes, est bloqué car la commune est concernée par la Loi littoral<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 21 juin 2019.</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Goulven, dédiée à saint Goulven, date de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est dépourvue de style dans sa construction générale, mais son porche sud et son clocher à flèche aiguë sont représentatifs de la fin du gothique<ref name="peyron"/>. Deux barques de pêche sont sculptées, représentées avec leurs équipages de trois marins, sur le porche sud de l'église. Une de ses cloches est réputée avoir appartenu à saint Goulven<ref>Alexandre Marie Thomas, "Saint Pol-Aurélien et ses premiers successeurs", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739054p/f276.image.r=Goulien</ref>. À l'intérieur, outre le chœur, se trouvent notamment deux autels latéraux , dédiés l'un à Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, l'autre à la Vierge et ses statues de saint Sébastien, sainte Barbe et saint Antoine de Padoue<ref name="patrimoine">Modèle:Lien web.</ref>. Saint Goulven, dénommé localement saint Goulien, était invoqué contre les maux de tête : le rituel pratiqué est décrit dans un journal de 1913<ref>Journal Le Temps, n° du 28 juin 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k241480m/f4.image.r=Goulien?rk=21459;2</ref>, la cloche à main de saint Goulien<ref>Modèle:Lien web.</ref> (qui daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et serait donc en fait postérieure de deux siècles à saint Goulien [saint Golven]), conservée dans l'église, était apposée sur la tête des malades afin de les guérir. Dans l'enclos paroissial ont été placées trois stèles funéraires (probablement les restes d'un lec'h) datant de l'âge du fer, classées à l'inventaire des Monuments historiques<ref name="stele"/>.
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L'église paroissiale Saint-Goulven, face sud.
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Église Saint-Goulven : statue de saint Goulven.
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Église Saint-Goulven : statue de la Vierge à l'Enfant.
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Église Saint-Goulven : Ange à la trompette.
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Église Saint-Goulven : gradins d'autel (détail).
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Église Saint-Goulven : catafalque.
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Article du journal Le Temps décrivant saint Goulien guérisseur des névralgies (en 1913).
- La chapelle Saint-Laurent, ou encore chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, se trouve au lieu-dit Lannourec. Son clocher, de style gothique flamboyant, date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la chapelle possède plusieurs statues dont une Vierge à l'Enfant en pierre et une autre en bois, ainsi qu'une statue de saint Laurent, qui était honorée autrefois pour obtenir la guérison de la « courte-haleine ». L'autel en granite porte les armes des Autret de Missirien, seigneurs de Lezoualc'h et celles de Catherine Le Picard de Kerganno, épouse de Jean Autret. Son pardon est organisé le lundi de Pentecôte. À l'extérieur de la chapelle se trouvent une statue de saint Fiacre et une fontaine de dévotion, aussi dédiée à saint Fiacre, qui était fréquentée pour combattre les maladies de langueur<ref name="peyron"/>.
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Menhir, chapelle Saint-Laurent et calvaire de Lannourec.
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La fontaine de dévotion dédiée à saint Fiacre.
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Le calvaire près de la chapelle Saint-Laurent.
- Six croix et calvaires<ref>https://www.croixbretagne.fr/Ccb/Content/liste.jsp?comId=10933&statut=0</ref>, dont :
- Le calvaire et la fontaine de Kéréon ; le calvaire de Kéréon est en fait une croix de chemin, érigée en 1817 par Jean Urcun, alors propriétaire du manoir de Lezoualc'h et maire de Goulien<ref>https://www.croixbretagne.fr/Ccb/Content/detail.jsp?id=4579.</ref>, a été restauré une première fois en 1932 et à nouveau en 2022, y compris son Christ en fonte, et peint<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Croix d'Interridi ou Croaz-Henter-Idi (croix de chemin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>https://www.croixbretagne.fr/Ccb/Content/detail.jsp?id=4581.</ref>.
- La croix de Tal ar Veil, croix de mission datant de la mission de 1927 et commémorant aussi celle organisée en 1948<ref>https://www.croixbretagne.fr/Ccb/Content/detail.jsp?id=4578.</ref>.
- La croix de l'Église : elle date de 1830<ref>https://www.croixbretagne.fr/Ccb/Content/detail.jsp?id=4577.</ref>.
- Le calvaire du cimetière, érigé en 1959<ref>https://www.croixbretagne.fr/Ccb/Content/detail.jsp?id=4584.</ref>.
- L'enceinte de Goulien datée du haut Moyen Âge<ref name=OCTH_2>L'ouest de la Cornouaille dans les tourments de l'histoire, guide de découverte sur le patrimoine fortifié du Pays Bigouden, du Cap-Sizun et du Pays de Douarnenez, Syndicat Mixte, Pointe du Raz, Modèle:ISBN, Modèle:P., et voir : Plan d'interprétation du patrimoine bâti de l'ouest de la Cornouaille.</ref>.
- L'enceinte de Kastel ar Roc'h, datée du haut Moyen Âge, avec les vestiges d'une tour<ref name=OCTH_2/>.
- L'éperon barré de Beg ar C'Hastel, daté de l'âge du fer<ref name=OCTH_2/>, qui fut probablement occupé antérieurement.
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Les falaises de Kastell ar Roc'h dans la réserve de Goulien.
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Pointe d'ar Vein Zu dans la réserve de Goulien.
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Les rochers de Kulanoù et vue au loin sur le Cap de la Chèvre.
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Goulien : l'îlot du Milinou Braz.
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Le champ d'éoliennes.
- Plusieurs manoirs dont ceux de Lezoualc'h<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Mespirit, de Kervenargant.
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Le manoir de Kervenargant.
- Le sentier littoral (une partie du GR 34) allant de Douarnenez à la Pointe du Van, est long d’une cinquantaine de kilomètres et il faut une douzaine d’heures à de bons marcheurs pour le parcourir. Très accidenté, en tout l'addition des dénivelés dépasse Modèle:Unité) ce sentier permet de découvrir les pointes de Leydé, de la Jument, du Millier, de Beuzec, de Luguénez, de Brézellec et du Van (avec sa chapelle Saint-They), les éperons barrés de Castel-Meur et de Kastel-Koz (Castel Coz), Pors Lanvers , Pors Péron et Pors Théolenn, la réserve de Goulien-Cap Sizun, le phare du Millier (qui accueille l’été des expositions), Ti Félix (maison achetée et restaurée par la commune de Goulien).
- Le « canot de Joachim »<ref name="patrimoine"/> symbolise le patrimoine maritime de Goulien.
- Le lavoir, la fontaine, les murets et chemins creux du village de Brehonnet.
- Le rouissoir à lin de Kerveguen.
- Les lavoirs de Kermaden, de Bremeur et de Trévern<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/goulien/a-goulien-le-lavoir-de-trevern-se-refait-une-beaute-06-02-2021-12700368.php</ref>.
Personnalités liées à la commune
- L'historien et généalogiste Guy Autret de Missirien (1599-1660) est né au manoir de Lezoualc'h en Goulien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Goulien dans les arts et la littérature
- À l'occasion de son séjour à Goulien, Christian Pelras, ethnologue, avait filmé en 8 mm des scènes de la vie quotidienne à Goulien. Le film est disponible en bande vidéo de 2 h 50 sous le titre Goulien, le retour à la cinémathèque de Bretagne à Brest.
- Un documentaire sur la réserve du Cap-Sizun a été tourné en 1995 : L'aventure d'une réserve : Goulien, Cap Sizun, documentaire réalisé par Yvon Le Gars, Skravig images, Plouha (Côtes d'Armor), 1995, 26 min (VHS).
- Charles Vincent, plus connu sous son pseudonyme de Pierre Maël, a écrit un roman Tout seul, dont l'action se déroule en partie à Goulien et qui fut publié en feuilleton dans le journal La Croix en 1898<ref>Journal La Croix, n° du 6 décembre 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2181865/f3.image.r=Goulien?rk=107296;4</ref> et à nouveau en 1901 dans le journal Le Pays : journal des volontés de la France<ref>Journal Le Pays : journal des volontés de la France, n) du 23 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4678655p/f3.image.r=Goulien?rk=42918;4</ref> ainsi que dans le journal La Justice<ref>Journal La Justice, n° du 21 novembre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8260184/f3.image.r=Goulien?rk=42918;4</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Delroeux, Étude d'anthropologie sociale de trois sociétés rurales occidentales : Goulien, Plogoff et Lescoff, Sud-Finistère : de 1800 à 1970, Université Paris 5, 1979, 2 vol., 659 p. (thèse de doctorat de Lettres).
- Denise Glück, Une salle commune à Goulien en Basse-Bretagne : galerie culturelle, Musée national des arts et traditions populaires, Réunion des musées nationaux, Paris, 1992, 23 p. Modèle:ISBN
- Christian Pelras<ref group=Note>En 1962, Christian Pelras, jeune ethnologue du musée de l'Homme, revenant d'Indonésie, vint s'établir pour deux ans à Goulien. Il a complété son étude en y revenant en 2000.</ref>, Goulien, commune bretonne du Cap Sizun. Entre Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et IIIe Millénaire, Presses universitaires de Rennes, collection « Mémoire commune », 2001, 486 p. Modèle:ISBN.
Liens externes
- Les Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Palissy, Modèle:Base Mémoire, d'après l'Inventaire général du patrimoine culturel du ministère de la Culture
- Site internet de la mairie de Goulien
- Goulien sur topic-topos
- Goulien sur Les mégalithes du monde
- Modèle:Autorité