Guengat

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Modèle:Infobox Commune de France

Guengat {{#ifeq:1|0|[gwɛngat]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

La commune de Guengat fait partie traditionnellement du Pays Glazik et est située à l'ouest de Quimper.

Situation

Fichier:Map commune FR insee code 29066.png
Carte de Guengat et les communes voisines.

La commune est située dans le fuseau horaire heure normale d'Europe centrale (UTC+01:00), à l'heure d'hiver, et Heure d'été d'Europe centrale (UTC+02:00), à l'heure d'été. Son altitude moyenne est de Modèle:Unité<ref name=R4/>. Par sa superficie, Guengat est la Modèle:468e des 1 269 municipalités de Bretagne, la 6 411e de France, la Modèle:119e du département du Finistère, la Modèle:39e de l'arrondissement de Quimper et la cinquième du canton de Douarnenez<ref name=R4/>.

Distances de Guengat aux grandes villes
Ville Distance (km) Position, par rapport à Guengat
Locronan 6 nord
Paris 491 est
Quimper 9 sud-est
Rennes 189 est

Les communes limitrophes sont Le Juch, Plogonnec, Plonéis et Quimper. La rivière Steïr traverse le territoire communal. Guengat fait partie de l'Espace urbain Sud-Finistère<ref name="R4">Modèle:Lien web.</ref>.

Guengat a un paysage rural traditionnel de bocage avec habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

Transports

Fichier:Maison garde-barrière sur voie verte de Guengat à Douarnenez.jpg
Maison de garde-barrière sur l'ancienne ligne de chemin de fer de Quimper à Douarnenez, désormais voie verte.

Le territoire de la commune de Guengat est traversé par la route départementale 56, qui passe dans le village, où elle porte le nom de rue de Bretagne, et le relie à Plogonnec, au nord, et Plonéis, au sud<ref name=R5/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De petites portions des routes départementales 63, au sud-est, et 765, à l'ouest, passent également sur ce territoire<ref>[1].</ref>.

La gare ferroviaire la plus proche est celle de Quimper, à Modèle:Unité, l'aérodrome le plus proche celui de Quimper-Pluguffan, à Modèle:Unité et le port le plus proche celui de Douarnenez, à Modèle:Unité<ref name=R4/>.

À partir de 1888, Guengat dispose d'une gare située à Modèle:Unité au nord du bourg, près de la route de Plogonnec, desservant la ligne de Quimper à Douarnenez - Tréboul qui a été en service jusqu'en 1972 pour la trafic voyageurs et jusqu'en 1988 pour le trafic marchandises. L'ancienne voie ferrée a été transformée en voie verte.

La voie verte de Guengat à Douarnenez

Relief et hydrographie

Une ligne de hauteurs appalachiennes orientée en gros est-ouest traverse la partie nord de la commune, s'élevant jusqu'à Modèle:Nobr d'altitude à Penn ar Ménez (à la limite de la commune avec Plogonnec) ; un autre de ses sommets, situé plus à l'est, a servi de site au château de Guengat. Une autre ligne de hauteurs parcourt la partie sud du finage communal, s'élevant jusqu'à Modèle:Nobr d'altitude près de Pellavon, au sud-ouest de la commune. Le bourg est vers Modèle:Nobr d'altitude. Le relief est assez vallonné en raison de la présence de deux cours d'eau : le ruisseau de Saint-Alouarn, qui a sa source près de Pellavon et sert un moment, dans sa partie amont, de limite communale avec Plonéis, coule ensuite au sud du bourg, puis, coulant vers l'est, alimente en eau le moulin de Saint-Alouarn ; c'est un affluent de rive droite du Steïr, lui-même affluent de l'Odet ; sa vallée est très encaissée dans sa partie aval, au niveau du Bois de Saint-Alouarn, où ce ruisseau coule vers Modèle:Nobr d'altitude. Le ruisseau du Ris, qui a sa source près de Penfrat en Le Juch, sert un temps de limite communale avec ladite commune ; c'est un affluent de rive droite du Névet, un petit fleuve côtier qui se jette dans la baie de Douarnenez ; sa vallée n'est plus qu'à une vingtaine de mètres d'altitude à sa sortie du territoire communal.

Modèle:Images

Météorologie

Le climat est océanique avec été tempéré (Cfb, dans la classification de Köppen). La commune est classée en zone de sismicité faible (0 sur 3).

Le principal risque naturel est celui d'inondation<ref>http://www.finistere.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Plans-de-prevention-des-risques-PPR/Plans-de-prevention-des-risques-inondation-PPRI/PPRI-approuves/PPRI-de-Quimper-Guengat-et-Ergue-Gaberic</ref>. Guengat a subi des inondations avec coulées de boue le Modèle:Date, du 17 au Modèle:Date, du 25 au Modèle:Date (accompagnées de mouvements de terrain) et les 12 et Modèle:Date. La commune a également subi une tempête les 15 et Modèle:Date<ref name=R4/>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jumelage

La commune est jumelée à Landos (Haute-Loire) depuis 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Guengat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,7 %), prairies (19,4 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Les formes anciennes attestées sont Les Guengat (1203), Guengat (1368), Guengart (1516), Guengat (1527), Guenegat (1529), Guengat (1536), Guenegat (1560), Gueueget (1630), Guenegat (1654)<ref name=Ofis>Modèle:Lien web.</ref>.

En breton, le nom de la commune est Modèle:Langue<ref name=Ofis/>,<ref name="Geobreizh">Fiche descriptive de la ville de Guengat</ref>. Le nom serait formé de Modèle:Langue (blanc) et de Modèle:Langue (lièvre) et signifierait donc « lièvre blanc ». Un ensemble de sentiers de la commune porte d’ailleurs ce nom. Selon une autre hypothèse, le nom serait formé de Modèle:Langue (blanc) et de Modèle:Langue (combat)<ref name=Geobreizh/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Fichier:135 Musée préhistoire Penmarc'h.JPG
Divers objets d'industrie lithique trouvés sur le site de Kervouster (Musée de la Préhistoire finistérienne de Penmarc'h)

Guengat était habité lors de la Préhistoire. Un gisement moustérien, de tradition acheuléenne (type B), a été découvert dans le hameau de Kervouster. Fouillé de 1974 à 1977, il révèle trois niveaux occupés au paléolithique. Le premier comporte une fosse, le second, un atelier de taille d'outils lithiques, dans lequel sont découverts des bifaces<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

La couche 2b présente une fosse arrondie de Modèle:Unité de diamètre, profonde de Modèle:Unité, creusée dans un limon argileux et contenant de nombreux bifaces en grès lustré, souvent partiellement taillés. On y a également trouvé des lames, lamelles, percuteurs et racloirs. Le niveau 3b a fourni deux bifaces, ainsi que des éclats, racloirs, grattoirs et burins<ref>Modèle:Article.</ref>.

Moyen Âge

Guengat faisait partie du Quéménet (ou Kemenet) dont le siège se trouvait à Penhars<ref>Le mot breton quéménet a le même sens que le mot latin commendatio, signifiant à l'origine vice-royauté ou par extension "fief", "châtellenie" et est à l'origine de plusieurs toponymes bretons comme ceux de Guémené-sur-Scorff (Morbihan) ou de l'archidiaconé de Quéménet-Ily, dont le siège se trouvait à Trégarantec ; le Kemenet-Héboé était au Moyen Âge une grande seigneurie de l'ouest du comté de Vannes</ref>, dit encore Quéménet-Even, à l'origine du nom de la commune de Quéménéven (car il aurait appartenu à Even, comte de Léon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis à sa descendance)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, châtellenie des vicomtes du Léon enclavée dans le comté de Cornouaille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est possible qu'elle se soit étendue à l'origine sur les deux pagi (« pays ») du Cap Sizun et du Cap Caval<ref>J.-P. Soubigou, « [http://abpo.revues.org/356 Recherche sur les origines du Kemenet de Cornouaille ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}})] », Modèle:P., in ABPO, Modèle:N°, t. 115, Modèle:P., PUR, Rennes, 2008.</ref>, mais, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle ne se composait plus que d'une douzaine de paroisses (dont Plouhinec, Plozévet, Pluguffan, Penhars, Plonéis, Guengat et Plogonnec) au sud-ouest et à l'ouest de Quimper<ref>http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/terre/fief/Q/Le_Quemenet.htm et Aurélien de Courson, "La Bretagne du Ve au XIIe siècle", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plon%C3%A9is?rk=2897010;0</ref>.

En 1420 Jacques de Guengat était seigneur de Guengat et du lieu de Penanguerech. René de Saint-Alouarn y possédait le manoir de Saint-Alouarn, ainsi que ceux de Kerguignen et de Kerrozaël ; le manoir de Lescoët appartenait au sieur de Névet ; un autre manoir existait, celui de Kerangoan. Jehan de Guengat<ref>Jehan de Guengat, décédé après 1429 à Saint-Senier-de-Beuvron, époux de Péronnelle de la Coudraie, père de Guillaume de Guengat</ref> fut chambellan et conseiller du duc de Bretagne Jean V<ref name="r20CUMV">Modèle:Lien web.</ref>. En 1468 Guyomard de Guengat<ref>Guyomard (Guyomarc'h) de Guengat, décédé après 1481, fils de Guillaume de Guengat (décédé en 1472) et de Constance de Rosmadec, époux de Jeanne de Kerharo</ref> était seigneur de la paroisse de Guengat<ref name="r6980LW">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og</ref>.

La famille noble de Guengat habitait le château de Guengat, qui était situé sur une butte de Modèle:Unité d'altitude très au nord du bourg, à la limite de Plogonnec ; la vue couvrait une grande étendue, jusqu'à Plonéis, Douarnenez, et la baie, Locronan et sa « montagne » et Plogonnec. Cette butte est encore cernée de vieux murs en petit appareil, dessinant une terrasse quadrangulaire de Modèle:Unité de long sur 60 de large. Le domaine de Guengat s'étendait sur une cinquantaine d'hectares. Les « de Guengat » possédaient des seigneuries à Elliant, Languidic, Brech, Plonévez-Porzay, Bannalec, Guipavas, Plogastel-Saint-Germain, Bieuzy et Pluméliau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le château de Guengat, mentionné pour la première fois en 1203<ref name="r20CUMV" />, fut assiégé et pris par les Quimpérois au début de Modèle:Date-<ref name="guengat 4">Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Fichier:Pluméliau (56) Chapelle Saint-Nicodème Retable de la Descente de Croix 26.JPG
Armes d´alliance des familles de Guengat et Rimaison (Autel et retable de la descente de croix en la chapelle Saint-Nicodème, commune de Pluméliau (Morbihan)

.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Alain Ier de Guengat<ref>Modèle:Alain Ier de Guengat, seigneur de Guengat, décédé en 1531, fils de Guyomard (Guyomarc'h) de Guengat, époux de Marie de Tromelin, père de Modèle:Jacques Ier de Guengat</ref> fut vice-amiral de Bretagne, devint avant 1513 gouverneur de Brest (en 1513, il vient secourir la région de Penmarc'h menacée par des Anglais qui avaient débarqué dans le port de Kérity<ref>François Quiniou, Penmarc'h : son histoire, ses monuments, 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k146367f/f120.image.r=guengat?rk=751076;4</ref>)Modèle:Note ; le Modèle:Date- Modèle:François Ier fait un don de Modèle:Unité à Alain, seigneur de Guengat « à prendre sur les épaves d'un naufrage arrivé à Penhors, sur les côtes de Bretagne »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Alain {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Guengat fut fait prisonnier lors de la bataille de Pavie en 1525 alors qu'il accompagnait Modèle:Souverain-<ref name="r20CUMV" />. Lors de la réformation de la noblesse de Bretagne de 1536, Modèle:Jacques II de Guengat<ref>Modèle:Jacques II de Guengat, petit-fils de Modèle:Jacques Ier de Guengat et Jeanne de Talhouët, fils de René de Guengat et de Claude de Cornouaille, époux de Françoise de Rimaison</ref> est qualifié de seigneur de Guengat et de Pennanguer ; il embrassa par la suite la religion réformée, soutint Modèle:Souverain2 pendant les guerres de Religion et son château fut attaqué et pris en 1590 par des Ligueurs ; « Du Bouettier, juveigneur de la maison du Bouettier, près Hennebont, et en titre de la seigneurie de Keranlhan, qui est une terre en Pleyben, ayant ramassé vingt-cinq ou trente brigandeaux comme lui, se saisit de la maison de Guengat, (…) où il se retrancha comme il put ; sans distinction de personne ni de parti, il pillait et ravageait, prenait prisonniers, pillait et tuait comme s'il eût été en terre de conquête (…), si bien que l'on fut forcé de l'assiéger, et il se défendit quelques semaines. (…) Deux ou trois ans après, le duc de Mercœur lui fit trancher la tête à Hennebont. (…) En ce siège de Guengat mourut des assiégeants grand nombre de paysans et gens de qualité, le sieur du Marhallach »<ref>Alphonse Du Bouëtiez de Korguen, Notice sur la famille Du Bouetiez, 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5618789c/f15.image.r=guengat?rk=665239;2</ref>. Modèle:Jacques II de Guengat attaqua Douarnenez vers 1593, mais ce fut un échec ; en Modèle:Date- il parvint à prendre l'Île Tristan désertée temporaire par La Fontenelle et cette fois-ci Douarnenez, mais en Modèle:Date- La Fontenelle reprit ces lieux et fit prisonnier Jacques de Guengat. Ce dernier, libéré, se réfugia à Brest, abjura par la suite le protestantisme, mais fut fait chevalier de l'Ordre de Saint-Michel par Modèle:Henri IV en 1603<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Citation bloc

Fichier:019 Guengat Statue de sainte Marguerite.jpg
Guengat : statue de sainte Marguerite (bois peint, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, musée départemental breton)

La terre de Guengat est passée par la suite par héritage dans la maison de Gourgalay, branche de Cludon, puis passa aux mains des maisons du Cleux du Gage (par exemple en 1749 Jacques Claude de Cleuz, seigneur et marquis du Gage, est aussi seigneur du Cludon [en Plougonver], seigneur châtelain de Guengat, Lesascoët, Rimaison [en Bieuzy], (...), baron de Pestivien et du Bourgerel, (...) Grand voyer de Dol, lieutenant-colonel de la capitainerie garde-côtes de Lannion, etc<ref>Alfred Anne Duportal, "Un droit féodal dans l'évêché de Dol au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6129587f/f11.image.r=Guengat?rk=257512;0</ref>...), puis de la famille Quemper de Lanascol<ref>Lanascol, situé dans la commune de Ploumilliau (Côtes-d'Armor), est le berceau familial de la famille de Quemper depuis 1474</ref> (une plaque de cuivre conservée au presbytère de Guengat évoque la volonté de Charles Joseph François Quemper, seigneur de Lanascol, d'avoir sa tombe « au milieu du chœur de l'église de Guengat » ; elle est datée du Modèle:Date-) et enfin de la famille RimaisonModèle:, etc.<ref name="guengat 4" />.

En 1658, le père Julien Maunoir prêcha une mission à Guengat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1706, la flèche de l'église s'écroule, entraînant la restauration du bâtiment<ref name=R4/>. En 1707, cinq frairies (Pencran, Saint-Alouarn, Tyroual, le Bas, le Bourg) se partagent la paroisse<ref name="r20CUMV" />.

La famille Aleno de Saint-Aloüarn, seigneur de Kervéguen en Guengat, était déjà représentée aux montres de 1426 et 1526<ref>Notice historique sur la maison de Pompéry de Lozeray, "Revue de Champagne et de Brie", 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6576552n/f830.image.r=Alouarn?rk=665239;2</ref>. Les gisants, datant de 1426, d'Hervé de Saint-Aloüarn et de Marie de Trégain se trouvent dans l'église paroissiale. En 1771 et 1772, le lieutenant de vaisseau Louis Aleno de Saint-Aloüarn<ref>Louis Aleno de Saint-Aloüarn, né le Modèle:Date- au manoir de Saint-Aloüarn en Guengat, décédé le Modèle:Date- à Port-Louis (île de France)</ref> est le second d'Yves de Kerguelen lors de ses explorations dans les mers australes. Après la découverte des îles Kerguelen, les deux marins se séparent. Tandis que de Kerguelen se dirige avec son navire La Fortune vers les Mascareignes, Louis de Saint-Aloüarn, capitaine de la gabare Le Gros-Ventre, met le cap au nord-est et découvre le Modèle:Date- la côte occidentale de l'Australie. Il en prend possession au nom du roi Modèle:Souverain2. Il décède à Port-Louis (Ile Maurice) le Modèle:Date-.

Un arrêt du Conseil du roi en date du Modèle:Date-, « portant règlement pour les Toiles à voiles qui se fabriquent à Lokornan, Poulan, Plonevez, Porzay, Mahalon, Melard, Plomodiern, Ploveren, Saint-Nie, Cast, Quemeneven, Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquées aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquées comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »<ref>Modèle:Article.</ref>. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on dénombrait Modèle:Nobr à tisser à Locronan, 55 à Plonevez-Porzay, 36 à Quéménéven, 30 à Cast, 24 à Guengat, 20 à Ploeven<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Etc.

En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Guengat de fournir quatorze hommes et de payer Modèle:Nobr pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Guengat en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Le cahier de doléances de Guengat est rédigé le Modèle:Date par une vingtaine de participants (la paroisse comptant alors 101 feux) « rassemblés au son de la cloche », en présence de Maître Jean Olivier Mancel, notaire de la juridiction de Guengat et Lozachmeur ; la paroisse, qui comprenait alors cent feux, choisit Hervé Bernard<ref>Hervé Bernard, né vers 1744, cultivateur à Kernogan, époux de Marie Le Quéau, décédé le 5 ventôse an III (Modèle:Date).</ref> et Guillaume Le Douy<ref>Guillaume Le Douy, né en 1744 à Guengat, époux de Jeanne Le Floch, décédé le Modèle:Date à Kerembloch en Guengat.</ref> comme délégués pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper. Parmi les demandes contenues dans ce cahier de doléances, « que la justice ne se rende plus qu'au nom du roi ; que la justice au nom des seigneurs soit supprimée », « que [tous] (...) les citoyens (...) contribuent à l'entretien des chemins publics (...) et au logement des gens de guerre », « que le domaine congéable soit converti en censive »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La famille Aléno de Saint-Aloüarn<ref>Modèle:Lien web.</ref>, propriétaire d'un domaine immense à Guengat, mais qui habitait principalement dans un hôtel particulier de la rue Saint-Mathieu à Quimper ou au manoir de la Villeneuve en Plomeur, émigra à Jersey en 1792 (Auguste-Marie de Saint-Aloüarn décéda le Modèle:Date- à Jersey) ; Aimé Aleno de Saint-Aloüarn, né en Modèle:Date- à Saint-Tugdual, fils de Louis Aleno de Saint-Aloüarn et officier de marine, royaliste, « venu à Paris pour faire un rempart de son corps au meilleur des Rois et à son auguste famille »<ref>Alexandre Tuetey, Répertoire général des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la Révolution française, tome 4, 1890-1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5823665t/f215.image.r=Alouarn?rk=1008588;4.</ref>, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Paris, fut guillotiné le Modèle:1er thermidor an II (Modèle:Date) à Paris. Les biens de la famille furent déclarés biens nationaux et les bois furent alors dévastés, les beaux arbres vendus, utilisés par des charpentiers de marine de Brest, en 1794-1795<ref>Pierrick Chuto, Le manoir de Saint-Alouarn de 1792 à 1834 à Guengat en Basse-Bretagne, consultable https://www.histoire-genealogie.com/Le-manoir-de-Saint-Alouarn-de-1792-a-1834-a-Guengat-en-Basse-Bretagne.</ref>. Le manoir de Saint-Alouarn, et de nombreux autres biens de la famille, furent vendus le 9 vendémiaire an IV (Modèle:Date), achetés par François Guérin, négociant à Quimper, lequel les revendit après avoir exploité les bois, le 2 prairial an XI (Modèle:Date), divisés en trois parts, à trois habitants de Guengat : Jérôme Le Floch, Pierre Jugeau et Allain Jugueau ; une bonne partie fut rachetée par la suite le Modèle:Date par Pierre Auguste Marie Chuto<ref name="rDVCEDV">Modèle:Ouvrage.</ref>.

François-Marie Gorgeu, recteur de Guengat s'exila au couvent des Franciscains de Saint-Clément dans le diocèse de Cuenca (Espagne) et son vicaire Louboutin s'exila aussi en Espagne pendant la Révolution française<ref>Manuscrit de M. Boissière, Appendice -Pièces justificatives, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f189.image.r=Guengat?rk=42918;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f261.image.r=Guengat?rk=42918;4.</ref>.

Pendant la Révolution française, la grande croix processionnelle de Guengat fut cachée dans un champ, à la limite de la paroisse ; les hasards du cadastre firent que ce champ se trouva dépendre de la commune de Plonéis et, lorsqu'elle fut déterrée, les habitants de cette commune rechignèrent à la rendre à Guengat<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6626863/f1.image.r=Guengat?rk=386268;0.</ref>.

Le Modèle:Date, une troupe de soixante hommes armés arriva dans la soirée dans le bourg de Guengat, commandés par Bonaventure<ref>Guillaume Carré, dit "Bonaventure", né le Modèle:Date à Bouthiry en Le Saint, décédé le Modèle:Date à Châteaulin avec le grade de lieutenant-major.</ref> se présentèrent chez Plaud, prêtre assermenté, le maltraitèrent, le dévalisèrent et lui furent promettre de rétracter son serment de fidélité à la Constitution civile du clergé ; ils extorquèrent aussi de l'argent à plusieurs habitants du bourg avant de se retirer<ref>Chanoine Peyron, Documents sur la Chouannerie, cité par Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue Annales de Bretagne, 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f353.image.r=Guengat?rk=128756;0.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Pierrick Chuto a largement décrit Guengat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans son livre "Le maître de Guengat"<ref name="rDVCEDV" /> principalement consacré à un de ses ancêtres, Pierre Auguste Marie Chuto, qui fut maire de Guengat entre 1846 et 1871.

Guengat pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1815, plusieurs notables de la commune se plaignent de l'attitude scandaleuse du maire, Jérôme Le Floch, qui exige d'eux par la force le paiement de contributions illégales et demandent sa suspension, le qualifiant d'« ivrogne et tout à fait incapable de gérer l'administration ». Il fut suspendu, puis révoqué<ref name="rDVCEDV" />.

En 1832, l'église paroissiale Saint-Fiacre tombe en ruines (un orage violent avait déjà détruit son clocher en 1706 et endommagé le bas-côté sud), son toit est en très mauvais état et l'église prend l'eau/ Mais les caisses de la commune, ainsi que celles de la fabrique, sont vides ; les travaux furent remis à plus tard et enfin réalisés vers 1840<ref>Délibération du conseil municipal de Guengat du Modèle:Date.</ref>, ce qui permit de sauver l'église : un confessionnal date de 1840, le maître-autel de 1843 (confectionné avec des panneaux de l'ancienne chaire à prêcher) et les vitraux furent restaurés<ref name="rDVCEDV" />.

En 1838, le préfet du Finistère écrit : « Le canton<ref>Il s'agissait du canton de Douarnenez dont Guengat faisait alors partie</ref> (...) renferme une grande quantité de terres incultes et pourtant de bonne qualité et bordant une côte qui produit en abondance le varech, précieux engrais. La population, qui se nourrit mal, est chétive et étiolée ». À Guengat comme ailleurs, l'alimentation à base de bouillie d'avoine, de soupe, de crêpes, de lait, de pain, est trop pauvre en viandes. Lors des travaux pénibles, les femmes apportent du lard fumé aux hommes qui sont aux champs et, au souper, certains soirs, un morceau de viande leur redonne des forces<ref name="rDVCEDV" />.

En 1843, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Guengat : Modèle:Citation bloc

En 1846, Guengat enregistre 51 décès, près du double de la moyenne annuelle : depuis 1844, le mildiou, en raison d'étés humides, frappa les plants de pommes de terre, privant les plus pauvres de leur nourriture quotidienne principale. Le Modèle:Date, le conseil municipal vote une somme de Modèle:Unité pour secourir les indigents, dont le nombre s'accroît<ref name="rDVCEDV" />.

L'école de Guengat

Guengat ne possédait pas d'école. Le Modèle:Date, le conseil municipal écrit : « Les ressources municipales ne permettent pas de songer à une construction [d'une école] et [le conseil] prie Monsieur le maire d'aviser au moyen de se procurer par location pour la Saint-Michel prochaine une maison pour l'installer ». Le Modèle:Date, les élus « consentent à l'établissement d'une école primaire, à la condition expresse que la direction en soit confiée à un ecclésiastique (qui aidera aussi le recteur ». Ladite école ouvre en octobre 1854 dans une partie d'une maison assez délabrée ("Ty skol coz", au nord-ouest de l'église, démolie de puis ; son emplacement est actuellement occupé par un parking) louée par le maire ; le premier instituteur nommé est l'abbé Jean Quideau. En 1858, le conseil municipal vote l'achat de livres pour les élèves indigents et l'acquisition de meubles pour la salle d'école car lorsque l'effectif est au complet (ce qui est rare); certains enfants doivent rester debout, faute d'un nombre suffisant de tables et de bancs. L'inspecteur primaire écrit que l'école n'a pas de lieux d'aisance et que la salle d'école est indigne de recevoir des élèves. En 1863, le maire écrit que l'état de la maison d'école ne permet pas d'y loger une famille et que, l'époque de la fenaison et de la récolte étant arrivée, aucun élève ne se présenterait. En Modèle:Date-, 3 élèves seulement fréquentent l'école : « Il n'y a dans la classe ni cheminée, ni poêle » ; en Modèle:Date-, sur 18 élèves inscrits, 14 sont présents, mais il pleut dans la salle de classe. En 1878, l'école n'accueille que 14 élèves sur les 32 inscrits : il est vrai que l'instituteur est alcoolique... Entre 1852 et 1882, 21 instituteurs, la plupart peu compétents, voire pour certains alcooliques, se sont succédé à Guengat, aucun ne voulant y rester en raison de l'exiguïté du logement proposé (une pièce) et du mauvais état de la maison d'école. Il fallut attendre 1881 pour qu'une mairie-école, dont les plans sont dus à Joseph Bigot, soit enfin construite : la mairie est entourée à gauche par la classe des garçons et à droite par celle des filles ; un logement à l'étage peut accueillir un couple d'instituteurs ; deux préaux couverts, trois latrines et deux urinoirs sont prévus<ref name="rDVCEDV" />.

Guengat pendant la Modèle:2e moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Guengat Manoir de Saint-Alouarn Louis Le Guennec.jpg
Le manoir de Saint-Alouarn vers 1880 (dessin de Louis Le Guennec)

Lors du recensement de 1851, Guengat comptait 109 propriétaires-cultivateurs, 90 fermiers et domaniers, 144 journaliers, 298 domestiques ; 12 personnes travaillaient dans le bâtiment, 23 dans l'habillement (tailleurs, couturières, etc.) ; la commune comptait à cette date 27 mendiants et indigents.

Guengat faisait partie, ainsi que d'autres communes comme Plonéis, Briec et Plogastel-Saint-Germain, des localités voisines de Quimper dont des familles, le plus souvent très pauvres et trouvant là le moyen de gagner quelque argent, accueillaient de nombreux enfants naturels abandonnés (53 à Guengat en 1861) mis en nourrice placés par l'hospice de Quimper ; beaucoup d'entre eux décédaient en raison de la médiocrité des soins qui leur étaient prodigués<ref>M.F. Colin, "Les enfants mis en nourrice dans le pays de Quimper aux XVIIIe et XIXe siècles, mémoire de maîtrise, Quimper, cité par Pierrick Chuto</ref>.

Un comice agricole se tint à Guengat le Modèle:Date.

Fichier:Briseurs de croix Plonéis.jpg
Des malfaiteurs briseurs de croix qui sévissaient à Plonéis, Guengat, Gourlizon et Pont-l'Abbé en 1885 (journal Le XIXe siècle du Modèle:Date-).

Une épidémie de variole frappa Guengat en 1870 et 1871 (la commune enregistre 62 décès en 1870 et 69 en 1871 contre 29 seulement en 1869), favorisée par l'absence d'hygiène, les barrières psychologiques et financières et les tabous religieux : on préfère implorer saint Roch ou saint Sébastien qu'appeler le médecin. En décembre 1885 et jusqu'en février 1886 une épidémie de choléra frappa 12 malades et fit 5 morts dans la commune et nécessita un arrêté du maire de Guengat interdisant notamment de prendre de l'eau dans les puits de la commune, à l'exception de la fontaine Saint-Fiacre, et de jeter sur le sol aucune déjection provenant des maisons où se trouvaient des malades<ref>Henri Monod, " Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f481.image.r=Guengat et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f484.image.r=Guengat</ref>.

Une mission est organisée à Guengat au printemps 1880 ; en cette occasion deux bannières neuves furent achetées, l'église paroissiale fut restaurée, la croix du cimetière également et une croix de mission fut édifiée<ref name="rDVCEDV" />

Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 que Guengat fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

La ligne de chemin de fer allant de Quimper à Douarnenez ouvre le Modèle:Date ; elle dessert notamment la gare de Guengat<ref>"Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation", n° du 12 avril 1884, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61464513/f4.image.r=Juch?rk=21459;2</ref>.

En 1891, le placître, qui contenait de nombreux arbres dut être agrandi, le cimetière étant devenu trop petit<ref name=":a">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1902, le conseil municipal de Guengat éleva une protestation contre les expulsions des religieuses des écoles et demandant leur réintégration<ref>Journal La Croix, n° du 28 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219803q/f2.image.r=guengat?rk=171674;4</ref>.

Crouan, commissaire de police à Pont-L'Abbé, écrit en Modèle:Date- que la commune de Guengat « paraît l'une des plus arriérées du canton, au point de vue du français, et l'enseignement religieux dans notre langue nationale y serait fort peu compris »<ref name= broudic>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date, Émile Combes, président du Conseil, fit rire la Chambre des députés en rapportant que « dans une seule commune, Guengat, l'instituteur et l'institutrice sont d'accord pour déclarer qu'aucun de leurs élèves n'est capable de suivre le catéchisme en français. Je ne ferai pas compliment à l'instituteur et à l'institutrice du résultat de leurs leçons »<ref name="broudic"/>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Morts 1914-1918 Guengat.jpg
Panneau commémoratif des morts pour la France de Guengat pendant la Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Guengat, édifié en 1920 grâce à une souscription, porte les noms de 69 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux quatre sont décédés sur le front belge, dont trois (Jean Guenneau, Jean Le Quéau, Alain Moysan) le Modèle:Date lors des combats de Rossignol et Maissin, le quatrième (François Le Quéau) le Modèle:Date à Poperinghe ; deux sont décédés lors de l'expédition de Salonique : J. R. Quéinniec, matelot, en 1915 à Brindisi (Italie) et Corentin Joncour le Modèle:Date à Salonique (Grèce) ; un (Yves Cosmao) est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français : parmi eux, trois (Jean Bidon et Jean Poulmarc'h, tous deux soldats au 318e régiment d'infanterie, tués le même jour le Modèle:Date à Sailly-Saillisel (Somme) ainsi que René Le Gall<ref>René Le Gall, sergent au 411e régiment d'infanterie</ref>, tué le Modèle:Date à Esnes-en-Argonne (Meuse) ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="memorialgen">Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom d'un poilu oublié, Alain Cosquéric<ref>Alain Cosquéric, né en 1889 à Pleuven, ouvrier agricole à Guengat, soldat au 118e régiment d'infanterie</ref>, décédé selon un jugement de 1921 le Modèle:Date à Normée (Marne), mais probablement disparu en fait le 7 ou le Modèle:Date lors de la Première bataille de la Marne, a été rajouté sur le monument aux morts de Guengat le Modèle:Date<ref>Journal "Le Télégramme de Brest et de l'Ouest", numéro du 23 mai 2019</ref>.

L'entre-deux-guerres

En 1929, Louis Le Guennec évoque le moulin de Saint-Alouarn : « Du manoir de Saint-Alouarn, il ne reste qu'une tour découronnée, mais son ravissant moulin vire encore au creux du vallon et, dans les pierres effritées de sa façade, l'oisive fantaisie d'un garçon meunier d'autrefois a creusé de multiples signes et emblèmes, souvent pieux, parfois étranges, quasi-cabalistiques. Quiconque saurait les déchiffrer, assure-t-on, apprendrait en quel recoin de l'étang gît le trésor des vieux seigneurs »<ref>Louis Le Guennec, Nos vieux moulins, journal L'Ouest-Éclair, n° du 13 septembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657939k/f4.image.r=Juch?rk=1995718;0</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Guengat porte les noms de six personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Pierre Limousière, matelot chauffeur à bord du cuirassé Bretagne, mort lors de son naufrage le Modèle:Date pendant la bataille de Mers el-Kébir ; Jean Marie Cornic, mort le Modèle:Date à Brunehamel (Aisne) pendant la Débâcle ; Louis Cornic, mort le Modèle:Date à Hoymille (Nord), aussi pendant la Débâcle ; Guillaume Cornic, mort le Modèle:Date à Selsingen (Allemagne) ; et Jean Olier, décédé le Modèle:Date à Guengat<ref name="memorialgen"/>.

Le Modèle:Date, six « bandits armés et masqués » (des résistants ?) attaquèrent un cultivateur de Guengat, Pérennou, et le blessèrent avant de s'enfuir<ref>Journal Le Matin, Modèle:N° du 24 décembre 1943, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5879134/f1.image.r=guengat?rk=21459;2</ref>.

Le Modèle:Date, six wagons sont endommagés, ainsi que le dépôt de la petite vitesse, lors du mitraillage de la gare de Guengat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

La base d'aéronautique navale de Quimper-Guengat, créée le Modèle:Date, a été fermée en 1998 après le transfert d'une partie des missions sur la base de Lann-Bihoué. Modèle:Article détaillé

Le cimetière, situé jusque-là autour de l'église dans le placître, fut déplacé à son emplacement actuel vers 1975<ref name=":a" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La "zone d'activités de la Base"

La "zone d'activités de la Base", créée après la fermeture de la base d'aéronautique navale, est restée à ce jour un échec, car, enclavée, très peu d'entreprises s'y étant installées, car celles-ci sont attirées par l'est de l'agglomération quimpéroise, au voisinage de la voie expresse route nationale 165. Pour tenter d'y remédier, Quimper Bretagne Occidentale a décidé de mettre les terrains aménagés en vente à 1 euro le m²<ref>Martin Schock, La zone d'activités de Guengat va-t-elle enfin décoller ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 21 novembre 2019.</ref>.

Dans la décennie 2020, quelques entreprises s'y installent toutefois, par exemple les "cycles Bertin" <ref> https://cycles-bertin.com.</ref> en 2023, ainsi que "Cadiou chaudronnerie plastique", qui déménage de Locronan pour s'installer sur une parcelle de Modèle:Nobr m²<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le projet de fusion avec Le Juch et Gourlizon

En septembre 2023 les conseils municipaux des trois communes de Guengat, Le Juch et Gourlizon approuvent le projet de création d'une commune nouvelle les réunissant afin de faire des économies de gestion ; mais les trois communes appartiennent à trois intercommunalités différentes et, pour l'instant, le siège et le nom de l'éventuelle commune nouvelle ne sont pas encore décidés<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Par sa population, Guengat est la Modèle:484e des 1 269 municipalités de Bretagne, la 6 838e de France, la Modèle:136e du département du Finistère, la cinquantième de l'arrondissement de Quimper et la troisième du canton de Douarnenez. Par sa densité, c'est la Modèle:600e de Bretagne, la 11 326e de France, la Modèle:157e du Finistère, la Modèle:51e de l'arrondissement de Quimper et la deuxième du canton de Douarnenez<ref name=R4/>.

Avec Modèle:Unité en 2018, Guengat a enregistré une hausse de sa population de 5,4 % en 5 ans, ce qui en fait la deuxième commune la plus dynamique de Quimper Bretagne Occidentale après Plonéis.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,75 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Structure de la population

Modèle:Section à actualiser

Durée de résidence dans la commune
Durée (ans) Proportion des foyers (%)
0 - 1 6
2 - 4 16
5 - 9 17
10 ou plus 61
Situation familiale des habitants, en 2004
Proportion des habitants (%)
Couples mariés 56,3
Célibataires 33,7
Veuf(ve)s 6,8
Divorcé(e)s 3,2

Économie

Emploi

En 2007, Guengat comporte Modèle:Unité en âge de travailler (âgés de Modèle:Nobr), soit 65,55 % de la population. Parmi ceux-ci, il y a Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Modèle:Nobr ont un emploi et 68 sont au chômage<ref name="R3">[2]Institut national de la statistique et des études économiques.</ref>.

Emploi, en 2007<ref name=R3/>
Hommes Femmes Total
Nombre Proportion (%) Nombre Proportion (%) Nombre Proportion (%)
Actifs 375 92,8 340 89,7 715 91,3
Inactifs 29 7,2 39 10 68 8,7
Total 404 51,6 379 48,4 783 100
Taux de chômage et d'activité
Année Taux de chômage (%) Taux d'activité (%)
1999 8,6 73,2
2004 9,4 72,3
2007<ref name=R3/> 8,7 71,6

Parmi les Modèle:Nobr inactives, il y a Modèle:Nobr ou étudiants, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr inactifs<ref name=R3/>.

Retraités
Année Proportion dans la population (%)
1999 18,8
2004 16,9
2007<ref name=R3/> 11,2

Guengat fait partie de la Zone d'emploi Quimper<ref name=R4/>.

Emploi des salariés, en 2007<ref name=R4/>
Secteur d'emploi Nombre de salariés Proportion (%)
Services de proximité 52 19
Fabrication 40 15
Transport et logistique 40 15
Agriculture 36 13
Bâtiment et travaux publics 35 13
Éducation et formation 13 4,9
Commerce inter-entreprises 11<ref>Dont cinq cadres.</ref> 4,1
Gestion 11 4,1
Santé et action sociale 11 4,1
Distribution 8 3
Culture et loisirs 7 3
Administration publique 3 1
Entretien et réparation 1 0,4

Revenus

En 2008, la municipalité compte Modèle:Unité fiscaux. Le revenu annuel médian par habitant est de Modèle:Euro<ref>[3]Institut national de la statistique et des études économiques.</ref>.

Agriculture

Guengat fait partie des Indications géographiques protégées Volailles de Bretagne (viandes et abats frais), Farine de blé noir de Bretagne - Gwinizh du Breizh (fruits, légumes et céréales en l'état ou transformés) et Cidre de Bretagne ou Cidre breton (autres boissons alcoolisées)<ref name=R4/>.

Entreprises

Une zone artisanale, dite Z.A. de la Base, a été créée par Quimper Communauté, a été créée à l'emplacement de l'ancienne base militaire, mais reste à ce jour pour l'essentiel un terrain inoccupé, les entreprises préférant s'installer à l'est de Quimper, à proximité de la voie express RN 165<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Guengat - Entreprises.jpg
Répartition des entreprises, en fonction du secteur d'activité.
Entreprises<ref name=R4/>
Secteur Nombre d'entreprises Proportion (%)
Activités immobilières 45 41
Culture et production animale, chasse et services annexes 25 23
Travaux de construction spécialisés 12 11
Activités pour la santé humaine 10 9,2
Activités créatives, artistiques et de spectacle 6 6
Activités des organisations associatives 3 3
Transports terrestres et transport par conduites 2 2
Assurance 2 2
Restauration 2 2
Enseignement 2 2

Tourisme

Sur le territoire de la commune de Guengat, il y a sept sentiers de randonnée balisés, d'une longueur allant de 8,6 à Modèle:Unité<ref>Guengat : site officiel de la commune.</ref>. L'hôtel le plus proche est à Quimper, à Modèle:Unité, le camping le plus proche à Treguer, à Modèle:Unité<ref name=R4/>. Guengat possède neuf gîtes (trois épis), avec un total de 19 chambres, pouvant accueillir 36 personnes<ref>Gites GUENGAT. Location de vacances GUENGAT Finistère.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique

Fichier:Guengat - Abstention.jpg
Évolution du taux d'abstention, entre 2002 et 2012.

Le conseil municipal comporte 19 membres. Pour l’élection présidentielle 2012, le maire, Yvon Dagorn, a donné son parrainage à la candidature de François Bayrou<ref name=R4/>.

Abstention aux élections<ref name=R4/>
Élection Année Taux d'abstention (%)
Présidentielle 2002 12,86
Régionales 2004 30,87
Européennes 2004 48,38
Présidentielle (second tour) 2007 9,82
Législatives 2007 30,79
Européennes 2009 56,39
Régionales 2010 49,53
Présidentielle 2012 12,01
Législatives 2012 34,81

Au second tour de l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal obtient 51,84 % des suffrages. Aux élections législatives de la même année, Hélène Tanguy obtient 51,15 % des voix. Les listes électorales de la commune comptent 1 299 inscrits.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Enseignement

Guengat dépend de l'académie de Rennes. La commune est en zone A, pour les vacances scolaires. Elle possède une école primaire, l'école privée Saint-Joseph, qui dépend de l'inspection académique du Finistère<ref name=R4/>.

Environnement

La commune de Guengat possède un Plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web.</ref> et dépend du Schéma de cohérence territoriale Vallée de l'Odet. Il y a une déchetterie sur le territoire municipal<ref name=R4/>. Le village participe au concours communal des maisons et jardins fleuris<ref>Modèle:Article.</ref>.

Logement

À Guengat, le loyer mensuel d'un appartement revient à Modèle:Unité, celui d'une maison entre 5 et Modèle:Unité<ref>Location Guengat | Mitula Immobilier.</ref>. Le prix de vente des maisons va de 1,3<ref>Vente immobilier GUENGAT 29180, annonces immobilières vente</ref> à Modèle:Unité<ref>immobilier GUENGAT Achat Vente et location maison appartement.</ref>. Pour avoir des références plus concrètes sur le prix de l'immobilier à Guengat il est aussi bon de regarder les récentes ventes immobilières réalisées dans cette ville, on peut voir qu'en 2018 une maison de Modèle:Unité avec quatre pièces est vendue 104000€ alors que malgré son faible nombre d'appartements en vente, en 2018 un appartement de Modèle:Unité, cinq pièces est vendu Modèle:Euro<ref>Comparateur d'annonces de maisons à la ventes sur Guengat</ref>. En 2007, 94 % des logements sont des maisons individuelles et 6 % des appartements.

Composition des résidences principales
Nombre de pièces Proportion (%)
1 1
2 5
3 8
4 20
5 ou plus 67
Forme d'occupation des résidences principales
Proportion (%)
Propriétaires 83
Locataires 16
Occupants à titre gratuit 1

En 2007, il y a Modèle:Nobr à Guengat<ref>623 en 1999.</ref>, dont 685 résidences principales (89,6 %), Modèle:Nobr secondaires ou occasionnelles (4,0 %) et Modèle:Nobr vacants (6,6 %)<ref name="R5">Modèle:Lien web.</ref>.

Nombre de logements<ref name=R5/>
Année Nombre Nombre d'habitants par logement
1968 274 3,65
1975 356 3,37
1982 525 3,02
1990 590 2,72
1999 623 2,37
2007 767 2,18

Culture et loisirs

  • Depuis 2008, la commune de Guengat organise les Vieilles Mécaniques.
  • Bricanolo Créations, association de loisirs créatifs<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Club de l'amitié<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sports

La commune de Guengat possède un stade municipal, avec deux terrains de football, une salle omnisports, un court de tennis et une piste de skate<ref name=R6b>Mairie Guengat / 29180, infos sur le maire de Guengat et les - Mairies.</ref>. Il y a un club de football : les Lapins de Guengat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, il compte Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>. Le club Les Foulées Nature Gwengad compte 90 membres, qui pratiquent la course à pied, la marche sportive et la gymnastique<ref>Les Foulées Nature Gwengad.</ref>.

Équipement

Du Modèle:Date à 1998, la commune héberge la base d'aéronautique navale de Quimper-Guengat. Après sa dissolution, la base est transformée en Zone d'activité.

Monuments et sites

L'église Saint-Fiacre et son enclos paroissial

Fichier:Bretagne Finistere Guengat 20079.jpg
L'église paroissiale Saint-Fiacre.

L'église catholique Saint-Fiacre de Guengat, dédiée à saint Fiacre et son enclos paroissial, remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":a" />. Elle est précédée par un petit calvaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église a été remaniée aux {{#switch: XIX

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}}

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}}

}}<ref name=R4/>. Elle abrite des statues et des poutres et sablières sculptées. Une des sablières, sculptée en 1660 par Yan Hamoun, représente un lièvre blanc (en breton Gwen Gat, à l'origine du nom de la paroisse) flairant l'arrière-train d'un renard<ref>Sophie Duhem, Impudeurs et effronteries dans l'art religieux breton ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), éditions Le Télégramme, 2012,Modèle:ISBN.</ref>.

Un vitrail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représente la Passion. L'église et le calvaire sont classés monuments historiques, par arrêté du Modèle:Date-. Ses vitraux sont anciens<ref name=R4/>.

L'ossuaire, construit en 1557, a deux baies en accolade et porte l'inscription Respice finem (« Pensez à votre mort »).

Jean-Marie Abgrall a décrit l'église en ces termes : Modèle:Citation bloc

Château

Le château est construit, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur une butte, à la limite des paroisses de Plogonnec et de Guengat. Il appartient à la famille de Guengat, connue depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La partie la mieux conservée est la courtine occidentale, haute de Modèle:Nobr et longue de Modèle:Nobr, limitée, au nord, par une tour d'un diamètre de près de Modèle:Nobr. Celle-ci est munie de deux meurtrières adaptées aux armes à feu. L'intérieur abrite une pièce de plan carré, dotée d'une porte en accolade. La présence de corbelets atteste que cette pièce comportait un autre niveau. Les restes d'une tour, engagée dans la courtine orientale, sont encore visibles, ainsi que des éléments sculptés épars, notamment des pièces d'accolades du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des fragments de porte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une partie des pierres a été remployée<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Autres monuments

Alain Grall, maître verrier à Guengat est parvenu à mettre au point et à breveter une technique originale, permettant une lecture à double face (une lecture côté intérieur et une autre côté extérieur) des vitraux qu'il compose. Cette technique a été utilisée pour la première fois pour deux vitraux de la chapelle Sainte-Brigitte de Guengat<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 23 décembre 2020.</ref>.

  • Les fontaines :
    • Fontaine de dévotion de Saint-Ivy (dédiée à saint Divy ou à saint Ivy ?), datée de 1560<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On y voit un écusson mi-parti de Guengat et de Langueouez (symbolisant le mariage de Jacques de Guengat avec Jeanne de Talhouët, dame de Langueouez, en 1529)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
    • Fontaine de dévotion Saint-Fiacre (datée de 1660) ; sa source alimente un lavoir<ref name=R5/>. L'ancienne statue de saint Fiacre a été volée dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date- et remplacée par une nouvelle statue.
    • Fontaine de dévotion de Saint-Jean-Baptiste ; elle est située dans le petit chemin qui surplombe la fontaine Saint-Ivy et a été restaurée en 1875.
    • Fontaine Sainte-Brigitte<ref name="guengat.com">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Les croix et calvaires : six sont recensés sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont un vieux calvaire situé sur la route de Plogonnec et qui, avec son fût bosselé, rappelle une épidémie de peste et porte une inscription évoquant la mission paroissiale de 1900 (d'autres missions paroissiales se sont déroulées en 1880 et 1920) et la croix de mission (qui commémore la mission paroissiale de 1941) située sur la route menant à Plonéis<ref name="guengat.com"/>.
  • Le manoir de Saint-Alouarn ; il en subsiste entre autres une tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Modèle:…

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Modèle:Légende plume

  • Modèle:Ouvrage
  • Dictionnaire de Biographie Mauricienne (DBM), N° 45, p 1395, biographie de Louis de Saint-Allouarn, par Raymond d'Unienville, avril 1990, Curepipe, Ile Maurice.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Quimper Bretagne occidentale Modèle:Portail