Lanildut
Modèle:Infobox Commune de France
Lanildut {{#ifeq:1|0|[lanildyt]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Son port est le premier port goémonier d’Europe pour le débarquement des algues, totalisant la moitié de la production française.
Géographie
Situation et relief
Lanildut est située sur la côte occidentale du Léon, au bord de la mer d'Iroise, face à l'Île d'Ouessant dont elle est séparée par le Chenal du Four ; la ria de l'Aber-Ildut constitue sa limite sud et a permis l'essor du port de Lanildut (dénommé par le passé port de Laber), protégé par la Pointe du Rocher du Crapaud ; les installations portuaires étant aussi disséminées par le passé plus en amont du port actuel, notamment face à Rumorvan, qui fut le quartier principal habité par les maîtres de barques.
Le bourg, étiré en longueur le long de la route départementale Modèle:N°, est bâti sur la rive droite (rive nord, en position d'adret) de l'Aber-Ildut, à l'extrémité occidentale du plateau granitique du Léon. Connu sous le nom de « granite de Brest », le granite rose de l'Aber-lldut a été autrefois très exploité dans la région<ref name=":0">Les carrières abandonnées sont nombreuses dans les environs.</ref>, en particulier pour les constructions à la mer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le littoral atlantique, entre la pointe de Kerzéven et l'entrée de l'Aber Ildut, est formé de falaises granitiques de faible hauteur (une dizaine de mètres au plus) et d'un estran rocheux découvrant largement à marée basse ; son aspect a été modifié de manière importante les siècles passés par les carrières de granite dont les traces restent très visibles.
Modèle:Carte communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
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Estran rocheux en direction de Melon à marée basse vu de la pointe de Kerzéven.
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Ancienne carrière de granite le long du littoral à la pointe de Kervézen.
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Ancienne carrière de granite le long du littoral entre Kerzéven et Ruludu.
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Amoncellement de rochers anguleux granitiques (résidus de carrière) en bord de mer entre Kerzéven et Ruludu.
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Le rocher du Sphinx.
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Le littoral entre Melon et Lanildut : estran rocheux à marée basse.
Les altitudes au sein du finage communal vont du niveau de la mer jusqu'à Modèle:Unité, altitude atteinte tant dans la partie nord de la commune aux alentours de Mez ar Goff que dans la partie orientale, près de Kervrézol, les seules restées rurales. Une périurbanisation littorale s'est développée, principalement dans les parties proches de l'Océan Atlantique (quartiers de Ruludu et Le Pontic) que le long de la ria de l'Aber-Ildut, notamment dans le quartier du Vern, bien exposé en situation d'adret.
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Le bourg de Lanildut (partie ouest) vu depuis la rive gauche de l'Aber Ildut (en Plouarzel).
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Le bourg de Lanildut vu de la rive gauche de l'Aber Ildut à Kerglonou (en Plouarzel).
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Traces de l'amorce de découpe de ce rocher granitique en vue de son extraction qui a été abandonnée (zone du Cléguer, entrée nord de l'Aber Ildut).
Géologie
Le granite porphyroïde rose (un granite à gros feldspaths roses) de l'Aber-Ildut, dit « granite de Laber » provient d'un pluton et affleure de l'Île Ségal au sud jusqu'à Porspoder au nord et jusqu'à Plouguin au nord-est ; ces gros feldspaths roses sont très résistants à l'altération et apparaissent souvent en relief, ce qui a contribué à leur intérêt monumental ; ce massif de granite rose est parcouru par tout un réseau de diaclases, ce qui a facilité l'exploitation de la roche (des monolithes en ont été extraits dès la Préhistoire pour obtenir des menhirs ; dès 1809, Pierre Bigot de Morogues écrit : « Ce superbe granite est d'une grande dureté et susceptible du plus beau poli ; on le trouve sur le bord de la mer en très gros blocs détachés, ce qui permet de l'exploiter plus facilement »<ref>Pierre Bigot de Morogues, "Journal des mines" Modèle:N°, 1809.</ref>.) et donne aux rochers de bord de mer des formes pittoresques (le Rocher du Crapaud ou celui du Sphinx par exemple)<ref>Louis Chauris, "La saga des granites de l'Aber-Ildut", http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource018.html, http://www.wiki-brest.net/index.php/Granite_de_l%27Aber_Ildut et http://www.wiki-brest.net/index.php/Granite_de_Laber</ref>.
Le port de Lanildut
Le port de Lanildut est le premier port goémonier d’Europe pour le débarquement des algues avec 40 000 tonnes déchargées sur ses quais chaque année, presque la moitié de la production nationale<ref name=gestion>Modèle:Lien web.</ref>.
En saison, de mai à septembre, la compagnie Finist’mer dessert, certains jours, les îles de Molène et d’Ouessant depuis le porte de Lanildut.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lanildut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Porspoder, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,3 %), terres arables (24,7 %), zones urbanisées (23,5 %), forêts (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), eaux maritimes (1,2 %), prairies (0,4 %), zones humides côtières (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanildu en 1427 et Lannildut en 1446.
Lanildut vient de lann (ermitage en breton) et de Ildut (saint gallois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Saint Ildut, né dans le comté de Glamorgan, fut le précepteur de saint David, saint Samson, saint Magloire et saint Gildas, tous compagnons d'études de saint Pol Aurélien. Pol fut le disciple d'Ildut, et ce dernier le disciple de Budoc. Ildut, abbé fondateur du monastère de Llanilltud Fawr (Glamorgan), vint en Armorique, où il aborda à la côte du Léon, au havre de l'Aber-Ildut. Saint Ildut mourut à Dol au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Histoire
Moyen Âge
La paroisse de Lanildut, mentionnée à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon, précisément de l'archidiaconé de Kemenet-Ily. Lanildut abritait le siège de la seigneurie de Gouerbian, dont un sieur de Coëtivy en était seigneur à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>http://www.infobretagne.com/lanildut.htm</ref>.
Selon Jean-Baptiste Ogée, « en 1400 on connaissait dans ce territoire les maisons et manoirs nobles suivants : l'Autrefilio, à Monsieur de Kerasquer ; Kermerian, au sieur de Kergroezez ; Gourbihan, à Riou du Rosmadec ; le Guern ; Kermarvan et Latour, à N.. ; Kerbihan ou Kerdahel, moyenne et basse justice, appartient à M. de Kerouan ; Kerverler, moyenne et basse justice, à M. de Kersalaun »<ref name="Ogée">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/336</ref>.
Époque moderne
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Lanildut faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan <ref>Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.</ref>. Les ports de l'Aber Ildut étaient alors très dynamiques, pratiquant essentiellement du cabotage : en 1686 le port de Bordeaux enregistra 40 arrivées de barques en provenance de l'Aber Ildut ; en 1724 le quartier maritime du Conquet compte 93 bateaux (barques, brigantins, bricks, sloops, ..) de l'Aber Ildut, d'une capacité de charge comprise entre 20 et 50 tonneaux<ref>Panneau d'information touristique situé à Beg ar Groaz en Lampaul-Plouarzel.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le port de commerce de Lanildut (alors dénommé L'Aber-Ildut et situé dans la paroisse de Porspoder) est l'un des plus importants du Léon : par exemple en 1755 Lanildut arme 40 navires (cabotage, transport du granite, vin) et Brest 14 seulement. Les maîtres de barques y étaient nombreux et prospères, habitant notamment à Rumorvan. Pour la défense du port, notamment contre les corsaires anglais, la batterie de l'Aber-Ildut fut installée pendant la Guerre de Succession d'Autriche, donc entre 1740 et 1748. En 1758 deux frégates anglaises mouillent devant Lanildut<ref name="archeonavale">http://www.archeonavale.org/joomla/images/forum/batterie_laber_diffusion.pdf</ref>. Modèle:Article détaillé En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Lanildut de fournir Modèle:Nombre et de payer 32 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>. La batterie située à l'entrée nord de l'Aber Ildut était gardée par un seul gardien en temps de paix, mais en temps de guerre cinq hommes logaient dans le corps de garde et, comme 25 hommes étaient alors nécessaires pour le service des canons, les autres dormaient sous des tentes ou dans des fermes à proximité<ref>Notice d'information touristique située sur place.</ref>.
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La batterie de l'Aber Ildut et l'entrée de l'Aber Ildut : vue panoramique.
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La batterie de l'Aber Ildut : le corps de garde et le magasin à poudre.
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La batterie de l'Aber Ildut : la guérite de guet (reconstitution partielle).
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La poudrière de l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
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La batterie de l'Aber-Ildut : canon reconstitué.
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Ancien abri des douaniers entre Melon et Lanildut.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lanildut en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Les paroissiens de Lanildut rédigèrent un cahier de doléances dans lequel il est notamment écrit : « Nous nous plaignons, Sire, de l'excès de la perception des droits exorbitants que perçoivent les préposés du régisseur de vos domaines (...) »<ref>Henri Sée, Les cahiers de paroisses de la Bretagne en 1789, "La Révolution française : revue historique", janvier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1163246/f507.image.r=Lanildut?rk=2660957;2</ref>.
Ildut Moyot, maître de barque, négociant et agriculteur à Lanildut, fut élu député du tiers-état de la sénéchaussée de Brest, qu'il représenta lors de la réunion des États généraux de 1789 ; il fut ensuite juge de paix du canton de Brélès<ref>René Kerviler, "Recherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États-généraux et à l'Assemblée nationale constituante de 1789", Plihon et Hervé, 1885-1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840514s/f229.image.r=Lanildut?rk=708158;0</ref>.
Pierre-Marie de Bergevin<ref group=Note>Pierre-Marie de Bergevin, né le Modèle:Date à Brest.</ref>, conseiller du Roi, procureur de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, puis administrateur du département du Finistère, qui avait une propriété à Lanildut où il fut obligé, étant ex-noble, comme ses deux frères, de se réfugier, fut guillotiné le Modèle:Date à Brest<ref>Prosper Levot, "Histoire de la ville et du port de Brest pendant la Terreur, avec un plan de la prison des administrateurs du Finistère", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96132324/f384.image.r=Lanildut?rk=1909880;4</ref>. Son frère Auguste-Anne de Bergevin<ref group=Note>Auguste-Anne de Bergevin, né le Modèle:Date à Brest, décédé le Modèle:Date à Bordeaux.</ref>, ordonnateur au port de Rochefort, retiré à Lanildut en 1792, fut arrêté comme suspect le Modèle:Date et écroué au château de Brest ; il fut par la suite commissaire principal de la Marine, puis député du Finistère entre 1824 et 1827<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817533g/f433.image.r=Lanildut?rk=2188852;0</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Lanildut en 1843
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Jean-Baptiste Ogée, décrivent ainsi Lanildut en 1843 : Modèle:Citation bloc
Une loi datée du Modèle:Date remania de manière importante les limites des communes de Plourin, Landunvez, Lanrivoaré, Lanildut et Brélès afin de mettre fin à un découpage très complexe issu des paroisses d'Ancien Régime<ref>"Bulletin des lois de la République française", 1850, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486124w/f400.image.r=lanildut</ref>.
Les carrières de granite
Les carrières situées le long de l'Aber-Ildut étaient pour la plupart sur le domaine public maritime ; elles faisaient l'objet de concessions attribuées par l'état d'une durée de vingt ans<ref>Camille Vallaux, "Étude de géographie humaine", 1905.</ref>.
Les sites d'extraction du granite étaient nombreux, principalement sur les deux rives de l'Aber-Ildut (celles de la rive sud dépendant des communes de Plouarzel ou Lampaul-Plouarzel) ; les principaux étaient ceux de Kerveatouz (carrière Martin), Kerglonou (entreprise Corre), Saint-Gildas, Tromeur, Stolvarch, Cléguer (qui était une des exploitations les plus importantes) ; trois se trouvaient dans l'île Melon (située en Porspoder), tant sur la rive occidentale que sur la rive orientale. Des quais d'embarquement, servant à charger les gros blocs de granité sur les bateaux, sont encore visibles, notamment à Kerveatouz et à Kerglonou, sur la rive sud (rive gauche) de l'Aber Ildut. Quelques carrières moins importantes se trouvaient dans l'intérieur des terres<ref>Louis Chauris, "La saga des granites de l'Aber-Ildut", http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource019.html et Louis Chauris, "Les Cahiers de l'Iroise" numéro 150, 1991.</ref>.
Le soubassement de l'obélisque de Louxor, érigé en 1836, sur la place de la Concorde à Paris, provient des carrières de granit de l'Aber-Ildut. À l'origine, l'obélisque reposait sur une base carrée décorée de seize babouins en érection. L'ornementation du piédestal fut jugée trop obscène pour figurer sur un monument public et fut remplacée par un soubassement plus classique avec le granite de Laber [de l'Aber Ildut] dont la composition et la couleur se rapprochent de celle du granit d'Égypte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Issus de 5 carrières proches, Modèle:Unité de granite sont extraits pour former le socle (Modèle:Unité, pesant Modèle:Unité), la base (Modèle:Unité, Modèle:Unité), le dé (Modèle:Unité, Modèle:Unité), la corniche (Modèle:Unité, Modèle:Unité) et l’acrotère (Modèle:Unité, Modèle:Unité). Le Modèle:Date-, les cinq blocs du piédestal furent embarquées à bord du «Luxor» dont la coque avait été sciée à l'avant pour charger les blocs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, près de Modèle:Nombre travaillaient dans les carrières de granite avoisinant l'Aber-Ildut..
Création du 1er Syndicat des tailleurs de pierres
5 février 1905 : Fondation du "Syndicat des ouvriers tailleurs de pierres de L'Aber-Ildut et des environs"..."De façon à unifier les salariés dans la région et de faire respecter la loi de 10 heures votée par la Chambre et le Sénat."
Secrétaire général : Eugène Joubert.
Secrétaire : Jean Marie Houssin.
Trésorier : Henry Lagalle.
Le 26 février, le syndicat est fort de 64 membres avec pour président Eugène Joubert. Il sera officialisé le 23 du mois d'octobre.
Eugène Joubert, né en 1869 à Saint-Pierre-de-Plesguen, entre Saint-Malo et Combourg, surnommé "le ministre" par ses collègues de la carrière Omnès du Tromeur, "sa carrière au loup"<ref>Modèle:Lien web</ref>, décède en 1949, au 47 de la route de l'Aber-Ildut en sa maison, alors café et épicerie de la famille Joubert-Moal <ref>Merci de leur avoir consacré cette belle page en leur mémoire, consultable sur https://lesresidencesdocumentaires.wordpress.com/lanildut/le-goemon/historique/les-ressources-in-situ/les-differentes-carrieres/la-famille-le-moal-joubert-tailleurs-de-pierre/</ref>.
Des grèves se produisaient parfois : par exemple en Modèle:Date- et à nouveau en Modèle:Date- (Modèle:Nombre sont alors en grève<ref>Journal Le Temps, n° du 25 janvier 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k240742n/f6.image.r=Lanildut?rk=193134;0</ref>) dans l'entreprise Combarelle qui extrayait et taillait les pierres destinées à la construction des deux cales de radoub jumelles de Laninon à Brest<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 16 septembre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643019r/f4.image.r=Lanildut?rk=321890;0 et n° du 14 février 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643170q/f5.image.r=Lanildut?rk=879832;4</ref>. L'exploitation cessa dès la fin de la décennie 1950, mais la Seconde Guerre mondiale avait provoqué déjà l'arrêt de la plupart des entreprises<ref>Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.
Les autres faits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Ildut Adrien Bermond<ref group=Note>Ildut Adrien Bermond, né le 24 frimaire an IV (Modèle:Date) au bourg de Lanildut, décédé le Modèle:Date à Saint-Renan.</ref>, médecin, chirurgien de marine, publia une thèse sur la fièvre jaune en 1827 et un article sur le traitement de la lèpre dans l'île de la Réunion en 1853<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817533g/f439.image.r=Lanildut?rk=21459;2</ref>.
La commune de Lanildut s’est agrandie, par l'annexion, à la demande de leurs habitants, des villages de Kerdrévor et de l'Aber-Ildut, par un décret impérial du Modèle:Date, au détriment de la commune de Porspoder<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Lanildut?rk=21459;21869 et 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f19.image.r=Lanildut?rk=42918;4</ref>. Une pétition rassemblant Modèle:Nombre réclamait ce rattachement à Lanildut, les signataires arguant « leur grand isolement du bourg de Porspoder dont ils sont éloignés de Modèle:Unité, par des voies de communication très difficiles, et surtout en hiver, tandis qu'ils trouvent par leur annexion à Lanildut, dont ils ne sont séparés que par Modèle:Nobr de distance, les facilités les plus grandes pour l'accomplissement de leurs devoirs civils et religieux et l'instruction de leurs enfants »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Porspoder?rk=1201722;4</ref>.
Trois corps de marins de la corvette Gorgone, qui fit naufrage sur le récif des Pierres Noires près de la Pointe Saint-Mathieu le Modèle:Date<ref>http://histomar.net/Manche/htm/gorgone.htm</ref> furent retrouvés à l'entrée de l'Aber Ildut et inhumés dans le cimetière communal<ref>Journal Le Petit Journal, n° du 14 janvier 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k590622g/f3.image.r=Lanildut?rk=21459;2</ref>.
Une épidémie de variole frappa Lanildut et des communes avoisinantes en 1882<ref>Rapport général sur les épidémies de 1882, "Mémoires de l'Académie de médecine", 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6361334q/f171.image.r=Lanildut</ref>. Une épidémie de choléra de 1893 fit 4 victimes à Lanildut<ref>Journal La Justice, n° du 23 septembre 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k774246g/f2.image.r=Lanildut?rk=1244641;2</ref>.
En 1897, une intense propagande favorisa l'élection comme député de l'abbé Gayraud. Jouve, instituteur à Lanildut, déclara : « On s'est servi du nom du pape dans toute la région. Voter contre l'abbé Gayraud, c'était voter contre le pape. (...) » Il rajouta dans son témoignage que le clergé refusait la communion le jour de Pâques à ceux qui avaient voté contre l'abbé Gayraud. Un négociant de Lanildut fit un témoignage analogue<ref>Joseph Chantrel, Discussion des conclusions du rapport de la commission d'enquête sur l'élection de la troisième circonscription de Brest, "Annales catholiques : revue religieuse hebdomadaire de la France et de l'Église", n° du 17 juillet 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57161287/f18.image.r=Lanildut?rk=150215;2</ref>. Mais Émile de Kerros, propriétaire à Rumorvan, est d'un avis contraire, disant que le recteur et le vicaire sont restés corrects en ne disant pas un mot de l'élection dans l'église<ref>Journal L'Univers, n° du Modèle:1er mars 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k709416r/f3.image.r=Lanildut?rk=42918;4</ref>.
Descriptions de Lanildut vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Benjamin Girard décrit en ces termes Lanildut en 1889 : Modèle:Citation bloc
Lanildut est ainsi décrit en 1890 par Gustave Toudouze : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En 1900 le poste de deux gendarmes à pied installé à Lanildut est supprimé<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 23 février 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62477115/f7.image.r=Lanildut?rk=128756;0</ref>.
Le journal [[Le XIXe siècle (journal)|Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] évoque en Modèle:Date- « la grande misère des pêcheurs d'Argenton, de Porspoder et de Laber [L'Aber-Ildut en Lanildut] » et l'envoi d'une délégation à Paris pour demander des secours<ref>Journal [[Le XIXe siècle (journal)|Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], n° du 30 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7572363q/f2.image.r=Porspoder?rk=171674;4</ref>.
En 1904 la liste radicale du docteur Le Port est réélue avec Modèle:Nombre de majorité, battant la liste menée par le royaliste de Kerros<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 5 mai 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6403296/f5.image.r=Lanildut?rk=600861;2</ref>.
Le Modèle:Date, la goélette Vierge-de-Trizien, du Conquet, drossée par la tempête et complètement désemparée, se brisa sur les rochers à l'entrée du port de Lanildut. L'équipage se sauva à la nage et parvint à gagner la terre<ref>Journal La Lanterne, n° du 14 mars 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75146162/f3.image.r=Lanildut?rk=64378;0</ref>.
Le Modèle:Date, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Lanildut, placés sous séquestre, sont attribués au bureau de bienfaisance de Lanildut<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 21 janvier 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6522503j/f4.image.r=Lanildut?rk=150215;2</ref>. L'inventaire de ces biens d'église avait été effectué par le percepteur de Saint-Renan, accompagné du commissaire de police de Brest, escortés d'hussards et de gendarmes, le Modèle:Date<ref>Journal L'Aurore, n° du 22 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7401826/f2.image.r=Lanildut?rk=1201722;4</ref>.
La construction d'une ligne ferroviaire à voie étroite entre Saint-Renan et Porspoder via le port de Laber en Lanildut fut envisagée en 1912, mais elle ne fut jamais construite en raison de la Première Guerre mondiale<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 19 août 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6433579/f4.image.r=Lanildut?rk=2038636;4 et n° du 25 août 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643728w/f5.image.r=Lanildut?rk=278971;2</ref>.
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L'église paroissiale Saint-Ildut et le cimetière l'entourant vers 1910 (carte postale Villard).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Lanildut porte les noms de Modèle:Nombre et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 4 au moins sont des marins disparus en mer (Georges Thiéry, disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner ; Joseph Guichoux, disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage de la canonnière Surprise ; Victor Le Guen, disparu en mer le Modèle:Date (décoré de la Médaille militaire) lors du naufrage du dragueur Caméléon et René D'Hervé, disparu le Modèle:Date lors du naufrage du sous-marin Diane) ; 4 au moins sont des soldats morts sur le front belge dont 3 dès les 21 ou Modèle:Date (Charles Kermarec à Arsimont ; Georges Guillemain à Rossignol et Jean Morel à Thuin) et 1 (Yves Cleach) le Modèle:Date à Dixmude ; 2 au moins, membres de l'armée française d'Orient, sont morts dans les Balkans (François Guillemin, caporal au 59e régiment d'infanterie territoriale, a été tué à l'ennemi en Grèce le Modèle:Date et Laurent Chentil est mort de maladie en Roumanie le Modèle:Date, donc après l'armistice); la plupart des autres sont morts sur le sol français (par exemple Adolphe Le Gall<ref group=Note>Adolphe Le Gall, caporal au 2e régiment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures à l'hôpital temporaire Modèle:N° à Moissac (Tarn-et-Garonne).</ref>, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre), à l'exception de Jean Marzin, sergent, qui est mort de maladie au Gabon<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=15040</ref>.
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Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 devant l'église paroissiale Saint-Ildut.
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Le monument aux morts de Lanildut.
L'Entre-deux-guerres
La récolte du goémon est alors une activité importante comme l'illustre cette description datant de 1936 : Modèle:Citation bloc
La Seconde Guerre mondiale
Deux militaires britanniques (Andrew Jervis Hawkins<ref group=Note>Andrew Jervis Hawkins, lieutenant à bord du HMS Formidable, décédé le Modèle:Date.</ref> et un inconnu) reposent dans le carré militaire du cimetière de Lanildut<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=990191</ref>.
Marie Rosenbaum, née Rose, le Modèle:Date à Cracovie (Pologne), de nationalité française, résidait à Lanildut ; arrêtée parce que Juive, elle est déportée par le convoi Modèle:N° depuis le camp de Drancy vers le camp de concentration d'Auschwitz le Modèle:Date<ref>http://www.ajpn.org/commune-Lanildut-29112.html</ref>.
Les résistants FFI de Lanildut et Brélès étaient abrités à Pérénévez en Brélès<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
L'assassinat le Modèle:Date à Lanildut de Pierre Bourioux, ancien négociant brestois, connu comme magicien sous le pseudonyme "Yann d'Armor", suivi en Modèle:Date- de l'incendie de sa maison, ne fut jamais élucidé<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéros du 24 novembre 1949, du 1er décembre 1949 et du 11 février 1950.</ref>.
Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr d'algues étaient débarquées chaque année dans le port de Lanildut, qui reste encore de nos jours le premier port européen de débarquement du goémon, transporté ensuite par camions vers les usines de transformation situées à Landerneau et à Lannilis<ref>Delphine Louis-Roux et Fabien Roux, Goémoniers, moissonneurs des mers, "Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française", n° du 27 mai 1997, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97863545/f31.image.r=Lanildut?rk=85837;2</ref>. Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé
L'évolution des techniques de ramassage du goémon et ses conséquences
Yann Queffélec décrit en ces termes l'évolution des techniques de ramassage du goémon : Modèle:Citation bloc
Économie
Avec l'apparition des engrais chimiques, la question de l'avenir des goémoniers s'est posée depuis les années 1960<ref>Y. Colin ; Avenir du métier de goémonier ; Collection :Penn Ar Bed, Modèle:N° ; 1964 ; Ed : Bretagne vivante (Site)</ref>. La filière algues bretonne s'est alors reconvertie dans les gélifiants, les épaississants à partir des alginates, si bien que Lanildut reste le premier port goémonier d’Europe avec Modèle:Unité d’algues déchargées sur ses quais chaque année, soit presque la moitié de la production nationale du goémon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2011, 15 bateaux ont déchargé plus de Modèle:Nobr de goémon à Lanildut<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 2 juin 2011, consultable https://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/goemon-lanildut-toujours-a-la-pointe-02-06-2011-1322798.php</ref>.
Le port est géré par le Syndicat intercommunal du plan d'eau et du port de l'Aber-Ildut (regroupant les 4 communes riveraines de Lampaul-Plouarzel, Plouarzel, Brélès et Lanildut) ; la Chambre de commerce et d'industrie de Brest a la concession pour les deux parties professionnelles du port, côté Lanildut et côté Porscave.
Le port est gérée par la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie de Brest) (voir port de Brest).
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Lieux et monuments
Lanildut est labellisée depuis 1991 Commune du Patrimoine Rural de Bretagne pour la qualité de son architecture : le quartier du Rumorvan est riche de maisons de maîtres de barque des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, construites en pierres de taille extraites des carrières de granite voisines et entourées de hauts murs. On en trouve également dans les quartiers de Poulloupry, Kerdrevor et Mezancou. Le port de Lanildut a obtenu le label Port d'intérêt patrimonial en Modèle:Date-<ref name=gestion/>.
- Église Saint-Ildut (1786).
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L'église Saint-Ildut.
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L'église vue de l'Aber-Ildut.
- Chapelle Saint-Gildas (reconstruite en 1840) et sa fontaine. En 1981, elle est restaurée. Chaque vendredi après-midi, pendant Modèle:Nombre, des bénévoles de Lanildut, « les Ouvriers de Paix », aidés de marins de l'escorteur d'escadre « Du Chayla », puis ceux du « Dupetit-Thouars » ont travaillé à cette restauration.
- Croix de Gorréminihy (Haut Moyen Âge).
- Croix située devant le placître de l'église de Lanildut (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- D'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Kerdrévor placée sur un mur de clôture, la croix de Kernéac'h (Moyen Âge), la croix de Kervrézol (Moyen Âge), la croix du cimetière de Lanildut (1892), la croix du Pontic (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la croix du Vern ou Toul-Douar (1944).
- Manoir de Rumorvan (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), édifié par la famille Tanguy de Kerjean-Mol et agrandi en 1820 ; et d'autres maisons des maîtres de barques des {{#switch: XVIII
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Maison de maître de barques à Rumorvan.
- Lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La maison de l'algue est ouverte de juin à septembre, au second hangar, sur le port. Elle présente une exposition sur la place des algues dans le monde vivant (identification des différentes familles d'algues, les zones de récolte…). Elle présente aussi l’épopée des goémoniers d’autrefois en découvrant leurs bateaux, leurs outils de travail, mais aussi des maquettes, des films et des photographies qui témoignent de l’âpreté de leur vie quotidienne.
- Onze fours à goémon sont encore visibles dans la commune.
- Le monument aux morts de 14/18.
- La batterie de l'Aber Ildut, restaurée à partir de 2002<ref name="archeonavale" />.
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Poudrière de l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
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Canon reconstitué dans l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
La réplique de l'obélisque de Louksor
En 2012, une souscription publique est lancée afin de réaliser une réplique au 1/Modèle:7e de l'obélisque de Louksor dans le but de rendre hommage au travail des carriers, première richesse de la commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le monument qui fait Modèle:Unité et Modèle:Unité de hauteur, est sculpté par Christophe Conq et érigé en 2015 au niveau de l'anse Saint-Gildas, encore appelée anse du Tromeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La grève de l'anse Saint-Gildas à marée basse et la réplique de l'obélisque de Louxor.
Personnalités liées à la commune
- Jules Le Mière (1911-1977), officier de la France libre, Compagnon de la Libération, retiré à Lanildut de 1960 à 1977.
- Léo Beker : auteur de bandes dessinées, créateur de la série Les Tribulations de Louison Cresson.
- Yann Queffelec, écrivain d’origine bretonne a « vu la mer pour la première fois » à Lanildut où se trouvait la « maison familiale »<ref name=":0" />
Légende
- "La jeune fille noyée de Lanildut", racontée par Auguste Brizeux<ref>Constantin Lecigne, "Brizeux : sa vie et ses œuvres (d'après des documents inédits)", 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9745229b/f431.image.r=Lanildut?rk=2575120;0</ref>.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Finistère
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
- Aber-Ildut
- port de Brest
- Compagnie maritime Finist'mer