La Roche-Maurice

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Roche-Maurice {{#ifeq:1|0|[laʁɔʃmɔʁis]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Situation

Modèle:Communes limitrophes Le bourg de La Roche-Maurice est située dans la partie aval de la vallée du fleuve côtier Élorn, entre Landivisiau (en amont, vers l'est) et Landerneau (en aval, vers l'ouest).

Le relief et la végétation

Fichier:La Roche-Maurice A.jpg
La Roche-Maurice : un burg romantique.

La Roche-Maurice est située dans le Léon, à cheval sur la vallée de l'Élorn, qui traverse la commune sur Modèle:Unité, en aval de Landivisiau et en amont de Landerneau, ville très proche située à Modèle:Unité plus à l'ouest ; le finage communal s'étend aussi sur les deux plateaux, celui du Léon au nord (rive droite de l'Élorn), qui culmine Modèle:Unité à Créach-Miloch, et celui de La Martyre-Ploudiry au sud qui s'élève progressivement en direction des Monts d'Arrée et culmine à Modèle:Unité. Le bourg est à Modèle:Unité d'altitude, mais celle-ci descend jusqu'à Modèle:Unité seulement en aval, aux portes de Landerneau dans la vallée de l'Élorn. Le territoire communal est donc très accidenté et caractérisé aussi par la butte en situation d'oppidum qui sert de site au château de La Roche-Maurice. Le territoire de la commune est fortement drainé par les nombreux affluents de l’Élorn : le Morbic, le Friantis, le Douric-Cam, le Saint-Jean et le Justiçou.

Bois et landes sont étendus en raison du relief : les bois, situés essentiellement sur les versants des vallées et autour des « châteaux » de Kernévez, Kéraoul, Le Pontois, Kerlys, et Pont-Christ, se composent de bois taillis coupés tous les 10 à 12 ans, et de quelques rares futaies : le bois du Pontois couvrant presque Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Chevalier de Fréminville, dans son Guide du voyageur dans le département du Finistère, écrit vers 1800, décrit ainsi le site de La Roche-Maurice : Modèle:Citation bloc

Transports

La Roche-Maurice est traversée par l'ancienne nationale 12 (désormais déclassée en D 712 depuis la construction de la voie express qui passe plus au nord, au-delà de la limite de la commune) et par ligne ferroviaire allant de Paris-Montparnasse à Brest dont les tracés longent l'Élorn, rive droite pour l'ancienne RN 12, rive gauche par la voie ferrée. La Roche-Maurice est desservie par une gare. Modèle:Article détaillé

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Roche-Maurice est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Landerneau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,2 %), prairies (25,9 %), forêts (19,4 %), terres arables (11,1 %), zones urbanisées (9,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Fichier:113 Musée du Léon.jpg
Amphore en terre cuite provenant du site de Valy-Cloistre en La Roche-Maurice (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après J.-C.).

Un embranchement de la voie romaine allant du Faou à Tréflez en passant par Landerneau et Kérilien passait par La Roche-Maurice<ref>René Kerviler, " Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine", 1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57839621/f106.image.r=Roche-Maurice.langFR</ref>. Des vestiges romains ont été découverts en 1970 à Valy-Cloître, près de Pont-Christ, en particulier une villa gallo-romaine<ref>René Sanquer et Patrick Galliou, "Une maison de campagne gallo-romaine à la Roche-Maurice (Finistère)", Annales de Bretagne, 1972, volume 79, pages 215-251, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391x_1972_num_79_1_2633 et site Internet http://www.larochemaurice.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=121%3Avaly-cloitre&catid=2&Itemid=8</ref>.

L'existence d'un gué sur l'Élorn (peut-être celui de Rodoed Carn mentionné dans le cartulaire de Landévennec), situé au pied de l'oppidum, a facilité l'essor de La Roche-Maurice, la voie romaine allant de Morlaix à Landerneau l'empruntant.

Étymologie et origine

Étymologie et origine du nom

La Roche-Maurice, Roc'h Morvan en breton, tient son nom de Morvan, vicomte du Faou, auquel on doit la construction d'une forteresse sur un promontoire ou roc'h. Ce n'est qu'en 1341 qu'apparaît le nom de La Roche-Maurice ; il est postérieur à celui de Roc'h Morvan (Rupe Morvan en 1263, Rocha Morvani en 1281, Rocha Morvam en 1363, La Roche Morice en 1359)<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>.

Origines de la paroisse, puis de la commune

La Roche-Maurice est issue d'un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Ploudiry et dépendait de l'évêché de Léon. Sous l'Ancien Régime, La Roche-Maurice était une trève de la paroisse de Ploudiry et le statut de paroisse lui est accordé lors du concordat de 1801.

La commune de la Roche-Maurice est formée de l’ancienne trève de ce nom augmentée de la trève de Pont-Christ, dont la chapelle est fondée en 1533 par le seigneur de Brézal, et d’une portion de la paroisse de Plounéventer<ref>http://monumentshistoriques.free.fr/calvaires/laroche/laroche.html</ref>. « La chapelle de Pont-Christ, qui date de 1581, était, avant la Révolution, le chef-lieu d'une paroisse érigée en commune en 1790, supprimée en l'an VIII et réunie à La Roche-Maurice »<ref name="La Bretagne maritime">Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica</ref>.

Par décret en date du Modèle:Date- le nom de la commune de La Roche (Finistère) est modifié pour prendre le nouveau nom de La Roche-Maurice<ref>Journal officiel du 14 juin 1979, page 4960 sur Legifrance</ref>.

Le château de la Roche-Maurice

Selon la légende, le château, fort ancien, aurait appartenu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à un seigneur nommé Élorn (éponyme du fleuve côtier), puis se serait appelé Hainebon (An Henbont, « le vieux Pont » en breton), selon les chroniques de Froissart<ref name="infobretagne.com"/>. D'après une datation au carbone 14, on sait que le premier château a été édifié entre 978 et 1027. Ce fut d'abord un château-frontière, à la limite de la vicomté de Léon et le comté de Cornouaille, surplombant la vallée de l'Élorn<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L´histoire du château de la Roche-Maurice est étroitement liée à celle des comtes de Léon. Lors du démantèlement du comté de Léon en 1180, la branche cadette de la famille de Léon (fondée par le seigneur de Léon Modèle:Souverain2, fils cadet de Modèle:Souverain2, vicomte de Léon) obtient les territoires de Daoulas, Landerneau et Landivisiau jusqu'à Penzé et parvient à se maintenir autour de son fief de la Roche-Maurice pendant huit générations (de Modèle:Hervé Ier à Modèle:Hervé VIII de Léon).

Fichier:La Roche-Maurice B.jpg
Le château de la Roche-Maurice vers 1840 (dessin d'Eugène Cicéri).

Implantée sur un rocher dominant la vallée de l'Élorn, la forteresse occupait une position centrale qui permettait à ses seigneurs de diriger l’ensemble de leurs fiefs et plus particulièrement l’importante châtellenie de Landerneau riche de trente paroisses et trèves. Les seigneurs de La Roche-Maurice disposaient des droits de haute, moyenne et basse justice ; les fourches patibulaires se dressaient face au château, sur une colline de la rive droite de l’Élorn (le nom du ruisseau dénommé Le Justiçou provient de là). La Roche-Maurice fut également, jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le siège de la juridiction de Sizun - Ploudiry.

Le château, qui s'appelait alors Roc'h-Morvan (car il aurait été initialement construit, face au Léon, par un seigneur de Cornouaille dénommé Morvan), est pris par les Anglais en 1177 ; ils y placent une garnison jusqu'à ce que [[Geoffroy II de Bretagne|Modèle:Geoffroy II Plantagenêt]], duc de Bretagne de 1181 à 1186, restitue une partie du Léon aux fils de Modèle:Souverain-. Le donjon habitable avec ses salles voûtées, d'environ Modèle:Nobr de côté, pourrait avoir été élevé par Modèle:Souverain- de Léon, héritier en 1179 de la vicomté de Léon, et vivant jusque dans les années 1210. Il est probablement partiellement détruit vers 1240 lorsque Modèle:Hervé III tente vainement de s'opposer à l'avancée du duc de Bretagne [[Jean Ier de Bretagne|Modèle:Jean Ier Le Roux]], mais continue néanmoins à être aux mains de la famille de Léon jusqu'au décès d'Modèle:Hervé VIII en 1363, qui meurt sans héritier direct (lors de la naissance de celui-ci en 1341, le château est dénommé « Roche-Morice »). La seigneurie de Léon échoit à sa sœur, Jeanne, épouse de Modèle:Souverain3. La seigneurie dépend donc désormais de la maison de Rohan. Pendant Modèle:Nobr, en attendant de devenir vicomtes de Rohan, les fils ainés de Rohan s´installent jusqu'en 1517 dans le château de La Roche-Maurice sous le titre de seigneurs de Léon<ref>"La Roche-Maurice et Landerneau, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, mai 2011, consultable http://www.le-finistere.org/phototheque/index.php?art=2011_05_landerneau</ref>.

Fichier:Donjon La Roche-Maurice.jpg
La Roche-Maurice : le donjon (photo de 1885).

Modèle:Citation bloc

Fichier:Lithographie Roche-Maurice.jpg
La Roche-Maurice (lithographie).

En Modèle:Date-, pendant la guerre de Succession de Bretagne, Charles de Blois tente, en vain, de se rendre maître du château occupé par Jeanne de Flandre, épouse de Jean de Montfort (c'est l'arrivée de navires transportant Modèle:Unité, commandés par Gautier de Mauny, qui mettra Charles de Blois en fuite). Le Modèle:Date-, Raoul de Cahors s'engage à « travailler à ramener sous l'autorité du roy les châteaux de Henbont (ancien nom de La Roche-Maurice encore usité) et de Brest ».

En 1472, le duc de Bretagne Modèle:Souverain2 dépossède, pour un temps, les Rohan au profit de son écuyer Louis de Rosnyvinen, mais Modèle:Souverain3 en reprend rapidement le contrôle, nommant Guillaume de Kersauson capitaine du château le Modèle:Date-<ref>Joseph-Marie de Penandreff, vicomte de Kersauson, Histoire généalogique de la maison de Kersauson, 1886, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le château de La Roche-Maurice est alors « l'unique forteresse de la seigneurie de Léon en état de défense »<ref>Patrick Kernévez, « La Roche-Maurice, forteresse des vicomtes de Rohan », dans Le prince, l'argent, les hommes au Moyen Âge : mélanges offerts à Jean Kerhervé par J-C Cassard, Y. Coativy, A. Gallicé, D. Le Page, 2008, Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC), Brest.</ref>.

Fichier:Eglise et chateau-LA ROCHE MAURICE.jpg
Le clocher de l'église Saint-Yves, vu depuis les ruines du château.

En 1489, à la suite de la Guerre franco-bretonne (1489-1491) menée par le vicomte Modèle:Souverain3, qui prétend hériter du duché de Bretagne du fait de son ascendance et de sa femme Marie de Bretagne contre le roi de France Modèle:Souverain2, le château est démantelé. Les Rohan ne s´intéressent plus vraiment à celui-ci et se contentent d´un entretien minimum de façon à pouvoir continuer de percevoir le droit de guet qui est versé par tous les habitants. Vers 1580, lors des guerres de la Ligue, les Rohan prennent la tête du parti protestant en Bretagne. Le château est sans doute définitivement détruit à cette époque. Il ne sera jamais reconstruit.

En 1678, la forteresse fut transformée en geôle, et conserva ce rôle jusqu'en 1694. En 1695, un document remis au roi révèle le mauvais état des châteaux de La Roche-Maurice et de Joyeuse-Garde (à La Forest-Landerneau). Aux {{#switch: XIX

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}}, le château sert de carrière, et bien des maisons du bourg et peut-être l’église actuelle furent construites avec ces pierres.

Fichier:Gare-La-Roche-CPancienne.jpg
La gare et le château de La Roche-Maurice vers 1900.

Le château est resté la propriété de la famille de Rohan jusqu'à son acquisition en 1986 par le conseil général du Finistère. Un plan topographique du château a été réalisé par le service départemental d'archéologie. De 2001 à 2010, des fouilles archéologiques ont été menées sous la direction de l'archéologue Josselin Martineau<ref>Yann Le Gall, "la Roche-Maurice : la renaissance du château", Journal Le Télégramme du 14 juin 2010, consultable http://letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/la-roche-maurice-la-renaissance-du-chateau-14-06-2010-954702.php</ref>, même si seul un dixième du site a été fouillé. La chapelle est dédiée à saint Yves<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Château La Roche-Maurice Karl.jpg
Le château de La Roche-Maurice (dessin de A. Karl publié en 1893-1894).

Gustave Flaubert a visité le château de La Roche-Maurice, qu'il décrit ainsi : Modèle:Citation bloc Le château est depuis longtemps visité par les touristes comme l'illustre ce texte de 1889 : Modèle:Citation bloc

Ouvert désormais à la visite, le château offre désormais un parcours sécurisé parsemé de panneaux d'interprétation (phases de construction, reconstitution de scènes de la vie quotidienne), réalisés par le médiéviste Patrick Kernévez. L'histoire du château de La Roche-Maurice restera toutefois à jamais mal connue en raison de la destruction de la majeure partie du chartrier de la maison de Rohan, connu aussi sous le nom de « Chartrier de Blain » en 1793 lors de la Terreur<ref>H. Du Halgouët, Le chartrier de Blain, Annales de Bretagne, 1921, volume 35, pages 81-88, Modèle:Lire en ligne.</ref>, en dépit du résultat des dernières fouilles entreprises par Jocelyn Martineau<ref>Jocelyn Martineau, Le château de Roc'h Morvan, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Historique du bourg de La Roche-Maurice

Moyen Âge

On ignore à quelle date s´est constitué le bourg castral de La Roche-Maurice, probablement avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, car en 1407 des lettres patentes du duc de Bretagne Jean V autorisent la translation de la foire de La Roche-Maurice, du premier dimanche au premier mardi d'octobre<ref>René Blanchard, Lettres et mandements de Jean V, duc de Bretagne, tome II, 1889-1895, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Un testament d'Hervé VIII de Léon en 1363 indique la fondation d´une chapellenie dans la chapelle. On ignore s´il s´agit de l´église actuelle. Les vicomtes de Rohan financent la construction de l'église actuelle entre 1539 et 1589 ; l'ossuaire fut construit entre 1639 et 1640.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Des paysans de La Roche-Maurice, pour la plupart de simples journaliers, voire des mendiants pour certains, même s'il existe quelques juloded (« paysans aisés ») enrichis par l'activité toilière (lin surtout) alors prospère en Bretagne, participent à la Révolte du papier timbré, dite aussi des Bonnets rouges, en 1675. La répression qui suivit obligea bon nombre à se cacher dans le Toul ar Bonnedou-Ruz. La Roche doit acquitter 500 livres au titre des dommages causés<ref name="larochemaurice.fr">http://www.larochemaurice.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=61%3Ahaut-lieu&catid=2&Itemid=8</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi La Roche en 1778 : Modèle:Citation bloc

La Révolution française

Deux cahiers de doléances sont rédigés le Modèle:Date, l'un par les paroissiens de La Roche, l'autre par ceux de Pont-Christ. Le Modèle:Date, des paysans de La Roche participent à la bataille de Kerguidu près de Berven, qui est un soulèvement anti-révolutionnaire. L'ossuaire et la grande vitre de l'église paroissiale sont dégradés pendant la Terreur.

Lors de la création de la commune en 1791, celle-ci est forme de l'ancienne trève de la Roche-Maurice, à laquelle s'ajoute l'ancienne trève de Pont-Christ, amputée toutefois du hameau de Guerrant (Goarem Hent), rattaché à Ploudiry<ref name="ReferenceA">Modèle:Lien web.</ref>; la nouvelle commune prend le nom de « La Roche et Trévreur », et celui de « La Roche » en 1801 après séparation d'avec Tréveur<ref name="Cassini"/>. C'est le Modèle:Date qu'elle prend officiellement le nom de La Roche-Maurice.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Selon un document de 1805, Trévreur (ou Trévéreur) est indiquée comme une commune du canton de Ploudiry, située à Modèle:Unité de Ploudiry, peuplée, y compris Saint-Sauveur (Finistère), de Modèle:Unité et dépendant du bureau de police de Landivisiau<ref>Dictionnaire universel, géographique, statistique, de la France, tome V, 1805, Modèle:Lire en ligne, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par un essor industriel avec la création de la grande minoterie de La Roche-Maurice en 1825, de plusieurs moulins à papier sur l'Élorn et certains de ses affluents (le Justiçou, le Morbic), et en 1845 la création de la filature de Traon-Élorn qui employa jusqu'à Modèle:Unité.

Fichier:La Roche-Maurice.jpg
"La Roche-Maurice, près de Landerneau" (Félix Benoist, "La Bretagne contemporaine", tome "Finistère", 1867).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi La Roche-Maurice en 1843 : Modèle:Citation bloc Pitre-Chevalier écrit en 1844 que le château en ruine constitue un des plus pittoresques points de vue du Finistère : « Du haut de ce terrible belvédère, on embrasses un charmant paysage : le ruban sinueux delà rivière et la fraîche vallée de l'Élorn, prairies, bocages, champs cultivs, vertes oseraies, saules penchés sur l'eau, cascades bouillonnantes, moulins tournant àgrand bruit, campagne plantureuse à perte de vue, et par-dessus tout l'élégant clocher du village, avec ses trois galeries à jour, ses douze clochetons sculptés, et sa flèche élancée vers le ciel »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pendant le Second Empire, la construction de la voie ferrée allant de Paris à Brest, inaugurée en 1865, marque le paysage communal, la voie ferrée traversant le bourg, contribuant à dégrader le site et étant facteur d'insécurité en raison du passage à niveau, mais La Roche-Maurice bénéficie désormais d'une gare ferroviaire, la Gare de La Roche-Maurice, mise en service en 1882 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

En 1865 justement, l'année même de la mise en service de la voie ferrée, Max Radiguet visite La Roche-Maurice, écrivant : Modèle:Citation bloc

Pol Potier de Courcy décrit les rites du jubilé des Morts le jour de la Fête des morts en 1865 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:La Roche-Maurice en 1901.jpg
La Roche-Maurice en 1901 (photo de Lucien Roy).
Fichier:La Roche-Maurice Le vieux pont sur l'Elorn.jpg
La Roche-Maurice : le vieux pont sur l'Élorn (carte postale Léon & Lévy, vers 1910).

Dans un rapport daté de Modèle:Date-, le préfet du Finistère indique qu'à La Roche-Maurice « la moitié des adultes » sait le français<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date, « Mr Jarno, receveur des domaines, s'est présenté à la Roche [-Maurice] pour faire l'inventaire. Après sa visite au presbytère, il s'est rendu à l'église paroissiale où il lui a été impossible de pénétrer, les paroissiens ayant eux-mêmes fermé les portes et enlevé les clefs. Force a été au délégué du gouvernement de s'en aller tout penaud »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 25 février 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6409902/f4.image.r=La%20Roche-Maurice?rk=965670;0</ref>.

Le Modèle:Date, un train de voyageurs venant de Paris dérailla près de La Roche-Maurice et deux wagons sortirent des rails. Aucun accident de personnes ne fut à déplorer et les voyageurs durent gagner à pied la gare de Landerneau<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 août 1907, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le Modèle:Date, deux femmes qui traversaient le passage à niveau de La Roche-Maurice sont renversées par l'express Paris-Brest, l'une d'elles eut le crâne fracassé, sa sœur eut la vie sauve<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 juillet 1922, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Une foire se déroulait début novembre à La Roche-Maurice, le journal Ouest-Éclair décrit celle du Modèle:Date<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 novembre 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646719r/f5.image.r=Roche-Maurice.langFR</ref>. Dans la décennie 1930, une grande foire se tenait à La Roche-Maurice chaque mois, par exemple le Modèle:Date<ref>Revue Rustica du Modèle:1er septembre 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5531641b/f10.image.r=Roche-Maurice.langFR</ref>. Les foires ont perduré jusque vers 1955 et la « prison » qui jouxte l'église témoigne encore de ces foires si animées qu'il fallait parfois « mettre à l'ombre » quelques fraudeurs ou quelques quidams trop enivrés<ref name="larochemaurice.fr"/>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Monument aux morts - La Roche Maurice-29.jpg
Monument aux morts de 1914-1918.

Le monument aux morts de La Roche-Maurice porte les noms de Modèle:Unité morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref>Memorialgenweb.org - La Roche-Maurice : monument aux morts</ref> ; parmi eux, 3 (Jean Jézégou, Jean Pape, Jean Person) sont morts sur le front belge dès l'année 1914, Ernest Corvé est mort lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr en Turquie en 1915, Olivier Bazin est mort en 1917 en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux, Georges Le Hideux<ref>Georges Le Hideux, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Minaucourt (Marne)</ref> a été décoré de la Croix de guerre). Un soldat est mort en Allemagne après la fin de la guerre (Yves Begot, décédé le Modèle:Date à Kaiserslautern).

L'Entre-deux-guerres

La dangerosité du passage à niveau de La Roche-Maurice a provoqué maints accidents, par exemple celui survenu le Modèle:Date (deux femmes furent renversées par un train express et l'une mourut écrasée)<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 3 juillet 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646959r/f2.image.r=La%20Roche-Maurice?rk=2939928;4</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de La Roche-Maurice porte les noms de Modèle:Unité mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memogw">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=28170</ref>. Parmi les victimes :

Modèle:Citation blocJoseph Abiven, agriculteur du Pontois, qui a transporté les corps, indique qu'aucune mutilation n'était visible<ref>Modèle:Lien web</ref>.

  • "L'exhumation a eu lieu 6 à 7 jours après leur décès. Je les ai transportés en charrette à cheval, enveloppés dans des bâches de camions, au cimetière pour une sépulture provisoire, près du monument aux morts(...) Des morceaux de vêtements ayant été prélevés sur chacun, nous n'avons décelé aucune mutilation sur les corps, pas d'oeil arraché ni de trace de balles. Par contre, tous avaient les mains liées derrière le dos avec des fils de fer."<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Cinq membres de la famille Léon (Yves Léon, sa femme Élisa Léon, née Le Verge en 1897, et ses filles Adrienne, 12 ans, Marie-Thérèse, 3 ans et Christiane, 8 mois) sont décédées victimes d'un obus tiré de Gorré-Ménez (en Loperhet) qui explosa sur leur ferme de Kerguinou, le Modèle:Date, laissant sept orphelins.
  • Émile Reungoat, 21 ans, tué par une sentinelle énervée à l'entrée de Landerneau.
  • Eugène L'Abbé et Vincent Madec, deux cheminots, mitraillés sur leur locomotive le Modèle:Date.
  • Pierre Marzin et Marie Person, victimes d'éclats d'obus le Modèle:Date.

Le site stratégique de La Roche-Maurice explique la présence de chasseurs alpins français en Modèle:Date-, puis brièvement de troupes anglaises, remplacées lors de la Débâcle française de 1940 par des troupes allemandes, ainsi que des Russes blancs (en fait des Géorgiens) de l'Armée Vlassov. Les Allemands installent dans une vingtaine de baraques, le long de la vieille route vers Landerneau, Modèle:Unité et Belges recrutés<ref>Modèle:Lien web</ref> par l'organisation Todt afin de construire le mur de l'Atlantique, ainsi qu'un camp de repli pour des marins allemands de bateaux basés à Brest, en particulier le croiseur Scharnhost, dans le bois du Pontois.

Le 10 octobre 2022, la gendarmerie française a voulu rafler la famille Menner, artisans juifs de Brest réfugiés au manoir du Pontois. Adophe et Rosa Menner sont morts lors du transport vers Auschwitch<ref>Modèle:Lien web</ref>. Leur fille, Blyma femme Le Bris, et leur petite fille ont réussi à échapper à la rafle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune est libérée le Modèle:Date vers Modèle:Heure par une patrouille américaine venant de Plounéventer via Lanneufret. Avant de fuir, les Allemands ont fusillé trois personnes dont un enfant de 14 ans (Joseph Rosec).

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

En 1946, l'« Association Don Bosco » crée un foyer pour l'enfance inadaptée à Keraoul en La Roche-Maurice<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce sont désormais un foyer d'accueil médicalisé , un foyer de vie, un accueil de jour et une Maison d'accueil Spécialisée (MAS) pour adultes handicapés<ref>http://profil.action-sociale.org/?p=foyer-de-keraoul-290024454&details=contacts</ref>.

René Coat<ref>René Coat, né le Modèle:Date à La Roche-Maurice</ref> est mort pour la France le Modèle:Date pendant la guerre d'Indochine<ref name="memogw" />.

Description de La Roche-Maurice vers 1950

R. Bras, dans un article détaillé intitulé La Roche Maurice, il y a 50 ans<ref>R. Bras, La Roche Maurice, il y a 50 ans, Modèle:Lire en ligne.</ref> a décrit la commune vers 1950 ; en voici un résumé :

Vers 1950, La Roche-Maurice était encore une commune essentiellement rurale comptant 68 exploitations agricoles exploitées en faire-valoir direct. Ces fermes étaient dans l’ensemble petites, la plus grande couvrant à peine Modèle:Unité mais avec Modèle:Unité de bois ; 50 exploitations avaient moins de Modèle:Unité et 18 seulement plus de Modèle:Unité. Ces exploitations étaient alors exploitées par une main-d'œuvre essentiellement familiale (2 ouvriers agricoles seulement alors recensés); 32 agriculteurs étaient alors propriétaires de leur exploitation, les autres étant fermiers, parfois de gros propriétaires terriens comme la famille Huon de Pénanster qui possédait 5 exploitations agricoles (à Pont-Christ). La polyculture était alors dominante, blé principalement, associé au seigle, au colza et à la pomme de terre, le maïs commençant alors à peine à être cultivé et le lin ne l'étant plus guère ; les terres labourables ne constituaient que 43 % de la superficie totale de la commune, mais avaient tendance à s'agrandir par défrichement d'une partie des bois et landes.

Les chevaux, principalement des bidets bretons, étaient alors encore nombreux : on en dénombrait 211 en 1953 (trois par exploitation en moyenne). Les bovins étaient nombreux, chaque exploitation en ayant en moyenne une quinzaine, en raison de l'essor des cultures fourragères (trèfle, luzerne, betteraves fourragères) ; en 1953, 139 porcs et 12 moutons étaient recensés dans la commune. Trois moulins à blé (minoteries) occupant 21 personnes étaient alors en activité : le moulin Branellec à Kérigeant, le moulin Leverge à Ty-Ruz, le moulin Kerbrat sur Le Morbic ; quatre autres étant déjà désaffectés : Kermadec, Ligoulven, Le Crann sur le Frout et un sur le ruisseau du Frout près de Kerfaven.

Les commerces étaient alors nombreux : 14 débits de boisson, 3 bouchers-charcutiers, 3 marchands d'articles de bonneterie, 1 marchand de tissus, 1 marchand de chaussures, 5 marchands-forains, un commerçant en gros de produits laitiers ; une entreprise générale du bâtiment employant une dizaine d'ouvriers et quelques artisans (menuisier, maréchal-ferrant, réparateur de vélos, marbrier) étaient également présents. Les ouvriers sont alors une centaine.

Dans le même article, R. Bras signale que l'électrification de la commune, commencée en 1935, est en 1953 en voie d'achèvement, mais qu'il existe encore quelques secteurs de la commune non électrifiés.

Les pardons étaient encore à l'époque très fréquentés : celui de l'église Saint-Yves se tenait le jour de l'Ascension, et celui de Pont-Christ le deuxième dimanche de septembre.

Pont-Christ

Fichier:Moulin et église de Pont-Christ.jpg
Le moulin et l'église de Pont-Christ vers 1880 (par Eugène Ciceri).

Une chronologie des principaux évènements survenus à Pont-Christ à travers les âges a été établie par André Croguennec et est consultable<ref>http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/chronologie.htm</ref>.

Le toponyme de Pont-Christ rappelle l'invasion des « Bretons » christianisés de Cornouailles et du Pays de Galles entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la localité, devenue une trève de Ploudiry, se développant au niveau d'un pont gothique permettant à l'antique voie gauloise allant de Kerilien en Plounéventer à La Martyre de franchir l'Élorn.

Fichier:Ruines de la chapelle de Pont-Christ.jpg
Les ruines de la chapelle de Pont-Christ dans la Modèle:2e moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'histoire de Pont-Christ est liée à celle des seigneurs de Brézal, propriétaire d'une grande partie des terres et bois avoisinants. La chapelle fut construite en 1533 par Guillaume de Brézal ; elle fut d'abord la chapelle du château, avant de devenir l'église tréviale de Pont-Christ-Brézal, qui dépendait alors de la paroisse de Ploudiry. La zone d'influence de la trève de Pont-Christ, d'après les adresses contenues dans les registres paroissiaux, a été cartographiée<ref>http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/extension.htm</ref>. Elle fut desservie jusqu'à la Révolution française, mais on y célébra la messe jusqu'en 1885<ref>http://membres.multimania.fr/plouneventer/chateaux.htm</ref>.

Le curé de Ploudiry écrit en 1774 qu'à Pont-Christ « les trois-quarts [des habitants] sont à l'aumône ». L'inventaire après décès daté du Modèle:Date d'un mendiant de Pont-Christ, Corentin Chapalain, qui laisse une veuve et deux enfants, se monte à 11 livres seulement dont un coffre fermé à clef, un trépied, un petit bassin, une marmite, un tamis de crin, un tabouret, un drap, une berne et une couette de balle ainsi qu'une mauvaise baratte qui laisse supposer la possession d'une vache<ref>Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'or bleu (« An aour glaz ») : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.

Le cahier de doléances<ref>http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/doleances.htm</ref> rédigé le Modèle:Date par les paroissiens de la trève de Pont-Christ dénonce l'insuffisance des terres labourables, l'accaparement des « communaux » par les riches fermiers et la misère des journaliers contraints de faire paître leurs animaux le long des routes<ref>Roger Bras et Patrick Kernevez, La Roche, 9 siècles d'histoire</ref>. J. L'Aras, du bourg, et Alain Richou, du Bali Cloitre, sont les deux délégués envoyés par la trève de Pont-Christ à l'assemblée de Lesneven chargée d'élire les représentants du Tiers-état de la sénéchaussée de Lesneven. En 1790, Pont Christ compte 206 habitants<ref name="ReferenceA"/>.

Parmi les prêtres ayant desservi Pont-Christ pendant la Révolution française, on relève un prêtre assermenté, Ursin Le Gall, et un prêtre réfractaire, Bernard Marie Caroff, né à Gorrequer et décédé dans les prisons de l'Île de Ré<ref>http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/</ref>.

La chapelle de Pont-Christ, dédiée à Notre-Dame-du-Bon-Secours, brûla à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des circonstances mal éclaircies. Une pêcherie « royale », sur l'Élorn, se trouvait à proximité (mais sur le territoire de la paroisse de Saint-Servais) dont il subsiste quelques traces dans le paysage, mais surtout des traces toponymiques<ref>http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/pecherie.htm</ref>.

Plusieurs photographies des ruines de la chapelle de Pont-Christ et des maisons du village avoisinant, réalisées par Noël Le Boyer vers 1900 et par Georges Louis Arlaud en 1925 sont consultables sur la « base Mistral » du Ministère de la culture<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memsmn_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20La%20Roche-Maurice&DOM=All&REL_SPECIFIC=3</ref>. D'autres photographies de Pont-Christ et de ses habitants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont disponibles sur un site Internet<ref>http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/costume.htm</ref>.

Le moulin et le château de Brézal

En 1380, la maison noble de Brézal appartenait à Yves de Brézal (né vers 1360, décédé vers 1418). Son fils Olivier de Brézal fut capitaine des Francs-archers de Saint-Pol-de-Léon en 1419<ref>Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 3, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist03og</ref>.

Une inscription en caractères gothiques apposée sur le moulin révèle qu'en 1520 Guillaume de Brézal et Marguerite Le Séneschal, seigneurs de Brézal, font réaliser l'étang et le moulin « au dyvis de Ichiner Garric »<ref>http://fr.topic-topos.com/moulin-de-brezal-plouneventer</ref>. Louis Le Guennec évoque ainsi la construction du moulin de Brézal (situé en fait dans la paroisse, désormais commune, de Plounéventer) en 1520 : Modèle:Citation bloc <poem>

Ma vank chauser ar stank Brezal !
Landernez, pakit ho stal
(« Si la chaussée de Brézai se rompt,
Landernéens, faites vos paquets ! »)<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 29 septembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6579386/f4.image.r=Dirinon.langFR</ref>

</poem>

Ce texte s'explique par une rupture catastrophique de la digue de l'étang survenue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui explique que par la suite les seigneurs de Brézal gardèrent un cheval sellé en permanence afin d'avertir au plus vite les habitants de Landerneau en cas de nouveau risque de rupture de la digue.

Le château de Brézal est situé dans la commune de Plounéventer, même si les seigneurs de Brézal ont joué un rôle important dans l'histoire de La Roche-Maurice. Modèle:Article détaillé

Démographie

En 1886, le bourg de La Roche-Maurice avait une population agglomérée de 508 habitants pour une population communale totale de Modèle:Unité. C'était donc un gros bourg, où se tenaient d'ailleurs à l'époque « des foires très suivies »<ref name="La Bretagne maritime"/>.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : La Roche-Maurice a gagné Modèle:Nombre entre 1793 et 2009 (+ 153,5 % en 216 ans). Cette importance augmentation globale masque des évolutions différentes selon les périodes : un premier maximum démographique est atteint en 1876 avec Modèle:Nombre habitants (gain de + 287 habitants en 83 ans entre 1793 et 1876), suivi d'un déclin dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (- 232 habitants en 20 ans entre 1876 et 1896) et d'une relative stagnation jusqu'en 1936 et à nouveau entre 1954 et 1990, la période 1936-1954 ayant été une exception avec un gain de 180 habitants en 18 ans. C'est à partir de 1975 que l'on assiste à une nette reprise démographique (+ 639 habitants en 34 ans entre 1975 et 2009, la croissance s'accélérant en raison d'une périurbanisation de plus en plus accentuée liée à la proximité de Landerneau et, à un degré moindre de Landivisiau et même de Brest métropole océane.

La Roche-Maurice gagne des habitants aussi bien par excédent naturel (+ 0,6 % l'an entre 1999 et 2008) que par immigration nette (+ 0,5 % l'an entre 1999 et 2008). Entre 2000 et 2009 inclus, la commune a comptabilisé 232 naissances et 115 décès. La population est jeune : 27,2 % de 0 à 19 ans pour seulement 11,3 % de 65 ans et plus<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&plusieursReponses=true&zoneSearchField=ROCHE+MAURICE&codeZone=29237-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>.

Cette expansion démographique s'explique par la prolifération des lotissements où viennent habiter de nombreux migrants pendulaires : le nombre des logements est passé de 398 en 1968 à 762 en 2008, doublant presque (+ 93 %) en 40 ans ; il s'agit presque uniquement de résidences principales et de maisons individuelles (94,7 % du total du parc immobilier en 2008)<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=ROCHE+MAURICE&codeZone=29237-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.

Politique et administration

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Langue bretonne

Enseignement

  • La Roche-Maurice possède une école élémentaire publique et une école maternelle, également publique.
  • À la rentrée 2016, 17 élèves étaient scolarisés dans les classes bilingues publiques (soit 9,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Monuments

Fichier:Roche Maurice sabliere.jpg
Intérieur de l'église Saint-Yves, sablière 1.
Fichier:Roche Maurice sabliere02.jpg
Intérieur de l'église Saint-Yves, sablière 2.

L'enclos paroissial<ref name="Enclos paroissial de La Roche-Maurice (Bretagne) : église, calvaire, ossuaire">http://www.infobretagne.com/enclos-roche-maurice.htm</ref> contient plusieurs éléments :

  • l'ossuaire de 1639, de style « Renaissance léonarde », de type corinthien est structuré par deux lignes horizontales qui croisent quatorze lignes verticales. Au centre, la porte plein cintre porte la date 1640 et une inscription latine qu´on peut traduire ainsi : « Rappelle-toi mon jugement ; tel aussi sera le tien. À mon tour aujourd'hui, à mon tour demain ». Au bas du monument, à gauche, on trouve en partant de la porte les différentes catégories sociales rangées par ordre d´importance : le pape, puis le roi, puis un notable et en dernier le laboureur. À l'extrémité de la série, on trouve une inscription en français sous l´allégorie de la mort (Ankou) : « Je vous tue tous ». De l’autre côté, à droite de la porte, se trouve un groupe de Saint-Yves, patron de l´église. Saint Yves est également représenté dans l´église. En 1363, alors que saint Yves a été canonisé en 1347, l´église de la Roche-Maurice était donc déjà sous le vocable de saint Yves. C´est également le Modèle:Date-, jour de la Saint-Yves, que se tenait la plus importante foire de la Roche-Maurice<ref>La Roche-Maurice et Landerneau, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, mai 2011, Modèle:Lire en ligne.</ref> ;

À proximité de l'enclos paroissial, les ruines du château, Kastel Roc'h Morvan (« château de La Roche-Maurice »), ancienne propriété des Vicomtes de Léon, dominent la vallée de l'Elorn, perchées sur un piton rocheux. Le château est inscrit aux Monuments historiques en 1926<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

La chapelle de Pont-Christ, ancienne église tréviale (en ruines), située près de l'Élorn et à proximité du moulin de Brézal (lequel est situé dans la commune de Plounéventer), conserve un clocher à flèche octogonale et une arcature de style gothique<ref>http://fr.topic-topos.com/vestiges-de-la-chapelle-de-pont-christ-la-roche-maurice</ref>. Le pont sur l'Élorn de Pont-Christ, situé à proximité, date du {{#switch: ou du début

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou du début|-| – | ou du début }}Modèle:S mini- siècle

}} st classé monument historique depuis le Modèle:Date-<ref name="andre.croguennec.pagesperso-orange.fr">http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/pont.htm</ref>.

La Roche-Maurice possède, disséminés sur le territoire communal, six autres croix et calvaires, un à Kernévez (datant de 1936), deux à Pont-Christ (datant du Moyen Âge et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), un dans le cimetière (1883), un au Moulin-du-Morbic (1849) et un à Penmarc'h (1625)<ref>http://www.croix-finistere.com/commune/la_roche_maurice/la_roche_maurice.html Modèle:Lien archive.</ref>.

À noter également :

  • l'ancien manoir de Kermadec, qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais fut reconstruit vers 1503 par Pierre Huon, sieur de Kermadec ;
  • sept moulins (Keramer, Kermadec, Tregastel, La Roche, Moulin Neuf et deux minoteries) ;
  • le pont sur l'Élorn qui date de 1675 ;
  • l'ancien manoir de Keraoul date du XVème siècle, l'actuel de 1871<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • le château de Kernévez date de 1860 <ref>Modèle:Lien web</ref>
  • le manoir du Pontois date du XVIIème siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • la belle maison bourgeoise du domaine de Gorrequer<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Littérature

Tableaux

Légende

  • Le pont du diable de Pont-Christ : « Avant de construire le pont du Pont-Christ, en Plounéventer, il avait fallu promettre au Diable de lui livrer le premier être qui y aurait passé. Le pont achevé, on n’y avait fait passer qu’un chat : ce qui avait tellement mystifié Satan, qu’il avait juré, sur le pont même, qu’il l’aurait détruit sans cesse, et que de plus, à ses côtés, il aurait formé deux trous, dont l’un aurait été pour les marquis et l’autre pour les papes. Il détruisait la nuit ce qui avait été édifié le jour ; enfin, de guerre lasse, il a donné la paix à la digue, qui remplace aujourd’hui le vieux pont »<ref name="andre.croguennec.pagesperso-orange.fr"/>.

Ce récit légendaire, attribué d'ailleurs à plusieurs ponts un peu partout en France, a été attribué à celui de Pont-Christ par Paul Sébillot, mais sans doute par erreur. Mikael Madeg, dans Légendes du pays de Landivisiau, pense qu'il concerne plutôt l'ancien pont sur le ruisseau de Brézal entre Plounéventer et Saint-Servais, désormais remplacé par la digue qui retient l'étang de Brézal.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

  • Patrimoine religieux de Bretagne sous la direction de Maurice Dilasser aux éditions Le Télégramme, 2006.
  • R. Bras et Patrick Kernevez, La Roche-Maurice 9 siècles d’histoire.
  • La Roche-Maurice, forteresse des vicomtes de Rohan", Le prince, l'argent, les hommes au Moyen Âge. Mélanges offerts à Jean Kerhervé, par J.-C. Cassard, Y. Coativy, A. Gallicé, D. Le Page (dir.), Rennes, PUR, 2008, Modèle:P..
  • Jocelyn Martineau et Patrick Kernevez, Le château de La Roche-Maurice, Congrès archéologique de France. Finistère 2007, Paris, 2009, Modèle:P..
  • Les sources documentaires de l'histoire du château de La Roche-Maurice, rapport 2005, dactyl., 2 volumes, rapport accompagnant le rapport de fouille programmé de Jocelyn Martineau, Quimper, 2006, 288 p.
  • Patrick Kernevez et Robert Le Roy, La seigneurie de Léon aux {{#switch: e
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}}, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. CXXXV, 2006, Modèle:P..

  • Patrick Kernevez et André-Yves Bourges, Généalogie des vicomtes de Léon (Modèle:S mini-, {{#switch: e
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}}), Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. CXXXV, 2007, Modèle:P.

Articles connexes

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Liens externes

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