Le Trévoux
Modèle:Voir homonyme Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Le Trévoux {{#ifeq:1|0|[lə tʁevu]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Situation
La commune du Trévoux est une commune rurale appartenant au Pays de Quimperlé. Le bourg est situé à Modèle:Unité à l'ouest de la ville de Quimperlé et à Modèle:Unité à l'est de Quimper, sa préfecture de rattachement. Il comporte une agence postale, un grand parc et une bibliothèque.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Relief et hydrographie
La commune est faiblement vallonnée. L'altitude varie entre 47 m (fond de la vallée du Bélon) et 105 m. Le bourg occupe une colline qui culmine à 92 m d'altitude. La commune est arrosée par le fleuve côtier Bélon et plusieurs de ses affluents. Le Bélon sert de limite à l'est avec la commune de Mellac.
Voies de communication et transports
Par la voie expresse : sortie 48 direction Bannalec sur la RN 165 (E60), suivre la D 4 vers Bannalec puis la D 22 direction Le Trévoux. Ou sortie Kervidanou, puis prendre direction Le Trévoux (RN 165 - E60).
Par le train : gare SNCF de Quimperlé puis bus TBK ligne 3.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bannalec », sur la commune de Bannalec, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Le Trévoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,7 % | 35 |
Extraction de matériaux | 0,2 % | 5 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 56,2 % | 1173 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,8% | 121 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,9 % | 645 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,3 % | 49 |
Forêts de feuillus | 2,9 % | 60 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la commune en breton est An Treoù-Kerne.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Treuuou en 1161, Trevou en 1220, Treffou en 1426 et 1535<ref name="f">Modèle:Lien web.</ref>, Trévon (Carte de Cassini, levés effectués en 1783 pour la carte de Quimper, numéro 172).
Le Trévoux est issu du breton trev « paroisse, trève »<ref name="f" />, comprendre ancien breton treb (moyen breton treff) « lieu habité »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise (approche linguistique du vieux celtique continental), éditions Errance, Paris, 2003, Modèle:ISBN, p. 300</ref>. On dit aussi traditionnellement en breton an treou kerne pour distinguer Le Trévoux de la paroisse et aussi désormais commune du Tréhou qui se dit An Treoù Leon car celle-ci est située en pays de Léon.
Héraldique
Histoire
Antiquité
Des vestiges gallo-romains ont été trouvés à Beuz, Kerbonit et Beuz-an-Dourdu<ref name="infobretagne">Le Trévoux sur Infobretagne.com</ref>. « Le vilage de Beuz-an-Dourdu [est] formé de quatre fermes dont deux ont l'apparence de vieilles maisons nobles. Dans la cour de l'une d'elles a été trouvé le petit trésor de 27 pièces françaises du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont M. Le Naour, l'heureux inventeur, conserve encore la presque totalité, en attendant l'offre avantageuse de quelque amateur. Aux issues de la même maison, on reconnaît des substructions gallo-romaines considérables, qui sont sans doute les vestiges d'une villa. Des murs se coupant à angle droit sont visbles à fleur de sol, et la terre est mêlée d'innombrables fragments de tuiles à rebord, de briques (...) » écrit un article datant de 1932 écrit à la suite d'une visite sur place de membres de la Société archéologique du Finistère<ref>Modèle:Article.</ref>.
Moyen-Âge
La paroisse du Trévoux (Treuuou) est mentionnée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est née d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Bannalec. Un village de Bannalec à la limite du Trévoux se nomme Kerantrévoux (le village du Trévoux). La paroisse du Trévoux dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille<ref name="infobretagne" />.
En 1161 un premier document évoque Le Trévoux. Dans un document établi de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, la localité du Trévoux est mentionnée : cet acte formalise les droits de l'abbaye sur 3 villages de la localité dont Roz Kéréon (écrite Caer Chéréon)<ref name="GC95">L'histoire d'une commune : Le Trévoux - Georges COURRIC, 1995</ref>.
Temps modernes
Vers 1500 la paroisse du Trévoux est créée. Le Trévoux était jusque-là une simple trève de Bannalec. L'église actuelle est construite ; elle fut agrandie par la suite<ref name="GC95" />.
Pendant les Guerres de la Ligue, entre 1590 et 1600, la paroisse, comme ses voisines, est dévastée par les deux partis en présence. Les habitants ont fui, les champs ne sont plus cultivés depuis 5 ans<ref name="GC95" />.
Dans son roman historique Aliénor, prieure de Lok-Maria, Pitre-Chevalier évoque les « malheureuses familles de Trévoux et de Moëlan, décimées par les loups » à l'époque des guerres de la Ligue<ref>Pitre-Chevalier, "Aliénor, prieure de Lok-Maria", tome 2, 1842, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56212497/f245.image.r=moelan</ref>.
En 1759 la paroisse du Trévoux [le nom est écrit Trevou] devait chaque année fournir 20 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Trévoux en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
En 1789 le corps politique de la paroisse, constitué de Luc PETIT, Joseph COATSALIOU, Charles LE GAL, Charles LE DEUF, Jean BERTHOU, Mathurin GUILLOU, Joseph DANIELOU, Joseph KERBIQUET, Nicolas LE GAL, Joseph COATSALIOU, Joseph KERBIQUET, Nicolas LE GALL, Joseph COATSALIOU, Maurice POSTEC et Gilles BERTHOU rédige le cahier de doléances . Les auteurs réclament dans ce document<ref name="GC95" /> :
- la liberté d'aller moudre nos blés ou on nous grèvera moins ;
- la liberté de disposer des pieds d'arbres qui se trouvent sur nos fossés ;
- l'assurance de rester sur nos domaines en payant leurs rentes aux seigneurs sans être obligés de leur payer les baillées<ref group=Note>Droit perçu par le seigneur lors du renouvellement du bail.</ref> ;
- la soustraction des rachats en franc fiefs ;
- que la même mesure ait lieu pour toute la province ;
- le droit d'avoir l'eau de vie à 30 sous la bouteille comme les privilégiés.
En 1791 Riec-sur-Bélon cède à la commune du Trévoux les villages de Laniscar, Keranmoulin, Beg-ar-Roz, Pen ar Run, Beuz-an-Dourdu, Guengaradec, Benon, Goalichot et Landreign<ref name="GC95" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 que Le Trévoux fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Trévoux en 1853 : Modèle:Citation bloc
Jean François Emmanuel Gadon<ref group=Note>Jean François Emmanbuel Gadon, né le Modèle:Date- à Concarneau, décédé le Modèle:Date- au Trévoux.</ref> fut recteur du Trévoux pendant 31 ans entre 1867 et 1898 : pendant son ministère l'église et les chapelles de la paroisse furent restaurées et admirablement entretenues, un presbytère bâti par ses soins et, doué d'une splandide voix de ténor, il laissa d'unanimes regrets au cœur de ses paroissiens. Sa tombe a été conservée dans le placître entourant l'église paroissiale.
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Tombe de Jean François Emmanuel Gadon, recteur du Trévoux entre 1867 et 1898.
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Inscription sur la pierre tombale de Jean François Emmanuel Gadon, recteur du Trévoux entre 1867 et 1898.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Les Carmélites du Trévoux durent s'exiler en Suisse en 1901 envertu de la loi sur les Congrégations<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date- les habitants du Trévoux empêchèrent l'inventaire des biens d'église de la paroisse en s'opposant à l'entrée dans l'église des agents du gouvernement<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Le Trévoux : chaumières de la route de Bannalec au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts du Trévoux porte les noms de 83 soldats de la commune morts pour la France durant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 sont morts en Belgique (dont 2, Louis Jacob et François Le Doeuff, à Maissin dès le Modèle:Date- et Louis Le Naour le Modèle:Date- en Flandre occidentale) ; 2 sont morts dans l'actuelle Macédoine du Nord (Jean Cochennec, mort en combat aérien en 1917, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, et Emmanuel Le Naour en 1918) ; Jean Coadou est mort à Milan (Italie) en 1918 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (dont Yves Carrer, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Joseph Capitaine et Joseph Le Noc, décorés de la Croix de guerre; François Yaouanq est mort à son domicile au Trévoux le Modèle:Date-, donc bien après l'armistice, mais est reconnu comme mort pour la France<ref name="memorialgenweb.org">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=32964&dpt=29</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le Modèle:Date- fut inauguré le monument aux morts du Trévoux ; ce monument « dû au ciseau de M.Joncourt, (...) est remonté d'une croix celtique et, face à l'escalier qui accoste la porte d'entrée du cimetière, la silhouette d'un poilu au repos, dont le bas du corps s'encadre entre des plantes stylisées. Au-dessous , la dédicace votive : « Da vugale Trévoux, maro évit ar cro ». L'ensemble est très satisfaisant ». Le sous-préfet de Quimperlé remis la Médaille militaire à plusieurs blessés de guerres et veuves de guerre de la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les fêtes patronales du Trévoux étaient organisées chaque année le dernier dimanche d'avril (par exemple en 1935) ou le premier dimanche de mai (par exemple en 1924). Le quartier de la Croix-Logan organisait sa propre fête<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une agence postale ouvre au Trévoux en 1928<ref>Modèle:Article.</ref>.
Entre 1903 et 1936, sur la ligne de Quimperlé à Concarneau, la commune avait une gare ferroviaire au lieu-dit « la Halte », qu'elle partageait avec Mellac.
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Le Trévoux : la Place de l'église vers 1920 (carte postale).
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Le programme des fêtes du Trévoux des 4 et Modèle:Date- (journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest du Modèle:Date-).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts du Trévoux porte les noms de 21 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Paul Pézennec, quartier-maître, est mort accidentellement en service le Modèle:Date- à Casablanca (Maroc) ; 5 au moins (Louis Bourhis, Pierre Conan [mort en Belgique], François Guigourès, François Penn et Pierre Tallec) sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Mathurin Gilles est mort en captivité à Hohenstein en Prusse orientale allemande (désormais Olsztynek, ville polonaise) dès le Modèle:Date-, ainsi que Pierre Quentel, décédé en 1943 en Allemagne ; Yves Kerbiquet, matelot canonnier à bord du croiseur Dunkerque, est victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- et Emmanuel Quentel, quartier-maître à bord du Souffleur, alors aux ordres du gouvernement de Vichy, est mort en mer au large du Liban au cours de la Campagne de Syrie lors du naufrage de son bateau torpillé par le sous-marin HMS Parthian de la Royal Navy le Modèle:Date- ; Vincent Le Deuff est mort au Viet-Nam le Modèle:Date- lors de l'invasion japonaise de l'Indochine<ref name="memorialgenweb.org"/>.
Les Coquelicots du Trévoux
C'est en 1934 ou 1935 qu'est créé le club de football (un club dénommé "Trévoux-Sports" existait déjà en 1922<ref>Modèle:Article.</ref> et encore en 1932), dénommé à partir de 1943 "Les Coquelicots du Trévoux" car le champ utilisé pour devenir le terrain de football est jonché de coquelicots ; le club, faute d'un nombre suffisant de joueurs, fut mis en sommeil en 1954 pendant trois ans avant de reprendre son activité. André Fraval fut président du club entre 1982 et 2014 et maire de la commune entre 2008 et 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Monuments
L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été édifiée par l'abbé Desportes vers 1500, puis restaurée en 1753 et 1757.
L'édifice actuel comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés et un chœur accentué accosté de deux sacristies.
On distingue deux campagnes de construction : les quatre premières travées de la nef datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la dernière travée date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (deux des piliers portent d'ailleurs les dates de 1748 près du chœur, et 1753). Le chœur et les sacristies ont été édifiés en 1898. Le retable date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dans le retable sud, on peut voir un tableau allégorique du rattachement de la Bretagne à la France, œuvre de Philippe et qui date de 1759. La chaire à prêcher date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sur la porte située au fond du porche et datée de 1678, un panneau, divisé en deux parties, représente saint Pierre portant des clefs et le Baptême de Notre-Seigneur par saint Jean. L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Paul, saint Jean-Baptiste, sainte Catherine, saint Sébastien, saint Christophe, un saint évêque en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un crucifix.
La chapelle de Kerduté
Également appelée chapelle Notre-Dame-de-Pitié, cette chapelle, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le calvaire situé dans le placître porte la date de 1524), desservait les villages de Kerduté et de Kervran. Il est possible qu'elle ait été construite plus tôt au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, peut-être par des Anglais si l'on en croît un habitant du Trévoux, Louis Nicolas<ref group=Note>Louis Nicolas, de Loge Logan en Le Trévoux, décédé en novembre 2017 âgé de 91 ans.</ref> , qui raconte : « Je ramassais des feuilles sur le placître de la chapelle côté sud, quand j'ai découvert trois tombes, dont deux noms et inscriptions en anglais ; c'tait des blocs de granit, ils ont disparu, sans doute cassés pour empierrer les crèches ». Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine. Sur le pignon ouest, se trouve un escalier d'accès au beffroi. Cette chapelle était située sur le chemin du Tro Breiz entre Commana et Quimperlé, elle fut probablement un ancien centre paroissial si l'on en croît la présence de fonts baptismaux et de vestiges d'un cimetière ; l'agrandissement en 1780 de l'église actuelle du Trévoux entraîna le déclin de ce site. La chapelle abrite les statues de Notre-Dame-de-Pitié, sainte Trinité, saint Pierre en pape, saint Michel, saint Denis en évêque et saint Alar en évêque<ref>D'après la notice d'information touristique situés sur place.</ref>.
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Chapelle de Kerduté : vue générale du site.
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Chapelle de Kerduté : vue extérieure d'ensemble.
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La chapelle de Kerduté et son calvaire.
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Chapelle de Kerduté : le calvaire.
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Chapelle de Kerduté : le calvaire.
La chapelle de Lanorgard
C'est une chapelle privée intégrée au Monastère de Saint-François-d'Assise à Lanorgard<ref> https://www.paroissesquimperle.fr/%C3%A9glises-chapelles/le-tr%C3%A9voux/.</ref>
L'ancienne chapelle Saint-Herbot
L'ancienne chapelle Saint-Herbot, aujourd'hui disparue (transportée à Léchiagat). Il s'agissait d'un édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en forme de croix avec faux transept, dont les ailes étaient séparées du vaisseau par deux arcades chacune. Sur le pignon ouest, se trouvait un petit clocheton amorti par une flèche octogonale. Une "fête de Saint-Herbot", un pardon, y était organisée chaque année, du moins avant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Article.</ref>. La chapelle est décrite ainsi en 1931 : « La chapelle de Saint-Herbot (...), ses bras de transept s'ouvrent sur le chœur par deux arcades gothiques dont les piliers ont à leur base des bancs en anneau. Parmi les statues se remarquent saint Herbot, saint Maurice de Carnoët, saint Maudez, saint Alar, le roi saint Louis coiffé d'une sorte de turban et portant la Couronne d'épines. L'édifice est malheureusement en assez mauvais état »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les trois autels de pierre ont été transférés en 1957 à la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix au Pouldu, sur la commune de Clohars-Carnoët.
Autres monuments
Préhistoire
- Le menhir de Laniscar par arrêté du 7 novembre 1974<ref name="mérimée1">Modèle:Base Mérimée</ref>.
- La statue-menhir de Laniscar, conservée au musée de la Préhistoire finistérienne.
- Le dolmen de Goalichot classé au titre des monuments historiques par arrêté du 26 février 1974<ref name="mérimée2">Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Le tumulus de Kerboulou.
- Les vestiges gallo-romains de Beuz, de Kerbonit et de Beuz-an-Dourdu.
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Le menhir de Laniscar.
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La statue-menhir féminine de Laniscar.
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Le dolmen de Goalichot.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Le calvaire de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié (1562).
- Les remparts de Lanorgard, édifiés aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, au monastère Saint-François à Lanorgard.
- La croix de Kerduté (1676).
- La fontaine Saint-Herbot (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- L'ancien manoir de Lanorgard (1724), édifié sur l'ancienne demeure de Jean Briant<ref group=Note>Jean Briant, né le Modèle:Date- à Quimperlé, décédé le Modèle:Date- à Quimperlé, seigneur de Lanorgard.</ref> (en 1688). Il appartint, à partir de 1855, aux Sœurs de l'Immaculée Conception d'Annecy (fondée par mère Marie de Mélient). Durant un séjour à Rome, de 1855 à 1860, Marie de Mélient fait la connaissance du Père Olivieri (1792-1864), prêtre du diocèse de Gênes et fondateur de la pieuse œuvre pour le rachat des fillettes noires (en italien : Pia opera per riscatto delle fanciulle more) qui lui confie des petites filles africaines qu'il a rachetées sur les marchés aux esclaves de la Côte orientale. De 1869 à 1877, Marie de Mélient accueille 27 petites filles noires à Lanorgard. Malheureusement, elles résistent mal à l’humide hiver breton et plusieurs meurent précocement. Lanorgard devint un aérium avant d'être, aujourd'hui, partie intégrante du Monastère de Saint-François-d'Assise à Lanorgard où se sont installées, en 1986, des sœurs franciscaines.
- L'ancienne chapelle Saint-Christophe, chapelle des Sœurs de l'Immaculée Conception, située jadis à Lanorgard.
- L'ancienne chapelle Saint-Sébastien. On y trouvait quelques statues anciennes : sainte Véronique, sainte Catherine, saint Yves, saint Jean, saint Christophe et Notre-Dame de Kergornet.
- La chapelle Saint-Corentin : il s'agissaitt d'un édifice moderne en forme de croix latine avec chevet à pans coupés. Un bénitier date de 1783. La chapelle abritait les statues de saint Corentin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Notre-Dame de Quelven (Vierge-Mère), Notre-Dame-des-Fleurs (Vierge-Mère), saint Antoine en ermite, saint Léger en évêque et sainte Apolline. Cette chapelle a été détruite vers 1970.
- La croix du cimetière du Trévoux (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Le lavoir couvert (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- La Croix-de-Logan (1903).
- La croix de Pont-Trévoux (1910).
- Les moulins à eau du Vieux-Trévoux, de Trévous-Bras, d'Enbas, d’Enhaut.
Personnalités liées à la commune
L'acteur Sylvester Stallone est lié au Trévoux par sa grand-mère, qui y a rencontré un soldat américain <ref>Article de l'Ouest-France du 10 juillet 2022, p. 14 du magazine.</ref>.