Guipavas

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Modèle:Infobox Commune de France

Guipavas {{#ifeq:1|0|[gipava]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, en région Bretagne, en France. La commune fait partie de Brest Métropole. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Guipavas est situé juste à l'est de Brest, dont la commune est limitrophe et dont elle est séparée par le vallon du Stang-Alar ; elle est aussi riveraine de la rade de Brest au niveau de la plage du Moulin-Blanc et de la ria de l'Élorn qui la limite au sud. Historiquement, la commune fait partie du Léon.

Administrativement, le canton de Guipavas était formé avant 2015 des communes de Guipavas et du Relecq-Kerhuon ; depuis la réforme territoriale qui prend effet en 2015, le nouveau canton de Guipavas comprend les communes de Guipavas, Le Relecq-Kerhuon et Plougastel-Daoulas.

Guipavas est aussi une des huit communes de Brest Métropole.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:Article connexe La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Guipavas possède depuis la scission du Relecq-Kerhuon qui l'a privé, outre d'une partie de son territoire, d'une partie de sa longue façade littorale antérieure, de deux fenêtres littorales, l'une, très courte, sur la plage du Moulin blanc, entre le vallon du Stang Alar (où se trouve le Conservatoire botanique national de Brest) et le vallon du Costour, au fond nord-est de la rade de Brest, l'autre plus longue, donnant sur la rive droite de l'Élorn, de l'anse de Kerhuon à l'anse de Beaurepos. Le nord du finage communal est formé par une partie du plateau du Léon, aux environs de Modèle:Nobr d'altitude, et sert de site à l'aéroport de Brest-Bretagne (connu antérieurement sous l'appellation d'aéroport de Brest-Guipavas) et est traversé par la voie expresse RN 12 ainsi que par la Modèle:Nobr (rocade nord-est de Brest) et prolongement de la RN 165 provenant de Nantes et Quimper. Le sud de la commune est aussi traversé par la voie ferrée Paris-Brest, mais Guipavas ne possède pas de gare (elle est située à Kerhuon). La partie orientale de la commune est restée plus rurale, avec encore de nombreuses exploitations agricoles qui, pour certaines d'entre elles, font partie de la ceinture maraîchère brestoise, avec de nombreuses serres exploitées par des adhérents de l'ancien « Groupement maraîcher brestois », désormais Savéol.

Les altitudes au sein du finage communal vont du niveau de la mer jusqu'à Modèle:Nobr (à l'extrême nord-est du territoire communal, près de Kérintin) ; le bourg est situé à Modèle:Nobr d'altitude. Le ruisseau du Moulin de Kerhuon, qui se jette dans l'anse de Kerhuon, divise en deux parties par une vallée encaissée, franchie par la voie ferrée par un viaduc<ref group="Note">Modèle:Référence nécessaire.</ref> la moitié sud de la commune.

La partie qui a servi de site à l'aéroport « est un grand plateau, à peine entaillé par l'érosion, à relief indécis, se tenant à Modèle:Unité en moyenne ; le point le plus haut, près du hameau de Quillien, atteint Modèle:Unité »<ref>René Musset, Le relief de la Bretagne occidentale, revue "Annales de géographie", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104198q/f216.image.r=Guipavas.langFR</ref>.

Hydrographie

Bordée par la ria de l'Élorn et la rade de Brest, la commune ne comprend par ailleurs que de minuscules fleuves côtiers (des ruisseaux en fait), long de quelques kilomètres seulement, qui prennent leur source sur le territoire communal et se jettent dans la rade de Brest ou la ria de l'Élorn, mais qui échancrent profondément dans leur partie aval par des vallons encaissés aux versants boisés le plateau du Léon qui forme l'essentiel du finage communal (ruisseau du Stang Alar à l'ouest, limitrophe de Brest, qui abrite désormais un jardin public de Modèle:Unité, ainsi que le Conservatoire botanique de Brest ; ruisseau du Costour et ruisseau de Kerhuon, limitrophes du Relecq-Kerhuon (le ruisseau de Kerhuon formant l'anse de Kerhuon dans sa partie aval au niveau de sa confluence avec l'Élorn) ; ruisseau de Mezgrall qui forme l'anse de Beaurepos au niveau de sa confluence avec l'Élorn à l'est et limitrophe de Saint-Divy et La Forest-Landerneau.

Ces vallons ont servi de site d'exploitation de nombreuses carrières par le passé ; abandonnées, certaines d'entre elles abritent des étangs, anciens trous provoqués par l'exploitation des dites carrières, particulièrement dans les vallées du Stang Alar (où l'exploitation a cessé en 1966)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et du Costour. Une carrière est encore en activité : la carrière Prigent (désormais entreprise Lagadec), mise en exploitation en 1961, d'une superficie de Modèle:Unité et située juste au sud-est du bourg de Guipavas, au moulin du Roz, dans le vallon du ruisseau de Kerhuon; son front de taille est large de Modèle:Nobr et atteint Modèle:Nobr au-dessous du niveau de la mer. La carrière produit chaque année plusieurs centaines de milliers de tonnes de granulats (environ Modèle:Unité) chaque année à partir d'un gisement de gneiss. L'exploitation de cette carrière provoque des nuisances (vibrations lors des explosions nécessaires aux abattages de roches, poussières, intense trafic de camions) que l'exploitant s'efforce de limiter, par exemple par l'installation depuis 2003 d'un bassin de lavage pour les camions et l'arrosage systématique des pistes. La carrière sert aussi de site au grand corbeau Corvus Corax<ref>http://www.mairie-guipavas.fr/IMG/pdf/MAG_216_web.pdf et http://photostp.free.fr/phpbb/viewtopic.php?f=86&t=6855</ref>.

Malgré la modestie des débits et la brièveté de leurs cours, ces petits fleuves côtiers ont abrité par le passé des moulins : le Moulin Neuf<ref>Modèle:Lien web.</ref> au nord de Guipavas est un ancien moulin féodal qui dépendait du manoir de Kereller ; il sert désormais de salle de spectacle. Le ruisseau de Kerhuon alimente le moulin du Pont<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le moulin du Cain (situé sur un affluent), le moulin du Vern<ref name="fr.topic-topos.com">Modèle:Lien web.</ref> et le moulin de Kerhuon ; le ruisseau de Mezgrall alimente le moulin de Beau-Repos<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1945 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Le bourg de Guipavas était traversé par l'ancienne route nationale 12 allant de Paris à Brest, via Rennes, Morlaix et Landerneau, poursuivant jusqu'à Brest en traversant les quartiers de Lavallot, Coataudon et du Pont-Neuf, qui correspond à l'antique chemin royal de Paris vers la Bretagne, dénommé « Grand chemin de Brest à Landerneau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle » ; un ancien relais de poste<ref>Modèle:Lien web.</ref> est toujours visible. Guipavas était alors un lieu de passage important, se trouvant aussi bien sur l'itinéraire de Brest vers Rennes et Paris que sue celui vers Quimper et Nantes via Landerneau où se trouvait alors le premier pont sur l'Élorn<ref>La traversée de l'Élorn était toutefois possible par bac pour les véhicules légers entre les deux « Passages » de Kerhuon et de Plougastel</ref>. C'est désormais le CD 712. La nouvelle RN 12, voie express, traverse le nord-ouest du territoire communal.

La partie sud du territoire communal est traversé par la route nationale 165 qui va de Nantes à Brest via Quimper, le pont de l'Iroise et Le Relecq-Kerhuon ; elle est transformée elle aussi en voie express désormais.

La partie ouest du territoire communal est traversée par la route nationale 265, prolongée à l'ouest de l'échangeur du Froutven par la CD 205 qui forme en fait la rocade routière de contournement de l'agglomération brestoise.

Voie ferrée

La commune est traversée par la ligne de Paris-Montparnasse à Brest qui traverse la partie sud du finage communal. L'ancienne gare du Rody, à l'extrême ouest de la commune, désormais désaffectée, sert juste d'embranchement ferroviaire pour la voie ferrée desservant le port de commerce de Brest (et qui desservait aussi antérieurement l'arsenal de Brest). Guipavas possédait lors de la création de la voie ferrée Paris-Brest en 1865 d'une autre gare, celle de Kerhuon, située désormais dans la commune du Relecq-Kerhuon, si bien que Guipavas n'est plus vraiment desservie par le rail.

Transport aérien

Guipavas accueille l'aéroport de Brest-Bretagne, dénommé antérieurement aérodrome de Brest-Guipavas, qui a inauguré en Modèle:Date-, un nouveau terminal permettant d'accueillir un million et demi de passagers par an. Cette nouvelle aérogare est en forme de raie manta. Modèle:Article détaillé

Transports en commun

Faisant partie de Brest métropole océane, Guipavas est desservi par le réseau de transports en commun Bibus (autobus) et l'un des terminus de la ligne de tramway de Brest, celui se trouve même sur son territoire, celui des Portes de Guipavas.

Une navette aéroportuaire dessert l'aéroport de Brest-Bretagne à partir du centre de Brest.

Urbanisme

Typologie

Guipavas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Brest, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 15,5 % 681
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 9,3 % 407
Aéroports 5,3 % 231
Extraction de matériaux 1,2 % 53
Espaces verts urbains 0,7 % 29
Terres arables hors périmètres d'irrigation 4,4 % 192
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,4 % 238
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 46,9 % 2054
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,3 % 145
Forêts de feuillus 6,6 % 291
Landes et broussailles 1,3 % 55
Estuaires 0,1 % 4
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Morphologie urbaine

Faisant partie des huit communes de la métropole Brest métropole océane, Guipavas est désormais une commune périurbaine : outre le bourg, qui a énormément grossi ces dernières décennies en raison de la création de nombreux lotissements, la partie ouest du territoire communal est désormais en continuité urbaine avec Brest (quartier de Coataudon) et une partie des zones industrielles brestoises de Kergonan et Kergaradec se trouve en fait sur le territoire de Guipavas, de même que la totalité de la récente zone commerciale du Froutven, dénommée d'ailleurs « Les Portes de Guipavas »<ref name="LesPortes"> Modèle:Lien web.</ref>. La nouvelle zone d'activités commerciales de Lavallot tend même à établir désormais une véritable continuité urbaine entre le bourg traditionnel de Guipavas et le reste de l'agglomération brestoise.

D'autres quartiers se sont urbanisés, mais de manière moins dense et plus résidentielle, comme entre Kermeur Coataudon et Le Rody, dominant la plage du Moulin Blanc, bénéficiant souvent d'une vue sur mer sur la Rade de Brest, ou au Douvez, non loin de l'Élorn. Le reste du territoire communal est formé de hameaux restés ruraux pour la plupart, la partie nord étant préservée de l'urbanisation par les contraintes du site aéroportuaire.

Guipavas abrite aussi sur son territoire la « Pyrotechnie de Saint-Nicolas », un établissement industriel militaire, situé sur la rive orientale de l'Anse de Kerhuon (fermée par une digue permettant de relier l'usine au Relecq-Kerhuon) et en bordure de l'Élorn.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 401, alors qu'il était de 4 690 en 1999<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 96,4 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 2,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,3 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 81,2 %, stable par rapport à 1999 (81,8 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en légère hausse : 5,8 % contre 4,6 % en 1999, leur nombre ayant augmenté de 205 à 302<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Projets d'aménagements

Modèle:…

Toponymie

Le nom Guipavas provient du breton gwic (bourg) et de Bevoez (vaste forêt). Le nom breton de la commune est Gwipavaz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La paroisse de Guipavas est issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Ploe Bevoez (située au centre de la forêt de Bevoez), devenu Ploubavas, qui englobait autrefois, semble-t-il, les territoires actuels de Guipavas, du Relecq-Kerhuon, de Saint-Marc, Lambézellec et Gouesnou<ref name="RF"/>. Le nom Ploebevez est attesté en 1282, Ploeavaz en 1336, Guicbavoez en 1330, Guichbavatz en 1478, Ploevaz en 1503, Plouavaz en 1619, Guipavoez en 1748<ref>J. de la Passardière, Topologie des paroisses du Léon, Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Histoire

Antiquité

Quatre petits bronzes de Gallien, un petit bronze de Salonine, femme de Gallien, et des monnaies de Postume et de Modèle:Souverain2 ont été trouvés à Keralien en Plabennec, juste au-delà de la limite nord de la commune de Guipavas<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, C.Thèse, Rochefort, 1889, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>. Douze petits bronzes de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été trouvés en 1862 entre le bourg de Guipavas et l'anse de Kerhuon lors de la construction du viaduc ferroviaire<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, C.Thèse, Rochefort, 1889, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Saint Thudon

Tudogilus (ou saint Thudon), père de saint Gouesnou, de saint Majan et d'une fille, Tudona, aurait débarqué probablement à Landéda venant de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle). Il aurait créé un ermitage en forêt de Bevoez<ref group="Note">La forêt de Bevoez recouvrait approximativement le territoire des actuelles ou anciennes communes de Guipavas, Le Relecq-Kerhuon, Saint-Marc, Lambézellec et Gouesnou.</ref> à deux kilomètres de Guipavas en direction de Gouesnou près du lieu-dit Kervao sur une colline en un lieu qui était probablement un ancien lieu de culte druidique en raison de la présence d'une fontaine et désormais dénommé Saint-Thudon<ref name="RF"/>.

Saint Thudon y aurait fait construire un oratoire consacré à la Vierge Marie. La légende dit que l'édifice aurait fini par s'écrouler et que par punition divine l'eau se serait écoulée en un torrent dévastateur. On promit alors de reconstruire la chapelle, ensuite dénommée Notre-Dame-du-Reun (Reun signifie colline en breton)<ref name="gt-tudon"> Modèle:Lien web.</ref>.

L'ancienne chapelle a disparu mais trois croix existent encore à cet emplacement, dont l'une, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref> Modèle:Lien web.</ref> est parmi les plus anciennes du Finistère : elle a conservé des ornements celtiques, en forme de buste féminin avec le nombril apparent, mais n'est plus à son emplacement initial, ornant désormais la cour d'une ferme voisine. Cette croix<ref> Modèle:Lien web.</ref>, selon l'abbé Castel, était située sur un itinéraire très ancien qui, depuis le lieu-dit le Passage dans l'actuelle commune du Relecq-Kerhuon, où se trouvait un bac permettant de franchir l'Élorn, remontait vers le nord<ref name="gt-tudon"/>. Une autre croix en granite, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est restée à son emplacement initial<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Saint Thudon est parfois, mais cela reste très incertain, assimilé à saint Ténénan. Il serait mort en 665, âgé de 85 ans, et son fils saint Gouesnou lui aurait succédé.

La procession de Saint-Thudon

Des notes manuscrites de J. Cariou datant de 1860 et citées par le chanoine Paul Peyron décrivent cette procession qui était une troménie : Modèle:Citation bloc

L'auteur précise également qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les paroissiens de Beuzit-Conogan, paroisse aujourd'hui disparue, exposent sur le parcours de la procession les reliques de saint Conogan.

La même procession fait aussi l'objet d'une description en 1912, faite par l'abbé Duval, alors recteur de Gouesnou et reprise dans le même texte par le chanoine Paul Peyron<ref>Chanoine Paul Peyron, Pèlerinages, Troménies, Processions votives au diocèse de Quimper, Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires… de l'Association bretonne, Agriculture, Archéologie, 1912, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne].</ref>.

Moyen Âge

La motte castrale de Bressec’hen, connue aussi sous le nom de motte de Goarem ar c'hastel, située près du lieu-dit Coatmeur, correspond aussi probablement à un ancien oppidum gaulois, peut-être aussi à un ancien camp romain<ref>http://fr.topic-topos.com/motte-castrale-de-bressechen-guipavas</ref>.

Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Élorn est un lieu d'incursion des Vikings qui remontent jusqu'à Landerneau ; des pillards anglais font de même en 1296. Sans doute Guipavas a-t-il souffert de ces invasions, mais l'histoire n'en a pas conservé le souvenir. Modèle:Article détaillé Les traces les plus anciennes de l'église paroissiale datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; l'église de l'époque aurait souffert pendant la guerre de succession de Bretagne et fut restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="StPetStP"/>.

En 1440, la paroisse de Guipavas possédait une trève dénommée Trébrit sur le territoire de laquelle se trouvait le manoir de Lossulien<ref>J. de la Passardière, Topologie des paroisses du Léon, Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou, janvier 1910, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La paroisse de Guipavas était divisée en Modèle:Nombre<ref name="RF"> Modèle:Lien web.</ref> :

  • la cordelée de la Lande, comprenant les lieux nobles de Reuniou-Bihan et Kerbourric ainsi que les manoirs de Kereller et Vizac ;
  • la cordelée du Hellez, comprenant les lieux nobles de Guernarchant, Gorréquéar, Creisméas, les convenants nobles de Penanguer et Seiter Izella, les manoirs de Kernizan, Keraudry, Kernalaez, Kerbleuniou ;
  • la cordelée de Saint-Yves, comprenant le manoir de Kerroudault et le lieu noble de Keriézégan ;
  • la cordelée de Saint-Nicolas, comprenant le manoir de Kerhuon, le lieu noble de Lesquibou et les convenants nobles de Coatmeur et Kergavarec ;
  • la cordelée de Lossulien, comprenant le manoir de Lossulien et les lieux nobles de Rubian et Carroux ;
  • la cordelée du Froutven, comprenant les manoirs de Coataudon, Kerarnou, Kervern et du Froutven, les lieux nobles de Lhervet-Hir, Kervillerm, Keranmarchand, Forestic et les convenants nobles de Kerouc'hant et Tourbian ;
  • la cordelée de Lanaérec, comprenant les manoirs de Kermeur, Coatanguy, Mescalon, Beaurepos et Kervazot, les lieux nobles de Kermadec, Kerdaniou, Questel, Kerlaurens et Poulfanc, le convenant noble de Kermao.

La partie orientale de la paroisse de Guipavas faisait partie de la châtellenie de Landerneau<ref>Arthur de la Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne : la vicomté ou principauté de Léon, Revue de Bretagne et de Vendée, Vannes, 1889, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Les manoirs de Guipavas

En 1675 Guipavas comptait 17 manoirs et 49 autres lieux nobles<ref>Jean Gallet, Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution ", éditions Ouest-France Université, 1992, Modèle:ISBN.</ref>.

Le manoir de Lossulien

Modèle:Article connexe Situé alors dans la paroisse de Guipavas, il dépend désormais administrativement de la commune du Relecq-Kerhuon.

Le manoir du Vizac

Le manoir du Vizac (ou Vijac, Viziac) appartenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Henri de Kerliviry et par la suite, au gré des alliances matrimoniales nouées, fut propriété des familles de Kerscao, de Kerjean-Mol et de Kersauson de Goasmelquin. Lors de la Révolution française, il devient bien national. Vendu à Jean-Pierre Laroque, il est acheté en 1830 par l'armateur Biacabe<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le manoir du Froutven

Le manoir du Froutven existait dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (la première mention du manoir remonte à 1479) et fut propriété successivement des familles Jourdren, Rivoalen, Le Chaussec (Jacques Le Chaussec<ref>Jacques Le Chaussec est décédé le Modèle:Date-.</ref> est capitaine de Guipavas vers 1680 et son fils Gabriel Le Chaussec<ref>Gabriel Le Chaussec est né le Modèle:Date- à Guipavas et décédé le Modèle:Date- à Brest</ref> est sénéchal de Léon en 1719) et Coataudon (en raison du mariage<ref name="RF"/> de Marie Anne Le Chaussec (née vers 1740, décédée le Modèle:Date-, fille de Jean Marie Le Chaussec de Froutven, décédé en 1767, et de Marie-Louise de Kersauzon), avec Jean Baptiste Marie de Coataudon<ref>Jean Baptiste Marie de Coataudon, fils de Jean François de Coataudon et d'Anne-Jeanne Mol, dame de Penandreff de Kersauzon, né le Modèle:Date- à Guipavas, lieutenant colonel au régiment de Castries, décédé le Modèle:Date- à Guipavas</ref>. Acquis par Pierre Roger, négociant à Brest, en 1826, le manoir devint une maison close après la Première Guerre mondiale avant d'être victime d'un incendie en 1922, puis d'être acquis en 1937 par les Missionnaires montfortains<ref name="ReferenceA">http://fr.topic-topos.com/manoir-du-froutven-guipavas</ref>.

Le manoir de Lannaerec

Le manoir de Lannaerec était en 1649 la propriété de Jean de Kerdoncuff, époux de Marguerite de Guernisac<ref name="RF"/>.

Le manoir de Keraudry

En 1674, le manoir de Keraudry, qui comprenait une maison, une chapelle, un verger, un bois et une métairie, appartenait au seigneur du Curru en Saint-Renan. Agrandi d'autres propriétés, il était possédé à la veille de la Révolution française par René Louis Rogon, comte de Carcaradec, de Lannion. Le manoir fut incendié en 1793 et il n'en subsiste qu'une porte en plein cintre réutilisée dans un bâtiment de ferme datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le manoir et la famille de Coataudon

La famille de Coataudon, qui appartient à la vieille noblesse de Bretagne, (ancienne extraction 1423, maintenue en 1669), est originaire du manoir de Coataudon, (celui-ci a été incendié lors de la révolution française, les ruines se situent à Maner Coz (face au magasin IKEA). Elle était représentée aux réformations et montres de la noblesse du Pays de Léon de 1427 à 1534. Elle était considérée comme un rameau de la famille des barons du Pont de Pont-l'Abbé. Parmi les membres connus de cette famille, François de Coataudon, décédé en 1707, fut capitaine général des garde-côtes du diocèse de Léon et Jean-Baptiste de Coataudon, né en 1759 à Guipavas, conseiller au Parlement de Bretagne, décéda en 1825 à Guipavas. Deux de ses frères, François-Vincent et François de Coataudon participèrent à l'expédition de Quiberon : le premier, né en 1761 à Guipavas, enrôlé dans le régiment Hector, fut arrêté et fusillé à Vannes le Modèle:Date républicaine-<ref>Eugène de La Gournerie, Les débris de Quiberon, souvenirs du désastre de 1795 : suivis de la liste des victimes…, Libaros, Nantes, 1875, Modèle:Lire en ligne et Oscar Havard, Histoire de la Révolution dans les ports de guerre. Brest, Rochefort, Nouvelle librairie nationale, Paris, 1911, Modèle:Lire en ligne.</ref>, le second, blessé, parvint à s'échapper et à se réfugier à Jersey. Un autre membre de cette famille fut volontaire pontifical. La famille de Coataudon est subsistante<ref>(Régis Valette Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p.65. Elle adhère à l'ANF depuis l'année 2004)</ref>.

Le manoir et la famille de Kervern

Olivier Cornu de Kerguen (ou Kervern), noble de Guipavas, est absent à la montre de Cornouaille de 1503 Modèle:Citation<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Livre premier, Les Bretons, Modèle:Nobr romains, J. Plihon et L. Hervé, 1886, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

De nombreux autres manoirs ou maisons nobles existaient à Guipavas. Leur liste complète est recensée pour l'année 1674 par Modèle:Citation<ref name="RF"/>. Le "Maner-Coz"<ref>http://fr.topic-topos.com/maner-coz-guipavas</ref>, en bordure de l'anse de Poul-ar-Vilin sur la rive droite de la ria de l'Élorn, aurait appartenu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille de Rohan<ref>[1]</ref>.

Époque moderne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guipavas faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan<ref>Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.</ref>. Pendant les guerres de la Ligue, en 1591 (ou 1592), un combat oppose à Guipavas des Léonards qui soutenaient le duc de Mercœur, chef des ligueurs en Bretagne, et qui étaient retranchés au nombre d'environ 2 000 autour de la chapelle Notre-Dame-du-Reun (où aurait existé à l'époque un ouvrage fortifié) et des troupes venues de Brest, dirigées par René de Rieux, dit Sourdéac, qui soutenait Henri IV. Un premier combat tourna au désavantage des troupes de Sourdéac qui aurait perdu plus d'une centaine d'hommes inhumés à Penfrat, mais un second combat quelques jours plus tard aurait surpris les Ligueurs qui auraient eu Modèle:Nobr (« des flots de sang coulaient jusqu'à l'église Saint-Pierre » a-t-on dit)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'espace environnant le sanctuaire était encore couramment dénommé le "champ de bataille" au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'abbé Michel Henry, né le Modèle:Date- au bourg de Guipavas, fait des études classiques, devient docteur en Sorbonne. Prêtre en 1777, il est nommé théologal en 1783<ref group="Note">Un théologal est un chanoine institué dans le chapitre d’une cathédrale pour enseigner la théologie et pour prêcher en certaines occasions.</ref> de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon. Devenu vicaire général, il reçoit de Jean-François de La Marche le soin de s'occuper du diocèse de Léon lors du départ en exil de ce dernier pendant la Révolution française), se réfugiant dans un premier temps à Kersaint-Plabennec, puis clandestinement à Guipavas, disant la messe en cachette, déguisé parfois en mendiant en haillons ou en meunier bas-breton, surnommé Pauvre Gilles, écrivant des chansons antirévolutionnaires qui ont localement du succès et parvient à échapper à toute arrestation, même au plus fort de la Terreur. Après le Concordat de 1801, il est curé de Quimperlé, chanoine titulaire et vicaire général honoraire de Quimper où il meurt le Modèle:Date-<ref>J. Baudry, Étude historique & biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution, à propos d'une correspondance inédite (1782-1790), Modèle:Nobr, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 1741, une épidémie (de nature inconnue) sévit à Guipavas, faisant Modèle:Nobr. L'épidémie Modèle:Citation dans la chapelle Notre-Dame-du-Reun<ref>André Jean Marie Hamon, Notre-Dame de France, ou Histoire du culte de la sainte Vierge en France depuis l'origine du christianisme jusqu'à nos jours... Bordeaux, Tours et Rennes, H. Plon, Paris, 1861, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Un Guipavasien au moins a émigré en Nouvelle-France : Yves Mezou, né le Modèle:Date- à Guipavas, fils d'Olivier Mesou, de Guipavas et de Julienne Doursal de Gouesnou<ref group="Note">Olivier Mesou et Julienne Doursal de Gouesnou se marient le Modèle:Date- à Guipavas.</ref>. Époux de Marie-Louise Petiteau, il parvient à Québec le Modèle:Date- et y fonde une famille, ayant au moins deux enfants Marie-Louise (née en 1757) et Antoine-Olivier (né en 1762)<ref>Cyprien Tanguay, Dictionnaire généalogique des familles canadiennes depuis la fondation de la colonie jusqu'à nos jours, Modèle:Nobr, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Guipavas de fournir Modèle:Nobr et de payer 262 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Le Modèle:Date-, le recteur de Guipavas, Rousset, écrit, en réponse à une « Enquête sur la mendicité dans le Léon » effectuée par l'évêque de Léon Jean-François de La Marche : Modèle:Citation bloc

Le même recteur précise par ailleurs que la paroisse dispose de Modèle:Nobr de rente Modèle:Citation

Jean Douval, Mathurin Jestin et Jean Le Roy, de Guipavas, faisaient partie de l'escadre du comte de Grasse pendant la guerre d'indépendance américaine<ref>Henri Mérou, Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783 : listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre, Motteroz-Martinet, Paris, 1903, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 1790, le clocher de l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est détruit par la foudre.

La Révolution française

René Mével, Joseph Gestin, Guillaume Léal et Pierre Cren furent les quatre électeurs<ref group="Note">La plupart des paroisses désignaient deux électeurs, mais les paroisses les plus importantes en désignèrent quatre.</ref> du Tiers-État représentant la paroisse de Guipavas lors des élections des députés de la sénéchaussée de Brest aux États généraux de 1789<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, 1879, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le cahier des plaintes et doléances de la paroisse de Guipavas fut approuvé en l'église Notre-Dame-du-Reun le Modèle:Date ; il demande notamment à « Sa Majesté de réformer les abus qui tournent à l'oppression du peuple et des cultivateurs » et de défendre la religion catholique « avec tout le courage dont les enfants de la vraie Église doivent être animés »<ref>Abbé Le Reuz et Jean Dréo, "Guipavas sous la Révolution", juin 1989</ref>.

En 1789, le clergé de la paroisse de Guipavas était composé de 5 prêtres : le recteur Yves-Constantin Picrel<ref group="Note">Yves-Constantin Picrel, né le Modèle:Date à Roscoff, décédé le Modèle:Date à Roscoff.</ref> (il prêta dans un premier temps le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé avant de se rétracter, devenant donc prêtre réfractaire et d'émigrer en Angleterre), le vicaire Gabriel Ségalen (lui aussi insermenté) et quatre prêtres habitués : Jacques Bernicot, Jacques Boulic, Michel Jézéquel et François Pastézeur, tous les quatre insermentés. En 1801 Yves-Constantin Picrel débarqua après avoir émigré en Angleterre à Roscoff en compagnie des autres prêtres de sa paroisse et redevint recteur de Guipavas avant d'être nommé en 1810 recteur de Roscoff<ref name="gilles.berthou.pagesperso">Modèle:Lien web.</ref>

En 1791, les paroissiens de Guipavas, comme ceux des paroisses voisines comme Plabennec, Plouvien ou Le Drennec, refusent le clergé jureur<ref>Pierre de La Gorge, 1791-1792. Une année de politique religieuse, Le Correspondant, V.A. Waille, Paris, 1912, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En mars 1793, des attroupements se produisent à Guipavas et Gouesnou pour protester contre le tirage au sort dans le cadre de la Levée en masse : Modèle:Citation raconte un témoin<ref>Chanoine Paul Peyron, Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793, Imp. de La Folye frères, Vannes, 1902, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Parmi les rebelles qui furent capturés, Yves Jézequel, de Guipavas, âgé de Modèle:Nobr, demeurant à Kerandraon en Guipavas, interrogé par le directoire de Landerneau, raconte que Modèle:Citation ; rendus à la Montagne des trois pierres en Plabennec [où devait se tenir le rassemblement des paysans révoltés], ils apprirent que le débarquement anglais n'était Modèle:Citation [était une nouvelle fausse] mais qu'il y avait Modèle:Citation<ref>Chanoine Paul Peyron, Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793, Imp. de La Folye frères, Vannes, 1902, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Un autre témoignage, celui de Philippe Le Billant, Modèle:Nobr, demeurant au Cloâtre en Guipavas, dit à peu près la même chose mais ajoute Modèle:Citation<ref>Chanoine Paul Peyron, Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793, Imp. de La Folye frères, Vannes, 1902, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Ces émeutes furent suivies de deux condamnations à mort : Jean Pédel<ref group="Note">Jean Pédel, né le 6 novembre 1759 à Guipavas, aubergiste au Relecq</ref> et François Guyavarc'h<ref group="Note">François Guyavarc'h, né le Modèle:Date à Guipavas, laboureur au village de Kerros</ref>, guillotinés à Brest, respectivement les 5 et Modèle:Date<ref>Albert Laot, "La bataille de Kerguidu. Révolte contre-révolutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et réalité", Skol Vreizh Modèle:N°, 2013</ref>.

Pierre Colin, originaire de Guipavas, prêtre à Plabennec, signataire de la protestation du clergé de Léon en 1790, fut déporté à l'Île de Ré en 1798 et libéré le Modèle:Date-<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Livre premier, Les Bretons, Modèle:Nobr romains, J. Plihon et L. Hervé, 1886, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le chanoine Michel Henry<ref group="Note">Michel Henry, né le Modèle:Date au bourg de Guipavas, décédé le Modèle:Date à Quimper.</ref>, originaire de Guipavas, vicaire général de l'évêché de Léon, se cacha pendant toute la Terreur à Guipavas, d'où il anima le culte dans tout le diocèse tout en gardant une liaison avec son évêque exilé en Angleterre. La chapelle Notre-Dame-du-Reun fut alors transformée en corps de garde<ref name="gilles.berthou.pagesperso" />.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Bulletin paroissial Guipavas 1915.jpg
Page de couverture du Bulletin paroissial de Guipavas en 1915 (dessins de Louis Le Guennec) représentant entre autres l'église paroissiale.

Le Modèle:Date- (Modèle:Date républicaine-), Louis Branda, maire de Guipavas, offre à sa commune en donation une rente foncière annuelle de Modèle:Nobr « pour le soulagement des pauvres de Guipavas », ainsi que le produit de la vente de deux terrains « pour le bureau de bienfaisance de cette commune »<ref>Bulletin des lois de la République française, 1803, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

À Guipavas, lors du jubilé de 1805, quand on fermait l'église le soir, « le peuple se cachait dans le clocher ou sous les autels pour être le lendemain les premiers aux confessionnaux », car ceux qui n'arrivaient qu'à cinq heures du matin avaient de la peine à passer dans la journée<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Le curé Puhulen fait reconstruire en 1850 sur les plans de l'architecte Fremiot, l'église paroissiale. En 1864 le curé de Guipavas, L'Hostis, achète le clocher de l'église de Lambézellec pour remplacer celui de l'église détruit en 1790<ref name="StPetStP"> Modèle:Lien web.</ref>.

Une agriculture assez prospère

La tradition de la culture du lin, les paysans-tisserands travaillant pour des marchands de Landerneau, a été importante jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais décline ensuite. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les produits laitiers, les légumes, le froment et les pommes de terre sont les plus importantes productions agricoles. La commune connaît aussi alors une importante activité meunière en raison des moulins existant lors<ref>http://fr.topic-topos.com/patrimoine-guipavas</ref>.

Les foires de Guipavas

Un article de 1853 indique qu'à cette époque les foires de Guipavas se tenaient les deuxièmes jeudis de février, avril, juin, août, octobre et décembre. Modèle:Citation<ref>X. de Nabat, L'Argus des haras et des remontes : journal de la réforme des abus dans l'intérêt des éleveurs de chevaux, de la cavalerie et de l'agriculture, 15 décembre 1853, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Guipavas, comme les communes avoisinantes des régions de Plabennec et Landivisiau, fut un centre important d'élevage de postiers bretons pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (sans doute avant aussi) et la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Un maire saint-simonien

Jean Foucault<ref group="Note">Jean Foucault est né le Modèle:Date républicaine- à Landerneau et mort en 1876 à Condé-sur-Vesgre.</ref> qui fut maire de Guipavas entre 1835 et 1838, agriculteur ouvert aux idées nouvelles, fut converti aux idées saint-simoniennes en 1831 lors d'une « Mission » d'Édouard Charton et H. Rigaud ; il suivit les cours de l'École sociétaire fondée par Charles Fourier à La Colonie, projet de colonie sociétaire à Condé-sur-Vesgre et s'y établit ; il y mourut en 1876 découragé par l'échec de La Colonie<ref>Charles Pellarin, Modèle:104e anniversaire natal de Fourier, Librairie des Sciences sociales, Paris, 1876, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Il était l'ami de Nicolas-Alexandre Bourguignolle qui possédait avec sa femme Françoise une exploitation agricole à Guipavas où ils expérimentaient les idées fouriériste. À partir de 1845, le couple diffusait la littérature fouriériste à Brest.

De tristes faits divers

Le Journal des débats politiques et littéraires relate un triste fait divers survenu à Guipavas en 1856 : un riche cultivateur de la commune, dénommé K…, aurait séquestré pendant sept ans Modèle:Citation une de ses filles éprise d'un jeune homme que ses parents lui refusaient. Modèle:Citation. K… a été mis en état d'arrestation<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Un autre fait divers illustre bien la misère qui sévissait alors : le Modèle:Date-, poussé par la misère, François Paul, un homme de Modèle:Nobr demeurant à Trémaouézan, avec sa femme et ses trois petits enfants, prirent le train à Brest jusqu'à la gare du Rody, puis dans la crique de Fonteunaon en Guipavas (section de Kerhuon), s'avancèrent dans la mer afin de se noyer, ce qui survint. Seul l'homme au dernier moment n'eut pas le courage de mourir et ramena les cadavres des siens sur la plage. L'homme fut arrêté<ref>Journal des débats politiques et littéraires Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref> et condamné aux travaux forcés à perpétuité le Modèle:Date par la Cour d'assises du Finistère<ref>Journal Le Petit Parisien, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. On ne sait pas où et jusqu'à quand il a purgé sa peine<ref>Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le Modèle:Date- une partie du hameau du Froutven brûla Modèle:Citation<ref>Journal Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le passage de leurs majestés impériales en 1858

L'hebdomadaire Le Monde illustré du Modèle:Date- raconte ainsi le passage à Guipavas le Modèle:Date- de Modèle:Napoléon III et d'Eugénie de Montijo à Guipavas, alors qu'ils se rendaient de Brest à Landerneau pendant leur visite en Bretagne : Modèle:Citation bloc

La visite de la princesse Bacciochi

Le Modèle:Date-, la princesse Bacciochi pose la première pierre de l'Institut agricole de Guipavas. C'est l'occasion de grandes festivités : Modèle:Citation<ref>Voyage de S. A. Modèle:Mme la princesse Baciocchi à Brest. Septembre 1861, J.-B. et A. Lefournier (Brest), 1861, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Des paroissiens dévots et royalistes

Un prêtre raconte en ces termes la grande dévotion des paroissiens de Guipavas vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc

Le militantisme catholique et royaliste était alors important à Guipavas, comme le raconte cet extrait du témoignage d'un habitant de Guipavas lors d'un pèlerinage à Sainte-Anne-d'Auray en date du Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

Vers 1870 les prêtres de Guipavas grondaient en chaire pour imposer l'interdiction de danser sous peine de refus d'absolution<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les bourrages d'urnes étaient fréquents : aux élections législatives de Modèle:Date-, à Guipavas, on trouve Modèle:Nobr dans l'urne pour Modèle:Nobr, la plupart des bulletins étant en faveur du candidat officiel François Marie Monjaret de Kerjégu<ref>Henry Merlin, Le Bon plaisir de MM les fonctionnaires, A. Le Chevalier, Paris, 1869, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La scission du Relecq et de Kerhuon

En 1868, une partie des habitants du village du Rody, commune de Guipavas, demandent leur rattachement à la commune de Saint-Marc<ref>Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, 1868, Modèle:Lire en ligne].</ref>, mais cette demande est rejetée, Modèle:Nobr seulement se déclarant favorables et Modèle:Nobr opposés. Parmi les autres arguments avancés pour le rejet de la demande : Modèle:Citation<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1868, Modèle:Lire en ligne].</ref>.

En 1873, la section du Relecq était peuplée de Modèle:Nombre et le reste de la commune de Guipavas de Modèle:Nombre. Les habitants du Relecq et de Kerhuon demandaient déjà depuis 1873 la création d'une commune indépendante, arguant dans une pétition Modèle:Citation. Le conseil général du Finistère en 1877 donne un avis défavorable Modèle:Citation (création d'un bureau d'état civil au Relecq, d'un bureau de poste, Modèle:Citation). La perte de la section du Relecq causerait à Guipavas un préjudice moral, lui enlèverait Modèle:Citation. Le rapporteur de la commission du conseil général du Finistère, le comte de Legge rajoute que Modèle:Citation. En conséquence, le conseil général du Finistère émet lors de sa session d'Modèle:Date- un avis défavorable à cette demande de scission<ref>Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Une loi en date du Modèle:Date-, promulguée au Journal officiel du Modèle:Date-, divise le territoire de la commune de Guipavas en créant la commune du Relecq-Kerhuon<ref>Bulletin des lois de la République française, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Les antagonismes existants entre les habitants de la paroisse du Relecq (peuplée en 1877 de Modèle:Nombre), peuplée en majorité d'ouvriers et de pêcheurs, républicains, et la majorité paysanne, à mentalité conservatrice et cléricale, du reste de la commune, rendait cette séparation inéluctable<ref group="Note">Pour les mêmes raisons, par exemple, le port de Guilvinec obtint son indépendance communale par rapport à Plomeur le Modèle:Date-.</ref>.

La Pyrotechnie de Saint-Nicolas

La Pyrotechnie de Saint-Nicolas est créée en 1868 sur Modèle:Unité à la confluence de la rive droite de l'Élorn et de la rive orientale de l'Anse de Kerhuon pour la conception, la fabrication, le stockage et le ravitaillement en munitions de la place de Brest. Bien que située en Guipavas, son accès principal se fait à partir du Relecq-Kerhuon par la digue construite en 1829 qui barre la dite Anse. L'établissement remplace le dépôt de munitions de l'Île des Morts, qui lui-même avait remplacé celui de l'Île d'Arun, situés tous les deux dans la rade de Brest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un décret d'expropriation pour cause d'utilité publique du Modèle:Date- permet d'agrandir l'établissement et de le relier par une voie ferrée à la gare de Kerhuon<ref>Désiré Dalloz et Charles Vacher de Tournemine, Jurisprudence générale du royaume en matière civile, commerciale et criminelle : ou Journal des audiences de la Cour de cassation et des Cours royales, 1884, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Cet établissement, formé de trois magasins à poudre et de bâtiments annexes, existe toujours en 2014, occupant désormais Modèle:Unité en raison d'agrandissements successifs, par exemple en 1905<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du [[1er octobre|Modèle:Abréviation discrète octobre]] 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6408435/f5.image.r=Guipavas.langFR</ref>, le dernier agrandissement datant de 1936 ; à cette date, plus de Modèle:Nobr y travaillent en permanence ; ils sont plus de 8 000 avec les affectés spéciaux au début de la Seconde Guerre mondiale<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Cette usine de fabrication et d'entretien des armements destinés à la Marine nationale est un terrain militaire à accès réglementé, qui est concerné par le dossier départemental sur les risques majeurs (directive Seveso), qui limite l'urbanisation aux alentours<ref> Modèle:Lien web.</ref>. C'est désormais l'Établissement principal des munitions « Bretagne », créé le Modèle:Date, qui emploie environ Modèle:Nobr.

Épidémie de choléra de 1885

Modèle:Article détaillé Une nouvelle épidémie de choléra (plusieurs autres sont survenues depuis 1834) concerne Guipavas en 1885, et plus particulièrement le hameau de Kerhuon, qui à cette date, fait encore partie de Guipavas Modèle:Citation<ref>Henri Monod, Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886), Modèle:Lire en ligne.</ref>, mais des cas sont aussi signalés au Rody.

Les « statues naturelles » de J. Kergovatz

Un ingénieur chimiste de Guipavas, J. Kergovatz, eût en 1885 une idée curieuse qui fit l'actualité, reprise par de nombreux journaux de l'époque, celle de transformer les corps humains en « statues naturelles » afin de les conserver définitivement : Modèle:Citation écrit-il dans une lettre du Modèle:Date-<ref>Quotidien Le Figaro, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne et L'Univers illustré Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Les écoles de hameaux de Coataudon et de Kerafloc'h

Fin {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties ;
  • le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 2 à Guipavas (Coataudon et Kerafloc'h)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

Laïcisation de l'école

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date- et en application de la loi du 30 octobre 1886, l'école de garçons de Guipavas est laïcisée<ref>Journal de l'enseignement : organe des institutions, des pensions et des professeurs libres, du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Les Frères des écoles chrétiennes, vestimentairement sécularisés, continuèrent à y enseigner. L'école des filles était tenue par les Sœurs de la Sagesse.

En 1885, une école publique de hameau est construite à Kerafloc'h<ref name="Douvez"> Modèle:Lien web.</ref> dans le quartier du Douvez<ref>http://fr.topic-topos.com/ecole-du-douvez-guipavas</ref> ; elle ouvre le Modèle:Date-, en même temps que celle de Coataudon<ref>http://fr.topic-topos.com/ecole-de-coataudon-guipavas</ref>.

Antoine Queffurus, né le Modèle:Date- à Guipavas, fusilier breveté, fit partie des trente marins français qui, sous les ordres du commandant Paul Henry<ref>L'enseigne de vaisseau Paul Henry, né le Modèle:Date- à Angers, fut tué lors de la défense de cette cathédrale le Modèle:Date-. Il fut inhumé à Plougrescant le Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>, et aux côtés de dix marins italiens, défendirent Modèle:Nombre chinois, menacés par la révolte des Boxers, réfugiés dans la cathédrale de Pétang au centre de Pékin le Modèle:Date-<ref>Léon Henry, Le siège du Pé-t'ang dans Pékin en 1900 : le commandant Paul Henry et ses trente marins, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Antoine Marie Jacq est élu le Modèle:Date- maire, ce qui en fait le premier maire républicain élu à Guipavas, les précédents étaient royalistes<ref>Journal La Lanterne, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne et Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref> ; la liste catholique (royaliste) l'emporte à nouveau aux élections municipales de 1892<ref>Journal La Croix Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 1892, madame de Hohenhole<ref group="Note">Marie de Sayn-Wittgenstein-Berleburg (1819-1897), princesse de Hohenhole est l'épouse du prince bavarois Chlodowig-Alexis de Hohenhole-Schillingfürst.</ref>, héritière du prince russe de Wittgenstein, fait don de Modèle:Unité à la commune de Guipavas Modèle:Citation. Ce don est fait au nom du prince de Wittgenstein Modèle:Citation<ref>Journal La Croix Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Modèle:Article connexe

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Modèle:Date- Modèle:Citation<ref>Journal L'Aurore, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Dans un rapport daté de Modèle:Date-, le préfet du Finistère indique qu'à Guipavas « la population adulte en majorité ignore le français »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dès 1903, le bourg de Guipavas est, avec Le Relecq-Kerhuon, parmi les premières communes du département, en dehors des grandes villes, à être électrifiée, à l'initiative du maire de la commune de l'époque, Jacq ; le moulin du Vern, qui fut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'un des plus importants moulins à céréales du Finistère, étant transformé en usine électrique (l'usine, rachetée par la suite par M. Leclère, a fonctionné jusqu'en 1969)<ref name="fr.topic-topos.com"/>.

Un matelot de Guipavas, Menel, fut victime de l'explosion du cuirassé Iéna le Modèle:Date- dans le port de Toulon, qui fit en tout Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Journal Le Temps, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:Date-, le capitaine Maurice Challe (1879-1916), accompagné du mécanicien Béasse, effectua la première liaison aérienne Paris-Brest, décollant de l'aérodrome du Buc (dans l'actuel département des Yvelines) et atterrissant au Polygone à Brest, après 6 h 20 de vol effectif sur un appareil cage à poules Farman, effectués en quatre jours (avec plusieurs arrêts intermédiaires). La plaque commémorative de leur exploit se trouve à l'aéroport de Brest-Bretagne<ref>http://fr.topic-topos.com/maurice-challe</ref>.

Dans le Kannad Guipavas (Bulletin paroissial) d'Modèle:Date-, le recteur de Guipavas écrit (en breton) que la taxe sur l'eau-de-vie perçue par la commune s'est élevée à Modèle:Nobr francs, ce qui représente Modèle:Nobr litres d'eau-de-vie, soit 17 litres par tête de buveur (femmes, enfants et « ceux qui ne boivent pas » exclus)<ref>Roger Laouénan, "Le temps de la moisson", éditions France Empire, 1980</ref>.

Querelles liées à la laïcité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Moulin de Beaurepos Guipavas.jpg
Guipavas : le moulin de Beaurepos en 1929 (dessin de Louis Le Guennec).

La querelle des inventaires a concerné Guipavas. Le journal Le Petit Parisien du Modèle:Date- écrit Modèle:Citation<ref>Le Petit Parisien Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le sieur Pelley, Modèle:Nobr, forgeron à Guipavas, est condamné le jour-même à un mois de prison et Modèle:Nobr d'amende pour Modèle:Citation<ref>Journal L'Aurore, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En vertu de la loi du 7 juillet 1904 relative à l'enseignement congréganiste, un décret du président du Conseil et ministre de l'Intérieur impose la fermeture de l'école tenue par les Filles de la Sagesse à Guipavas à partir du Modèle:Date-<ref>Journal La Croix, Modèle:N°du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le journal Le Gaulois écrit le Modèle:Date- Modèle:Citation<ref>Journal Le Gaulois, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Première Guerre mondiale

Fichier:Monument aux morts - Guipavas-29.jpg
Le monument aux morts de Guipavas, au pied de la chapelle Notre-Dame-du-Reun.

Un décret du président de la République française en date du Modèle:Date- autorise l'expropriation des terrains nécessaires à la construction d'une voie ferrée reliant la Pyrotechnie de Saint-Nicolas à la gare de Kerhuon<ref>Bulletin officiel de la Marine, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref> et un autre en date du Modèle:Date- autorise l'expropriation des terrains nécessaires à l'agrandissement de la Pyrotechnie de Saint-Nicolas<ref>Bulletin officiel de la Marine, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Guipavas posséda un centre de dirigeables à partir du Modèle:Date- lié à la présence de l' armée américaine, jusqu'au Modèle:Date-<ref>L'Ancien combattant, Nancy, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Des essais de dirigeables ont encore lieu à Guipavas en 1922<ref>Les Ailes. Journal hebdomadaire de la locomotion aérienne, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le hangar à dirigeables fut mis en vente le Modèle:Date-, puis abattu<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le monument aux morts de Guipavas, inauguré le Modèle:Date-<ref>http://fr.topic-topos.com/monument-aux-morts-guipavas</ref>, associe le funéraire (la veuve et l'orphelin), le religieux (il est surmonté d'une grande croix chrétienne) et le patriotique (il est encadré de deux canons et d'obus rappelant le conflit) ; il porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Par exemple le journal Ouest-Éclair du Modèle:Date- écrit Modèle:Citation<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Des soldats de Guipavas firent preuve d'héroïsme pendant la guerre, par exemple François Floch, séminariste originaire de Guipavas, fit l'objet d'une citation à l'ordre de sa division Modèle:Citation<ref>Dieu et patrie : l'héroïsme du clergé français devant l'ennemi, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref> ou Jean Neildé (qui était vicaire à Guipavas) est cité à l'ordre de sa division : Modèle:Citation<ref>Dieu et patrie : l'héroïsme du clergé français devant l'ennemi, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

René Charreteur, qui demeurait aux Champs Fleuris en Guipavas, soldat au 2e régiment d'infanterie coloniale, fut fait prisonnier à Rossignol (Belgique) dès le Modèle:Date ; il passa la quasi-totalité de la guerre dans divers camps d'internement allemands, en particulier à Landshut et à Puchheim « pour travailler dans des marais »<ref>Jean-Pierre Montier, James Éveillard et Gilles Baud-Berthier, "Voyage en Bretagne 1900-2000", éditions Ouest-France, 2007, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Entre-deux-guerres

Le Modèle:Date-, un décret du président de la République française, sur le rapport du ministre de la Marine, prévoit l'expropriation de parcelles au lieu-dit Beaurepos, à cheval sur les territoires des communes de Guipavas et de La Forest, Modèle:Citation<ref>Bulletin officiel de la Marine, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

À l'instigation d'Hervé Budes de Guébriant des jeunes paysans de Guipavas et de Plabennec furent parmi les premiers à émigrer vers le Périgord, partant le Modèle:Date- de la gare de Landerneau, accompagnés de François Tinevez, maire de Plabennec, et de l'abbé François Lanchès<ref>L'abbé François Lanchès est né le Modèle:Date- à Châteauneuf-du-Faou ; il devint prêtre en 1906 et fut nommé en 1911 vicaire au Relecq-Kerhuon ; il fut en 1925 nommé aumônier des Bretons du Périgord ; en 1946 il est nommé chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Front de Périgueux ; il est décédé le Modèle:Date- à Châteauneuf-du-Faou.</ref>, alors vicaire au Relecq-Kerhuon, s'installant notamment dans le canton de Lanouaille dans le nord-est de la Dordogne<ref>Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Article détaillé Une décision ministérielle du Modèle:Date- adopte le principe de l'installation d'un centre d'aviation<ref group="Note">Deux bases d'hydravions existaient déjà, l'une à Laninon (Brest), l'autre à Lanvéoc (presqu'île de Crozon).</ref> à Guipavas<ref>Impressions : projets, propositions, rapports... / Sénat, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le Modèle:Date-, le capitaine M. Waskenheim et le sergent-major De Freycinet effectuent en Modèle:Nobr la première liaison aérienne entre l'aéroport du Bourget et le nouvel aéroport brestois de Guipavas ; ils mirent Modèle:Heure pour effectuer le parcours retour deux jours plus tard<ref>Journal L'Homme libre, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne et journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le terrain d'aviation, initialement réservé aux militaires (tout vol civil était interdit jusqu'en 1932, le terrain étant classé par les militaires « zone interdite »<ref>"Les Ailes. Journal hebdomadaire de la locomotion aérienne", Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6560165r/f13.image.r=Guipavas.langFR</ref>), est aménagé pour le trafic postal<ref>Journal La Croix Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref> et ouvert aux activités civiles et en particulier à l'aéroclub à partir du Modèle:Date-<ref>Journal L'Homme libre Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. L'aérodrome est inauguré le Modèle:Date-<ref>Journal Le Matin, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref> après que d'importants travaux aient été effectués pour aménager le terrain d'atterrissage qui avait jusque-là assez mauvaise réputation<ref>"Les Ailes. Journal hebdomadaire de la locomotion aérienne", Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6555886m/f15.image.r=Guipavas.langFR</ref>.

Un ingénieur-chimiste de Guipavas, aussi gérant d'une pharmacie, Guillaume Berton, fut arrêté pour avoir fourni les deux bombes que des militants indépendantistes bretons du groupe armé Gwen Ha Du firent exploser le Modèle:Date- à Rennes afin de détruire le monument représentant la duchesse Anne agenouillée devant le roi Charles VIII et qualifié par eux de Modèle:Citation<ref>Journal Ouest-Éclair, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

L'hippodrome de Lanrus à Guipavas est inauguré le Modèle:Date- et des courses hippiques y furent organisées pendant plusieurs années<ref>Journal Ouest-Éclair, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:Date-, un des trois avions du porte-avions Béarn s'abat à Guipavas sur une grange à proximité de la Modèle:Nobr ; les deux pilotes qui étaient à bord sont gravement blessés<ref>Journal des débats politiques et littéraires Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

À l'époque, une foire se tenait à Guipavas chaque jeudi.

Le patronage "Notre-Dame-du-Reun", couramment appelé "Les Gars du Reun", fut fondé en 1935 par l'abbé Kerveillant<ref group="Note">Yves Kerveillant, né en 1905 à Landudec, mort le Modèle:Date des suites d'une maladie à Metz alors qu'il était mobilisé.</ref> vicaire à Guipavas ; il comprenait alors notamment un club de football, une section de gymnastique, une fanfare, une bibliothèque ainsi qu'une salle de spectacle ; il crée même une troupe de théâtre en 1937<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/guipavas/gars-du-reun-il-y-a-80-ans-le-patro-naissait-02-06-2015-10650093.php et http://garsdureun.footeo.com/page/labbe-yves-kerveillant.html</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article connexe La tombe d'un soldat anglais, Ernest Ronald Whitworth, du Trooper Modèle:10e Royal Hussard R-A-C, décédé le Modèle:Date- dans des circonstances non précisées, se trouve dans le cimetière de Guipavas<ref>Memorialgenweb.org - Guipavas : tombe militaire britannique</ref>.

Pendant l'Occupation, la kommandantur s'installa à la mairie. Une batterie de DCA allemande était installée sur les hauteurs de Ménez Toralan. Le manoir de Beau-Repos, y compris l'isba, fut incendié par les troupes allemandes lors d'une échauffourée avec un groupe de résistants. Le château de Kerléon fut occupé par la Wehrmacht. Le manoir de Beau-Repos, y compris l'isba, fut incendié par les troupes allemandes lors d'une échauffourée avec un groupe de résistants.

Le Modèle:Date-, à Guipavas, près de Modèle:Nombre sont arrêtés par les Allemands à la suite de la découverte du corps d'un soldat allemand assassiné ; ceux-ci menacèrent de tuer Modèle:Nobr si l'auteur du crime n'était pas découvert, mais les otages furent finalement libérés deux jours plus tard<ref>Éric Rondel, Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 - août 1944), Astoure éditions, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Le Modèle:Date- au soir, la [[6e division blindée (États-Unis)|Modèle:6e division blindée américaine]], qui a fait en six jours une percée fulgurante depuis Avranches, approche de Milizac, Gouesnou, Guipavas, son but étant de prendre Brest. Les Allemands ont concentré des troupes, en particulier des parachutistes SS fanatisés, au nord-est de Gouesnou et aux alentours de l'aérodrome de Guipavas. Le Modèle:Date-, sept paysans<ref group="Note">Yves Glévarec (Modèle:Nobr), René Kermarec (Modèle:Nobr), François-Louis Priser (Modèle:Nobr), François Priser (Modèle:Nobr), Hervé Ulvoas (Modèle:Nobr), Jean-Marie Ulvoas (Modèle:Nobr) et Émile Picart (Modèle:Nobr).</ref> sont pris en otage par les Allemands dans le hameau de Créach Burguy en Guipavas, puis fusillés dans la cour d'une ferme<ref name="unc29.wifeo.com">Document sur le site de la fédération de l'Union nationale des combattants du Finistère, Modèle:Lire en ligne.</ref>. le film On ne peut pas oublier. Créach Burguy. Modèle:Date-, réalisé par la commune en 2009, relate ce massacre<ref>On ne peut pas oublier. Créach Burguy. 8 août 1944, film réalisé par la commune en 2009.</ref>.

Pendant le siège de Brest, le bourg de Guipavas se retrouva entre les lignes ennemies. « Les lignes américaines sont proches du haut du bourg, à hauteur du hameau du Menhir, alors que les lignes allemandes frôlent le bas du bourg, contrôlant le quartier de Pontrouf. Entre elles, l'ossature d'un village vide, sur lequel les obus pleuvent sporadiquement »..Le Modèle:Date-, pendant les combats pour la libération de Brest, la flèche de la chapelle Notre-Dame-du-Reun est abattue et dans la nuit du Modèle:Date-, l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est dévastée par un incendie. Seuls le porche septentrional et les pignons des bras du transept sont épargnés<ref name="StPetStP"/>. Deux cent trente-sept immeubles furent abattus dans la commune, quatorze civils fusillés par les nazis ; en tout c'est près de 50 guipavasiennes et guipavasiens qui furent tués lors du siège de Brest, dont une famille guipavasienne entière de dix personnes dans l'explosion de l'abri Sadi-Carnot à Brest. Par ailleurs 24 soldats originaires de la commune ont été tués pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Roland Colin, "Mémoire de mon enfanc bretonne", éditions Ouest-France, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

Entre le 25 août et le 30 les quartiers ouest de la commune se retrouvent sous le feu des canons américains, ils pensent que la population a été évacuée, or il n'en est rien, un "quiproquo" entre la mairie de Guipavas et celle de Saint Marc (actuellement Brest) fait que les habitants se retrouvent sous les bombardements alliés, ils font de très nombreuses victimes dans les quartiers de Quélarnou, Froutven, Kerouhant, Coataudon, Kermeur-Coataudon, Kerlaurent, Pen ar Creac'h, Keradrien.

Liste des tués lors du siège de Brest en août et septembre 1944: 7 août Mme Ségalen (née Marie Jeanne Luslac) 39 ans,Tourbian tuée à Penguérec Gouesnou, Assassinés par la wehrmacht à Créac'h Burguy le 8/8/1944 Yves Glévarec 18 ans , Hervé Ulvoas 26 ans, Jean Marie Ulvaos 23 ans, René Kermarec 45 ans, François Priser 47 ans François Priser 27 ans, Emile Picart 36 ans, 18/8 Michel Kerboriou 2 ans Poul ar feunteun, 18/8 Marie Yvonne Lesven (née Goret) 50 ans, Etienne Lesven 22 ans, René Goues 20 ans, Pierre Colin 43 ans, Antoine Colin 13 ans Froutven, 24/8 Yves Roué 26 ans Kerlaurent, 25/8 Albert Plouzané 55 ans, 26/8 Albert Plouzané 4 ans Kerouhant, Jeanne Calvez 63 ans Kermeur Coataudon, Yves Page 57 ans Kererven, 27/8 Joseph Guéguen 57 ans Pen ar Créac'h, 29/8 Paul Jézéquel 19 ans et Yves Péron 46 ans Keradrien, 30/8 Yves Moré 49 ans Palaren, Rosalie Tanguy 21 ans, Marie Donval 43 ans Annette Cocaign 71 ans Kerivarc'h, 31/8 Jean Marie Bergot 45 ans Kerdanné, 1/9 Hervé Jestin 44 ans Kerivarc'h, 4/9 Françoise Foll(Mme Gloanec) 34 ans Kermeur Coataudon, Janine Gloanec 3 ans, Louise Foll(Mme Thomas) 36 ans, Marie Louise Marzin 52 ans, Kermeur Coataudon, Marie Perrine Guirriec (née kermarec) 52 ans Kerlaurent, Marie Corre 68 ans Stangalard, 6/9 Madame Mingant Coataudon 81 ans, 7/9 Amédée Nandini 81 ans Kerouhant, 8/9/ Allain Toulhat 79 ans Froutven, 10/9 Ginette Hubert 16 ans Pont Neuf, Jean Marie Coajou 36 ans Rody et les décédés dans l'abri Sadi Carnot le 9/9 : Madame Ségalen(née Marie bernadette Tanguy), Aline Ségalen, Madame Labbat , Bernard Labbat, Monsieur Lespagnol, Madame Lespagnol et leurs deux enfants, Laurent Ségalen, André Ségalen

Fichier:006 Guipavas Plaque commémorative.jpg
Plaque commémorative de l'attribution de la croix de guerre à la commune de Guipavas.

Le Modèle:Date- à Toralan en Guipavas, cinq personnes<ref group="Note">Paul, Olivier et Pierre Ménez (trois frères), Pierre Labat et Louis Jacolot.</ref> sont à leur tour enlevées par des soldats allemands et disparaissent à jamais ; leurs corps ne furent jamais retrouvés. Le lendemain Modèle:Date- Eugène Goguer est tué à son tour à Menez Torallan, son corps est retrouvé dans le fossé de la route menant à Kerhuon<ref name="unc29.wifeo.com"/>. Une stèle a été apposée dans le nouveau cimetière de Lavallot à leur mémoire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Modèle:2e division, qui fait partie du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:|  }} }} corps d'armée américain dirigé par le général Troy Middleton s'empare de la « côte 105 » (près de Ménez Toralan) située au sud-ouest de Guipavas, que les Allemands avaient fortifié avec des canons anti-aériens. Sa conquête permit aux forces américaines d'avancer de Modèle:Unité en direction de Brest le long de l'Élorn<ref>Rapport du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:|  }} }} corps après les opérations contre les forces ennemies en Bretagne (France) pendant la période du Modèle:1er au 30 septembre 1944, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Roland Colin, dans Mémoires de mon enfance bretonne<ref>Roland Colin, Mémoires de mon enfance bretonne, éditions Ouest-France, 2013, Modèle:ISBN.</ref>, a évoqué ces combats et ces destructions.

L'aérodrome de Guipavas fut visé par de nombreux bombardements alliés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le bourg de Guipavas souffre de nombreuses destructions liées à ces combats et bombardements. C'était auparavant, selon Benjamin Girard, Modèle:Citation<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, C. Thèse, Rochefort, 1889, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Après 1945

Le Modèle:Date, la commune de Guipavas reçut la croix de guerre avec étoile de vermeil ; la décoration était appuyée de la citation suivante : « Commune dont l'ardent patriotisme ne s'est jamais démenti pendant la pénible occupation ennemie. À l'avant-garde de la Résistance dans la région de Brest, a été l'objet de durs combats où ses enfants participèrent, côte à côte avec l'armée américaine, à la libération de leur sol, du 20 au Modèle:Date ».

Le Modèle:Date-, André Fauvel, évêque de Quimper et de Léon, inaugure la nouvelle église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, dont la construction a commencé en 1952<ref name="StPetStP"/>.

La création d'une liaison aérienne quotidienne vers Orly en Modèle:Date-, assurée par Air Inter, marque le véritable envol de l'aéroport. L'aérogare est agrandie en 1986 et la piste allongée à plusieurs reprises ; une zone de fret est créée en 1993. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le nombre des passagers annuels atteint Modèle:Nobr.

Le Modèle:Date-, le vol 5672 Air France, affrété par Brit Air et venant de Nantes, s'écrase puis s'embrase à Guipavas sans faire de victimes (les passagers ont eu le temps de quitter l'avion) autres que le pilote qui avait fait un malaise lors des manœuvres d'approche.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La poursuite de l'essor économique

La construction de la nouvelle aérogare en 2007 (à l'architecture futuriste, ressemblant à une raie manta) et le nouveau nom attribué à l'aéroport (aéroport de Brest-Bretagne) illustrent la poursuite de l'essor : le cap du million de passagers est atteint en 2012 (1,1 million en 2018). Modèle:Article détaillé La présence de l'aéroport et la proximité des deux voies express (RN 12 et RN 165) suscitent l'implantation en périphérie de l'agglomération brestoise, mais sur le territoire de Guipavas, de zones d'activités industrielles et commerciales (zone du Froutven, Ikéa, Leroy-Merlin, Naval Group, etc..), notamment à proximité de la station de tramway « Porte de Guipavas ».

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Au second tour des élections municipales de 2014, la liste « divers gauche » conduite par Gurvan Moal a obtenu 46,97 % des suffrages exprimés, la liste « divers droite » conduite par Fabrice Jacob a obtenu 46,66 et la liste conduite par Catherine Guyader 6,35 %, le taux d'abstention était de 30,27 %. Le conseil municipal est donc constitué de Modèle:Nobr issus de la liste arrivée en tête, de Modèle:Nobr issus de la deuxième liste et d'un membre issu de la troisième liste<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Une scission au sein de la majorité municipale entrainant la démission de 20 conseillers municipaux le Modèle:Date-, oblige à l'organisation d'élections municipales, avant la fin du mandat. Elles ont lieu le Modèle:Date- et voient la victoire, dès le premier tour, de la liste divers droite menée par Fabrice Jacob par 50,6 % des voix contre 25,9 % au maire sortant Gurvan Moal et 23,5 % au socialiste Fabrice Huret<ref>Guipavas: Fabrice Jacob, vainqueur de l'élection municipale anticipée, Le Télégramme, 5 février 2017</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Guipavas, consultée le 26 octobre 2017</ref>.

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec Modèle:Nombre.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Commentaire de l'évolution démographique

L'analyse de l'évolution démographique de Guipavas doit tenir compte de la scission du Relecq-Kerhuon survenue en 1896 ; à territoire constant, donc en additionnant pour les années 1896 et suivantes les populations des deux communes de Guipavas et du Relecq-Kerhuon, leur population est passée de Modèle:Nobr habitants en 1793 à Modèle:Nobr habitants en 1896, Modèle:Nobr habitants en 1911, Modèle:Nobr habitants en 1931, Modèle:Nobr habitants en 1946, Modèle:Nobr habitants en 1975, Modèle:Nobr habitants en 1999, Modèle:Nobr habitants en 2006 et Modèle:Nobr habitants en 2011. La population a donc été multipliée par 8,4 en 218 ans.

Avant la scission de 1896, l'augmentation de la population était déjà forte, gagnant Modèle:Nobr entre 1793 et 1891, multipliée par 2,9 en Modèle:Nobr, essentiellement à cause de l'industrialisation et de l'urbanisation des quartiers du Relecq et de Kerhuon dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Depuis la scission, la population de la seule commune de Guipavas a continué à augmenter fortement, gagnant Modèle:Nombre entre 1896 et 2011, multipliée par 2,6 en 115 ans. Cette population a toutefois stagné et même légèrement décliné pendant les Modèle:Nobr années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un minimum démographique relatif étant atteint en 1931 avec seulement Modèle:Nombre, soit une perte de Modèle:Nobr entre 1906 et 1931, en raison de l'exode rural (Guipavas est encore à l'époque une commune essentiellement rurale), des morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale et de la crise démographique que la France a connu pendant l'entre-deux-guerres. Par contre, la proximité de Brest et la périurbanisation qui en est résulté expliquent le décollage démographique de l'après-Seconde-guerre-mondiale, encore modéré dans la décennie 1960 (la population guipavasienne augmente de Modèle:Nombre en Modèle:Nobr, soit Modèle:Nobr entre 1946 et 1968), fort pendant la décennie 1970 (la population augmente de Modèle:Nobr habitants en Modèle:Nobr, soit + 220 habitants/an entre 1968 et 1982), ralenti ensuite (la population augmente de Modèle:Nombre en Modèle:Nobr, soit Modèle:Nobr entre 1982 et 2006) ; Guipavas connaît même tout récemment un léger tassement démographique, perdant Modèle:Nobr entre 2006 et 2011.

L'augmentation démographique de l'après-Seconde-Guerre-mondiale est due davantage à une forte immigration nette (le record est atteint avec + 2,1 % l'an entre 1968 et 1975, le rythme se ralentissant régulièrement depuis, n'étant plus que de + 0,2 % l'an entre 1999 et 2010) qu'à l'excédent naturel, certes constamment positif pendant cette période, oscillant selon les intervalles intercensitaires entre + 0,8 et + 0,4 % l'an, dépassant même l'immigration nette pour la période 1999-2010. Le taux de natalité, bien qu'en déclin (15,7 pour mille entre 1968 et 1975, 7,0 pour mille entre 1999 et 2010), reste constamment supérieur au taux de mortalité (qui oscille entre 8,1 pour mille et 6,6 pour mille selon les intervalles intercensitaires) en raison d'une population qui reste assez jeune, ce qu'illustre la pyramide des âges ci-dessus<ref>http://www.insee.fr/fr/themes/tableau_local.asp?ref_id=POP&millesime=2010&typgeo=COM&codgeo=29075</ref>. Par exemple entre 1999 et 2007 inclus, la commune a enregistré Modèle:Nobr naissances pour 711 décès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La périurbanisation a d'abord concerné, dès avant la Seconde Guerre mondiale, le quartier de Tourbian-Coataudon, véritable excroissance brestoise en doigt de gant le long de l'axe routier principal de l'époque, la RN 12. Par contre, après la Seconde Guerre mondiale, la prolifération des nouveaux lotissements concerne d'abord le quartier de Kergonan, lui aussi en continuité d'urbanisation avec Brest, puis se développe surtout autour du bourg même de Guipavas, par volonté municipale, particulièrement au nord-est et au sud-ouest du bourg. Le nombre de logements passe de Modèle:Nobr en 1968 à Modèle:Nobr en 2010, la croissance la plus rapide ayant lieu entre 1982 et 1990 : + 720 logements en 8 ans, soit 90 par an en moyenne, la quasi totalité étant des résidences principales (42 résidences secondaires en 2010 seulement) et 87,5 % des maisons individuelles en 2010, la commune ne comptant qu'assez peu d'immeubles à habitat collectif<ref>http://www.insee.fr/fr/themes/tableau_local.asp?ref_id=LOG&nivgeo=COM&codgeo=29075&millesime=2010</ref>.

Enseignement

  • Guipavas possède huit écoles :
    • six écoles publiques : le groupe scolaire de Kerafloc’h, l'école maternelle Louis-Pergaud, l'école élémentaire Louis-Pergaud, le groupe scolaire Maurice-Hénensal, l'école maternelle Jacques-Prévert, l'école élémentaire Jacques-Prévert ;
    • deux écoles privées catholiques : l'école Notre-Dame-de-Tourbian, l'école Notre-Dame du Sacré-Cœur.
  • Guipavas possède deux collèges :
  • À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les filières bilingues publiques (soit 5,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

  • "L'Alizé" est la salle de spectacle municipale de Guipavas, qui organise chaque année de nombreux spectacles et autres manifestations culturelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Début juillet une manifestation, Le Temps Bourg de Guipavas, est organisée en collaboration avec les associations de la ville

Santé

Sports

  • L'association « Les Gars du Reun » compte sept sections (basket-ball, football, tennis, tennis de table, volley-ball, musique et Évasion). Doyenne des associations de Guipavas (fondée en 1935 par l'abbé Kerveillant), elle compte en 2014 environ Modèle:Nb.
    • Le club de football des Gars du Reun, créé en 1935 par Charles Bronec et Jean Kermarec dans le cadre du patronage paroissial créé par l'abbé Kerveillant. En 1987, le club s'est qualifié pour les Modèle:32e de finale de la coupe de France où il fut battu par le F.C. Tours, qui évoluait alors en Modèle:2e. L'équipe première évolue actuellement Régionale 1. Les Gars du Reun organisent chaque année un tournoi international de football : le Challenge du Printemps.
    • Les Gars du Reun, section basket, organisent chaque année un tournoi international cadets (le week-end de Pâques).
  • Skol Gouren Gwipavas, club de lutte bretonne créé en 1968.

Cultes

Modèle:… Dans l'Église catholique, le territoire de la commune de Guipavas fait partie de la paroisse Brest-Elorn, placée sous le patronage des Saints Pierre et Paul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux lieux de cultes principaux sont situés sur ce territoire: l'église du Bourg et l'église de Tourbian. On trouve aussi les chapelles Notre-Dame du Reun et Saint-Yves.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2009, 37,5 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="I">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,4 % d'actifs dont 65,6 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 3 787 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 5 768, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 101,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi pour chaque habitant actif<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date-, Guipavas comptait Modèle:Nobr : 70 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 62 dans l'industrie, 124 dans la construction, 512 dans le commerce-transports-services divers et 132 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.

En 2011, Modèle:Nobr ont été créées à Guipavas<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 29 par des autoentrepreneurs<ref group="I">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>. L'Établissement principal des munitions Bretagne, l'un des sept du Service interarmées des munitions, créé en 2011 se situe à la pyrotechnie Saint-Nicolas.

Depuis le Modèle:Date- le Modèle:22e magasin en France du géant suédois Ikea a ouvert à Guipavas. Avec une zone de chalandise d'un million de personnes, une nouvelle zone commerciale attenante « Les portes de Brest Guipavas », inaugurée fin Modèle:Date-, propose une vingtaine d'enseignes pour la maison et la restauration<ref name="LesPortes"/>. On retrouve le Modèle:4e plus grand Décathlon de France mais aussi Boulanger ou Hippopotamus. Ce Retail Park est commercialisé par le groupe Altarea Cogedim.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Chapelle guipavas.JPG
Chapelle Notre-Dame-du-Reun.

Sur le territoire de Guipavas, on trouve de nombreux monuments religieux :

De nombreuses croix s'élèvent dans les campagnes alentour, la croix Saint-Thudon (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la Croas-Cuzet, la Chapelle-Croix (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), etc.

On trouve aussi des monuments historiques non religieux. De nombreux sites abritent des vestiges d'un passé souvent reculé et rappellent que les terres de Guipavas appartenaient autrefois à des familles nobles. Aujourd'hui, il ne reste que quelques traces de cette architecture seigneuriale, les manoirs du Vizac<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-du-vizac-guipavas</ref>, de Kéraudry, de Lestaridec<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-lestaridec-guipavas</ref> (qui appartint à l'amiral Troude), de Kerastel<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-kerastel-guipavas</ref> (construit par un maire de Guipavas, Alphonse Goux), de Beaurepos (avec sa Tour du prince russe<ref>http://fr.topic-topos.com/tour-du-prince-russe-guipavas</ref>, dont le nom est dû au fait que le prince Pierre de Sayn-Wittgenstein et sa maîtresse Rosalie Léon en furent propriétaire) ou encore du Froutven<ref name="ReferenceA"/> accroissent, eux aussi, le prestige architectural de la commune.

Guipavas et l'art

Ils sont classés par les Monuments historiques.

Guipavas et la littérature

L'action du roman L'auberge du Grand-Cerf d'E.P. Parmentin se passe en bonne partie à Guipavas et dans sa région<ref>E.P. Parmentin, L'auberge du Grand-Cerf, E.Ardant, Limoges, 1882, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Légende

  • La légende du Reun : Trois jeunes filles seraient allées se baigner nues dans une fontaine située dans une clairière de la forêt, afin d'accomplir des rites magiques censés pérenniser leur jeunesse, sur une colline (colline = reun en breton) où saint Thudon avait bâti une chapelle. La colère divine se déchaîna et une onde furieuse, emportant les trois belles, submergea la vallée qui menait à l'Élorn. Les habitants, terrorisés, demandèrent secours à Gouesnou et le saint homme les incita à faire pénitence et à renoncer à leurs mœurs païennes. Saint Gouesnou ordonna qu'une procession fasse trois fois le tour de la chapelle en implorant la Vierge protectrice. Celle-ci se laissa fléchir. Depuis, chaque année, on y célèbrait le pardon de la Délivrance des eaux, avec une procession propitiatoire autour de la chapelle Notre-Dame du Reun et de l'église paroissiale Saint-Pierre.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-René Poulmarc'h, Guipavas, l'album du siècle, éditions Le Télégramme, 2001, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Insee

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Autres sources

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