Caramany

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Caramany <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (Caramanh en occitan) est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Caramany est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Nobr en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Caramagnols ou Caramagnoles.

Caramany est principalement connu pour son barrage et son lac, ainsi que son vignoble.

Modèle:Sommaire

Fichier:Caramany (8).jpg
Vue depuis le relais de télévision

Géographie

Localisation

Modèle:Maplink La commune de Caramany se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Prades<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Rivesaltes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Cassagnes (Modèle:Unité), Lansac (Modèle:Unité), Bélesta (Modèle:Unité), Trilla (Modèle:Unité), Trévillach (Modèle:Unité), Montalba-le-Château (Modèle:Unité), Rasiguères (Modèle:Unité), Planèzes (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Caramany fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 66039.png
Situation de la commune.

Géologie et relief

Fichier:Photos cara 042.jpg
Cavité rocheuse à proximité du village.

Caramany possède une superficie de Modèle:Unité et son altitude varie de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.

Le territoire communal est principalement situé en terrain de roches métamorphiques (migmatites, paragneiss, et plusieurs roches jusqu'au faciès granulite (Charnockites)) alors que le reste du Fenouillèdes se partage majoritairement entre calcaires - généralement du Crétacé (Albien…) - légèrement marmorisés et granites plus ou moins altérés en arène granitique<ref>Atlas des paysages du Languedoc-Roussillon - Les fondements des paysages des Pyrénées-Orientales, Les paysages et la géologie</ref>.

Modèle:Refnec

Modèle:Refnec

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Fichier:Photos caramany avril 2006 158.jpg
Le lac.
Fichier:Ancien panneau Lac de Caramany 2008.JPG
Le lac à un niveau historiquement bas, été 2008.

Caramany est traversée par l'Agly. La retenue d'eau de ce fleuve crée un lac situé en majeure partie sur le territoire de la commune.

Modèle:Refnec

Il existe également un certain nombre de ruisseaux permanents ou temporaires, qui irriguent les deux rives carmagnoles de l'Agly. Sur la rive droite, au sud de la commune, se trouvent notamment les ravins de Balderbe, de la Bécède et de la Teulière. En outre, un réseau de canaux d'irrigation de jardins alimente en eau une partie réduite du territoire communal, à l'ouest du bourg, au pied de la colline de Péménard. Ces canaux sont gérés par une association syndicale autorisée (ASA)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 10 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sournia », sur la commune de Sournia, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « massif du Sarrat d'Espinets » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « massif du Fenouillèdes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Caramany est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,2 %), cultures permanentes (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (8,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Accès à Caramany par voies routières :

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Caramany est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Nobr susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Caramany est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Formes du nom

Le nom de la commune est attesté sous les formes Karamay en 1211, Karamanho en 1242<ref name=js>Modèle:Le pays catalan 2.</ref>, Caramain en 1261<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]</ref>, Caramayn en 1304 et Caramany en 1395<ref name=thcn>Modèle:Toponymie historique de Catalunya Nord.</ref>. Sur les cartes de Cassini du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on trouve Caramaing, graphie encore utilisée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en concurrence avec Caramany<ref>Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Devenir maire à la place du maire à Caramany en 1815, Modèle:1er février 2015</ref>.

En occitan, le nom de la commune est Caramanh dans la graphie moderne du languedocien. Toutefois, il paraît normal de conserver Caramany qui correspond à la graphie catalane en usage depuis le Moyen Âge<ref name=thcn/>. Les deux graphies correspondent à la même prononciation d'un n final mouillé, proche de ce qui en français s'écrirait « Caramagne »<ref name=thcn/>.

Fichier:Photos caramany avril 2006 123.jpg
Le panneau d'entrée du village
Étymologie

Il s'agit d'un type toponymique basés sur l'élément pré-indo-européen *kar « pierre », devenu quer à l'époque médiévale, suivi du latin magnus « grand »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Renada Laura-Portet, Toponimia rossellonesa, 1975Modèle:Référence non conforme.</ref>, d'où le sens global de « grande pierre », appliqué par extension à tout rocher fortifié et prenant donc le sens de grand château-fort<ref name=thcn/>.

Une autre explication fait appel au nom de personne germanique Caraman, repris tel quel<ref>Ernest Nègre, op. cit.</ref>.

Les toponymes voisins sont Caraman (Haute-Garonne, Carmanum, Caramanh Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), le puig de Caramany en Empordà et la Rocamany à Mosset<ref name=thcn/>.

Histoire

L'histoire du village est étroitement liée à celle de l'Agly. Lors de la construction du barrage, d'importantes fouilles archéologiques ont permis la découverte de nombreux vestiges, dont une ceux de la nécropole du Camp del Ginèbre datant du Néolithique<ref group=Note>La principale photographie de la couverture de l'ouvrage de Jean-Paul Demoule La Révolution néolithique en France (éd. La Découverte) est celle de la nécropole de Caramany - [2]</ref> vieille de plusieurs milliers d'années. Ces occupations, d'abord implantées sur la rive gauche, se poursuivront au Moyen Âge sur la rive droite, à l'emplacement de l'actuel cimetière, certainement pour se rapprocher de ce Grand Rocher, sur lequel s'élèvera un château fort puis le village lui-même.

La première mention connue de Caramany remonte à 1085, alors que l'existence d'une famille seigneuriale est attestée en 1242 ; cette année-là, Huguet de Caraman est un des principaux chevaliers de la vicomté de Fenouillet, suzerain des lieux. En 1258, le traité de Corbeil rattache définitivement la vicomté de Fenouillèdes au royaume de France, et Caramany, comme tous les châteaux voisins, devient alors un poste avancé pour la défense de la frontière. Le village voisin de Bélesta a gardé la trace de cette époque puisque est parfois ajoutée au nom du village la dénomination « de la Frontière ».

Abandonnée par ses premiers détenteurs qui ont préféré rester du côté catalan, la seigneurie verra se succéder un grand nombre de propriétaires : après la Révolution, le dernier, le comte de Mauléon Narbonne a vendu ses biens, château et terres, aux habitants de la commune.

Fichier:Caramany - rue du clocher.jpg
La rue du Clocher.

En 1790, lors de la création des départements par l'Assemblée constituante, le Fenouillèdes a retrouvé les anciens comtés du Roussillon, de la Cerdagne, du Capcir et du Conflent pour former le département actuel des Pyrénées-Orientales.

Fichier:L'église et le château de Caramany.JPG
L'église et le château.

Les {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX

}}s correspondent à une période d'expansion. Le village atteint son pic de population, se développe et sort de ses remparts. L'église également s'agrandit et un clocher est érigé par les habitants eux-mêmes de 1847 à 1849, sous la conduite de l'abbé François Bria.

Les surfaces cultivées augmentent, et à la culture des céréales et des oliviers succède la vigne qui devient, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la seule ressource économique de la commune. La cave coopérative dont la construction est lancée en 1923 pour une mise en service l'année suivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>, s'est lancée dans une démarche de qualité dès 1966<ref name="b">Vignerons de Caramany - Un savoir-faire de pionniers</ref>. La vinification par le procédé de la macération en raisin entier à l'époque incitée par l'œnologue Jean Rière, a construit la renommée des vins de Caramany<ref name="b"/>.

À partir de 2021, la commune est intégrée au périmètre du Parc naturel régional Corbières-Fenouillèdes.

Légende

Fichier:Canons de Caramany.JPG
Les « canons de Caramany ».

À l'instar de nombre de petits villages, plusieurs croyances et légendes ont été véhiculées de génération en génération. La plus connue d'entre elles dans le village est certainement celle des canons de Caramany, entretenue par la présence de deux poutres dépassant du mur sud du château. Pendant la guerre du Roussillon, qui oppose le royaume d'Espagne aux révolutionnaires français, en 1793, elles auraient ainsi été prises pour des canons par des Espagnols ayant pris la décision de s'aventurer vers le nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Canton

Dès 1790, la commune de Caramany est incluse dans le canton de La Tour (devenu plus tard Latour-de-France) et ne le quitte plus par la suite<ref>Modèle:Paroisses et communes des PO.</ref>.

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de l'Agly.

Administration municipale

Modèle:...

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Fichier:Mairie de Caramany.JPG
La mairie et la place de la mairie.
Fichier:Photos cara 146.jpg
Vue du village depuis les environs du « Ruisseau ».
Fichier:Caramany ancienne herse.JPG
Emplacement de l'ancienne herse.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Modèle:Tableau population

Démographie contemporaine

Modèle:Population de France/section

La population de la commune ne cesse de baisser depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme pour bon nombre de communes rurales françaises. L'arrivée de nouvelles familles et de Britanniques pourrait relancer la croissance démographique du village, dont la population communale s'établit actuellement, en 2007, à Modèle:Nobr<ref group=I>INSEE - Populations légales des communes des Pyrénées-Orientales en vigueur à compter du Modèle:1er janvier 2010</ref>. Depuis le milieu des années 2000, la démographie communale se stabilise voire augmente de nouveau très légèrement (Modèle:Nobr pour les chiffres 2013).

Le village, peuplé d’environ Modèle:Nobr à la Révolution, a connu une croissance jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis un déclin lent et régulier jusqu'en 1886, date qui marque un retournement de tendance, la population connaissant des creux et des pics jusqu’en 1911. Après la Première Guerre mondiale, exode rural et pertes dues aux conflits mondiaux se conjuguent pour faire perdre 75 % de sa population à la commune en moins d'un siècle.

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

La commune comporte une école primaire publique, d'un effectif de Modèle:Nobr (2016)<ref>Ministère de l'Éducation nationale, École primaire publique de Caramany</ref>.

Le secteur du collège est Ille-sur-Têt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Modèle:...

Sports

Modèle:...

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nobr, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (50 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 33,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Nobr en 2018, contre 39 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 33, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,8 % et un taux d'activité parmi les Modèle:Nobr ou plus de 33,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 33 actifs de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro<ref group=I> Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Le secteur primaire emploie 81,8 % des actifs, le secteur secondaire 3 % et le secteur tertiaire 15,2 %.

Entreprises et commerces

Le destin économique, touristique et démographique de la commune dépend désormais du lac du barrage, qui devrait être aménagé à partir de 2016 avec une zone de baignade, et de la viticulture avec les vignes.

Fichier:Caramany-blanc de blanc.JPG
Blanc-de-blanc.
Fichier:Cave coopérative Caramany.JPG
La cave coopérative vinicole.

Secteur primaire

Fichier:Vignoble Caramany.jpg
Vue partielle sur le vignoble.

Le secteur primaire, qui emploie 81,8 % des actifs, est très largement dominant dans la commune, orienté uniquement vers la culture viticole<ref group=I name="c">Insee - Résumé statistique des données locales de la commune de Caramany</ref>. La cave coopérative de Caramany reste le seul commerce et la seule industrie de transformation de la commune. Elle a été rénovée en 2008, présentant un nouveau design, un nouveau slogan<ref>Un goût irrésistible, traduit sur des affiches en anglais An irresistible taste</ref>, un nouvel accueil. Elle regroupe 80 vignerons<ref name="b"/>.

La commune est située au cœur du vignoble du Roussillon, au sein de l'appellation Côtes-du-roussillon villages. Avec Lesquerde, Latour-de-France et Tautavel, Caramany est l'un des quatre seuls villages de l'appellation à pouvoir accoler son nom à la production, appellation s'étendant aussi sur les communes voisines de Bélesta et Cassagnes, portant la surface à Modèle:Nobr au total<ref name="a">Conseil interprofessionnel des vins du Roussillon, AOP Côte du Roussillon Villages « Caramany »</ref>. La production en 2009 s'est élevée à Modèle:Unité<ref name="a"/>.

Les vignes sont de cépages syrah, grenache noir, carignan, Lladoner Pelut, plantées sur des terrains d'arène granitique et gneiss. Les vins nécessitent un assemblage minimum de deux de ces cépages<ref name="a"/>.

Le vin rouge de Caramany obtient régulièrement des médailles aux concours nationaux (médailles d'or en 2007, 2008, 2009, 2010, médailles d'argent en 2007 et 2009, médaille de bronze en 2004 et 2005 au Concours général agricole<ref>Concours général agricole. Palmarès complet</ref>, Mâcon…)

Secteur secondaire

3,0 % des actifs de la commune sont employés dans l'industrie<ref name="c" group=I/>.

Secteur tertiaire

Les services divers emploient 15,2 % de la population active<ref name="c" group=I/>.

La commune a été durement touchée par l'exode rural, prolongé par une déprise agricole marquée. Si celle-ci s'est caractérisée par une démarche de qualité dans la production viticole et une baisse de la surface employée et des effectifs dans le secteur, elle a aussi sans doute contribué à ce qu'on appelle parfois la désertification des services de proximité. Une brochure touristique datant de 1977 enseigne que l'on trouvait à cette date à Caramany une épicerie, un tabac, une quincaillerie, une boulangerie et un local de vente-exposition d'artisanat local<ref>Pari du lac - Dépliant de l'association « Caramany Promotion » en 1977</ref>. En 2010, ne subsistent que des commerces ambulants, avant que ne rouvre un bar-snack-épicerie au début des années 2010.

Tourisme

Si l'activité touristique reste embryonnaire, elle se développe en été. La commune dispose d'un terrain de camping municipal, le camping du Lac, ouvert en période estivale, et de plusieurs gîtes ruraux, qui hébergent les touristes pratiquant la randonnée (plusieurs sentiers balisés et un sentier d'interprétation<ref>Fédération départementale Tourisme de terroir - Pyrénées-Orientales, Sentiers d'interprétation du territoire</ref> mis en place par le Pays d'accueil Agly-Verdouble traversent la commune), suivant la route des Vins ou se rendant ensuite dans les stations balnéaires de la côte (Canet-en-Roussillon, Saint-Cyprien, Le Barcarès, ou encore Collioure. Il est possible de déguster les vins des vignerons de la commune au stand de la cave mais également à l'auberge du Grand-Rocher ou au bar de la place.

Chaque été, la municipalité propose des animations (feu de St-Jean, concours de pétanque, loto (rifle), sardanes, grillades, visites et randonnées, soirée dansante).

L'activité touristique du village pourrait être considérablement amplifiée avec l'ouverture du site de baignade du lac, dont le projet est lancé en 2016. Un commerce pourrait également voir le jour avec les travaux.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Fichier:Autel et choeur de l'Eglise de Caramany.JPG
L'autel et le chœur de l'église.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Héraldique

Fichier:Blason Caramany.svg

Blasonnement de la commune :

D'or au chef de gueules.

Galerie photo

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:...

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail